situation de demande, vous ne parlez pas d'égal à égal avec votre interlocuteur : il est
conseillé d'utiliser le niveau soutenu pour ce genre d'entretien.
d) « Vous êtes délégué de classe. Vous rencontrez le professeur principal pour lui parler de
l'ambiance de la classe qui se dégrade. »
Votre professeur principal n'est pas votre copain et, en tant que professeur, son rôle est de
veiller à ce que vous utilisiez un langage correct. Vous n'utiliserez donc pas le niveau familier.
D'un autre côté, vous n'avez pas à soigner particulièrement votre langage et à rechercher un
vocabulaire rare ou précieux : c'est quelqu'un que vous connaissez avec lequel en principe
s'est établie une situation de confiance. Le niveau de langue utilisé de préférence sera donc
le niveau courant.
La voix passive
1. Indiquez pour chaque phrase si elle est ou non à la voix passive. Indiquez également le
temps des verbes de chaque phrase.
a) Les évadés ont été repérés par une brigade de gendarmerie. - voix passive (passé composé)
b) Les gangsters étaient venus se poster devant la banque. - voix active (plus-que-parfait)
c) Se seraient-ils fait surprendre par le veilleur de nuit ? - voix passive (conditionnel présent)
d) Par où les voleurs sont-ils entrés ? - voix active (passé composé)
e) Par quoi êtes-vous effrayé ? - voix passive (présent de l'indicatif)
2. Reprenez les phrases de l'exercice précédent. Réécrivez à la voix active celles qui étaient
à la voix passive.
a) Une brigade de gendarmerie a repéré les évadés.
c) Le veilleur de nuit les aurait-ils surpris ?
e) Qu'est-ce qui vous effraie ?
Les valeurs du présent de l'indicatif
Indiquez quelle est la valeur du présent dans les phrases suivantes.
a) Tout vient à point pour qui sait attendre. - présent de vérité générale
b) Je vous demande de vous taire. - présent d'énonciation
c) Je suis prêt dans cinq minutes. - présent à valeur de futur proche
d) Il refuse de nous parler depuis cet incident. - présent élargi (présent d'énonciation)
e) Le 11 novembre 1918, l'armistice est enfin signée. - présent de narration
Les valeurs des temps verbaux et les temps verbaux dans le récit
a) C'est le conditionnel passé qui est parfois appelé « irréel du passé », parce que c'est le
mode et le temps utilisés pour évoquer un fait qui aurait pu se produire si une condition avait
été remplie. Mais comme cette condition n'a pas été remplie, le fait ne peut pas se produire.
« Il aurait obtenu de bons résultats s'il avait travaillé suffisamment. »
b) Le passé simple donne l'impression d'un récit plus soutenu, (donc) plus littéraire. Le
narrateur semble prendre davantage de recul par rapport à ce qu'il raconte, qui semble avoir
eu lieu dans une époque plus lointaine. Le passé composé donne l'impression d'une plus grande
proximité et le récit est plus proche d'un récit oral.
c) L'imparfait ne constitue pas un temps de base du récit : il sert à décrire, à évoquer des
actions qui se répètent, ou des actions d'arrière-plan. Il ne peut pas servir à raconter les
actions principales, celles qui font avancer l'histoire (ce rôle est en général rempli par le