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Renault récompensé pour son management environnemental
Déjà distingué en 2005 pour l’éco-conception de la planche de bord de
Modus, Renault remporte cette année le Prix du « Management
Environnemental pour le Développement Durable », remis par le Ministère
de l’écologie et du développement durable dans le cadre des
Prix « Entreprises & Environnement 2006 ». Renault est ainsi récompensé
pour le déploiement international de son management environnemental.
Celui-ci vise à réduire l’impact de ses activités sur l'environnement à
toutes les étapes du cycle de vie du produit automobile, grâce au
déploiement de programmes spécifiques, à la formation de ses salariés et
à des évaluations internes et externes. Ce prix a été remis le 28 novembre
2006 par Nelly Ollin, ministre de l’écologie et du développement durable,
dans le cadre du salon Pollutec à Lyon (France).
La ministre de l’écologie et du développement durable Nelly Ollin a remis à
Renault, le 28 novembre 2006, le Prix Entreprises & Environnement 2006 dans
la catégorie « Management Environnemental pour le Développement Durable ».
Ce prix récompense une entreprise dont la gestion environnementale répond à
des critères de développement durable et contribue à l’amélioration des
performances sociales et économiques. Il distingue cette année le management
environnemental déployé par Renault depuis de nombreuses années.
Pour Alice de Brauer, Directrice du Plan Environnement de Renault, « ce prix
récompense les femmes et les hommes du réseau environnement pour le
déploiement du management environnemental dans tout le Groupe Renault et
sur l’ensemble du cycle de vie de ses véhicules ». Lors de la remise du Prix,
elle a précisé que « depuis 1995, plus de 50 000 collaborateurs Renault ont été
formés aux problématiques environnementales, et qu’aujourd’hui plus de 90 %
des sites de fabrication du Groupe sont certifiés ISO 14001 ; les nouvelles
acquisitions en Russie et en Iran étant également planifiées ».
Le management environnemental chez Renault : une démarche globale et
des progrès mesurables
Conscient des enjeux écologiques que sont le changement climatique, la
raréfaction des ressources naturelles ou le traitement des déchets, et du rôle
qu’il a à jouer dans ce contexte, Renault a défini depuis 1995 une politique
environnementale ambitieuse et internationale. Elle s’appuie notamment sur :
- une analyse environnementale site par site, produit par produit.
Afin d’ajuster au mieux les actions de réduction des impacts des véhicules sur
l’environnement, Renault procède à des analyses environnementales sur tous
les sites du Groupe dans le monde, c’est-à-dire pour les marques Renault,
Dacia et Renault Samsung Motors. Elles sont complétées par l’Analyse de
Cycle de Vie (ACV) des véhicules. Cette méthodologie recense précisément
l’ensemble des impacts écologiques, de l’extraction du pétrole et des
ressources naturelles au recyclage du véhicule en passant par les étapes de
production, de logistique et d’utilisation par le client.
- la définition et la mise en œuvre de programmes répondant aux objectifs
de réduction des impacts.
Pour garantir l’efficience de ses actions environnementales, Renault travaille
avec ses fournisseurs afin d’obtenir des résultats en matière de développement
durable, mais aussi à l’autre bout de la chaîne, en s’impliquant dans la mise en
œuvre des filières de collecte - démontage - recyclage,
pour permettre à de nombreux matériaux d’être recyclés pour la conception de
nouveaux véhicules. Des résultats quantifiables permettent ainsi de mesurer les
progrès réalisés. Par exemple, en 10 ans la quantité d’énergie nécessaire pour
produire un véhicule a été réduite de 25 % et le besoin d’eau de 57 %. Dans le
même temps, les émissions de CO2 ont été réduites en moyenne de 32
grammes par Km parcouru et les véhicules sont valorisables à 95 %.
La force du management environnemental réside sur l’implication d’un vaste
réseau de collaborateurs. Dans chaque entité de Renault (ingénierie,
commercial, industriel, achat, juridique, etc.) des femmes et des hommes, en
lien avec la Direction du Plan Environnement, s’assurent de la prise en compte
et de l’application des objectifs environnementaux dans leur propre métier. Pour
cela, ils disposent d’outils simples tels que l’Indicateur Recyclage de la Fonction
(IRF) que la Direction des achats de Renault partage avec ses fournisseurs et
qui permet de calibrer le potentiel de recyclabilité des pièces. Autre exemple :
l’Indice Eco des emballages qui assure une visibilité sur la qualité écologique
des conditionnements d’une pièce. Dans le cadre du plan « emballage »
appliqué aux sites de fabrication, celui-ci a permis de limiter à 15 kg les déchets
d’emballage par véhicule produit contre 35 kg en 1995.
- la formation de ses collaborateurs et la communication vers les parties
prenantes.
Depuis 1995, Renault a formé plus de 50 000 collaborateurs aux
problématiques liées à l’environnement. Par exemple, le module de formation
CAPECO 1 a permis de d’éduquer 40 000 salariés au déploiement de la norme
ISO 14001 sur leurs sites. De même, environ 2 500 concepteurs automobiles
de Renault ont suivi le module CAPECO 2 sur le thème de l’éco-conception et
la façon d’intégrer les problématiques du recyclage dès la phase de conception
des véhicules.
Dans un souci de transparence, Renault rend public les actions entreprises et
les résultats obtenus dans le domaine de l’environnement. Ses clients, ses
actionnaires ou encore les riverains de ses sites peuvent consulter toutes ces
informations dans le rapport annuel, sur le site Internet www.renault.com ou
dans les déclarations environnementales des usines.
Par ailleurs, Renault s’applique à partager son expérience dans le domaine du
management environnemental. En juin 2006, il a fondé avec plusieurs
partenaires un club régional sur le Pacte Mondial de l’ONU, qui vise à favoriser
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les échanges entre les PME et de grands acteurs économiques autour des
principes relatifs aux droits de l’homme, aux normes du travail, à
l’environnement et à la lutte contre la corruption.
- des évaluations régulières par le biais d’indicateurs internes et de
contrôles externes.
Outre les analyses environnementales, Renault dispose d’indicateurs qui lui
permettent de mesurer les impacts écologiques de ses activités tout au long du
cycle de vie de ses véhicules, tels que la quantité de déchets produite, les
nuisances sonores occasionnées, le potentiel de réchauffement climatique,
d’épuisement des ressources naturelles ou de création d’ozone photochimique.
Les contrôles externes réalisés par des organismes indépendants représentent
également un bon indicateur des efforts entrepris. Ainsi, aujourd’hui plus de
90 % des sites industriels de Renault répondent aux normes
internationales ISO 14001 (certification environnementale) et au label Risque
Hautement Protégé. Les nouvelles acquisitions du Groupe intègrent
progressivement cette démarche comme le montre l’exemple de Dacia, dont le
principal site de production à Pitesti a été certifié ISO 14001 en 2005.
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