Les sapeurs-pompiers de Saint-Vital
La compagnie des sapeurs-pompiers, qui est en place depuis plusieurs générations s'est perpétuée au fil des
années en se maintenant comme un groupe de bénévoles dynamiques au service des habitants.
En 1938, on comptait 35 pompiers. Leurs tenues étaient très colorées (durant la Première Guerre
mondiale, elles avaient été réquisitionnées pour suppléer à l'habillement des soldats au front).
Les sapeurs-pompiers
de Saint-Vital
devant la mairie en 1938.
Le 11 novembre, c'était leur fête. Après la cérémonie, ils se retrouvaient dans un café de la commune pour le
traditionnel banquet, coutume toujours perpétuée de nos jours.
Chaque année, l'Amicale des sapeurs-pompiers organisait la fameuse faille où tout le village se réunissait pour
discuter et boire le verre de l'amitié autour du grand feu de joie. Cette année, pour des raisons de sécurité, elle n'aura pas
lieu, mais les pompiers nous convient tous à participer à la "journée portes ouvertes"
qui aura lieu le dimanche 2 juin 2002 au
plan d'eau de Saint-Vital. Ils nous feront
découvrir diverses manoeuvres à partir de
10 h. 30. A cette occasion, un repas sera
servi à midi (réservation des repas sur
carte auprès de M. Alain Sibille ou de
M. Christian Néant.
Jusqu'en janvier 2001, le C.P.I.
(centre de première intervention) de Saint-
Vital était placé sous l'autorité du maire.
Aujourd'hui, renommé C.I.S.
(centre d'incendie et de secours), il est
entré dans la départementalisation et dépend
désormais du S.D.I.S. (service départemen-
tal d'incendie et de secours). Certains
pompiers ont la possibilité de participer
plus activement aux activités du C.S.P.
d'Albertville (manoeuvres, gardes,
formation...). Il faut savoir que le C.I.S.
de Saint-Vital est très actif dans toutes
ces activités.
Merci à Marcel Pulvin pour les
renseignements qu’il nous a donnés.
Rachel Cuvex-Micholin
Les pompiers combattaient les
incendies avec les pompes à
bras,assuraient les services des
sépultures… En 1944, ils ont éteint
l’incendie du presbytère avec leurs
pompes à bras alimentées par des
seaux de toile.
A cette époque, les feux de
cheminées étaient très dangereux et
violents puisqu’ils traversaient les
greniers remplis de foin. Pour les
éteindre, ils les bouchaient avec des
sacs mouillés et ramonaient avec des
fagots d’épines.
1er rang : Alain Sibille, Gérard Blanco, maire, André Ivanoff,
Serge Bochet, adjudant-chef, Michel Oddon, Michaël Cuvex-
Micholin, Christian Combaz.
2ème rang : Anthony Bochet, Olivier Sibuet, Christian Néant,
Michel Bugayski, Jean-Louis Biguet-Petit-Jean, Jean-Luc
Vaudey.