La musique et l’eau : deux ressources essentielles
Le premier concert « Play to Stop : Europe for Climate » coïncide avec la Semaine mondiale de
l'eau à Stockholm : un événement annuel au cours duquel sont abordés les problèmes les plus
urgents de la planète concernant l’eau. Experts, décideurs et dirigeants du monde entier se
réunissent pour échanger des idées, encourager un courant de pensées innovantes, et développer
des solutions efficaces à long terme.
L’édition 2009 comprendra également le « Stockholm Junior Water Prize » (parrainé par Son
Altesse Royale la Princesse héritière Victoria), un Prix décerné à des jeunes de 15 à 20 ans
auteurs de projets liés à l’eau et axés sur des sujets locaux, régionaux, nationaux ou mondiaux
d’importance environnementale, scientifique, sociale ou technologique.
20/20/20 à l’horizon 2020
Les concerts « Play to Stop : Europe for Climate » sont issus d’une campagne européenne plus
ample. Ses objectifs sont d’impliquer les citoyens et de soutenir les efforts de l’Europe en vue de la
ratification d’un traité lors du sommet crucial de l’ONU sur le changement climatique qui se tiendra
à Copenhague en décembre prochain. Ce traité encouragera les décisions à l’échelle mondiale,
nécessaires pour lutter efficacement contre le changement climatique.
Baptisée « Agir pour le climat - De l'énergie pour un monde en mutation », la campagne a été
lancée à l’occasion de l’accord entre les dirigeants de l’Union Européenne sur une série de
mesures ambitieuses dans le domaine du climat et de l’énergie. Un engagement qui consiste à :
- réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 % par rapport au niveau de 1990 (30 % si un
accord international est conclu),
- développer l’utilisation des énergies renouvelables à 20 % de la production énergétique,
- et réduire la consommation énergétique de 20 % en améliorant l’efficacité énergétique ; le tout
d’ici 2020.
Cet engagement place légitimement l’Union européenne au premier rang de la lutte contre le
changement climatique.
Les enjeux à venir lors du sommet de Copenhague :
- Freiner les activités des principaux pays pollueurs,
- élaborer de nouvelles règles mondiales en matière de réduction des émissions de gaz à effets de
serre en remplacement du protocole de Kyoto,
- et fixer une limite maximale du réchauffement planétaire à 2° C.
S’exprimant au sujet de l’importance de sensibiliser les jeunes au changement climatique, Stavros
Dimas, commissaire européen à l’environnement, a déclaré : « La jeunesse d’aujourd’hui subira
l’impact du changement climatique. La conférence de Copenhague est probablement notre
dernière chance de prendre le problème à bras-le-corps avant qu'il n'échappe à notre contrôle. De
part et d'autre du monde, le désir d’aboutir à un accord est énorme et nous devons maintenir cet
élan. Des événements comme celui-ci sont capitaux, car les jeunes sont un groupe de pression
extrêmement important. Ce sont eux qui seront les plus touchés par le changement climatique ; ce
sont leurs voix qui comptent le plus. »