II. INTERPRETATION DE L’EXPERIENCE DU PRISME :
2.1. Analyse de l’expérience :
L’expérience de Newton a permis de faire les observations suivantes :
Le faisceau de lumière sortant du prisme est dévié par rapport au faisceau incident. La lumière est
déviée vers la base du prisme.
Le faisceau sortant est coloré alors que la lumière initiale est blanche.
La lumière rouge est moins déviée que la lumière jaune, elle-même moins déviée que la lumière bleue.
Donc la lumière ne suit pas le même trajet selon sa couleur. Ce trajet dépend de la valeur de l’angle de
réfraction sur la face d’entrée du prisme.
2.2. Interprétation :
Pour interpréter une telle expérience, on considère que le prisme est principalement constitué de deux
surfaces de séparation. La première est la surface air-verre, appelée face d’entrée du prisme et la seconde
est la surface verre-air, appelée face de sortie. Ces deux faces forment un angle noté
: angle du prisme.
Interprétation de la déviation :
Le rayon lumineux incident subit une première réfraction sur la face d’entrée et une deuxième réfraction sur
la face de sortie. A l’intérieur du prisme il se propage en ligne droite.
La déviation de la lumière observée lors de l’expérience du prisme est la somme des déviations dues à
chaque surface de séparation traversée.
Interprétation des couleurs de la lumière sortant du prisme :
La lumière incidente est blanche. L’expérience montre que plus la longueur d’onde d’une radiation est courte,
plus cette radiation est déviée. On en déduit que l’indice n du verre constituant le prisme n’est pas le même
pour toutes les longueurs d’onde.
L’indice d’un milieu transparent, autre que le vide ou l’air, dépend de la longueur d’onde de la radiation
qui s’y propage : ce milieu est dit dispersif.
III. REFRACTION DE LA LUMIERE DANS L’ATMOSPHERE :
3.1. L’arc-en-ciel :
La formation de l’arc-en-ciel s’interprète par la dispersion de la lumière solaire dans les gouttes de pluies.
Pour observer un arc-en-ciel, il faut avoir la pluie devant soi et le Soleil dans le dos.
3.2. Les mirages :
Dans l’atmosphère, l’indice de réfraction de l’air dépend de la température : il augmente quand la température
diminue. Cette variation d’indice provoque la courbure des rayons lumineux qui se propagent depuis un objet
jusqu’à l’œil de l’observateur. C’est le phénomène de mirage.
Comme T1 T2 T3 alors n1 n2 n3 Comme T1 T2 T3 alors n1 n2 n3