SCG PHY UAA1 CD 150429
Notions mises en place
Quand deux objets initialement neutres sont frottés à il peut se produire une
électrisation par frottement. Lors de ce phénomène, autant de charges positives que de
charges négatives sont formées et se disposent sur les deux objets.
Les charges électriques sont mises en évidence par le fait que des charges de même nom se
repoussent, tandis que celles de nom contraire
La force entre deux objets chargés est plus grande que les objets sont
proches de et sont fort chargés.
Un objet est conducteur électrique si les charges électriques peuvent déplacer librement,
sinon il est isolant. Les métaux et le carbone graphite sont de bons conducteurs électriques.
Un objet initialement neutre peut aussi être électrisé par contact avec un autre objet déjà
chargé. Après séparation, les deux objets possèdent alors des charges de même signe, mais
pas forcément en même quantité.
Dans le système international (SI), de la charge électrique est le coulomb (noté
« C »). Une autre unité fréquemment utilisée pour la charge électrique est (Ah).
Elle correspond à la quantité de charge transportée par un courant de 1 ampère (voir plus loin la
section sur les grandeurs électriques) pendant une heure, et vaut 3600 C
Remarques pour le professeur
Quel lien mettre en place avec le cours de chimie ?
Les expériences d’électrostatique pourront utilement être abordées en introduction au cours de
chimie. Ces expériences, uniquement qualitatives, viseront à mettre en évidence l’apparition
simultanée de charges opposées lors d’un frottement, de manière à bien faire comprendre un des
principes essentiel de la physique : la conservation de la charge électrique totale.
Faut- ?
Bien que le programme de cette UAA ne mentionne pas la nécessité d’expliquer les phénomènes
observés en termes de déplacement d’électrons, il sera utile d’évoquer avec les élèves le rôle joué
par ceux-ci, de manière à ce que les élèves puissent faire le lien avec le cours de chimie.
Comment préciser la notion de force ?
La représentation d’une expérience de répulsion ou d’attraction entre des objets chargés sera
l’occasion de repréciser la notion de force, comme une action exercée par un objet-source sur un
objet-cible, capable de modifier le mouvement ou de déformer l’objet-cible. On établira les
caractéristiques (ligne d’action, sens, intensité, point d’application), ainsi que la représentation
vectorielle des forces, en ayant soin de placer le point d’application de la force (l’origine du vecteur)
sur l’objet-cible. On utilisera un symbole du type : 𝐹
𝐴/𝐵
où A est l’objet-source et B l’objet-cible de
la force, et on lira « force exercée par A sur B ». Les premiers schémas seront utilement
accompagnés d’une légende spécifiant pour chaque force la source et la cible. On rappellera
utilement le principe des actions réciproques : deux forces en interaction seront représentées par
des vecteurs opposés (de même intensité et de même ligne d’action, mais de sens opposés)
agissant simultanément sur deux objets différents. Les observations étant qualitatives, il sera
inutile de mentionner une échelle.
Peut- ?
On pourra éventuellement montrer un phénomène d’influence, mais la certification à ce propos
sera laissée à la 5ème année.
Faut-il définir ?
L’enseignant se contentera de citer l’unité SI de la charge (le coulomb). Sa justification,
nécessitant les lois de l’électromagnétisme, sera laissée à la 5ème année. Le mAh ne sera
éventuellement expliqué qu’après avoir abordé la notion de courant électrique.
-elles utiles pour comprendre le circuit électrique ?
Il sera utile de montrer que l’électrisation d’objets nécessite qu’une énergie soit fournie par
l’expérimentateur, et qu’une énergie peut être restituée, par exemple lors de la mise en
mouvement d’un objet léger, ou lors de la formation d’une étincelle (éclair). L’élève percevra ainsi
qu’une énergie a été stockée dans le système des charges électriques séparées. L’électrisation
devient ainsi le concept précurseur du générateur électrique, et la décharge le concept précurseur
du récepteur.