Exercices de révision Niveaux de langue 1. Quel est le niveau de

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Exercices de révision
Niveaux de langue
1. Quel est le niveau de langue employé dans chacun des énoncés suivants ? Justifiez vos
réponses.
a) Comment t'as fait ton compte ?
b) La montagne peut être hostile : point n'est besoin de courir de risques inutiles.
c) Ton copain, il s'en fait pas !
d) Le professeur nous a proposé un voyage en Irlande ; ce serait bien que tout le monde puisse
venir.
2. Voici des situations d'énonciation. Imaginez pour chacune un court dialogue dans lequel vous
emploierez le niveau de langue adapté. Vous indiquerez pour chaque dialogue quel niveau de
langue vous avez utilisé et pourquoi vous l'avez choisi.
a) Vous rapportez dans un magasin un appareil que vous avez acheté et qui ne marche pas.
b) Vous sortez du cinéma. Vous racontez à un ami qui ne l'a pas vu le film que vous venez de
voir.
c) Vous avez rendez-vous avec un chef d'entreprise pour lui demander de faire un stage de
trois jours.
d) Vous êtes délégué de classe. Vous rencontrez le professeur principal pour lui parler de
l'ambiance de la classe qui se dégrade.
La voix passive
1. Indiquez pour chaque phrase si elle est ou non à la voix passive. Indiquez également le
temps des verbes de chaque phrase.
a) Les évadés ont été repérés par une brigade de gendarmerie.
b) Les gangsters étaient venus se poster devant la banque.
c) Se seraient-ils fait surprendre par le veilleur de nuit ?
d) Par où les voleurs sont-ils entrés ?
e) Par quoi êtes-vous effrayé ?
2. Reprenez les phrases de l'exercice précédent. Réécrivez à la voix active celles qui étaient
à la voix passive.
Les valeurs du présent de l'indicatif
Indiquez quelle est la valeur du présent dans les phrases suivantes.
a) Tout vient à point pour qui sait attendre.
b) Je vous demande de vous taire.
c) Je suis prêt dans cinq minutes.
d) Il refuse de nous parler depuis cet incident.
e) Le 11 novembre 1918, l'armistice est enfin signée.
Les valeurs des temps verbaux et les temps verbaux dans le récit
a) Quel temps appelle-t-on parfois l'irréel du passé ? Pourquoi ? Donnez-en un exemple.
b) Quelles différences voyez-vous entre l'emploi du passé composé et l'emploi du passé
simple dans un récit ?
c) Pourquoi ne peut-on pas dire que le temps principal d'un récit est l'imparfait de
l'indicatif ?
d) Comment appelle-t-on la valeur du présent lorsque ce temps est utilisé comme temps de
base du récit ?
e) Lorsque dans un récit au passé vous voulez faire un retour en arrière, quel temps allez-vous
utiliser ? Donnez-en un exemple.
f) Quel temps est parfois appelé le futur dans le passé ? Donnez-en un exemple.
g) Quel est le mode et le temps verbal de la phrase : « il reviendrait lundi. » ? Quelle est sa
valeur ?
h) Quel est le mode et le temps verbal de la phrase : « Viens ici » ?
Les temps verbaux : formes et conjugaisons
a) Comment sont formés les temps composés ? Donnez la liste des temps composés de
l'indicatif avec un exemple pour chacun d'eux.
b) Dans quel cas le participe passé des verbes employés avec l'auxiliaire « avoir » s'accordet-il ? Avec quoi ?
c) Comment différencie-t-on un verbe conjugué à l'imparfait d'un verbe conjugué au
conditionnel ? Quel point commun ont ces deux conjugaisons ?
d) Quand un élève écrit : « Marcel parlé à Jean », expliquez quelle erreur il commet. Quelle
serait l'orthographe exacte de cette phrase ?
Grammaire
1) Indiquez la nature (= la classe grammaticale) des mots soulignés dans les phrases suivantes.
a)Je lui ai dit de se taire.
b) Ces pauvres enfants ont beaucoup de travail.
c) Mais où est-il donc passé ?
d) Je les ai vus prendre les valises avant de s'enfuir rapidement.
2) Indiquez quelle est la fonction grammaticale des mots ou groupes de mots soulignés.
a) Devant la porte, Martin attendait Gérard de pied ferme.
b) Le professeur donne des exercices aux élèves pour qu'ils ne s'ennuient pas.
c) Je lui parle.
d) Je l'ai vu prendre un grand verre d'eau.
e) Il est émerveillé par ce qu'il voit.
Réécritures
1) Réécrivez le texte suivant en replaçant le présent par le passé composé.
Quittant le restaurant, Giselle replonge dans la cohue des grands boulevards. Elle fait
quelques pas hésitants, s'essuie le front, lève un instant les yeux vers le ciel implacable et,
sans dire un mot, part le plus loin et le plus vite possible.
2) Réécrivez le texte suivant en remplaçant le présent par le passé simple ou l'imparfait selon
les cas.
Chaque jour, l'employé contrôle la fermeture du gaz, vérifie le contenu de son portefeuille,
enfile ses gants, referme les trois verrous de la porte et gagne la rue. Mais ce jour-là, son
attention est attirée par quelque chose de particulier. Il revient sur ses pas.
3) Réécrivez le texte suivant en remplaçant « le passant » par « les passantes » et le présent
du premier verbe conjugué par le passé simple. Effectuez toutes les modifications
nécessaires.
Le passant égaré demande son chemin à un vieux monsieur qui débouche du parc. Celui-ci
continue à sautiller, avant de se rapprocher de l'importun pour lui conseiller d'acheter un
plan. Le passant, ébahi, ne sait que répondre et reprend sa route au hasard.
Français – Exercices de révisions
Corrigé
Niveaux de langue
1. Quel est le niveau de langue employé dans chacun des énoncés suivants ? Justifiez vos
réponses.
a) Comment t'as fait ton compte ? - Niveau familier : le pronom est élidé (« t' » à la place de
« tu »), le sujet n'est pas inversé dans la phrase interrogative, « ton compte » est une
expression familière.
b) La montagne peut être hostile : point n'est besoin de courir de risques inutiles. - Niveau
soutenu : tournure archaïque (« point n'est besoin » pour « il n'est pas besoin de »),
recherche dans le vocabulaire (« hostile » à la place de « dangereuse ».)
c) Ton copain, il s'en fait pas ! - Niveau familier : répétition du sujet par un pronom (« ton
copain » + « il »), expression familière (« ne pas s'en faire »)
d) Le professeur nous a proposé un voyage en Irlande ; ce serait bien que tout le monde puisse
venir. - Niveau courant : le vocabulaire est correct (« professeur » et non « prof »), la la
construction de la phrase et la ponctuation sont également correctes, mais il n'y a pas de
recherche de tournures de phrases ou d'expressions particulièrement soutenues.
2. Voici des situations d'énonciation. Imaginez pour chacune un court dialogue dans lequel vous
emploierez le niveau de langue adapté. Vous indiquerez pour chaque dialogue quel niveau de
langue vous avez utilisé et pourquoi vous l'avez choisi.
a) « Vous rapportez dans un magasin un appareil que vous avez acheté et qui ne marche pas. »
On est ici dans une situation de la vie courante : on s'adresse à quelqu'un que l'on ne connait
pas personnellement (un vendeur ou un commerçant) à qui il faut expliquer le plus clairement
possible le problème. Le niveau de langue qui permet de concilier de la façon la plus efficace la
clarté des propos avec la politesse que l'on doit à un interlocuteur que l'on ne connait pas est
le niveau courant.
b) « Vous sortez du cinéma. Vous racontez à un ami qui ne l'a pas vu le film que vous venez de
voir. »
Vous vous adressez à un ami, donc à un familier : vous pouvez utiliser un niveau de langue plus
relâché. C'est sans doute le niveau familier que vous allez donc utiliser.
c) « Vous avez rendez-vous avec un chef d'entreprise pour lui demander de faire un stage de
trois jours. »
Vous devez faire bonne impression sur votre interlocuteur, ce qui passe par le fait de lui
montrer que vous maitrisez bien votre langage et que vous êtes poli. De plus étant dans une
situation de demande, vous ne parlez pas d'égal à égal avec votre interlocuteur : il est
conseillé d'utiliser le niveau soutenu pour ce genre d'entretien.
d) « Vous êtes délégué de classe. Vous rencontrez le professeur principal pour lui parler de
l'ambiance de la classe qui se dégrade. »
Votre professeur principal n'est pas votre copain et, en tant que professeur, son rôle est de
veiller à ce que vous utilisiez un langage correct. Vous n'utiliserez donc pas le niveau familier.
D'un autre côté, vous n'avez pas à soigner particulièrement votre langage et à rechercher un
vocabulaire rare ou précieux : c'est quelqu'un que vous connaissez avec lequel en principe
s'est établie une situation de confiance. Le niveau de langue utilisé de préférence sera donc
le niveau courant.
La voix passive
1. Indiquez pour chaque phrase si elle est ou non à la voix passive. Indiquez également le
temps des verbes de chaque phrase.
a) Les évadés ont été repérés par une brigade de gendarmerie. - voix passive (passé composé)
b) Les gangsters étaient venus se poster devant la banque. - voix active (plus-que-parfait)
c) Se seraient-ils fait surprendre par le veilleur de nuit ? - voix passive (conditionnel présent)
d) Par où les voleurs sont-ils entrés ? - voix active (passé composé)
e) Par quoi êtes-vous effrayé ? - voix passive (présent de l'indicatif)
2. Reprenez les phrases de l'exercice précédent. Réécrivez à la voix active celles qui étaient
à la voix passive.
a) Une brigade de gendarmerie a repéré les évadés.
c) Le veilleur de nuit les aurait-ils surpris ?
e) Qu'est-ce qui vous effraie ?
Les valeurs du présent de l'indicatif
Indiquez quelle est la valeur du présent dans les phrases suivantes.
a) Tout vient à point pour qui sait attendre. - présent de vérité générale
b) Je vous demande de vous taire. - présent d'énonciation
c) Je suis prêt dans cinq minutes. - présent à valeur de futur proche
d) Il refuse de nous parler depuis cet incident. - présent élargi (présent d'énonciation)
e) Le 11 novembre 1918, l'armistice est enfin signée. - présent de narration
Les valeurs des temps verbaux et les temps verbaux dans le récit
a) C'est le conditionnel passé qui est parfois appelé « irréel du passé », parce que c'est le
mode et le temps utilisés pour évoquer un fait qui aurait pu se produire si une condition avait
été remplie. Mais comme cette condition n'a pas été remplie, le fait ne peut pas se produire.
« Il aurait obtenu de bons résultats s'il avait travaillé suffisamment. »
b) Le passé simple donne l'impression d'un récit plus soutenu, (donc) plus littéraire. Le
narrateur semble prendre davantage de recul par rapport à ce qu'il raconte, qui semble avoir
eu lieu dans une époque plus lointaine. Le passé composé donne l'impression d'une plus grande
proximité et le récit est plus proche d'un récit oral.
c) L'imparfait ne constitue pas un temps de base du récit : il sert à décrire, à évoquer des
actions qui se répètent, ou des actions d'arrière-plan. Il ne peut pas servir à raconter les
actions principales, celles qui font avancer l'histoire (ce rôle est en général rempli par le
passé simple, parfois le passé composé.)
d) On appelle cette valeur du présent le « présent de narration ».
e) On utilise le plus-que-parfait : « Il arriva à midi. Il avait fait un long voyage. »
f) Le conditionnel présent est appelé aussi « futur dans le passé » quand on le trouve dans un
récit au passé : « Il arriva à midi. Il ne savait pas encore que dix ans plus tard, il se trouverait
à nouveau à cet endroit. »
g) « il reviendrait lundi. » : conditionnel présent. Il indique que le fait mentionné est possible
ou probable.
h) « Viens ici » : présent de l'impératif.
Les temps verbaux : formes et conjugaisons
a) Les temps composés sont composés du verbe « avoir » ou « être » suivi du participe passé
du verbe à conjuguer. L'auxiliaire est conjugué, pas le participe passé (en revanche, ce
participe passé s'accorde en genre et en nombre dans certains cas.) Les temps composés de
l'indicatif sont : le passé composé (« il a mangé), le plus-que-parfait (« il avait mangé »), le
futur antérieur (« il aura mangé »), le passé antérieur (« il eut mangé »).
b) Le participe passé employé avec l'auxiliaire « avoir » s'accorde quand le COD est placé
avant le verbe. Il s'accorde en genre et en nombre avec ce COD.
c) Au conditionnel, on trouve un « R » entre le radical et la terminaison (comme au futur
simple de l'indicatif.) Le conditionnel et l'imparfait ont les mêmes terminaisons.
d) « Marcel parlé à Jean » - L'élève a confondu la forme verbale conjuguée et la forme
verbale au participe passé (ce type d'erreur est toujours du plus mauvais effet en dictée.) Il
aurait fallu écrire : « Marcel parlait » ou, éventuellement, « Marcel a parlé ».
Grammaire
1) Indiquez la nature (= la classe grammaticale) des mots soulignés dans les phrases suivantes.
a) « lui » : pronom personnel - « de » : préposition
b) « pauvres » : adjectif qualificatif - « beaucoup » : adverbe
c) « Mais » : conjonction de coordination « où » : adverbe - « donc » : conjonction de
coordination
d) « les » : pronom personnel - « les » : article défini - « rapidement » : adverbe
2) Indiquez quelle est la fonction grammaticale des mots ou groupes de mots soulignés.
a) « Devant la porte » : Complément Circonstanciel de lieu - « de pied ferme » : C.C. de
manière
b) « des exercices » : C.O.D. du verbe « donner » - « pour qu'ils ne s'ennuient pas » : C.C. de
but
c) « lui » : C.O.I. du verbe « parler »
d) « grand » : épithète du nom « verre » - « d'eau » : complément du nom « verre »
e) « par ce qu'il voit » : complément d'agent du verbe « émerveiller »
Réécritures
1) Réécrivez le texte suivant en replaçant le présent par le passé composé.
Quittant le restaurant, Giselle a replongé dans la cohue des grands boulevards. Elle a fait
quelques pas hésitants, s'est essuyé le front, a levé un instant les yeux vers le ciel
implacable et, sans dire un mot, est partie le plus loin et le plus vite possible.
2) Réécrivez le texte suivant en remplaçant le présent par le passé simple ou l'imparfait selon
les cas.
Chaque jour, l'employé contrôlait la fermeture du gaz, vérifiait le contenu de son
portefeuille, enfilait ses gants, refermait les trois verrous de la porte et gagnait la rue. Mais
ce jour-là, son attention fut attirée par quelque chose de particulier. Il revint sur ses pas.
3) Réécrivez le texte suivant en remplaçant « le passant » par « les passantes » et le présent
du premier verbe conjugué par le passé simple. Effectuez toutes les modifications
nécessaires.
Les passantes égarées demandèrent leur chemin à un vieux monsieur qui débouchait du parc.
Celui-ci continua à sautiller, avant de se rapprocher des importunes pour leur conseiller
d'acheter un plan. Les passantes, ébahies, ne surent que répondre et reprirent leur route au
hasard.
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