Concurrence pure et parfaite : par les économistes néo classiques de la fin du XIXème siècle notamment Léon Walras
qui est un français. Ils cherchent à revitaliser les théories classiques, pour ça on va les approfondir et leur donner un
caractère plus scientifique, c’est eux qui ont introduit les maths dans l’économie, ils sont à l’origine des courbes d’O et
de D. Mêmes idées que les classiques, mais ils s’aperçoivent qu’il y a plein d’obstacles à la libre circulation des
hommes/capitaux/services, à l’ajustement de l’o et la d ce qui empêche l’auto régulation du marché. Ils vont dc
mettre en place la CPP pour que les marchés fonctionnent de la façon la plus efficace.
- Libre entrée et sortie = il faut pouvoir s’établir librement sur un marché sans obstacle
- Homogénéité des produits = les produits doivent avoir des caractéristiques identiques pour que le comparaison se
fasse uniquement sur les prix. Les E font tout pour éviter l’homogénéité pourtant.
- Transparence de l’information = il faut qu’il y ait le plus d’informations possibles à disposition des agents
économiques pour qu’ils fassent les choix les plus éclairés possible (affichage des prix est obligatoire)
- Mobilité des facteurs de production = pouvoir aller vers les postes les mieux rémunérés, on en attend l’allocation
optimale des ressources
- Atomicité des agents = le plus grand nombre possible d’offreurs et de demandeurs de manière à ce que personne
n’ait de pouvoir de marché et puisse fixer les prix tout seul
Suite aux élargissements successifs, l'Union européenne à 27 représente aujourd'hui la première économie au monde en
termes de PIB. La part de l’union européenne dans les échanges de marchandises est la plus importante au monde (40%).
L’Union européenne est née de la volonté, portée par quelques hommes d’Etat européens, de construire un espace de paix
et de prospérité. Pour ces pères fondateurs de l’Europe, le développement du commerce entre les peuples doit faciliter le
maintien de la paix. L’union économique et monétaire est l’aboutissement d’un processus d’intégration régionale progressif
décrit par Bela Belassa. Le marché unique, couronné par la mise en place d’une monnaie unique, est le principal moteur de
l'économie européenne. Il permet la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des hommes, inspiré
par l’idéal d’une concurrence pure et parfaite. En ouvrant leurs marchés, les Etats membres espèrent une intensification de
la concurrence et de la logique de spécialisation, des gains de productivité, des économies d’échelle et donc une croissance
plus dynamique. En laissant circuler librement les facteurs de production, ils espèrent une meilleure allocation de ces
facteurs.
La construction européenne est un processus original marqué par l’élargissement progressif à un nombre toujours plus
grand de nations, par la création d'institutions politiques supranationales propres à l'union régionale, et la mise en place de
politiques communes, pour favoriser le développement économique et compenser l'hétérogénéité de développement des
territoires en Europe. Dans le même temps l’Europe participait aux négociations commerciales multilatérales, réduisait
progressivement ses droits de douane et s’ouvrait aux échanges avec les pays tiers, afin de développer à la fois les échanges
intra-européens et les échanges avec le reste du monde.
B) La mise en œuvre d’une monnaie unique
Doc 7
1. Raisons qui conduisent à souhaiter une plus grande coopération : depuis 71 plus de convertibilité du $ en or donc
on est en change flottant. Dépréciations importantes, les taux de change sont devenus instables, ça motive les pays à
revenir à un système de change fixe entre eux
Instabilité des taux de change pose le problème du risque de change donc il y a une incertitude pour les entreprises.
Inflation importante dans certains pays. Politiques économiques donnent de moins bons résultats par exemple les
relances keynésiennes parce que se heurte à la contrainte extérieure. Donc politiques communes pour corriger les
déséquilibres et limiter l’inflation.
Doc 8
Triangle d’incompatibilité de Mundell : on ne peut pas avoir en même temps l’instabilité des taux de change,
l’indépendance de la PM et la libre circulation des capitaux. On peut décider d’adopter deux variables mais on subie
forcément la 3è. Si mobilité des capitaux et autonomie de la politique monétaire, on peut pas avoir un taux de change
stable.
UE : change fixe, libre circulation des capitaux mais du coup on a perdu l’autonomie de la politique monétaire
Si on supprime les taux de change fixe, on peut retrouver l’autonomie de la politique monétaire et on garde la
mobilité des capitaux, à conditions que les économies soient assez convergentes
Le but de l’UE était de retourner au taux de change fixe en conservant la mobilité des capitaux
Robert Mundell : prix Nobel d’économie
Doc 9