En outre, la guerre juste doit être la guerre du dernier recours (il faut avoir
user toutes les ressources diplomatiques avant).
Elle considère qu’elle est juste lorsqu’on se défend (ppe de légitime défense).
Quand on attaque, c’est plus compliqué. Mais les guerres justes ne sont pas
uniquement des guerres défensives, elles peuvent être offensives. C’est tt le pb
de la prévention (danger non imminent, dans six mois, un ou deux ans) et de la
préemption (attaque face à un danger imminent). L’exemple classique de
frappe préventive : Israël détruit en 1981 la centrale irakienne vendue par les
Français) ; la guerre envisagée contre l’Iran le serait aussi. La guerre contre
l’Irak n°2 était offensive (pr des raisons juridiques, la prévention est illégale,
donc au lieu d’utiliser la raison de guerre préventive, les USA l’ont présentée
comme une guerre préemptive).
Et est-ce que la détention d’armes nucléaires est contraire au droit ? Non, on peut
considérer que ce n’est pas prendre de civils en otage. Pr une morale des csq, à partir du
moment où on ne l’utilise pas, pas de problème et c’est acceptable moralement (valable pr la
guerre froide où finalement, on n’a pas utilisé l’arme nucléaire).
The more, the better, plus on a d’armes, mieux c’est, dans l’esprit américain.
Critère pr discuter de la souffrance inutile : y a-t-il une évolution dans l’usage de la force ?
The Ethics of destrcution, l’auteur constate qu’auparavant (WW2, Vietnam) il y avait des
bombardements de la terreur (carpet bombings), et ajd cela n’a plus lieu de manière
systématique.
Il y a une diminution radicale du nb de civils tués (il y avait eu 60 000 en quelque
jours en quelque jours ex. Dresde, où on avait tué des civils allemands en quelque jours ; 1
millions de morts au Vietnam). Au contraire ajd on se dit que tuer les civils va donner encore
plus de rage aux combattants (avant on croyait que ça allait démoraliser les troupes). Cela est
aussi lié aux évolutions technologiques : les armes occidentales sont potentiellement bcp plus
létales, mais en même temps, elles sont aussi bcp plus ciblées (armes laser ou, c’est moins
cher, guidée par GPS, précises au cm).
Le dommage collatéral revient tjs dans le débat sur la guerre juste : ce sont les morts
civils qui n’ont pas été tués intentionnellement par les combattants (qui ont respecté la cible
légitime : pendant la guerre, on tue ceux qui portent l’uniforme –même si c’est le cuisto de
l’armée).
Mais comment peut-on utiliser ce terme aussi froid pour désigner des milliers de tués ?
Exemple de l’usine de munitions : imagine que t’es une armée qui conduit une guerre juste,
tactique de destruction de l’usine de munitions. Oui mais autour il y a des habitants et des
badauds, je sais que qd je vais détruire cette usine, mon arme va exploser sur l’usine mais va
aussi faire des blessés et des morts parmi les personnes autour. Comment prendre une telle
décision ?
Doctrine du double effet : en prenant cette décision, j’aurai un effet positif
(destruction de l’usine de mon ennemi) et négatif (civils innocents tués). Pour le justifier il
faut que l’action soit proportionnelle et que les dommages occasionnés ne doivent pas être
supérieurs aux objectifs à atteindre (1 tank pour 4000 tués, cela ne vaut pas ! Mais une usine,
100 personnes, mon calcul est valable….). De plus, les csq négatives de l’action ne doivent
pas être la cause de ma csq positive : il ne faut pas que ce soit parce qu’ j’ai tué les civils que
cela détruise l’usine d’armement).