Les dirigeants sont issus du nord et du nord-ouest. Certains ne durent pas une
génération.
Ils changent sans arrêt de capitale. Il y a plusieurs ethnies différentes, et un
brassage avec d’autres populations.
Mais ces 16 royaumes n’entrent pas dans la succession légitime de la dynastie.
Il y a deux grands gpes :
Un groupe d’ascendance tibétaine.
Un groupe descendant des éleveurs nomades de la steppe, et qui parlent le
turco-mongol.
Le royaume de Qi (351-394) unifie toute la Chine.
Au nord, le grand homme de ce royaume est Fu Jian.
En 383, c’est la bataille de Taixue, où Fujian perd contre les Qi orientaux.
Les royaumes qui subsistent sont conquis et unifiés par une branche des Xiangbei.
Ce sont des gens qui ne sont pas très sinisés. En 186, ils fixent la capitale à
Datang.
Peu à peu, il se lance dans une offensive contre les autres royaumes, notamment
les Wei du nord.
À la fin du 4e siècle, et au début du 5e siècle, toute la Chine du nord est unifiée,
jusqu’au Gansu.
Ainsi s’ouvre la voie vers l’Asie centrale.
Les Wei du nord ont une politique de type légiste (qui est le régime approprié en
Chine du nord). La paysannerie est encadrée. Ils s’engagent dans une politique de
grands travaux. Ils lancent le transfert de population pour peupler la région de
Datou.
Mais ces nomades se sinisent, se sédentarisent, ils abandonnent leurs mœurs.
Le rôle du cheval décroit.
Un fonctionnaire chinois, Cui Hao, introduit la méthode administrative et le droit
pénal chinois.
Il y a une vague de sinisation qui culmine sous Xiao Wen (471-479). Il déplace la
capitale à Luoyang. Cela est inévitable avec la sinisation des Wei du nord (494).
La reconstruction commence en 501.
50 000 personnes sont corvéables pour les constructions.
Il y a 1 million d’ha.
1 400 monastères bouddhiques, qui sont saccagés en 535.
Le bouddhisme est adopté en tant que religion officielle.
Le chinois est adopté comme langue officielle.
On porte les vêtements chinois.
Les mariages mixtes sont encouragés.