Le Socinianisme, l’Arianisme et l’Unitarisme [185] Page 5
Dieu, les Sociniens niaient la doctrine
Catholique de justification dans le sens
qu'ils la soutenaient. Ce n'était rien
qu'un acte juridique de la part de Dieu.
Il n’y avait seulement que deux
sacrements mais ceux-ci étaient
considérés comme étant seulement de
simples mesures d’incitation à la foi. Ils
n'avaient aucune efficacité intrinsèque
(et par conséquent, la
transsubstantiation était rejetée et la
mort actuelle du vieil homme au
baptême est aussi, peut-être remise en
question).
Ils rejetaient le baptême des enfants et
l'enfer. Les méchants étaient tout
simplement anéantis.
La Divinité est la question centrale du
Socinianisme. À partir du point de vue des
Catholiques et des Unitaires, ils soutenaient
correctement que Dieu est absolument
singulier. Ils ont conclu que la distinction des
personnes est destructive à cette singularité. À
partir de cette logique, ils niaient la Trinité en
tant que logiquement défectueuse. Les
Catholiques voient cette vue comme étant
fausse à partir de la doctrine de la
Circumincession ou de la distinction de la
Trinité dans la Divinité. Le Dithéisme moderne
d'Herbert Armstrong, tel qu’avancé à partir de
1978, essaye de réconcilier ce problème de
l'Unité et de la Distinction en essayant de nier
la trinité et de garder l'Esprit Saint séparé de la
combinaison. Ceci est la position qui a forcé le
Concile de Constantinople en 381, et qui a
abouti au Trinitarisme formel (cf. Grégoire de
Nazianze 380 EC, tel que cité dans l'oeuvre Le
Gouvernement de Dieu). C'est semblable à
l'erreur Macédonienne qui est aussi appelée le
semi-Arianisme, en ce qu'il essaye
d'accommoder une Christologie élevée. Les
disciples d'Armstrong sont arrivés à l'étape, en
1990, de la déclaration que Dieu et Christ
avaient eu une discussion sur lequel allait
descendre pour être sacrifié (Worldwide News
et l'adresse par l'évangéliste G. Waterhouse,
Canberra, Australie – Fête des Tentes 1990).
Les Sociniens, cependant, ont continué à
déduire qu'il ne peut y avoir aucune proportion
entre le fini et l'infini et, de là, il ne peut y avoir
aucune incarnation de la Déité, ce qui exigerait
une telle proportion. Cependant, si par une
impossibilité, il y avait la distinction des
personnes dans la Déité, aucune personne
divine ne peut être unie à une personne
humaine puisqu’il ne peut y avoir aucune unité
entre deux individualités. Le deuxième
argument est contraire à l'Écriture Sainte.
Aquinas traite du premier point à partir du
point de vue Catholique à Summa, I, Q. xii, a. 1
ad 4 am (voir Petavius pour le reste).
Les Sociniens ne sont pas devenus soi-disant
Ariens comme le furent Campanus et Gentilis.
On voit que Gentilis était une personne de la
société originale. Il a été décapité à Berne en
1566, et certains lui ont attribué le terme de
Trithéiste comme Pope l'observe (voir A Short
History of Valentius Gentilis the Tritheist,
London, 1696). Les vues Dithéistes peuvent
s'effondrer dans ce problème quand l'Esprit
Saint est peu clairement expliqué ou là où il
existe un certain penchant au Trinitarisme. Ceci
est arrivé dans l'Église Adventiste du Septième
Jour qui est devenue trinitaire à partir de 1931,
après la mort d'Uriah Smith à sa déclaration en
1978, et dans l’Église Universelle de Dieu entre
1978 et 1993 où elle est aussi devenue
trinitaire.
Les Catholiques disent que Socinius n’est pas
devenu Unitaire, bien que, comme Paul de
Samostata et Sabellius, il considérait l'Esprit
Saint simplement en tant qu’une opération de
Dieu, une puissance pour la sanctification.
C'était dans l'enseignement du Christ que
Socinius différait des Unitaires, bien qu'il
enseignait l’adoration à Christ, ce que l'Église
de Dieu a refusé de faire. Socinius soutenait
que Christ était le logos mais niait sa pré-
existence. En tant que la Parole de Dieu, il était
l'interprète. Pope dit (ibid.) que Socinius
expliquait Jean comme se référant à la
régénération seulement. Sans doute, ceci était
tiré à partir du concept tohu et bohu de Genèse
1:1-2. (Cette idée a beaucoup plus d'acceptation
avec les découvertes archéologiques modernes.)
Christ a été, cependant, miraculeusement
engendré. Il était l'homme parfait. Il était le
médiateur nommé mais il n'était pas Dieu,
seulement un homme déifié. Dans ce sens, il