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actuelle (entreprises non cotées employant moins de 250 personnes + chiffre d'affaires annuel inférieur
à 50 millions d'EUR ou bilan annuel inférieur à 43 millions d'EUR) en y ajoutant a) les petites entreprises
de taille intermédiaire (c'est-à-dire qui ne sont pas des PME et qui emploient jusqu'à 499 personnes)
telles que visées par les programmes de l'UE gérés par le Fonds européen d'investissement, b) les PME
cotées sur des marchés de croissance des PME, au sens de la directive 2014/65/UE concernant les
marchés d'instruments financiers (MIFID II), et c) les investissements de suivi;
diminuer les coûts de détermination des fonds propres pour les gestionnaires, en interdisant
explicitement l'imposition de redevances par les autorités compétentes des États membres d’accueil et
en simplifiant les procédures d’enregistrement.
Qui soutient quelle option?
Lors de la consultation sur la révision des règlements EuVECA et EuSEF, les répondants, y compris les États
membres, se sont exprimés très nettement en faveur de la possibilité d'autoriser les gestionnaires agréés en
vertu de la directive 2011/61/UE sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs à gérer et à
commercialiser des fonds EuVECA et EuSEF. La consultation a également recueilli des critiques concernant la
définition des actifs éligibles pour les fonds EuVECA, jugée trop restrictive. Les participants à la consultation ont
fait remarquer que plusieurs États membres avaient interprété et appliqué les règlements EuVECA et EuSEF
sans prendre en compte la taille des gestionnaires de fonds EuVECA et EuSEF, et qu'ils faisaient payer des
redevances, imposaient des exigences supplémentaires, ou imposaient le même niveau d'exigences que celui
prévu pour les grands gestionnaires agréés en vertu de la directive 2011/61/UE sur les gestionnaires de fonds
d’investissement alternatifs.
C. Incidences de l’option privilégiée
Quels sont les avantages de l’option privilégiée (ou, à défaut, des options principales)?
Les modifications proposées permettront de renforcer les fonds EuVECA et EuSEF en tant que canal de
financement pour les PME (y compris les entreprises sociales) de manière à ce que celles-ci soient moins
dépendantes des contraintes du secteur bancaire, ce qui diminuera l'effet du rejet par les banques de demandes
de crédit. Les grands gestionnaires agréés en vertu de la directive 2011/61/UE sur les gestionnaires de fonds
d’investissement alternatifs auront la possibilité de proposer une gamme complète de produits à leurs clients et,
comme ils réalisent davantage d'économies d'échelle, cela sera bénéfique pour les investisseurs. Ouvrir
l'utilisation des deux labels aux grands gestionnaires qui gèrent de grands portefeuilles pourrait en outre
favoriser la diffusion de ces labels, qui seront ainsi mieux connus des investisseurs, ce qui se traduirait par des
volumes de financement plus importants au service de l’économie. Les fonds EuVECA peuvent jouer un rôle
crucial dans le développement des marchés de croissance des PME, ce qui permettra de financer davantage
d'entités, en particulier celles qui présentent une forte intensité de main-d’œuvre. Dans une certaine mesure, les
risques pour les investisseurs seront réduits, puisque ceux-ci disposeront d'une plus grande diversité de choix
d’investissement. Les entreprises qui se trouvent à des phases plus avancées de leur développement
bénéficieront également d'investissements de suivi.
Quels sont les coûts de l’option privilégiée (ou, à défaut, des options principales)?
Il ne devrait pas y avoir de coûts sociaux et économiques significatifs. L'option privilégiée permettra même de
réduire les coûts pour les parties intéressées qui utilisent ces deux catégories de fonds. Rien ne donne à penser
que les options proposées auront un impact direct ou indirect sur les questions environnementales.
Comment les entreprises, les PME et les microentreprises seront-elles concernées?
Les règlements modifiés amélioreront l’accès des petites entreprises, y compris les entreprises sociales, aux
capitaux en vue de leur croissance. Ces entités pourront puiser à un plus grand nombre de différentes sources
de capitaux. Elles pourront choisir parmi un ensemble plus étendu de fonds EuVECA et EuSEF concurrents et
hautement spécialisés, qui réalisent des économies d’échelle et auront donc un meilleur rapport coût/efficacité.
Une plus grande concurrence nationale et transfrontière se traduira par un soutien à plus forte valeur ajoutée
pour le développement commercial des entreprises cibles et accroîtra la capacité d’innovation sur laquelle
celles-ci peuvent s'appuyer.
Y aura-t-il une incidence notable sur les budgets nationaux et les administrations nationales?