La majorité des activités pour la rencontre sont pratiquement prêtes

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Formulaire de candidature au
programme JEUNESSE
Action 5
MESURES D'ACCOMPAGNEMENT
Echange de bonnes pratiques en matière de travail
de jeunesse entre l’Europe et les pays ACP, l’Asie et
l’Amérique latine
Appel à propositions DG EAC 47/05
Partie I. Identification et résumé du projet
Numéro de projet
À remplir par la Commission européenne
Cachet de la poste / Date de réception
Nom du projet proposé:
Veuillez donner un titre court à votre projet.
Rencontre internationale: Pour la construction sociale du territoire
Thèmes prioritaires
X
X
X
X
X
Diversité culturelle et tolérance interculturelle
La participation et l’information des jeunes
La promotion et la reconnaissance des modes d’apprentissage non formels
Innovation en matière de travail de jeunesse
Autre (veuillez préciser) : Participation des jeunes à l’élaboration de politiques publiques
Région(s) partenaires
X
X
Afrique, Caraïbes, Pacifique (ACP)
Asie
Amérique latine
Durée du projet
Veuillez indiquer la durée totale du projet, de la préparation à l'évaluation.
Le projet débute le:
(date à laquelle les premiers frais
sont supportés)
01/11/2006
Le projet s'achève le:
(date à laquelle les derniers frais
sont supportés)
30/10/2007
Durée totale des activités liées au projet (en mois): 12 mois
Lieu(x):
Barcelone pour la Rencontre et l’inauguration de l’exposition itinérante.
Paris et les villes participant au projet pour la préparation et la participation à la
Rencontre, ainsi que pour l’élaboration et la circulation de l’exposition itinérante.
Partie I. Identification et résumé du projet (suite)
Résumé du projet:
Veuillez décrire brièvement votre projet (environ 200 mots). Ce résumé doit être rédigé en anglais, allemand ou
français, quelle que soit la langue utilisée dans le reste du formulaire.
COMMISSION EUROPÉENNE
Appel à propositions DG EAC 47/05
Le présent projet est composé de deux parties complémentaires :
1) Une rencontre internationale de jeunes : « III Rencontre International de Jeunes, Projet Quartiers du
Monde ».
2) Une exposition interactive et itinérante « Quartiers du Monde : histoires urbaines ».
1) La Rencontre internationale des jeunes est organisée dans le cadre du projet « Quartiers du Monde:
histoires urbaines » qui a pour objectif de contribuer à la construction d’une gouvernance plus inclusive et
participative dans des pays du Nord et du Sud, où l’apport des jeunes soit pris en compte dans l’élaboration des
politiques publiques.
Ce projet se réalise de façon simultanée en appliquant les mêmes méthodologies dans neuf villes du monde :
En Afrique : à Pikine (Sénégal), Bamako (Mali) et Salé (Maroc)
En Amérique latine: à Bogota (Colombie), El Alto (Bolivia) et Rio de Janeiro (Brésil)
En Europe: Barcelone et Palma de Majorque (Espagne), Montreuil (France)
Pendant le projet, une rencontre international des jeunes est organisée une fois par an sur chaque continent.
Deux Rencontres internationales des jeunes ont été déjà réalisées : la première en mars 2005 à Dakar, la
deuxième en mars 2006 à Bogota. La troisième Rencontre internationale, qui fait l’objet de la présente
demande sera organisée du 14 a 21 d’avril 2006 à Barcelone.
La Rencontre Internationale à Barcelone réunira deux jeunes par ville impliquée dans la démarche. Ils seront
choisis par leur groupe en respectant l’équilibre de genre et des quartiers participant au projet. Participeront
également un représentant des professionnels locaux d’encadrement par ville, un représentant des autorités
locales ou des leaders communautaires par ville, l’équipe de Coordination Internationale du projet (deux
personnes) et les membres du Comité d’appui à la capitalisation (référents et formateurs en recherche-action,
en cartographie sociale, en perspective de genre, en communication sociale et en dynamiques de participation).
Durant la rencontre internationale on devra, de façon participative, analyser comparativement l’ensemble des
travaux locaux, les enrichir avec les différents regards et questionnements des participants pour ensuite
élaborer un document de synthèse. Ce document sera traduit dans les langues du projet (français, espagnol et
portugais) et mis sur le site Internet du projet pour être largement diffusé.
Ces rencontres visent à renforcer les capacités locales d'organisation des jeunes, à établir la solidarité et la
cohésion du réseau des associations en vue d’un échange d’informations et d’expériences et pour la
construction commune d’argumentaires et d’actions. De plus, pour la troisième rencontre, on comptera sur une
participation active des jeunes dans l’exposition, avec leurs concepts, leurs dessins, leurs réflexions mais aussi
avec leurs action précises, comme le fait de guider des visites de l’exposition dans leur langue propre (français,
castillan, portugais, arabe, catalan, bambara, wolof, etc.)
De plus, les membres du Comité d’Appui à la capitalisation participeront à la rencontre afin d’échanger avec les
acteurs du projet et d’apporter leur regard à l’analyse comparative.
Objectifs spécifiques de la Rencontre :

Permettre aux jeunes issus de milieux différents dans divers quartiers du monde d’apprendre les uns des autres
en croisant leurs regards et leurs positions et en comparant leurs réalités.
Permettre aux professionnels des associations de renforcer leurs capacités méthodologiques et d’échanger sur
leurs pratiques.


Renforcer les groupes de jeunes dans leur capacité d’organisation et d’autogestion de projets ainsi que pour
faciliter leur participation au développement de leur quartier.
Analyser comparativement les axes de réflexion et d’action du projet : identités juvéniles, pouvoir et participation
et autorégulation sociale.


Sensibiliser la population sur l'art de vivre dans les quartiers en valorisant les origines de chacun et la créativité
des jeunes des quartiers.
Voir en annexe :
Rapports des deux dernières rencontres réalisées à Dakar et à Bogota
Programme proposé pour la troisième rencontre
2) L’exposition « Quartiers du monde : histoires urbaines » aura pour objectif de partager le processus de
jeunes de neuf villes du monde dans leur quartiers pour la construction de la participation citoyenne.
L’exposition présentera les images et les sons (photos, vidéos, textes, audios) que les jeunes du projet ont
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
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réalisés pendant le processus de recherche-action dans leurs villes. Cette exposition sera construite avec la
participation de l’ensemble des associations et des jeunes participant au projet, et avec l’appui et
l'accompagnement de l'Association Experimentem amb l’Art1, association catalane spécialisée dans la
construction de manifestations culturelles interactives et participatives.
L'exposition va être itinérante sur les neuf villes du projet, pour qu’elle puisse vraiment valoriser le processus
des jeunes dans leurs quartiers et d’échanger avec d’autres jeunes sur les réalités et les transformations
urbaines des villes où elle sera présentée. Le but est également d’échanger avec d’autres professionnels sur les
méthodologies, les supports et les dynamiques utilisés dans le travail avec les jeunes, sur l’approche
participative et principalement sur le fait que les jeunes se mobilisent, ont un regard lucide et critique sur leur
réalité et sont des ressources pour leur quartiers et leurs villes en tant que sujets sociaux et politiques capables
de transformer leur environnement.
L’exposition sera essentiellement faite dans les trois langues du projet, bien que dans chaque pays les jeunes
intégreront des éléments dans leur langue maternelle.
L’exposition restera ouverte au public pendant 2 mois à Barcelone et 2 mois à Palma de Majorque, puis dans
chacune des villes du projet.
L’exposition qui fait l’objet de la présente demande sera organisée du 17 avril au 17 de juin 2007 à
Barcelone.
Voir en annexe :
Fiche de admission de l’Exposition au Centro de Cultura Contemporanea de Barcelone, CCCB.
Objectifs spécifiques de l’exposition :











1
Montrer comment les jeunes de neuf villes du monde, se sont mobilisés dans leurs quartiers.
Sensibiliser l’opinion publique sur la participation citoyenne active comme outil de lutte contre l’exclusion.
Faire connaître le processus et les apprentissages des jeunes
Faire connaître des résultats en termes de participation, action, échange et dynamiques des jeunes.
Construire collectivement des connaissances avec des jeunes de différentes parties du monde, mais aussi avec
des autorités publiques et les citoyens de chaque ville.
Favoriser la participation active du public.
www.experimentem.org/
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Partie II. Candidat
A. Coordonnées de l'organisation candidate
Nom
Adresse de
correspondance
Code postal
Région
Téléphone
Téléfax
EICA – Esp d’inclusió Casc Antic
Associació EICA (Espai d’inclusió i formació Casc Àntic)
Calle Comerç, 42 baixos
Ville
08003
Barcelone
Pays
Catalogne
Espagne
Adresse électronique
(00 34) 93 268 943
[email protected]
Site web
(00 34) 93 3 102 142
http://www.eicascantic.org
Personne habilitée à signer le contrat au nom du candidat (représentant légal)
(M)
Nom
Prénom
Pèrez-Montes García
Joan Josep
Position/fonction
Président de l’association
Personne responsable de la subvention/du financement
(Mme)
Nom
Prénom
Vendrell Algue
Position/fonction
Administrative
Téléphone
Adresse électronique
(0034) 932684943
Carme
[email protected]
Personne responsable du projet (personne de contact)
(Mme)
Nom
Prénom
Ospina Muñoz
Silvana
Position/fonction
Responsable du projet « Quartiers du monde : histoires urbaines »
Téléphone
Adresse électronique
(0034) 651591795
[email protected]
B. Description de l'organisation candidate
Statut
Niveau d’activité
X non gouvernemental
public
autre
X local
régional
national
X international
Organisation européenne non gouvernementale
(compte des membres dans au moins 8 pays participant au programme)
Veuillez décrire brièvement votre organisation (activités régulières, membre de, etc.):
L'Espace d'Insertion et de Formation Casc Antic, EICA, est une association à but non lucratif qui compte plus de
20 d'expérience. Elle se consacre à la formation, au dialogue et à la participation, éléments clés pour favoriser
l'insertion sociale des personnes du Casc Antic de Barcelone. Cette zone regroupe les quartiers de Santa
Caterina, Pere, La Rivera, y las calles Corders, Carders, Portal Nou. Le Casc Antic a de grandes richesses: la
diversité de ses habitants, avec 24% de population étrangère, et de nombreuses associations qui s'organisent
pour promouvoir et encourager une meilleur qualité de vie pour les habitants.
Ces associations sont regroupées depuis 1997 en une fédération: le Plan Intégral du Casc Antic, PICA. Les
objectifs de l'entité sont d'amélliorer la qualité des actions de formations et de continuer la recherche de
nouveaux modèles de participation et de coexistence entre les jeunes et les adultes du monde entier qui
habitent le quartier.
Dans ce sens, nous avons initié une nouvelle ligne de travail qui cherche à encourager l'échange et le dialogue
entre le Sud et le Nord dans la recherche de stratégies de participation citoyenne pour ainsi, développer des
dynamiques qui incluent les populations en risque d'exclusion.
Plus de 700 personnes participent à EICA, de 16 à 84 ans, à travers 8 projets qui sont réalisés autour de 3
axes: le quartier, la formation et l'intégration.
Votre organisation/groupe a-t-elle déjà organisé des activités similaires ou reçu une subvention de la
Commission européenne ?
Non
Oui, Programme Jeunesse – référence du contrat le plus récent :
X Oui, autres - préciser :
« Inscrire l’Europe sur les murs des villes » Convention de Subvention
Direction Générale Justice et
JLS/2005/FR/002-30-CE-0040584/00-80
Affaires Intérieures.
Direction C- Justice civile, Droit et
Citoyenneté.
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Partie III. Organisation(s) partenaires(s)
Veuillez compléter cette page pour chacune de vos organisations partenaires.
A. Coordonnées de l'organisation partenaire
Nom
Adresse de
correspondance
Code postal
Région
Téléphone
Téléfax
Quartiers du Monde
228, rue du Faubourg Saint Martin
75010
Ile de France
00 33 (0)1 53 26 49 78/79
00 33 (0)1 53 26 45 75
Ville
Pays
Adresse électronique
Site web
Paris
France
[email protected]
www.quartiersdumonde.org
Personne responsable du projet (personne de contact)
(Mme)
Nom
Prénom
Bazan
Ada
Position/fonction
Coordinatrice
Téléphone
Adresse électronique [email protected]
01 53 26 49 78
B. Description de l'organisation partenaire
Statut
Niveau d’activité
X non gouvernemental
public
autre
X local
régional
national
X international
Organisation européenne non gouvernementale
(compte des membres dans au moins 8 pays participant au programme)
Veuillez décrire brièvement l'organisation (activités régulières, membre de, etc.):
L’association de solidarité internationale Quartiers du Monde a pour objectif d’encourager une gouvernance
participative et une citoyenneté affirmée au Sud et au Nord à travers la reconnaissance et le respect de l'autre
pour contribuer à casser les frontières invisibles de l'exclusion sociale.
Pour cela Quartiers du Monde se propose de construire des espaces et des formes de dialogue et de réflexion
entre les populations issues de milieux sociaux différents de divers quartiers du monde du Sud et du Nord.
L’association fera en sorte que ces populations puissent travailler en concertation avec les représentants des
autorités locales des villes pour ensemble chercher les opportunités et les alternatives de changement en
matière d’environnement, d’éducation, de travail, d’exclusion sociale, de violence et d’accès à la citoyenneté.
Quartiers du Monde est responsable de la coordination internationale du programme du même nom :
« Quartiers du monde : histoires urbaines ». Pour cela l’association organise et anime des sessions de formation
et d’appui aux entités du réseau, anime les échanges au travers du site Web, rédige les rapports du
programme, est chargé de la recherche des partenaires tant au Sud comme au Nord. En dehors de cette
coordination, l’association QDM, réalise des actions de plusieurs types telles : échanges culturels,
d’expériences, anime des sessions de formation méthodologiques auprès d’associations locales, de collectivités
locales du Sud et du Nord…
Membres : 12
Ressources humaines:
- Salariés : 2
- Bénévoles : 10
C. Accord préalable de l'organisation partenaire
Je soussigné, au nom de (veuillez répéter le nom de l’organisation) :
Mauricio Trujillo, Président de Quartiers du monde
Confirme notre volonté de participer à la préparation, la réalisation et l’évaluation du projet (veuillez répéter le
titre donné au projet dans la partie I)
Rencontre internationale: Pour la construction sociale du territoire
En outre, je confirme notre engagement à assurer la visibilité du soutien de l’Union Européenne lors des
activités ou de la production de matériels, ainsi qu’à encourager les participants à initier de nouvelles activités
pour les jeunes.
Nom en Majuscules :
Mauricio TRUJILLO
Lieu, date :
Signature:
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5
Partie IV. Personnes participant au projet
A. Informations relatives aux PARTICIPANTS directement impliqués dans le projet
Veuillez donner la liste des participants de chaque pays, à l’exclusion des formateurs, intervenants, organisateurs, etc.
Pays de
Nombre de
Organisation
résidence
participants
Bolivie
Brésil
Colombie
Mali
Sénégal
France
Espagne
Espagne
Enda Bolivia
Coopérative Estruturar
Enda Colombia
Enda Mali
Enda Diapol
Mairie de Montreuil – Service Jeunesse
CGT - Balears
EICA - Barcelona
Sous-total
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
2
2
2
2
2
2
2
17
31
Candidature Page
6
B. Informations relatives aux FORMATEURS, INTERVENANTS, ORGANISATEURS, etc.
directement impliqués dans le projet
Veuillez indiquer le nombre des formateurs, intervenants, organisateurs, interprètes, etc. de chaque pays.
Organisation
Pays de
Rôle/position
Nombre de
et personne
Description
résidence
dans le projet
personnes
impliquées
Brésil
Coopérative
Estruturar
Brésil
Brésil
Colombie
Sénégal
Sénégal
Sénégal
France
France
Coopérative
Estruturar
Enda Colombia
Cynthia Ozon
Psychologue sociale et art-éducatrice,
Boghossian. :
avec une grande expérience en théâtre
formatrice en
forum, technique du Théâtre de l’Opprimé. dynamiques
participatives et
théâtre forum
Autorité locale de la ville de Rio de
Janeiro, ayant accompagné les jeunes
dans leur processus
Eliane Gomes Da
Educatrice, facilitatrice des jeunes depuis
Silva, Assistante
2 ans
sociale.
Pilar Trujillo Uribe :
Sociologue, spécialiste en Perspective de
référente et
Genre, directrice d’Enda Amérique Latine formatrice en
Colombia
Perspective de genre
Catalina García :
Anthropologue et formatrice spécialisée
référente et
dans la méthodologie de Cartographie
formatrice en
Sociale.
cartographie sociale
Rodrigo Valero,
Anthropologue. Facilitateur des jeunes
Anthropologue
depuis 3 ans.
Autorité locale de la ville de Bogota, ayant
accompagné les jeunes dans leur
processus
Educateur spécialisé auprès d’enfants et
jeunes travailleurs, formateur en
Save the Children Recherche-action Participation,
responsable du Réseau Africain des
enfants et jeunes travailleurs, consultant
pour Save the Children.
Sociologue, facilitateur du groupe des
Enda Diapol
jeunes depuis 3 ans.
Autorité locale de la ville de Pikine, ayant
accompagné les jeunes dans leur
processus
Educateur, spécialiste en éducation
Conseil Général de populaire, responsable du réseau des
Seine Saint Denis entités d’éducation populaire du
département de Seine St Denis (93 France).
Equipement de
Urbaniste, spécialisée en développement
Développement
local, responsable de l’Equipe de
Local – Paris 20e
Développement Local de Paris 20e.
Educateur-Animateur, responsable d’une
Antenne Jeune depuis 3 ans.
Autorité locale de la ville de Montreuil,
Mairie de Montreuil ayant accompagné les jeunes dans leur
processus
Diplômée en sciences de la
Communication, master en Société de la
EICA
Communication et nouvelles technologies.
Spécialiste en communication pour le
développement et méthodologies de
communication participative.
Educatrice. Facilitatrice du groupe des
EICA
jeunes depuis 1 an.
Autorité locale de la ville de Barcelone
EICA
ayant accompagné les jeunes dans leur
processus.
Educateur facilitateur du groupe des
CGT
jeunes depuis 3 ans.
Mairie de Montreuil
France
Espagne
Barcelone
Espagne
Barcelone
Espagne
Barcelone
Espagne
Majorque
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
1
1
1
1
1
1
1
Alassane Faye :
référent et formateur
en Recherche-action
Mohamadou Abdoul,
sociologue
1
1
1
Jean Bourrieau :
intervenant
Education populaire
Catherine Albert :
intervenante insertion
sociale des jeunes
Abdelkader
Guerroudj, Educateur
Regine de Poorter
1
1
1
1
Silvana Ospina :
formatrice en
Communication.
Betina Pérez
1
1
1
David Abril
1
Candidature Page
7
Espagne
Majorque
CGT
Espagne
Majorque
France
Quartiers du
Monde
France
Quartiers du
Monde
Bolivia
Enda Bolivia
Bolivia
Mali
Enda Mali
Mali
Espagne
Educatrice, facilitatrice du groupe des
jeunes depuis 2 ans
Autorité locale de la ville de Palma de
Majorque, ayant accompagné les jeunes
dans leur processus
Communicatrice sociale, spécialisée en
projets de développement, coordinatrice
du réseau Quartiers du Monde.
Politologue spécialisée en coopération
internationale. Coordinatrice du réseau
Quartiers du Monde.
Educateur, pédagogue, spécialisé dans le
travail avec les enfants en situation de rue
Autorité locale de la ville de El Alto, ayant
accompagné les jeunes dans leur
processus
Educateur facilitateur du groupe des
jeunes depuis 3 ans.
Autorité locale de la ville de Bamako,
ayant accompagné les jeunes dans leur
processus.
Responsable de production de
l’exposition.
Espagne
1
1
Ada Bazan :
co-organisatrice
Alice Carré :
co-organisatrice
Alex Porco,
Educateur
1
1
1
1
Soumaila Diara
1
1
Victor Lobo.
Gestionnaire culturel
et dynamiseur de
projets culturels.
Chargé de la
production et de la
gestion de
l'association
Experimentem
amb l’Art.
Alba Cunyé. Diplômé
en Beaux arts à
l'université de
Barcelone et de Mise
en scène à l'Institut
du Théâtre.
Gemma Rull :
assistante
administrative
Sous-total
29
TOTAL (participants, formateurs, intervenants, organisateurs, etc.)
29
Experimentem amb
l’art.
Responsables artistiques l’exposition.
Espagne
Silvia Porto
Experimentem amb
l’art.
EICA
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
1
1
1
Candidature Page
8
C. Informations particulières sur les participants et formateurs
Veuillez décrive l'expérience professionnelle des participants liée au développement des politiques et du travail de
jeunesse. Veuillez fournir l'information sur leur fonction et tâches au sein des organisations et dans ce projet.
Différents types d’acteurs participeront à la Rencontre Internationale à Barcelone :
1.
2.
Les jeunes qui ont réalisé une recherche-action dans leur quartier et dans leur ville sur le thème de la
construction sociale du territoire et des politiques publiques. Ces jeunes ont été formés aux méthodologies du
projet « Quartiers du Monde ». Lors de la réalisation de leur recherche-action, ils ont réfléchi sur la place des
jeunes, filles et garçons, dans la construction du développement de leur quartier ainsi que dans l’élaboration des
politiques publiques. Ils ont construit des savoirs collectifs en échangeant avec les autres acteurs du quartier et
de la ville et viennent à la Rencontre Internationale pour apporter leur expérience, leurs réflexions et échanger
avec les autres jeunes et adultes pour construire une posture commune face au changement social.
Les jeunes de Barcelone sont de différentes origines, catégories sociales et niveaux de formation. Un groupe
« Dynamiseur » mobilise plusieurs groupes de jeunes dans tout le quartier et des groupes d’EICA.
3.
Les facilitateurs, animateurs des jeunes : professionnels en sciences sociales, professionnels de terrain
et de recherche, ils ont accompagné les jeunes dans leur recherche-action et ont participé aux sessions de
formations méthodologiques réalisées par le projet « Quartiers du Monde ». Ce sont eux qui, au quotidien,
appliquent les méthodologies avec les jeunes pour faciliter la recherche, la réflexion et la construction de l’équité
dans les quartiers. Ils animent le dialogue avec les populations, les autorités locales et les autres organisations
sociales de la ville. Ils participent à la Rencontre Internationale pour échanger avec les autres professionnels du
Sud et du Nord sur les méthodologies, les supports, les dynamiques et les pratiques qu’ils ont développées
dans leur travail avec les jeunes.
4.
Les représentants des autorités locales et leaders communautaires : il se sont articulés avec les jeunes
lors de la réalisation de la recherche-action. Ils ont répondu aux questionnements des jeunes sur les politiques
publiques et la place des jeunes et des autorités locales et communautaires dans le développement du quartier.
Ils participent à la Rencontre Internationale pour échanger avec les autres représentants des autorités locales et
leaders communautaires sur les politiques publiques de chaque ville et pays, sur la place des jeunes et sur les
actions menées avec eux pour construire de façon participative le bien-être de leur quartiers et de leur ville.
Enfin, ils viennent pour garantir la continuité de la construction de la participation des jeunes dans l’élaboration
des politiques publiques.
5.
Les formateurs : ce sont des professionnels et des chercheurs sur les thèmes des politiques publiques, de
l’éducation populaire et de la jeunesse en tant que ressource pour leur quartier et leur ville, de la perspective de
genre, des méthodologies du projet telles que : la recherche-action participative et la cartographie sociale,
méthodologies participatives et formatives sur la construction sociale du territoire et sur la communication en
tant qu’outil de recherche pour approfondir les thèmes traités par les jeunes et les associations dans leurs
quartiers, restituer aux populations et pouvoir échanger avec les autres acteurs sociaux sur ces thèmes.
6.
Les organisateurs : l’association EICA en tant qu’hôte de la Rencontre Internationale participe depuis le
début du projet « Quartiers du Monde », en apportant son expérience de travail avec les jeunes d’origine
multiculturelle du quartier et de la ville, son expérience de travail avec les autorités locales et les associations du
quartier dans la construction d’une plateforme d’associations locales.
L’association Quartiers du monde réalise la coordination internationale du projet « Quartiers du Monde :
histoires urbaines », anime les sessions de formation, la communication du réseau et l’appui les équipes locales
dans la réalisation de leurs recherches-actions.
7.
L’objectif des différents participants est d’enrichir les discussions et les réflexions, d’échanger sur les
méthodologies, de proposer des outils, des grilles d’analyse et d’interprétation comparative qui nous aident dans
notre travail local, mais aussi dans la consolidation d’un réseau d’associations, d’autorités locales et de jeunes
qui construisent ensemble leur territoire.
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
Candidature Page
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Partie V. Description du projet
Veuillez consulter le texte de l'appel à propositions.
Les points ci-dessous vous aideront à décrire les activités proposées. Les informations requises seront d'une grande
importance au cours de la procédure de sélection et, ultérieurement, pour la mise en œuvre du projet.



A. Le contexte et la motivation
Veuillez expliquer comment vous avez eu l’idée de faire ce projet ?
Pour quelle raison désirez-vous réaliser le projet proposé ?
Comment le projet répond, en général, aux besoins et aux intérêts de vos partenaires ?
« La Rencontre Internationale pour la construction sociale du territoire » fait partie d’un projet de rechercheaction et de formation à la participation citoyenne de jeunes de neuf villes du monde sur trois continents
(Europe, Afrique et Amérique latine) appelé : « Quartiers du Monde : histoires urbaines »2. Depuis plusieurs
années, les organisations et institutions partenaires du projet travaillent sur les problématiques des populations
des quartiers défavorisés - notamment des jeunes – relevant des transformations urbaines :
-
-
-
L’exclusion sociale ;
La stigmatisation de la jeunesse ;
L’absence, le manque d’application ou l’inadéquation des politiques publiques dans les quartiers
défavorisés qui ne permettent pas aux jeunes de ces quartiers d’avoir les mêmes opportunités que ceux
d’autres quartiers;
Le dialogue intergénérationnel et interculturel difficile, voire inexistant ;
La dévalorisation par les autorités locales des populations, et des jeunes en particulier, dans leur capacité
d’analyse de leur situation et en tant que force de proposition pour leur territoire.
C’est dans l’objectif de pouvoir approfondir ces problématiques à l’échelle de trois continents, en s’appuyant sur
une dynamique comparative interculturelle entre Suds et Nords, que ce projet a été construit, en concertation
avec les différents partenaires des villes participant au projet.
Durant le déroulement du projet, nous avons constaté que chaque professionnel avait des savoirs, des
expériences et des connaissances méthodologiques développés sur son terrain face aux défis locaux. Les
échanger et échanger sur nos réalités structurelles et politiques nous permettrait de mieux répondre aux
problématiques du projet. Ainsi, nous avons organisé des sessions de formations locales, animées par les
formateurs et référents méthodologiques du projet, nous échangeons sur le site Internet du projet via des
forums thématiques. Cependant, nous avons également constaté qu’il fallait également se rencontrer pour avoir
un moment fort de discussion entre les différents acteurs du projet afin de consolider réellement le réseau
d’associations et de jeunes, en lien avec les autorités locales.
CONTEXTES DES QUARTIERS DANS LESQUELS EST REALISE LE PROJET3
BAMAKO
Quartier de Niamakoro
Le quartier de Niamakoro est un quartier périphérique de la ville de Bamako. Il est l’un des quartiers les plus
vastes et le plus peuplé de la commune VI du District de Bamako, avec une population de 102.196 habitants
d’après le dernier recensement électoral de 2002. Le quartier est en voie d’explosion démographique. Cette
croissance aiguë est surtout due à un fort taux de natalité et à la baisse de la mortalité infantile.
L’extension du quartier a été favorisée par les migrants ruraux. La majorité de la population vit des activités du
petit commerce et de l’artisanat (mécanique, menuiserie). Actuellement il y a quelques fonctionnaires qui y
vivent. La population est à majorité composée de jeunes qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école ou des
déscolarisés. C’est donc une jeunesse sans qualification professionnelle ni emploi pour la plupart, mais il faut
reconnaître que quelques-uns participent activement à la prise en charge de leur famille à un niveau très
important. Le manque d’activités génératrices de revenu accentue la crise de l’emploi. Cette situation a une
influence notoire sur l’économie, l’éducation et même sur la formation professionnelle et la prise d’initiative de la
population.
Le quartier est doté de quelques équipements collectifs (centre de santé, écoles, marchés, terrain de foot,
mosquée et églises, salles de cinéma, salle de karaté, centre d’écoute communautaire), mais qui sont pour la
plupart vétustes et inadaptés.
Les différentes ethnies cohabitent souvent par des liens de mariage. Il faut cependant signaler que la langue de
communication demeure le bamanakan, malgré la diversité ethnique. Aujourd’hui on peut dire que Niamakoro
est devenu un quartier carrefour de civilisation et de culture, car toutes ses ethnies et mêmes des étrangers
venus de pays voisins y réalisent leurs cérémonies culturelles.
Le quartier Sikoro
Sikoro est situé au Nord-Ouest de Bamako. Le village est devenu un des quartiers populaires de la Commune I
2
Voir le site Internet www.quartiersdumonde.org
3
Les textes suivants sont tirés des documents de capitalisation des différentes équipes du projet
(mars 2005)
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
Candidature Page
10
du district de Bamako avec une population de 36.000 habitants, à majorité composée de jeunes.
Le quartier possède un marché installé dans un site exigu. Les tentatives de déguerpissement 4 sont restées
vaines.
En dehors de la présence d’une maternité, le quartier n’a pas de service de santé et connaît d’énormes
problèmes liés aux mauvaises conditions de vie des populations, aux moustiques, à l’insalubrité, à la stagnation
des eaux usées, etc. La gestion des déchets solides et liquides est très mal organisée. On constate aussi des
difficultés d’accès à d’autres services urbains tels que l’eau potable et l’électricité.
Le quartier connaît aussi des problèmes de scolarisation des enfants avec des effectifs de plus de 100 élèves
par classes.
BARCELONE
Le quartier Casc Antic est densément peuplé. Il a connu une forte croissance démographique, en particulier
pendant les quarante dernières années, à cause de l’arrivée de nouveaux immigrés. Il est important de noter
que la grande majorité de cette population n’est pas recensée et ne dispose pas de permis de travail ni de
résidence. En conséquence, une partie de cette population n’apparaît pas dans les statistiques.
Les données statistiques et la situation que nous venons de décrire indiquent que d’une part, il existe une
population autochtone fortement vieillie, et d’autre part, une population jeune, formées par des immigrés ou
enfants d’immigrés, cette population connaissant un taux de natalité supérieur à la moyenne.
A ce titre, la moitié des élèves de l’école publique Cervantès est constituée d’enfants de familles autochtones,
habitants anciens et récents du quartier. L’autre moitié est composée d’enfants de familles étrangères. A
Cervantès étudient des enfants des cinq continents, de plus de 20 nationalités différentes et parlant environ 15
langues.
Le quartier est représentatif de la forte croissance de population extra-communautaire et, par conséquent, a un
taux de chômage supérieur à la moyenne en Catalogne, touchant 12,70% de la population active.
Le quartier souffre du vieillissement de sa population, dont la majorité touche une retraite faible, ou pas de
retraite du tout. Par ailleurs, est apparue une population immigrée sans possibilité de travailler.
Dans le quartier, 63,95% de la population n’a pas le baccalauréat ni de diplôme professionnel. 8,08% de la
population bénéficient de prestations sociales, contre 3,01% de la population pour la ville de Barcelone.
Le contexte de la ville de Barcelone, du district de Ciutat Vella et de la zone appelée Casc Antic, a été marqué
récemment par la Llei de Barris (Loi des Quartiers), proposition de la Mairie de Barcelone pour aider les
quartiers qui ont besoin d’une attention particulière. Ce macro projet est dit participatif, car il recueille les
propositions présentées par les différentes entités du quartier, dont la plupart font partie du Plan Intégral du
Casc Antic. Malgré les nombreuses propositions, dans la pratique, seules quelques-unes d’entres elles seront
mises en œuvre. Pour réaliser les projets retenus, l’ancienne Peña Cultural Barcelonesa, immeuble « occupé »
par un groupe de personnes qui organisent régulièrement un espace de troc, et des activités éducatives et
culturelles gratuites, sera délogée. Cette exclusion ainsi que les luttes des associations du quartier pour obtenir
un lieu dans un immeuble réhabilité, seront quelques-uns des thèmes de réflexion et de discussion dans les
prochaines années.
D’autre part, le Plan Intégral du Casc Antic (PICA) a initié un processus de réflexion sur sa mission et sur les
problèmes qu’il rencontre, comme la faible participation des 46 entités qui le forment. C’est ainsi que les
participants se sont engagés à faire des propositions sur les thèmes stratégiques du PICA, comme la
participation, l’organisation interne de l’entité, la gestion et la communication. Ce processus ouvre de nouvelles
perspectives, sur la possibilité de commencer, enfin, un travail en réseau plus dynamique et plus participatif
avec les différentes entités du PICA.
Pour sa part, l’Aire Jeune du PICA a commencé un processus de capitalisation, une sorte de recherche-action
participative par laquelle on appréhende les difficultés que connaît l’Aire Jeune dans son travail en réseau, de
coordination et même en ce qui concerne les concepts de participation présents dans ses projets avec les
jeunes.
Il est important de rappeler que dans le quartier, à différents niveaux, le thème de la participation est discuté, en
tant qu’élément fondamental pour dynamiser les projets, les entités, le Plan Intégral et le quartier lui-même.
C’est donc actuellement un moment propice pour développer le projet à différents niveaux.
BOGOTA
Bogota, capitale de la Colombie, est un territoire stratégique du point de vue géopolitique : principal centre
administratif, politique et commercial du pays, elle est considérée comme la ville la plus productive de la région,
La capitale de la République de Colombie concentre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, elle est le siège
du gouvernement national et la résidence du Président de la République. Le Maire et le Conseil du District, tous
deux élus par voie démocratique, se partagent le gouvernement de la ville. Dans chacune des 20 unités
administratives ou localités du district, une assemblée administrative, composée d’au moins sept conseillers, est
élue par le peuple. Les maires locaux sont désignés par le Maire de la Ville, à partir d’une liste proposée par
l’assemblée administrative.
Les 20 localités administratives sont à leur tour divisées en 117 Unités de Planification Zonal (UPZ). La localité
4
Délogement
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de Chapinero comporte 5 UPZ. La localité est située à la limite de la ville et comporte des secteurs péri-urbains.
C’est le cas du quartier où s’est développé le projet.
Les jeunes représentent environ 23% de la population totale de la ville. 30% d’entre eux sont mineurs (moins de
18 ans).
Bogota connaît, depuis la seconde moitié du XXème, siècle une croissance démesurée. La ville est passée de
715.250 habitants en 1951 à 6.500.000 en 2000, ce qui signifie qu’en seulement 50 ans, sa population a été
multipliée par 9. Ce phénomène s’explique par l’exode rural, motivé à l’origine par la violence bipartiste, puis
alimenté par l’affaiblissement de la politique agraire et l’attrait des centres urbains, censés apporter de
meilleures conditions de vie et de plus grandes opportunités. Dans ce contexte, il n’existe ni volonté politique ni
capacité d’analyse pour chercher des réponses aux demandes des différents milieux sociaux qui ont commencé
à se faire une place dans l’espace urbain.
La ville s’est donc développée de façon chaotique : les priorités des autorités ne correspondaient pas aux
besoins des milliers de familles qui s’y sont installées. Les nouveaux arrivants ne pouvant pas aspirer à un
logement social se sont vus dans l’obligation d’improviser des logements sur des sols inconstructibles, mais bon
marché. Ces cordons périphériques se sont transformés par la suite en pôles de conurbation avec les
communes alentours.
Dans ce que l’on appelle la ville périphérique, on distingue deux types de logements : le premier est planifié et
correspond aux développements urbanistiques légaux. Ces logements sont conformes aux normes techniques
et ont obtenu un permis de construire qui leur assurent l’accès des services de base ainsi que leur légalisation
en tant que quartiers.
L’autre type de logements ne bénéficie pas de ces avantages, et concerne ceux qui n’ont pas le pouvoir d’achat
suffisant pour accéder à un logement légal : il s’agit de constructions « spontanées », également appelées
illégales, anormales ou pirates.
Bogota compte sept millions d’habitants et devrait en accueillir près de 1.500.000 de plus d’ici 10 ans, ce qui
signifie une demande d’environ 430.000 logements supplémentaires. Face à cette situation, la ville est tiraillée
entre expansion et densification, pour que son territoire connaisse un développement durable.
Dans cette ville où règne la ségrégation sociale, les inégalités économiques se traduisent par des conditions
indignes de vie et d’habitat urbain. Les plans d’aménagement du territoire adoptés par le gouvernement ont été
totalement dénaturés : ils ne font qu’accentuer cette situation de marginalisation, de spécialisation territoriale et
de développement discriminatoire.
A tout cela s’ajoute une politique de réglementation et de surveillance du comportement social. Le « code de la
police » autorise le déplacement des vendeurs ambulants (qui font vivre des milliers de familles de Bogota) et
des recycleurs. Ce code règlemente aussi l’utilisation de l’espace public (pour servir des intérêts privés).
Le projet QDM est réalisé dans la localité de Chapinero qui compte 166.000 habitants, ce qui correspond à 2,6
% de la population totale de la ville. La localité s’étend sur 3.846 hectares, dont 35,1% (1.349 ha) est considéré
comme zone urbaine ; 23,1% comme zone de lotissement; 20,4% comme zone résidentielle ; 21,2% comme
zone rurale.
EL ALTO
El Alto est la ville la plus haute du monde, avec 649.958 habitants vivant à 4.100 mètres d’altitude, dans le froid
inhospitalier de l’altiplano bolivien. Malgré son importance démographique, elle continue à être méconnue, 50
ans après s’être créée de façon spontanée, quatre décennies après avoir été baptisée « ville satellite » de La
Paz, et 14 ans après l’officialisation de son statut de ville autonome. Curieusement, les habitants de El Alto ne
figurent pas sur la majorité des cartes géographiques, et méritent à peine un commentaire dans les
bibliographies. Malgré cela, El Alto construit sa propre réalité urbaine et architecturale, marquant sa différence
avec sa « ville mère » : La Paz.
Plus de 45% de la population de El Alto a moins de 18 ans.
La métropole de l’altiplano est divisée en 7 districts, 196 zones et 400 quartiers. On distingue trois grandes
zones : nord, centrale et sud. La zone centrale est la plus ancienne et donc la plus consolidée du pont de vue
architectonique et urbanistique. On y trouve l’administration publique, les grands commerces et les services. La
zone nord est habitée par des paysans convertis en artisans et commerçants, et dans la zone sud, où se trouve
le secteur industriel, sont présents en majorité les travailleurs des mines relocalisés et les paysans des régions
de Oruro et Potosí.
En général, les zones les plus anciennes présentent un niveau de consolidation plus grand que les zones les
plus récentes. Grossièrement, il est possible de reconnaître un processus de consolidation de par les matériaux
de construction utilisés : dans les quartiers récemment installés prédominent le pisé, la brique crue sans
couverture, les toits en paille ; dans les zones consolidées, les murs sont cimentés peints et parfois recouverts
de céramique, les tuiles en fibro-ciment.
Comme il est courant dans les aires urbaines à forte croissance, le développement des services de base n’a
pas accompagné la croissance de la population. En 1995, 85% des foyers avait accès à un point d’eau, mais
seuls 32% avaient l’eau courante à domicile. Les égouts arrivent dans seulement 35% des logements. Il
manque des services essentiels comme : hôpital public, bibliothèque municipale. L’électricité arrive difficilement
à 60% de la population.
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Fermement, les Alteños ont exercé une pression sur les autorités gouvernementales à travers différents
mécanismes (grèves, blocages, occupation de bureaux, etc.), due aux « … besoins insatisfaits, à la
marginalisation et à l’exclusion sociale dont ils souffrent… »
Le fait que El Alto ait « son origine à La Paz » ne l’a pas empêché de divorcer socialement, culturellement,
ethniquement, architecturalement et urbanistiquement, avec sa ville mère.
Tandis que les gens de La Paz cherchent à s’adapter aux limites de leurs vallées et leurs reliefs montagneux,
les Alteños ont l’immense pleine de l’altiplano à leur disposition. Tandis que les uns s’entassent et se
superposent de façon inconfortable, les autres s’étendent sans contrainte d’espace.
Tandis que La Paz se perçoit comme étant une ville de blancs et de métisses, de tradition bureaucratique et à
l’architecture d’inspiration internationale, El Alto est reconnue pour être une ville indigène, avec une population
d’origine paysanne et arrivée à la suite de la fermeture des mines, vivant du commerce informel et à
l’architecture précaire. Ce cadre de différenciation socio-culturelle, allié à la nouvelle échelle démographique et
à l’insatisfaction chronique des aspirations des habitants de El Alto, a fini par générer une sorte de confrontation
entre les deux villes, toujours en vigueur.
En termes sociaux, de par sa composante majoritairement indigène, à El Alto le conflit entre le global et
l’originaire, entre l’universel et le régional, semble plus intense et plus dramatique qu’ailleurs. Les jeunes de El
Alto alternent entre rock, cumbia et saya, entre artistes étrangers et nationaux. Les phénomènes d’acculturation
et d’adaptation atteignent une dimension particulière où « …la soif de se ‘blanchir’ culturellement coexiste avec
le désir d’auto-affirmation et de recherche de l’authentique. C’est la diversité dans la diversité…. ». Mais dans
aucun cas, cela ne suppose le remplacement de la culture aymara, celle-ci conditionnant fortement les relations
sociales urbaines.
Actuellement, la population alteña présente une complexité socio-économique. Mais pour une question de
survie, les habitants de El Alto qui ne travaillent pas dans les industries, bureaux ou entreprises de La Paz,
participent pour 75% d’entre eux à l’économie informelle : commerce, production artisanale, services, petite
industrie. Cela, allié à la précarité des services de base, donne une situation de pauvreté pour la grande
majorité de la population de El Alto.
La croissance urbaine s’est fondée sur une occupation de terrain généralement illégale, sans infrastructures de
services de base ni équipement communautaire. A cause de la faible densité démographique, la zone urbaine
acquière des dimensions tellement grandes que cela renchérit les coûts de mise en place des infrastructures et
des services qui manquent aujourd’hui. Plus les villes croissent et plus les distances et les coûts augmentent,
diminuant par là les possibilités de résoudre les carences.
En septembre 2000, après les mobilisations sociales quotidiennes et pacifiques des citoyens de El Alto, menées
par 10.000 étudiants et 300 professionnels, auxquels se sont ensuite joints les organisations sociales de El Alto,
il a été obtenu du gouvernement l’approbation de la Loi 2115 qui a créé l’Université Publique de El Alto (UPEA).
Même si le processus de consolidation de cette université reste difficile, le mérite a été grand de créer un centre
de formation supérieure public et gratuit, en plein contexte de restrictions gouvernementales dans le domaine de
l’éducation supérieure publique.
MONTREUIL
Quatrième ville d'Ile-de-France par sa population avec près de 100 000 habitants et une superficie de 892 ha,
Montreuil se situe à 7,5 km du cœur de Paris, dans le département de la Seine-Saint-Denis.
Au fil des siècles, Montreuil a su se forger une identité, héritage d'un passé agricole et ouvrier parfois
mouvementé. D'abord village agricole, puis ville industrielle dès le début du XIXe siècle, Montreuil est également
un des hauts lieux de l'histoire du mouvement ouvrier, de la Commune de Paris à la Résistance. La ville est
aujourd'hui résolument tournée vers l'avenir, en pleine mutation économique et sociologique."
Montreuil a toujours su s'adapter aux mutations économiques. Pour preuve, la reconversion de ses sites
industriels en Cap (Centres d'activités de pointe) et la transition réussie au cours des dernières décennies du
secondaire au tertiaire.
Berceau du cinéma, Montreuil perpétue la tradition de l’image. Les secteurs de l’image et du multimédia
(entreprises de l’audiovisuel, du graphisme, de l’informatique, des jeux vidéos, etc.) y sont d’ailleurs en plein
essor.
Depuis de nombreuses années, la ville de Montreuil mène une politique de solidarité et de lutte contre les
injustices sociales en partenariat avec les associations locales et les institutions et en lien avec les habitants.
Mais l’entraide ne se manifeste pas seulement sur le territoire. En effet, même si Montreuil est une terre
d’accueil, elle exprime aussi sa fraternité hors de ses frontières. Montreuil, la solidarité en héritage.
PALMA DE MAJORQUE
La ville, d'une façon générale, ne cesse de grandir, que se soit en taille ou en population. Et c'est précisément
dans ce contexte de transformations urbaines et sociales de la ville, où les quartiers mentionnés ne sont pas
seulement des témoins, mais complètement impliqués par la forte corrélation entre les facteurs, qu'interviennent
ces changements : la croissance urbaine et la spéculation, l'augmentation du prix du logement, l'immigration
rapide et les déplacements de population au sein même de la ville, entre autres.
Le quartier Son Ximelis (Son Roca)
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Son Roca est un quartier à la périphérie de Palma, physiquement séparé de la ville, même si les espaces vides,
semi-ruraux qui marquaient cette séparation par rapport à la ville sont en train d'être reconvertis aujourd'hui en
zones résidentielles dû au récent processus d'expansion urbaine. On compte trois centres plutôt différenciés,
dont Son Ximelis, constitué d'un ensemble de logements sociaux construits dans les années 1970, où nous
avons développé nos actions. Il s’agit de la zone de la ville qui connaît la plus forte densité démographique.
Le quartier de Son Ximelis est occupé par des immigrants provenant pour la plupart du Sud de l'Espagne. La
majorité d'entre eux est arrivé à Majorque dans les années 70. Il s'agit d'une population jeune : 40 % ont moins
de 30 ans. 35 % des habitants âgés de plus de 14 ans sont analphabètes, et les chiffres sur l'échec scolaire et
l'abandon des études avant la fin de l'éducation obligatoire sont également très élevés.
La crise économique, apparue au milieu des années 80, a lourdement touché la cohésion sociale du quartier : le
chômage a provoqué un retournement de situation et la séparation géographique du quartier par rapport à la
ville a contribué encore davantage à sa marginalisation. La drogue a alors commencé à pénétrer plus facilement
dans la vie de Son Roca. En parallèle, on a assisté à une fragmentation du mouvement associatif et de la
stabilité des structures familiales. Avec la crise, une grande partie de la population, est devenue les « gens dans
le quartier » plutôt que les « gens du quartier ». Ce fut durant ces années qu'un mouvement de population
commença, de retour « au village », à la péninsule. Mais d'une façon générale, la population de Son Ximelis
n'est pas une population réellement caractérisée par la mobilité, et elle s'est maintenue relativement stable
même jusqu'aujourd'hui.
Le mouvement associatif est resté plutôt faible : l'Association des Voisins, celle du Troisième Age, et le club de
football et de pétanque. Nous pouvons seulement souligner en tant que réseau social la paroisse de Son Roca,
qui réunit, en plus de ses fidèles, le projet socio-éducatif de Naüm, un programme qui propose des activités de
loisirs pour les plus jeunes ; le Mijac, mouvement de loisirs également en relation avec la paroisse.
PIKINE
Situé à 15 Km de Dakar, le Département de Pikine a été créé en 1952 pour recaser les populations déguerpies 5
des quartiers flottants de Dakar et freiner les flux intenses de l’exode des campagnes vers les villes qui se sont
développé vers les années 1970, pendant les grandes sécheresses au Sénégal. Ainsi de par sa croissance
démographique rapide, Pikine devient la plus grande commune du Sénégal après Dakar, soit 45 % de la
population de la région.
Erigée en ville en 1996 avec la loi sur la décentralisation, Pikine est subdivisée en 16 communes
d’arrondissement. Sa population est estimée à 1 500 000 d’habitants.
L’arrondissement de Dagoudane-Pikine est un territoire administratif à l’intérieur du grand département de
Pikine démembré en sept communes d’arrondissement sous l’autorité de la sous-préfecture du même nom.
La population est caractérisée par une prépondérance des femmes et des jeunes qui représentent
respectivement 53% et 55%. Différentes ethnies composent la population de Pikine. Malgré cette diversité
ethnique on note la prédominance de la langue wolof comme moyen de communication interne.
Le secteur informel concerne toutes les catégories d’activités : commerce, artisanat, transport, personnels de
maison, etc. La faiblesse des revenus de la plupart des ménages et les difficultés d’accès au crédit bancaire ont
favorisé l’implantation de structures de financement décentralisées comme les mutuelles d’épargne et de crédit.
En dépit de l’accès difficile et des taux d’intérêt assez élevés, cette politique de micro-finances a contribué à
développer davantage les activités informelles réalisées par les femmes et les artisans.
L’éducation prise dans son contexte global dans l’arrondissement de Dagoudane-Pikine est caractérisée par
deux différentes formes d’enseignements à savoir l’enseignement formel, le non-formel. Le secteur éducatif
formel souffre de contraintes majeures que sont : les effectifs pléthoriques, la vétusté des locaux, le manque
d’équipements, la détérioration du cadre de vie à l’école, l’inexistence de centre formation professionnelle
surtout pour les jeunes filles en ce qui concerne la coupe, le stylisme et le modélisme. L’éducation non-formelle
enregistre une recrudescence des écoles associatives, des garderies d’enfants de quartier et des écoles
d’enseignement arabe ou coranique. Cette forme d’enseignement est plutôt marquée par l’inorganisation et une
absence de reconnaissance de leur statut.
Bénéficiant de la plupart des services de base (l'eau, l'électricité, le téléphone, le service de ramassage
des ordures ménagères) l’arrondissement souffre cependant d'un manque cruel de réseau d'évacuation
des eaux usées. Les systèmes existants sont individuels (fosses, puisards) et leur entretien correct pose
généralement des difficultés. Il va sans dire que cet état de fait dégrade lamentablement
l'environnement en général et le cadre de vie .
Malgré son importante population constituée en majorité de jeunes, l’arrondissement n’offre pas de réelles
possibilités en terme d’infrastructures et d’initiatives en faveur de la culture. Les initiatives culturelles sont
vouées le plus souvent à l’échec du fait du manque d’organisation et de suivi. Le programme Pikine-Est /Anvers
a créé un déclic par l’organisation du Festival Pikine-Est Culture qui a eu comme retombée de faire ressurgir
l’énorme potentiel culturel de Pikine dans son ensemble.
Dans le cadre de la décentralisation et face à la diversité des problèmes qui les assaillent les populations
tentent de se regrouper et constituent des groupements ou des réseaux d’associations en vue de réfléchir sur
5
Populations délogées par les forces de l’ordre
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les solutions.
Cette dynamique de regroupement a été fortifiée par la mise sur pied de cadres de concertation dans quatre
communes d’arrondissement de Dagoudane.
RIO DE JANEIRO
Rio de Janeiro est caractérisé par de forts contrastes : montagnes et mer, forêt et plage, des murs de roche
abrupts, formant ainsi des paysages de rare beauté qui ont donné à Rio de Janeiro le nom de « ville
merveilleuse » internationalement reconnue. Malgré cela, la ville est devenue l’un des plus grands centres
urbains du monde.
La population de la ville compte 5.857.904, dont 46, 9 % d’hommes et 53,1% de femmes. La pyramide des âges
montre une prédominance des adolescents et des jeunes (de 10 à 24 ans).
La composition ethnique de la population révèle le fort métissage de la population brésilienne, dû surtout à la
présence de noirs, de métisses afro-descendants et d’indigènes, premiers habitants du territoire national. Les
statistiques doivent être relativisés car il existe un fort préjugé envers la population noire et métisse, caché
derrière l’étiquette de démocratie pluri-raciale brésilienne. La carte de la ville selon la composition ethnique
montre que les zones de population noire et des métisse correspondent à celles de faibles infrastructures de
services, de plus forte densité démographique et de plus fort taux de chômage, ce qui, il faut le souligner,
correspond aux zones des favelas.
Ce qui caractérise fortement la population carioca, c’est la présence d’immigrés venant d’autres régions du
pays, surtout les régions Nord et Nord-Est. Ces migrations sont essentiellement dues à la recherche de travail,
au manque d’accès à la terre (présence de grands latifundios), aux périodes de sécheresse et à la précarité des
services dans la majeure partie de ces régions.
La commune est divisée en 32 régions administratives et 160 quartiers.
La ville de Rio de Janeiro réunit des aspects communs aux villes développées socio-économiquement, avec des
zones d’abandon absolu de la part des services publics. Se sont des secteurs où le chômage est généralisé et
où les rares personnes qui ont un revenu, le tirent d’activités informelles (commerce ou services). Si le taux de
chômage pour la ville est de 5,5%, ce taux double pratiquement dans les favelas. Il faut souligner que 50% des
travailleurs de la ville exercent une activité à leur compte, et sans couverture sociale.
La construction historique de la ville, sa géographie sociale et la distribution de sa population expliquent la
situation entre mer et montagne. Les collines, les terrains en pente, les lits des rivières, les lieux à risque (zones
inondables, glissements de terrain) proches du centre garantissent une possibilité de survie, et abritent ceux à
qui le droit à une terre productive et accueillante à été nié (ancien esclaves, sous-employés, chômeurs), et
donnent lieu à une vie communautaire –plus qu’un espace physique déterminé – que l’on a appelée “favela”.
Les deux communautés où se réalise le projet QDM ont en commun de s’être formées dans des espaces non
aedificandi (où a priori il n’est pas possible de constituer une vie communautaire) boueux et gagnés sur l’eau.
Avec une forte immigration en provenance du Nord-Est, se sont formés Maré et Rio das Pedras (ce n’est pas
par hasard que ces communautés ont pris le nom de caractéristiques géographiques). Ces lieux « sans
propriétaire » ont défié les gouvernements qui ne « devaient » pas les assumer, ce serait-ce que comme biens
publics, et encore moins les équiper de services publics. Le manque de politiques publiques, en commençant
par le logement (le droit de propriété) et tous les services de base nécessaires à la survie, a fait que ceux-ci ont
été installés dans ces communautés, entre autres choses, par ce qu’on appelle aujourd’hui les « pouvoirs
locaux ».
Le Rio de ceux qui le voient, et le Rio de ceux qui le vivent…
L’image d’une ville riche culturellement et qui en fait un centre d’attraction pour le tourisme, contraste avec le
complet abandon observé dans les espaces populaires.
A la Maré, quartier de 132.000 habitants, il n’y a ni théâtre, ni cinéma, ni bibliothèque, ni musée. Récemment,
l’ONG locale CEASM, qui réalise le projet Adolescentro, a ouvert dans la communauté une Maison de la Culture
de la Maré, proposant des cours de danse et de théâtre et ouvrant au public une petite bibliothèque. Ce sont
cependant des espaces qui dépendent de projets ponctuels et instables du point de vue de leur financement, et
ne sont pas le fruit de politiques publiques. Rio das Pedras présente des difficultés encore plus grandes, étant
donné qu’il n’y a pas d’organisations locales qui prennent en compte la dimension culturelle. Cependant, les
écoles sont très réceptives et en attente de tout apport dans le domaine culturel et social.
Devant l’absence quasi total de politiques culturelle dans les banlieues et périphérie de la ville, les écoles
deviennent la principale présence du gouvernement dans les communautés. En ce qui concerne la question
culturelle, les écoles jouent un grand rôle de diffusion (événements artistiques/communautaires), mais
également dans la création et la production. Avec beaucoup d’organisations du Troisième Secteur, elles
montent des partenariats (dans le cadre de projets de développement humain, social et communautaire),
amenuisant ce tableau de conflits qui est perçu dans la ville.
Nous avons identifié un très faible investissement gouvernemental dans les écoles publiques de la périphérie.
Elles ont des moyens précaires, des professeurs qui cumulent les cours (les salaires sont très bas) et qui ont
une formation parfois dépassée. Certaines écoles réussissent, grâce aux efforts de leurs directeurs et
employés, à dépasser la précarité des infrastructures pour créer une ambiance accueillante avec peu de
moyens, avec des professionnels préoccupés et intéressés par le contexte de leurs élèves. Mais cela reste,
comme l’observent les jeunes, des exceptions héroïques par rapport à la norme. Il faut souligner que la
précarité des conditions de logement, d’emploi, d’alimentation et de soins de santé donne à l’école des défis
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très difficiles à relever, comme le sont les demandes des enfants et de leurs familles. Les professeurs ont en
général un discours d’impuissance face à ces situations, et en rejettent parfois la responsabilité sur la
communauté elle-même, et non sur l’absence de politiques publiques efficaces. Les écoles, apparemment
nombreuses dans la ville, sont très en dessous de la demande. Certaines familles doivent faire de longues files
d’attente et ne parviennent pas à inscrire leurs enfants. Nous pensons que ce faible investissement dans les
écoles publiques est lié à l’existence d’un grand nombre d’écoles privées qui se trouvent dans les zones nobles
de la ville. Etant de qualité, elles ont un coût prohibitif pour les couches populaires, devenant ainsi un facteur de
plus de ségrégation sociale.
Rio das Pedras et la Maré, comme beaucoup d’autres communautés de Rio de Janeiro – de par sa population
issue des migrations, en particulier des régions Nord et Nord-Est - connaît une forte présence de musiques et
autres expressions culturelles de ces régions (danses, rencontres, plats typiques. On note également la
présence d’innombrables groupes de carnaval. Le “Funk Carioca”, très courant parmi les jeunes des favelas, est
une création rythmique et comportementale, comme l’est la samba, et qui est devenu typiquement carioca
malgré le fait qu’elle ait ses racines aux Etats-Unis. Ce genre musical est encore confronté à une forte
résistance de la part d’une partie de la société, qui le considère comme directement lié, et parfois même
financé, par les organisations criminelles du trafic de drogues, en argumentant que certaines paroles de
chansons font l’éloge de ce type de crime. Le rock urbain, comme le rap, le funk et le carnaval populaire luimême, sont devenus davantage que des expressions: ce sont des moyens trouvés par la jeunesse pour vaincre
les barrières de la répression, de la violence, se faisant parfois dénonciation, espace de réflexion et de
regroupement.
SALE
La ville de Salé est considérée comme la ville « jumelle » de Rabat. Elle est structurée autour d’un espace
central ancien et dégradé, entouré d’une large ceinture de quartiers périphériques plus récents. De cette longue
histoire, Salé a hérité de nombreux monuments, ces derniers constituant aujourd’hui un patrimoine architectural
et culturel à valoriser.
D’un point de vue démographique, Salé compte actuellement environ 800 000 habitants. Elle connaît un taux de
croissance parmi les plus élevés du Maroc, qui s’explique, outre la croissance démographique naturelle, par
« l’accueil » de flux continus d’immigrants venus des campagnes du Gharb. En terme de « production urbaine »,
cette croissance démographique s’est traduite par l’apparition et la prolifération de quartiers périphériques, dits
« illégaux », « clandestins », « non réglementaires » ou encore « insalubres », du fait d’une inadéquation des
outils de planification urbaine classiques, ce qui n’est pas sans conséquence sur les richesses
environnementales, archéologiques et historiques qui caractérisent la ville de Salé, et peuvent entraver son
développement durable.
En ce qui concerne l’adduction en eau potable, environ 87 % des foyers disposent de l’eau courante à domicile.
Certains ménages utilisent, pour s’approvisionner en eau potable, des bornes-fontaines, en particulier dans les
quartiers bidonvillois. Mis à part certaines conduites récentes, l’ensemble du réseau est en mauvais état. Les
eaux usées sont refoulées vers un collecteur qui débouche dans l’océan sans traitement préalable ce qui ne va
pas sans poser de nombreux problèmes de pollution de l’eau et des plages. De plus, à un service d’entretien
insuffisant, s’ajoute un manque de civisme de la population qui utilise souvent les regards pour y déverser les
ordures ménagères et des gravats. Cela entraîne, en période de fortes pluies, des débordements massifs,
rendant certaines ruelles impraticables. Un autre grand problème de la ville de Salé, en particulier dans les
quartiers défavorisés, est celui de l’assainissement solide. En effet, Salé connaît de graves problèmes de
gestion des déchets aussi bien ménagers que commerciaux. La collecte est essentiellement manuelle, la
majorité des ordures étant enlevée à bras d’homme à l’aide de « tinettes ». Les espaces verts de la ville sont
pour la plupart concentrés dans les alentours de la médina où ils constituent des « ceintures » de végétation le
long de la muraille. Seul un nombre limité d’espaces verts est situé dans les quartiers dits « défavorisés ». Ces
espaces verts ne répondent ni en qualité ni en surface aux besoins des habitants de la ville.
La ville de Salé compte une grande zone industrielle, de nombreuses petites unités informelles de confection et
d’autres unités industrielles disséminées sur l’ensemble du territoire. En matière d’industrie textile, Salé est
réputée pour la fabrication de tapis et de tissus à partir de coton et de lin. La commune urbaine de Salé est
dotée de nombreuses petites unités de confection. Ces unités de confection génèrent des revenus pour les
femmes et les jeunes des quartiers défavorisés, les exploitant la plupart du temps et leur offrant un travail dans
des conditions très précaires. Par ailleurs, les femmes et les jeunes filles s’adonnent à de nombreuses activités
de broderie, tissage, couture, dentellerie…
La ville se caractérise par un déclin de la production artisanale. Jusqu’au milieu du XIX ème siècle, elle était un
centre de production artisanale répondant aussi bien aux besoins des populations urbaines qu’à ceux des
ruraux, notamment en ce qui concerne la production des nattes traditionnelles. Aujourd’hui, le secteur a vu
disparaître tout un éventail de métiers et d’activités qui n’avaient plus de raison d’être du fait du manque de
demande, de la concurrence ou encore du manque d’espace.
Caractérisée par son important patrimoine socio-culturel, la ville de Salé, et plus particulièrement ses environs,
est le lieu par excellence de la vie religieuse et culturelle de la région. Elle compte plus de 150 mosquées, des
dahirs et zaouias, un centre culturel, 5 bibliothèques dont la plus connue est la bibliothèque Sbihi. Les
mosquées ne constituent pas seulement des lieux de prières, mais sont aussi des lieux où se diffuse le savoir
religieux, essentiellement à travers les khatba des vendredis.
Malgré le foisonnement du mouvement associatif slaoui ces dernières décennies, il y a seulement deux maisons
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de jeunes au sein de la ville. Ainsi, le souci majeur des associations des quartiers est la mise à disposition d’un
local pour qu’elles puissent exercer leurs activités. Par ailleurs, sept foyers féminins existent dans la ville, sans
compter les petits centres polyfonctionnels générateurs de revenus pour les femmes en situation difficile, créés
par les associations locales et concentrés dans les quartiers populaires. En ce qui concerne les centres
d’accueil des jeunes et les maisons de bienfaisance, on en compte seulement trois dans la ville, malgré le
nombre important de jeunes et de personnes âgés.
Enfin on note également que, malgré l’intérêt porté par les slaouis de tout temps au théâtre, aucun édifice n’a
été construit jusqu’à nos jours que se soit au sein du quartier ou même dans la ville.
Le bidonville de Karyan El Oued
Ce bidonville se situe dans l’arrondissement de Salé Laâyayda et regroupe environ 8.000 habitants sur une
superficie de 4 hectares. Il est situé à la limite du périmètre urbain de l’agglomération de Salé. La population y
vit dans des conditions socio-économiques difficiles (chômage, pauvreté, analphabétisme, etc.) et dispose d’un
accès limité aux services de base.
Une opération de résorption de l’habitat précaire est en cours de réalisation, qui s’appuie sur une démarche à la
fois technique et sociale portant sur la définition des modalités opérationnelles et financières de mise en œuvre
du plan d’accompagnement social de l’opération. La recherche-action participative constitue l’une des
composantes majeures de ce plan.

B. Partenariat et préparation
Veuillez expliquer comment vous avez rencontré / identifié vos organisations partenaires ?
Pour la plupart, les organisations du Sud sont des entités Enda. Ensemble nous avons commencé à travailler
dans le cadre du projet « Quartiers du Monde : histoires urbaines » depuis 2003. Cette réalisation commune
nous a permis de tisser des liens, d’échanger sur nos réalités et d’avoir la volonté et la confiance pour construire
cette Rencontre Internationale pour la construction sociale du territoire. Quant aux organisations européennes,
Aula Cultural et EICA font partie de la Fédération d’éducation populaire espagnole et c’est au travers de ce
réseau que nous nous sommes retrouvés. Quant à la Mairie de Montreuil, il s’agissait d’un partenaire de
l’association Quartiers du monde qui l’a invitée à participer au projet, connaissant les actions de cette mairie
concernant la jeunesse et la démocratie participative.

Dans quelle mesure et avec quels moyens / méthodes de consultation comptez-vous impliquer les
partenaires dans la préparation ?
Le travail que nous faisons en réseau depuis trois ans, a pu être mené, fortifié et enrichi, en travaillant les
mêmes méthodologies qui, en étant appliquées dans de différents contextes, font apparaître des résultats qui
apportent des connaissances et questionnements aux membres du réseau. Le travail en réseau se fait grâce à
Internet et aux emails, à travers lesquels le réseau parle et réfléchit. Mais ce qui a fortifié vraiment le réseau,
sont les rencontres internationales, construites par tous ceux qui prennent part à ce réseau, et où non
seulement on écoute, parle, pense, apprend et propose des choses, mais où le réseau se forme et se
transforme.
Durant chacune des rencontres, les jeunes proposent des sujets qui les intéressent à travailler. Ces sujets sont
proposés ensuite à tous les participants qui décident ensemble comment les travailler dans chaque quartier. Le
travail est coordonné toute l’année (Internet), jusqu’à la rencontre suivante. Juste avant la Rencontre
Internationale, chaque équipe locale rédige la capitalisation de son travail selon le guide de capitalisation réalisé
par les référents méthodologiques et les formateurs de la Rencontre. Les différents textes de capitalisation
seront traduits dans les langues du projet (espagnol et français) et envoyés par courriel à l’ensemble des
acteurs concernés pour la prise de connaissances des travaux des autres équipes locales.
De la même façon, à travers le site Internet, on élaborera collectivement le programme de la Rencontre pour
pouvoir prendre en compte les apports de chacun. Via les forums thématiques du site Internet du projet, nous
échangerons sur les thèmes et concepts qui seront débattus lors de la Rencontre Internationale.
Quant à l’exposition, chaque organisation partenaire devra choisir avec les jeunes le matériel produit avec eux
durant le processus de recherche-action (photos, vidéos, dessins, textes, sons, etc.) et l’envoyer à Barcelone.
L’ensemble sera mis en forme avec l’appui d’une association catalane spécialisée dans le montage d’opérations
culturelles participatives : Experimentem amb l’art.
Après la Rencontre Internationale, un document d’analyse comparative sur la construction sociale du territoire et
les politiques publiques sera produit en deux langues à partir de l’ensemble des capitalisations locales et des
échanges réalisés lors de la Rencontre Internationale. Ce document de capitalisation sera diffusé auprès des
toutes les organisations partenaires, des institutions qui appuient ce projet, ainsi que les autorités locales des
villes où l’on travaille.
Comment comptez-vous garantir la communication entre les participants (c'est-à-dire comment comptezvous aborder les problèmes de langue, le cas échéant) ? Le cas échéant, veuillez expliquer le soutien
linguistique spécial requis pendant votre project.
Le réseau communique de façon permanente par mail et utilise les forums du site Internet. Tout cela est rendu
possible par les traductions permanentes réalisées par l’équipe de l’association Quartiers du monde, partenaire
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à ce projet, et qui réalise la coordination du réseau. Et chaque équipe locale traduit si nécessaire dans les
langues maternelles des jeunes (Wolof, Bambara, Arabe, Catalan). L’équipe de la coordination sera chargée de
l’ensemble des traductions du matériel, tant pour la Rencontre que pour l’Exposition. Elle traduira également la
capitalisation finale réalisée après la Rencontre.
Durant la Rencontre Internationale et pour assurer la qualité des échanges, on fera appel à des interprètes
professionnels.
Dans quelle mesure l'environnement local des organisations partenaires influence-t-il la configuration et la
préparation du projet ?
La Rencontre internationale sera préparée et réalisée à partir du travail de terrain des neuf équipes
participantes. Le programme de la Rencontre sera construit collectivement à partir d’une proposition de la
Coordination internationale qui accompagne le processus de chaque équipe. Les échanges et discussions qui
auront lieu pendant la Rencontre seront fait à partir de la réalisation des processus de recherche-action locaux
et de leur connaissance par chaque participant, à travers la lecture des documents de capitalisation locaux et
des échanges réalisés via le site Internet du projet. Ainsi, chaque participant apportera son savoir et son
expérience de son contexte local à la Rencontre afin de le mettre en partage et en réflexion.
L'exposition sera complètement construite avec les matériaux (physiques et conceptuels) envoyés par les
jeunes de chaque quartier à Barcelone. Les jeunes de Barcelone seront parties prenante de la mise en place de
l’exposition.
Par la suite, l'exposition va voyager dans chacun des pays, où chaque groupe de jeunes avec son éducateur,
reconstruira l'exposition en lui donnant ses caractéristiques locales.
C. Buts et objectifs

Veuillez décrire comment votre projet promouvrait l'échange d’expériences et de bonnes pratiques entre les
pays participants dans le domaine des politiques et du travail de jeunesse. Veuillez expliquer comment votre
projet contribue au développement des politiques et du travail de jeunesse, ainsi que du secteur bénévole.
Veuillez expliquer comment votre projet contribue au développement des aptitudes et au renforcement des
capacités de leadership des organisations/structures de jeunesse, au sein des pays participants.

Dans quelle mesure votre projet donne l’opportunité à des animateurs de jeunesse et à des responsables
d’organisations et autres structures de jeunesse d’échanger des bonnes pratiques et des méthodes de
travail. Dans quelle mesure votre projet aborde les besoins spécifiques des partenaires des pays ACP, de
l'Asie et en de l'Amérique latine. Dans quelle mesure votre projet contribue à établir des contacts durables et
de solides réseaux en vue d’instaurer un échange constant d’informations et d’expériences ?

Dans quelle mesure votre projet reflète le thème choisi pour votre proposition, c’est-à-dire la diversité
culturelle et la tolérance, la participation et l’information des jeunes, la promotion et la reconnaissance des
modes d’apprentissage non formels, ou encore l’innovation en matière de travail de jeunesse, etc.?
Le projet « Quartiers du Monde : histoires urbaines » dans le cadre duquel nous organisons la Rencontre
Internationale et l’exposition objets de cette demande, a pour défi de renforcer les capacités des jeunes pour
connaître et analyser les politiques publiques de jeunesse locales et nationales et pouvoir devenir force de
proposition pour participer à leur élaboration.
Ce projet réalise depuis trois ans une recherche-action sur les identités juvéniles, pour connaître et comprendre
les trajectoires de migration et valoriser leurs cultures ainsi que les différentes cultures présentes dans ce projet,
comprendre les raisons et les attentes de leurs parents vis-à-vis de leur immigration et pour leur permettre de se
positionner comme ressource dans leurs nouveaux quartiers. Le projet a également travaillé sur le pouvoir et la
participation dans l’objectif d’être capables d’identifier les espaces de pouvoir, notre relation avec ces espaces,
quels mécanismes sont possibles pour éviter la concentration du pouvoir, comprendre les politiques publiques
comme une protection contre les discriminations et pour une citoyenneté affirmée. Nous avons travaillé enfin sur
l’autorégulation sociale, soit l’ensemble des règles et des constructions sociales qui régulent les sociétés. Ces
modes d’autorégulations sociales sont parfois tellement intégrés qu’on ne les perçoit plus et on les reproduit
alors sans les questionner.
Ainsi, la Rencontre Internationale et l’exposition, seront l’occasion d’échanger sur l’ensemble de ces thèmes
délicats mais fondamentaux pour construire des sociétés plus justes et équitables, où les jeunes, les femmes et
les hommes se reconnaissent en tant que ressources et puissent collaborer ensemble.
La Rencontre Internationale réunira des représentants des jeunes, des associations, des professionnels et des
autorités locales de neuf pays du monde. Ainsi, la propre Rencontre Internationale sera un échantillon de
recherche sur les territoires et leur complexité.
Voir programme rencontre annexe
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

D. Bénéficiaires
Veuillez décrire qui bénéficie directement du projet (groupes cible, secteurs, etc.) ?
Qui bénéficie indirectement des activités et du résultat du projet ?
Comment comptez-vous assurer un impact auprès des communautés locales des partenaires impliqués
dans le projet ?
Directement :
Les jeunes : ce sont les premiers bénéficiaires de ce projet. Il s’agit d’une population fragilisée, vulnérable et
stigmatisée qui se trouve partagée entre plusieurs mondes, plusieurs modèles et qu’il s’agit d’aider à se
construire et à se structurer afin de lui donner les moyens de devenir acteur dans son environnement.
Les groupes de jeunes ont été identifiés depuis le début du projet, avec comme critère de base l’équilibre de
genre, un âge compris entre 16 et 25 ans et le fait qu’ils participent déjà à des actions et/ou projets sociaux. Ces
jeunes ont participé aux études locales réalisées en utilisant les méthodologies de Recherche-action et de
Cartographie sociale. Les équipes locales ont travaillé avec des groupes d’une vingtaine de personnes (nombre
adéquat pour réaliser une recherche-action) qui ont collaboré avec d´autres acteurs du quartier et de la ville.
Les professionnels du Sud et du Nord : à travers les échanges méthodologiques, ils acquièrent une prise de
connaissance de nouvelles pratiques et de leurs intentionnalités, la compréhension des actions réalisées dans
d’autres contextes et cultures, une connaissance des politiques publiques de chaque pays participant, la
valorisation des savoirs et des expériences des autres professionnels pour une évolution de regard et de
pratiques de travail avec les jeunes.
Les organisations sociales des quartiers : au Sud comme au Nord, les associations de quartier apparaissent
comme un vecteur important d’intégration sociale, particulièrement dans le cas des populations marginalisées
des grandes villes. La société civile organisée est capable d’appuyer et de mobiliser les populations ainsi que
d’établir un espace de dialogue avec les autorités locales. C’est la raison pour laquelle les organisations
sociales locales sont les maîtres d’œuvre du projet. En réseau et en partenariat avec d’autres associations dans
les quartiers et dans la ville, elles articulent les dynamiques de leurs quartiers avec leurs autorités locales.
Les autorités locales et leaders communautaires : ils ont participé à la recherche-action des jeunes et des
organisations partenaires et seront présents à la Rencontre pour échanger sur leurs points de vue, leur
temporalités, leurs obligations et leur marge de manœuvre pour pouvoir construire la participation avec les
habitants et habitantes dans leurs quartiers et villes.
Indirectement
Les familles des jeunes, ainsi que les habitants des villes participant au projet sont des groupes touchés
indirectement, de par les méthodologies choisies. En effet, la recherche-action participative et la cartographie
sociale invitent, dans leur application, les populations des différents cercles d’appartenance et d’action à
échanger sur les dynamiques du territoire. En outre, les habitants sont impliqués dans le projet par la réflexion,
les discussions initiées avec les jeunes, les activités menées (forums locaux, ateliers intergénérationnels, etc.).


E. Implementation, plan of activities
Veuillez décrire comment le projet sera mis en œuvre ainsi que les méthodes de travail utilisées.
Veuillez joindre un programme d’activités détaillé incluant l’information sur l’horaire, l’implication des
partenaires et des participants.
Voir programme des activités ci-joint
Les associations EICA et Quartiers du Monde, sont les co-organisatrices du projet.
L’association EICA s’occupera de toute la partie organisationnelle, logistique et comptable de la Rencontre
Internationale ainsi que de l’exposition : identification et location du lieu de la Rencontre Internationale,
identification et location du lieu de l’exposition, organisation du séjour des participants (appui à la demande de
visas, réservation du lieu d’hébergement, organisation des transports locaux), location du matériel et achat des
consommables, établissement du contrat des interprètes, comptabilité de l’ensemble du projet.
EICA réalisera la mise en forme de l’exposition, appuyée par l’association Experimentem amb l'Art.
Enfin, EICA établira le contact avec les autorités locales pour leur participation à la Rencontre Internationale et
organisera la diffusion de l’information localement.
L’association Quartiers du monde, en tant que coordination internationale, sera en contact direct avec toutes les
organisations partenaires pour la préparation de la Rencontre Internationale. Elle coordonnera l’élaboration du
guide de capitalisation avec les membres du Comité d’appui à la capitalisation, réalisera la traduction des
documents de capitalisation des organisations partenaires. Elle élaborera les outils pédagogiques nécessaires à
la Rencontre Internationale.
Quartiers du Monde sera chargé de l’achat des billets d’avion des participants.
Quartiers du Monde coordonnera la participation des équipes locales à l’exposition : traduction des propositions,
coordination de l’envoi du matériel, traduction des textes et légendes. Elle sera chargée d’organiser l’itinérance
de l’exposition présentée.
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Quartiers du Monde coordonnera la rédaction du document de capitalisation du projet par les membres du
Comité d’appui à la capitalisation, réalisera sa traduction, sa mise en page et sa diffusion.
Les deux associations co-organisatrices échangeront sur Internet, par téléphone et réaliseront des réunions
préparatoires entre elles et avec les acteurs locaux.
F. Expected results
Veuillez décrire les résultats attendus / conséquences du projet.
La Rencontre internationale et l’exposition permettront aux jeunes de se connaître physiquement et pas
seulement par Internet, afin de consolider ainsi le réseau, de connaître également les autres acteurs du projet
(les facilitateurs des autres équipes locales, la coordination et les membres du Comité d’appui à la
capitalisation) et encore une autre ville ; de comprendre les différences et les similitudes entre les différents
contextes, de partager leurs visions sur les thèmes du projet, leurs positions par rapport à leurs contextes
locaux, d’analyser les possibilités et les stratégies pour un changement local de chaque équipe et globalement
du réseau, enfin de construire la confiance et la complicité nécessaires à un réseau d’acteurs engagés pour
partager aussi leurs rêves et leurs réalités.
- Les jeunes participant au projet connaissent les réalités des autres quartiers, reconnaissent la diversité et
respectent la différence
- Les jeunes ont acquis une connaissance de leur réalité territoriale et construisent des initiatives de
développement pour leur quartier
- Les jeunes ont amélioré leur confiance en eux, se montrent ouverts aux autres et luttent contre la
stigmatisation dont ils font l’objet
- La capacité associative des jeunes est améliorée
- Des espaces de concertation entre les organisations locales du territoire sont créés
- La cohésion sociale dans les quartiers est renforcée à travers les organisations locales
- Les pouvoirs publics/autorités locales sont conscients du rôle des femmes dans le développement des
quartiers
- Les pouvoirs publics utilisent la participation citoyenne comme un outil de lutte contre l´exclusion sociale
- Les pouvoirs publics sont conscients de la capacité des jeunes filles et garçons à intervenir et à influencer les
politiques publiques
De façon générale, tous les acteurs du projet devront repartir de la rencontre forts des discussions et des
réflexions réalisées et prêts à continuer la construction d’un monde plus juste et équitable pour tous.


G. Suivi et évaluation
Veuillez fournir des détails sur l’évaluation effectuée pendant et après la fin du projet.
Comment envisagez-vous la suite de ce projet (par exemple d’autres activités dans le cadre des programme
de UE dans le domaine de la jeunesse, contact continu avec le(s) groupe(s) partenaire(s), d’autres activités,
etc.) ?
Comment allez vous mesurer les résultats de ce projet ?
L’évaluation de la Rencontre Internationale sera réalisée de façon participative avec l’ensemble des participants
à la fin de la Rencontre. Le type d’évaluation que nous proposons et que nous développons, se base sur la
création d'objectifs collectifs au début de la rencontre, de sorte que nous partagions les attentes et les difficultés
vécues tant au niveau collectif que personnel. Pour faciliter l’évaluation, nous élaborerons un questionnaire
auquel répondra chaque participant et qui sera rapporté dans le rapport de la Rencontre Internationale. De plus,
les membres du Comité d’appui à la capitalisation, les référents méthodologiques et de perspective de genre
ainsi que les professionnels participant évalueront le processus de la rencontre au regard des objectifs fixés.
Le premier indicateur des résultats du projet sera la réalisation même de la Rencontre internationale,
l’exposition et les conferences avec la participation de tous les représentants des jeunes, organisations
partenaires, autorités locales et les professionnels invités du Sud et du Nord.
Nous pourront également mesurer l’assistance à l’exposition, la qualité des documents de capitalisation et
autres produits élaborés par les organisations partenaires, traduits et envoyés à tous les participants avant la
Rencontre.
Les principaux indicateurs :
-
1 rencontre international de jeunes (8 jours à Barcelone), avec la participation de 60 personnes
31 jeunes de plusieurs quartiers du monde.
20 facilitateurs / éducateurs du monde et de Barcelone
9 représentants des autorités locales et leaders communautaires des villes participants au projet.
Une publication avec l’analyse comparative sur :
- Thèmes du projet : Identités juvéniles, Pouvoir et Participation, Autorégulation sociale, construction de
territorialités et politiques publiques des jeunesse
- Méthodologies du projet : Recherche-Action Participative, Cartographie sociale, Vidéo et Théâtre Social,
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ainsi que la Perspective de Genre.
-
-








Une vidéo documentaire sur la construction sociale de la territorialité et des politiques publiques de
jeunesse (avec les sons, les langues et les images de chaque pays), enregistrée par les jeunes de tous
les quartiers, et produite par le groupe de jeunes du projet à Barcelone.
Une exposition participative et itinérante (dans trois langues), pensée et mise en scène avec la
participation du groupe de jeunes du projet à Barcelone.
Environ 100 personnes par jour visitant l'exposition à Barcelone, pendant 2 mois, puis dans chacune des
autres villes du projet sur trois continents.
H. Diffusion de résultats, Effet multiplicateur
Veuillez fournir des détails sur vos dispositions pour assurer une visibilité optimale des activités mises en
œuvre.
Comment comptez-vous organiser la diffusion des résultats et des produits des activités du projet ?
Quelle stratégie sera appliquée pour permettre le partager des résultats avec des animateurs de jeunesse et
des jeunes qui n’auront pas participés à votre projet ?
Envisagez vous de publier les résultats au moyen de réseaux existants (c’est-à-dire les Agence Nationale
JEUNESSE, les Centres de Ressource SALTO-JEUNESSE, des réseaux internationaux, des associations
de jeunes, des organisations/réseaux dans des régions partenaires) ?
Les entités co-organisatrices élaboreront un dossier de presse, sur la Rencontre Internationale ainsi que sur
l’exposition. Il sera envoyé aux médias locaux.
Une inauguration de l’exposition sera organisée en parallèle à la Rencontre Internationale. Le jour de
l’inauguration, les jeunes participants animeront des visites guidées en racontant leur processus.
Des invitations seront envoyées aux autorités locales, institutions et entités qui travaillent sur le thème des
jeunes, de la participation et des politiques publiques.
Des visites guidées de l’exposition seront organisées avec les écoles, collèges et lycées. Les jeunes
participants animeront certaines visites dans ça propre langue
Un rapport bilingue de la Rencontre Internationale sera rédigé et envoyé à tous les partenaires, organisations
partenaires et organisatrices.
Une publication, document analytique (bilingue) du processus sera édité et diffusé auprès des partenaires ayant
soutenu ce projet, des organisations partenaires, des organisatrices, ainsi que d’autres institutions, réseaux des
jeunes et universités intéressés par les thèmes du projet.
Chaque organisation ayant participé à ce projet organisera, de retour dans sa ville, une restitution en invitant
d’autres organisations sociales qui travaillent avec des jeunes, ainsi que les familles des jeunes et la population
du quartier où la recherche action a été réalisée.
La diffusion dans les villes du réseau des produits réalisés par les jeunes : les vidéos, les bandes dessinées, les
affiches.
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Part VI. Budget
Vous trouverez des informations sur les règles de financement et l'éligibilité des frais dans le texte de l'appel à
propositions.
Tous les
montants en
euros
A. Synthèse du budget
Estimations des dépenses
Frais acceptés (à
remplir par la
Commission
Européenne)
Total
Coûts directs
1. Frais de personnel
2. Assurance et frais de visa
3. Frais de déplacement / nourriture / hébergement
4. Frais de réunion
5. Frais de production / de traduction / de diffusion / d'information / de
matériel
6. Autres frais
Total des coûts directs estimés
7. Frais indirects (à concurrence de 5% des coûts directs)
Total des dépenses prévisionnelles
Estimation des recettes
Nom, description
Organismes publics internationaux
Institutions nationales/ régionales/locales Centro de Cultura
Contemporanea de
Barcelona, CCCB
(Salles pour la rencontre
et pour l’exposition et
équipements).
Donateurs privés
Ressources propres (y compris celles
des partenaires)
Quartiers du monde
(Salaire Ada Bazan)
Quartiers du monde
(Salaire Alice Carré)
EICA (Salaire Silvana
Ospina)
EICA (Salaire Betina
Pérez)
39’702
3’730
43’326
67’950
6’125
160’833
8’041
168’874
Total
60’250
10’534
1’290
10’080
6’720
Contributions personnelles des
participants
Autres ressources
Subvention demandée dans le cadre du Programme
JEUNESSE
80’000
Si vous bénéficiez ou sollicitez une autre
subvention de la Commission
Européenne, veuillez donner des
précisions :
Total des recettes prévisionnelles
168’874
Veuillez noter que le total des dépenses estimées doit être égal à celui des recettes estimées.
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B. Description des coûts
Tous les montants en euros
1. Frais de personnel
Veuillez décrire les frais de personnel directement liés à l’activité en indiquant, pour chaque personne, le nom, la
fonction, si cette personne est recrutée spécialement pour le projet. Veillez à séparer clairement le personnel
permanent de votre organisation de celui spécifiquement recruté pour l’activité.
Interne
Salaire
Nombre de
Nom
Fonction
Tâches
ou
journalier
Total des coûts
jours / mois
recruté
/ mensuel
Silvana Ospina
Betina Pérez
Gemma Rull
Experimentem
amb l’Art
Alice Carré
Ada Bazan
Responsable du
projet local
- Organisation
locale de la
Rencontre
Internationale
- Coordination et
construction de
l’exposition
Dynamiseuse du Dynamisation de
projet local
la rencontre et de
l’exposition
Administratrice
Administration du
projet, de la
rencontre, de
l'exposition
Responsable
Conception et
artistique et de
production
la production
Chargée de
Animation du
missions
réseau, Echange
Internet et
Traduction, cocoordination de
l’exposition
Coord.
Rédaction des
Internationale du rapports,
projet
élaboration
d’instruments pour
la Rencontre,
recherche des
partenariats,
organisation de
l’itinérance de
l’exposition
Interne 15 jours /
12 mois
56 / jour
10’080
Recrut
ée
10 jours /
12 mois
56 / jour
6’720
Interne
5 jours
/ 12 mois
56 / jour
3’360
2’000
Recrut
é
Interne
4 jours /
12 mois
146 / jour
7’008
Interne
4 jours
/mois
219.47/ jour
10’534
TOTAL FRAIS DE PERSONNEL
39’702
2. Assurance et frais de visa
Le cas échéant, veuillez distinguer clairement les différentes activités/phases de votre projet par organisation
partenaire (par exemple: préparation, activité, suivi, etc.) dans la colonne "Description par organisation / activity".
Description par organisation / activité
Total des coûts
Assurance Responsabilité Civile pour tous les participants (extension du contrat d’assurance
200
actuel)
Assurance Accident pour tous les participants
Participation à la rencontre internationale Visa intervenants Colombie (6)
Participation à la rencontre internationale Visa intervenants Sénégal (5)
Participation à la rencontre internationale Visa intervenants Mali (4)
TOTAL DES FRAIS D’ASSURANCE ET DE VISA
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
2’300
600
350
280
3’730
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23
3. Frais de transport / Nourriture / Hébergement
Le cas échéant, veuillez distinguer clairement les différentes activités/phases de votre projet par organisation
partenaire (par exemple: préparation, activité, suivi, etc.) dans la colonne "Description par organisation / activity".
a) Transport
Veuillez noter que seuls les transports les plus économiques seront remboursés (tarifs APEX, billets de train en seconde
classe, etc.). Indiquer également les transports locaux.
Description par
Nombre de
Moyen de
Coûts par
Origine
Destination
Total des coûts
organisation / activité
personnes
transport
personne
Venue des
participants pour la
Rencontre
Internationale
Venue des
participants pour la
Rencontre
Internationale
Venue des
participants pour la
Rencontre
Internationale
Venue des
participants pour la
Rencontre
Internationale
Venue des
participants pour la
Rencontre
Internationale
Venue des
participants pour la
Rencontre
Internationale
Venue des
participants pour la
Rencontre
Internationale
Transport urbain
durant la Rencontre
Internationale
Transport pour
l’aéroport durant la
Rencontre
Internationale
Voyage de
préparation de la
Rencontre
Internationale
Voyage de
préparation de la
Exposition
Transport urbain
durant la
préparation et suivi
et transports à
l’aéroport
Transport de
l’exposition
Barcelone à Palma
de Majorque
5
Sénégal
Barcelone
Avion
750
3’750
4
Mali
Barcelone
Avion
850
3’400
4
Bolivie
Barcelone
Avion
1460
5’840
5
Brésil
Barcelone
Avion
930
4’650
6
Colombie
Barcelone
Avion
1100
6’600
4
Palma de
Majorque
Barcelone
Avion
340
1’360
8
France
Barcelone
Avion
332
2’656
60
personnes
Barcelone
Ville
6, 50
390
46
personnes
Ville
Barcelone
Métro
Autobus,
T10
Métro
Autobus,
T10
8
368
1
France
Barcelone
Avion
332
332
1
France
Barcelone
Avion
332
332
2
France
Barcelone
Bus, train,
métro
14
28
1
Barcelone
Palma de
Majorque
3’000
Bateau
Sous-total
b) Nourriture et hébergement
Description par organisation /
activité
Perdiem (nourriture et
hébergement) durant la
Rencontre Internationale
Repas de participants de
Barcelone durant la Rencontre
Perdiem (nourriture) durant le
voyage de préparation de la
Rencontre Internationale
32’706
Nombre de
personnes
Nombre de jours
Coût par
jour
46
8
25
9’200
14
8
10
1’120
1
5
30
150
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
Total des coûts
Candidature Page
24
Perdiem (nourriture) durant le
voyage de préparation de
l’exposition
1
5
30
150
Sous-total
TOTAL FRAIS DE TRANSPORT / NOURRITURE / HEBERGEMENT
10’620
43’326
4. Frais de réunion
Veuillez indiquer les autres frais éventuels.
a) Location de locaux
Description par organisation / activité
Nombre de jours
Coût par jour
Total des coûts
5
60
500
800
2’500€
48’000€
Salle pour la Rencontre internationale
Salle pour l’exposition
Sous-total
50’500
b) Location d'équipements
Description par organisation / activité
Nombre de jours
Coût par jour
65
65
100
6’500
3’250
Sous-total
9’750
Rétroprojecteur
Ecran de projection
Total des coûts
c) Frais d'interprétation (y compris le voyage, le séjour et les honoraires)
Langues sources et langues
cibles
Nombre d’interprètes
Nombre de jours
Coûts par jour
2
2
5
5
730
70
350
350
Sous-total
700
Espagnol
Français
Total des coûts
d) Location de cabines d'interprétation (y compris le matériel)
Description par organisation / activité
Nombre de jours
Coûts par jour
Total des coûts
Sous-total
e) Autres coûts (par exemple, du matériel)
Description par organisation / activité
Achat des consommables pour la préparation de la
Rencontre Internationale
Achat du matériel pour la construction et le montage de
l’exposition
Achat de consommables pour la Rencontre
Internationale (cahiers, crayons couleurs, stylos,
enveloppes DVD, marqueurs, DVD, etc.)
Nombre de jours
Coûts par jour
20 jours/
12 mois
forfait
5,21
1’250
5’000
forfait
750
Sous-total
TOTAL DES FRAIS DE RÉUNION
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
Total des coûts
7’000
67’950
Candidature Page
25
5. Frais de production / traduction / diffusion / information
Veuillez indiquer les frais de production et de diffusion de documents et de matériels (CD-ROM, vidéo, brochures,
dépliants…) en incluant une estimation du nombre d’exemplaires nécessaires.
a) Production
Description par organisation / activité
Nombre
d'exemplaires
Prix unitaire
50
200
6
15
7500
150
100
0,05
2,10
0,20
Production d’une vidéo internationale
Edition de la capitalisation bilingue
Invitation à l’inauguration de l’exposition à Barcelone,
Palma et Montreuil (cartes postales)
Edition d’affiches d'information (A3)
Reprographie – dossier de presse
Total des coûts
300
3’000
390
20
315
Sous-total
4’025
b) Traduction
Langues sources et langues cibles
Nombre de pages
Espagnol (valorisation)
Portugais (valorisation)
Français (valorisation)
Prix par page
Total des coûts
200
70
200
Sous-total
c) Diffusion
Description par organisation / activité
Envoi des invitations pour l’exposition et des dossiers
de presse
Inauguration de l’exposition
Nombre
Prix unitaire
250
0,40
Total des coûts
100
150 personnes
6,67
1’000
Sous-total
1’100
d) Site web
Description par organisation / activité
Total des coûts
Exposition virtuelle
Développement d’une page additionnelle au site Internet du projet Quartiers du Monde
pour dynamiser la communication entre les jeunes et les visiteurs de l’exposition.
1’000
Sous-total
1’000
TOTAL DES FRAIS DE PRODUCTION / TRADUCTIO / DIFFUSION / D'INFORMATION
6’125
6. Autres frais
Veuillez indiquer les autres frais éventuels. Le cas échéant, veuillez distinguer clairement les
différentes activités/phases de votre projet par organisation partenaire (par exemple:
préparation, activité, suivi, etc.) dans la colonne "Description par organisation / activity".
Total des coûts
TOTAL DES AUTRES FRAIS
TOTAL DES COUTS DIRECTS (1-6)
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
160’833
Candidature Page
26
Part VII. Signature
Je, soussigné(e), certifie que les renseignements figurant dans la présente candidature sont véridiques et
corrects et qu’aucune information n’a été omise.
Moi, le soussigné, certifiez que toute l'information contenue dans cette demande(application) est véridique et
précise et qu'aucune information appropriée n'a été refusée(retenue).
En signant cette candidature, le candidat permet à la Commission européenne de rendre disponible et d’utiliser
toutes les données fournies dans ce formulaire, dans le but de gérer le programme JEUNESSE. Les données,
sur papier ou sous version électronique, seront toujours utilisées en respectant les intérêts privés des personnes
individuelles.
Le candidat s’engage à informer la Commission europénne de tout changement concernant les activités decrits
dans ce formulaire.
Organisation candidate
Nom :
EICA - Espai d’inclusio du Casc Antic
Représentant légal
Nom en majuscules :
Lieu, date :
JOAN JOSEP PÉREZ-MONTES GARCIA
Signature :
Barcelone, 06/29/2006
Personne de contact
Nom en majuscules:
Lieu, date :
SILVANA OSPINA MUÑOZ
Barcelone, 06/29/2006
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
Signature :
Candidature Page
27
Annexe: Informations concernant le candidat
1. Les details du candidat
Veuillez vous rendre sur le site http://europa.eu.int/comm/budget/execution/legal_entities_fr.htm , choisissez la
langue et le statut légal du candidat, téléchargez et remplissez le formulaire d’entité légale approprié, et joignez
le à ce formulaire.
Veuillez noter que vous devez également joindre une preuve de votre statut légal, un numéro de TVA et/ou une
photocopie de votre carte d’identité/passeport comme indiqué dans le formulaire que vous avez téléchargé et
complété.
2. Le compte bancaire du candidat
Veuillez vous rendre sur le site http://europa.eu.int/comm/budget/execution/ftiers_fr.htm , choisissez la langue et
le pays du candidat et, téléchargez et complétez le formulaire de signalétique financier approprié, en suivant les
instructions données par le site web et joignez le à ce formulaire.
Veuillez noter que le formulaire devra comporter le cachet de la banque du candidat et la signature de
son représentant.
3. La Déclaration d’honneur du candidat
Veuillez vous rendre sur le site http://www.europa.eu.int/comm/youth/call/index_en.html, téléchargez et
complétez le formulaire de Declaration sur l’honneur, et veuillez le joindre à ce formulaire.
Veuillez noter que le formulaire devra comporter le cachet de l’organisation candidate.
4. La capacité financière du candidat


Les organisations sollicitant une subvention de plus de 20 000 euros doivent en outre soumettre les documents
suivants :
une copie leur compte de profits et pertes, ainsi que le bilan du dernier exercice financier pour lequel leurs
comptes ont été clôturés (le cas échéant);
un rapport financier de l’année précédente (en euros) couvrant uniquement les frais de fonctionnement.
Veuillez vous rendre sur le site http://www.europa.eu.int/comm/youth/call/index_en.html, téléchargez et
complétez le formulaire pour le rapport financier, et veuillez le joindre à ce formulaire.
Je, soussigné(e), certifie que j’ai fourni les renseignements demandés, en complétant les formulaires
téléchargés du site internet, et en founissant les pièces justificatives qui accompagnent ces formulaires.
Nom en lettres
majuscules:
Lieu, date :
JOAN JOSEP PÉREZ-MONTES GARCIA
Barcelone, 06/27/2006
Programme JEUNESSE Action 5 Appel à propositions DG EAC 47/05
Signature :
Candidature Page
28
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