Conclusions rédigées de l’étude L’hôpital est un établissement public de soins qui accueille et soigne les malades pendant une période limitée. Dans certains milieux à risques, comme les hôpitaux, peut-on dire que tous les moyens sont mis en œuvre pour la protection de la santé physique et mentale des salariés ? Dans la première phase de mon étude, j’évoquerai les moyens qui doivent être mis en place pour répondre au bon équilibre physique et mentale des employés des hôpitaux. Et dans une seconde phase, j’analyserai si le manque de moyens ne constitue pas un risque pour ces mêmes employés. I. Vers un bon équilibre physique et mental des employés Dans l’exercice de son travail, le salarié peut ressentir une fatigue physique et mentale à cause de la répartition du temps de travail. En effet, des heures de repos ou des horaires varient du jour au lendemain et il y a aussi une accumulation d’heures supplémentaires, mais surtout les congés annuels, les jours fériés et les RTT (Réduction du Temps de Travail) qui ne sont pas toujours pris par les infirmiers. De plus, ces salariés font face à des contraintes liées à la continuité du service, à la pénibilité des tâches et on estime qu’un tiers des aides-soignants partent en retraite pour invalidité. Pour éviter cette charge physique et mentale, les chefs de service doivent veiller à leur sécurité en aménageant les locaux et en installant des équipements, et revoir aussi leur rémunération parfois inadéquate. Si les travailleurs exercent leurs fonctions dans des conditions défavorables, alors ils s’exposent aux risques divers comme le stress, l’insatisfaction au travail… II. Une dégradation des conditions de travail Le manque de moyens matériels, financiers et humains bouleversent le travail de ces employés, puisque l’absence d’investissement en matériels et en équipements se traduit par une hausse du niveau général de risque. Comme par exemple le risque de perdre son emploi si de mauvaises manipulations de certains médicaments entrainent le décès d’un patient ou risque physiques ou moraux des urgentistes. Comment l’hôpital peut répondre aux besoins des malades, si un tel manquement persiste ? De nombreux mouvements de grève se sont succéder dans le milieu hospitalier pour réclamer une amélioration des conditions de travail, comme celle à l’hôpital Clisson où les salariés se plaignent de la baisse d’effectifs qui entrainent une pression accrue du personnel et occasionne ainsi des arrêts de travail à répétition pour raisons psychologiques. Ces derniers déclarent travailler au péril de leur vie avec une répartition jugée mal faite par les employés. On ne compte pas moins de 14 accidents de travail (12 en 2009 et déjà 2 cette année). Ces grèves traduisent le mécontentement du personnel soignant. Pour conclure, on peut dire que le manque de moyens en personnel et en matériel constitue un frein pour ces salariés puisque toutes les dispositions ne sont pas mises en place pour leur permettre de mieux exécuter leur activité. L’État doit revoir ses budgets sur le domaine de la santé pour éviter de mettre en danger la vie du personnel hospitalier ainsi que celle des patients.