
a) Bilan Fonctionnel 
            Il permet d’avoir des informations concernant l’autonomie du patient. On vérifie : 
 l’autonomie posturale : 
- test des activités de redressement et de transfert du patient ; 
- test des fonctions d’équilibration et de stabilisation en statique et en dynamique, et de 
la marche (déroulement du pas, balancement des membres supérieurs, nécessité d’une aide 
à la marche…) 
 l’autonomie  gestuelle :  c’est  la  capacité  du  patient  à  réaliser  des gestes adaptés  aux  AVQ.  On 
évalue alors : 
- les cadrans : main-bouche, main-tête, main-nuque, main-épaule opposée, main-poche, 
main-poche opposée, main-poche postérieure, main-sacrum, main-espace interscapulaire ; 
- les prises : fonction de préhension du patient ; 
- l’autonomie dans les AVQ : le patient mange, se lave, etc… SEUL. 
                Ce bilan fonctionnel est à faire le plus rapidement possible. 
 b) Bilan des 3 Motricités 
 La Motricité Réflexe : testée par la présence ou l’absence des ROT, et  s’ils  sont  là,  on  investigue 
quelles  sont  leurs  caractéristiques (perceptibles,  vifs,  polycinétiques…).  On  réalise  aussi  le  réflexe 
cutané (= polysynaptique), comme par exemple le réflexe cutané plantaire. 
On cherche ensuite la présence de réflexes pathologiques comme : 
- réflexe de Mendel : qd percussion du dos de la main  flexion des doigts ; 
- réflexe de Babinski : qd grattage du bord externe du pied  extension de l’hallux. 
 La Motricité Automatique : investiguée en partie dans le bilan fonctionnel (équilibre, tonus postural, 
etc…). On  vérifie  aussi  la présence ou l’absence des syncinésies de coordination (F des doigts  E 
automatique du poignet ; F des orteils  triple F du mb inf). 
 La Motricité Volontaire : investiguée par rapport à ses caractéristiques (force, direction, amplitude). 
La force est bilantée de 2 façons : 
- Bilan analytique : testing musculaire, dans les pathologies de type périphériques ; 
- Bilan de la qualité du mouvement : dans les pathologies de type centrales. 
   La direction est  vérifiée  par  la  réalisation  par  le  patient  d’un  mouvement  adapté,  avec  puis  sans  le 
contrôle visuel. 
   L’amplitude du mouvement est ensuite vérifiée, donc la coordination aussi. 
   Ce bilan de la motricité V donne des informations sur la capacité du patient à contracter un muscle 
bien précis. 
Des tests permettent de savoir si la motricité V est atteinte ou n on : 
- au mb sup : épreuves des bras tendus : en E/Sup, sans support visuel : 
- au mb inf : en DD, le patient doit maintenir le F de H et de G à 90°. 
 Si relâchement du membre ou chute du membre : pathologies centrales. 
 
VI – Bilan Respiratoire  
   On peut le faire dès l’inspection : lèvres cyanosées, extrémités bleues, ailes du nez pincées… 
L’environnement va dire si le patient a de l’oxygène, s’il est intubé-ventilé. 
   Le bilan respiratoire porte aussi sur l’encombrement des voies aériennes supérieures et bronchiques. Il 
faut vérifier la dyspnée (respiration aisée ou recherche de la respiration) = c’est la mauvaise respiration. 
   On    vérifie  la  fonctionnalité  des  muscles  respiratoires  (diaphragme,  transverses,  abdominaux, 
respirateurs  accessoires).  On  explore  aussi  le  type  de  respiration  (thoraco-abdominale,  thoracique 
uniquement  ou  abdominale  uniquement…),  savoir  si  le  patient  a  une  respiration  naso-buccale,  naso-
nasale, bucco-buccale. 
 
VII – Bilan Cardiovasculaire 
   On vérifie la T.A., la fréquence cardiaque. Il faut également porter attention aux signes de phlébite 
lorsque le patient a une ou ses deux jambes immobilisées (plâtre, etc…) 
   On regarde ensuite le traitement médical en cours (prise d’hypo ou d’hypertenseurs, etc…).