capacité à faire face ou à éviter les effets nuisibles du changement climatique
ou en profitant de conditions nouvelles favorables.
Dans cette compréhension, l’atténuation nécessite une analyse globale et une
action collective mondiale ; alors que l’adaptation doit être analysée au niveau
local avec des interventions bien ciblées et localisées. En réalité, les pays en
développement ont besoin de mesures d'adaptation de manière plus urgente,
car, au-delà des enjeux environnementaux, elle est surtout d’une grande
importance sociale tant les bouleversements climatiques menacent les
populations surtout rurales.
C’est sur la base de ces considérations, que l’Accord de Copenhague prévoit un
financement pour le démarrage rapide des actions, la mise en place de
mécanismes financiers à long terme, ainsi qu’un cadre pour les transferts de
technologies et le mécanisme de Réduction des Emissions dues à la
Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+). Ceci implique de la part
des pays africains l’élaboration de projets et/ou programmes en matière
d’atténuation et d’adaptation pour saisir les opportunités financières existantes
ou à créer.
2. Principaux enseignements de la rencontre de Paris
La montée en puissance financière des transferts Nord-Sud, qui se traduit
par l’ouverture d’une nouvelle voie de développement, constitue, pour les
pays africains, une opportunité à explorer et exploiter
L’année 2010 constitue pour les pays africains une année charnière qui doit
se caractériser par une dynamique d’ensemble de montage de projets,
collaboratifs surtout, pour tracer une nouvelle voie de développement en
mobilisant le plus possible de crédits dès la phase fast start (principe de
financement précoce)
Les partenaires au développement présents à savoir : l’AFD, les
représentants de plusieurs pays du Nord (France, Belgique, Canada,
Monaco), des organisations internationales (PNUD, PNUE, UNITAR, ISESCO),
des organismes techniques compétents (Agence Européenne de
l’Environnement, ADEME, CILSS) et de partenaires bancaires comme la BNP
et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) ont tous marqué
leur volonté d’accompagner nos pays dans les efforts d’élaboration et de
contribuer à la mobilisation des ressources financières nécessaires