compte rendu 221209college des immunologistes

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COMPTE RENDU DE LA REUNION DU COLLEGE DES IMMUNOLOGISTES – 47-03
Paris Faculté Pierre & Marie Curie
22 Décembre 2009
--Un peu plus de vingt personnes, sur plus de trente ayant préféré le 22 décembre, avaient finalement
pu se déplacer pour cette réunion, à laquelle Gilles Thibault représentait de nouveau le Collège des
Immunologistes Pharmaciens.
L’ordre du jour était le même qu’à la réunion du 25 septembre, avec en premier lieu le
référentiel de biologie de Montpellier. La version 3 a été affichée comme prévu le 18 décembre 2009
sur le site de Montpellier accessible avec le lien suivant :
http://www.chu-montpellier.fr/publication/inter_pub/R300/A4896/Referentiel.BHN.PHN.V3.0.total.pdf
Là encore, les hôpitaux font le forcing pour que ces nouveaux codes soient entrés dans les
outils logiciels de laboratoire. L’idée est que cette homogénéisation nationale espérée de longue
date va permettre le calcul des MERRI de 2010, c'est-à-dire une répartition équitable des 300 millions
d’euros de cette enveloppe nationale.
Il était important de ne pas être absents de cette démarche, et l’enthousiasme des
immunologistes, aux côtés de Myriam Labalette en chef de file (forte mobilisation sur le forum et par
mail et téléphone entre la réunion de Septembre et les validations finales) a donné des résultats
excellents. En particulier, notre demande de modifier le découpage du chapitre 7 pour y regrouper
au maximum l’immunologie, a été quasiment complètement avalisée, le quasi étant pondéré par
l’acceptation, au vu de la difficulté à remanier tout le chapitre 12, d’y voir figurer en têtes de
chapitres les immunoglobulines, le complément et les cytokines.
La version 3 a été avalisée par la DHOS mais reste évolutive, en particulier dans la mesure où
beaucoup des actes de réalisation de préparations cellulaires à visée thérapeutique sont encore à
prendre en considération, peut être dans un futur chapitre 7.9. François Lemoine et Olivier Boyer (et
tout collègue intéressé) discuteront avec Myriam Labalette sur la façon de rédiger une proposition
dans ce sens et de la faire remonter à Montpellier.
Un courrier du collège à la DHOS, pour remercier de la prise en compte des spécificités de
l’immunologie et annoncer cette évolution souhaitée pourrait être rédigé et envoyé par le président
du Collège, peut être cosigné par le Collège des pharmaciens, également concernés.
Il est rappelé, ce qui avait déjà été dit en Septembre, que l’idée générale est d’évaluer et de
codifier de façon homogène dans toute la France l’ACTIVITE représentée par chaque acte de
biologie. La tarification n’est pas encore à l’ordre du jour en dehors de la distribution des MERRI
mentionnée ci-dessus. Les collèges sont par contre considérés comme les instances de validation des
propositions faites au sein des disciplines, et notre rôle en ce sens, avec le collège des pharmaciens, a
été majeur et apprécié.
La suite consiste à rédiger un fascicule à l’usage des immunologistes, reprenant l’ensemble
des actes qui nous concernent avec leur nomenclature/valeur de référentiel, assortis d’un court texte
des conditions d’application de cette nouvelle nomenclature, des indications cliniques de ces
examens et des méthodologies utilisables, la première partie étant peut être la plus urgente dans un
premier temps. En effet, non seulement nos propositions ont été validées, mais de nombreuses
discussions ont eu lieu pour les argumenter dans le cadre des activités des laboratoires de biologie et
il faut maintenant les appliquer correctement. Une information de la Collégiale des Immunologistes
d’Ile de France sur ces activités du Collège est également souhaitée, via François Lemoine et Eric
Tartour, pour harmoniser les démarches, et si possible les intégrer préférentiellement dans le Collège
de la 47.03 (donc information bidirectionnelle, ne réinventons pas l’eau chaude !).
A noter que d’autres items « anciens » de la NABM sont encore en cours de réévaluation et
que Myriam Labalette a été contactée à cet effet.
La discussion du Collège a aussi porté sur l’applicabilité (actuellement pas à l’ordre du jour)
du référentiel dans les laboratoires privés et de la concurrence avec le public. Il sera important de
faire valoir les spécificités hospitalières et la notion éventuelle d’actes réservés.
--Olivier Boyer fait ensuite un mini-point sur la Formation Médicale Continue pour rappeler
qu’une session de 90 minutes sera organisée l’après midi du 23 Novembre 2010 (DATE A NOTER
DANS VOS AGENDAS DES MAINTENANT) à Marseille sur le thème des anticorps monoclonaux
thérapeutiques, avec a priori un triple éclairage : cibles, pharmacologie, complications. Cette session
de FMC, permettant d’obtenir des crédits, sera suivie de l’AG de l’ASSIM (= AG des Collèges !) et
d’un dîner. Il est souhaité de pouvoir élargir la participation à des praticiens régionaux (PACA ?) et de
réaliser une réplique à Paris pour un public plus large encore. Le lendemain du congrès, soit le
samedi 27 Novembre, Hervé Watier organise une autre session d’allergologie biologique sur les
allergènes recombinants.
Il est fortement suggéré de resserrer (rétablir ?) les liens avec la Fédération des Spécialités
Médicales (Olivier Boyer via Marie Christine Béné) et de se préoccuper de ce qui se passe en Europe
(Olivier Boyer et Gilbert Faure).
--Joanna Vitte présente ensuite (diaporama repris ci-dessous, à lire absolument, même si vous
n’êtes pas directement impliqué, pour positionner votre CHU si besoin) les résultats fort
intéressants de l’enquête sur les examens allergologiques, avec la bonne nouvelle issue de cette
interrogation nationale d’une « domiciliation » immunologique dans la grande majorité des cas.
L’idée d’un groupe transdisciplinaire associant des collègues pharmaciens et PH fait son chemin.
Merci de continuer à transmettre à Joanna vos coordonnées e-mail si vous êtes intéressés à y
participer, ou celles de personnes de votre entourage dont vous pensez qu’elles devraient participer
à ce groupe.
Il ressort de la discussion que le positionnement des immunologistes sur des actes spécialisés et
plutôt « cellulaires » serait important.
Plusieurs éléments d’information, issus de ce groupe,
prochainement.
devraient être mis en ligne
ANALYSE DES DONNEES DE L’ENQUETE « BIOLOGIE DE L’ALLERGIE CH ET CHU »
Mise à jour du 21.12.2009
Synthèse: J. Vitte, Marseille
LES REPONSES
 23 établissements, dont 1 CH et 22 CHU (1 laboratoire de CHU dont l’activité allergie résulte d’un
transfert en 2009 et qui ne possède donc pas de chiffre 2008):
 Amiens, Angers, APHP A. Béclère, APHP X. Bichat, APHP H. Mondor, APHP Necker-EM, APHP A. Paré,
APHP A. Trousseau, Belfort-Montbéliard, Bordeaux, Caen, Dijon, Lille, Limoges, Lyon, Marseille,
Rennes, Rouen, Nantes, Poitiers, Strasbourg, Toulouse, Tours (autres réponses promises pour plus
tard)
INTITULE DES LABORATOIRES
 Sur 22:
Immunologie n=16
Biochimie n=2
Microbiologie n=2
hormonologie-radioimmunologie n=1
hématologie-immunologie n=1
ACTIVITE
 13 MB en 2008, dont 5 MBHN, soit environ 20 millions de B pour les CHU Français (cf diapos de
Septembre, l’essentiel est en privé !)
 BHN: de 0 à 100% de l’activité
 cas particulier de H. Mondor: 100% BHN
 pour les laboratoires « polyvalents » en allergo-bio: max BHN est de 47%
 en moyenne: 10% de l’activité est HN
BIOLOGISTES DU SECTEUR ALLERGIE
 en moyenne: 0,42 ETP biologiste au secteur allergie (0,1 à 1,5 ETP)
 formation: biologistes (méd, pharmaciens, scientifiques), médecins nucléaires
 « productivité hospitalière » (ne prend pas en compte l’aide apportée par les internes et apparentés):
max: 50 000 B/0,01 ETP
min 5500 B
 généralement nuancée par l’activité BHN: une forte activité HN est gourmande en temps biologiste:
max 6600 BHN/0,01 ETP
min 143 BHN/0,01 ETP
exception: H. Mondor: 73 418 BHN/0,01 ETP
IMPLANTATION CLINIQUE
 degré d’interaction variable
 par ordre de fréquence:
 pneumologie, pédiatrie, dermatologie
 mucoviscidose et greffes
 anesthésie, maladies professionnelles
 radiologie, néonatologie (Limoges)
 pathologies professionnelles, respiratoires, dermatologiques à part (H. Mondor)
RECRUTEMENT EXTERIEUR
 demandes de prescripteurs extérieurs: oui pour la plupart des réponses mais représentent une part
faible de l’activité
 CHBM: draine son aire urbaine, soit 350 000 habitants
 demandes arrivant de LABM: dans très peu de centres, pour des volumes très faibles (probablement

liée au rayonnement): Limoges, Lyon, Toulouse, Bordeaux
CHBM: contact établi avec LABM, mais difficultés juridiques
EXAMENS ENVOYES
 réponse spontanée dans qques cas
 60 à 80 envois/an de Toulouse vers Biomnis
 20 000 B+BHN de Rouen vers CERBA
 33 370 B+BHN de Dijon vers Biomnis
 des examens particuliers (tryptase, histamine, inhibition des IgE, activation des basophiles), le plus
souvent adressés au CERBA ou à Biomnis, parfois dans des CHU (Toulouse, Lyon)
EBAUCHE DE CATALOGUE
IgE totales:
réalisées partout (sauf H. Mondor)
méthode Phadia sauf 2 (Immulite, BN II); représente en moyenne 10 à 30% du volume (B) des IgE
spécifiques
IgE spécifiques:
réalisées partout (sauf H. Mondor)
Phadia et CLA (ce dernier représentant 10 à 20% du total des B en IgE spécifiques)
CLA: Angers, Lyon, Poitiers, Toulouse
Tryptase:
dosée dans la plupart des centres;
externalisée dans trois cas (1 envoie à Toulouse, les autres au CERBA), mais l’un réalisera l’analyse sur
place à partir de 2010
Histamine:
oui 8/14 (hétérogénéité: ELISA, RIA, biochimie...)
non 6/14 (dont 1 envoie à Toulouse)
Activation des basophiles:
oui 7/19 (env 70% cas Bühlmann, parfois complété par une méthode maison),
non 9/19 (dont 1 envoie à Lyon, 1 envoie au CERBA, 1 prévu pour 2010)
en cours de développement 3/19
Inhibition des IgE:
oui 4/17
non 10/17 (dont 2 sous-traitent, 1 à Biomnis)
2/17 en développement
ISAC actuel et en perspective 2010:
oui ferme: Angers et Trousseau;
Toulouse en éval financée par Phadia
Bichat en protocole
les autres: non, peut-être, à voir
(N.B. ISAC au catalogue UniHA depuis novembre 2009)
ECP: non sauf quatre:
Lille et Toulouse env 100 dem/an
Bichat: protocoles
Bordeaux: < 10:an, sous-traités
Tours: refus de faire l’analyse
IgG et IgG4:
5 oui (Angers, Lyon, Marseille, Rouen, Toulouse)
10 non (certains sous-traitent des volumes <10/an)
Exploration lymphocytaire:
oui à Limoges, Lyon, Mondor
en développement à Bichat
ELISPOT:
Lyon, Mondor
en développement à Bichat
Leucotriènes: Bichat et Caen
autres: Mondor, autres [catalogue complet à venir!]
AVENIR
 Parmi ceux qui se prononcent:
8/9 « développement »
1/9 « stabilisation »
mais 12/22 ne se sont pas prononcés!
 Participation à des groupes de travail et sociétés savantes: 15/17 oui:
les plus cités: SFI > ASSIM = EuroBAT > CIAB > SFA = SFBC = ANAFORCAL > groupes régionaux,
SFAR, SF Radiologie, AFSSAPS, CICBAA
ATTENTES / DEMANDES
I. AU QUOTIDIEN
 Catalogue des analyses réalisées dans les CH-CHU
Connaissance des correspondants possibles
Routine : IgE, stock allergènes spécifiques, tryptase
Spécialisées: Histamine, Activation des basophiles, Tests d’inhibition, Exploration HSR, ISAC…
Accessible en ligne (hébergement à trouver)  site ASSIM sans problème

Evaluation de réactifs, tests spécialisés
Intérêt, service rendu, coût
Arbres décisionnels

Accréditation
Réflexion commune sur la mise en œuvre pour le secteur allergie
Rédactions de procédures (car parc d’automates homogène)

Relations avec l’administration
pour une rationalisation de plateaux analytiques publics
Marchés
Réponses aux appels d’offres
Transmission des échantillons inter-établissements
Facturation
II. LA FORMATION
 Formation - Actualités - Mises au point
Aspects fondamentaux, théoriques et pratiques
Formation spécifique à l’allergo-biologie: le seul cadre existant actuellement est le DESC
Allergologie et Immunologie Clinique (ce point est également largement discuté et devra être repris
ultérieurement eu égard aux évolutions dans ce domaine)
Ateliers de formation à la biologie de l’allergie: actuellement organisés dans le cadre des
rencontres allergologiques: Congrès Francophone d’Allergologie, Journées d’Allergologie et
d’Immunologie Clinique de Marseille...

Communication sur les actions menées sur l’ensemble du territoire
banque de cas cliniques
III. ACTIONS




Création d’un groupe de réflexion officiel
Catalogue des actes
Suggestion: journée FMC (orientée vers la pratique: allergènes recombinants ?) adossée aux journées
de la SFI en novembre à Marseille.
Appel à candidature pour une répartition (harmonieuse) des tâches
CONCLUSION: place de l’immunologie
 laboratoires: innovation et recherche translationnelle (place de la SFI)
 collège enseignants: formation immuno-allergologique, du fondamental au pratique


identification des compétences / référents
en réseau avec les autres disciplines / spécialités

Pour information: le site www.lesallergies.fr regroupe désormais la SFA et l’ANAFORCAL
--En l’absence de Lionel Prin, malheureusement indisponible, mais à l’aide du support de ses
diapositives issues des propositions du Comité National de Pédagogie la réflexion débute sur le
parcours de Licence en Santé, pour être poursuivie après le déjeuner.
Le petit groupe créé en Septembre, OBJECTIFS IMMUNOLOGIQUES COLLEGIAUX EN LICENCE ET
MASTER n’a pas progressé en dehors de l’envoi de son programme de L2 par François Lemoine à
Lionel Prin.
Les membres du collège réunis en Décembre ont acté un certain nombre de points, repris cidessous. Les éléments de discussion ont été rédigés de manière collégiale au fil de la
lecture/modification des diapositives de Lionel et sont retranscrites ci-dessous avec un code couleur
explicité plus loin.
Ce qui est important maintenant est LA MOBILISATION DE TOUS pour produire un réel
document collégial opposable harmonisant l’enseignement dans le pays (grands chapitres).
Un des premiers points de discussion, sur lequel il a été largement débattu était la place des trois
niveaux d’enseignement maintenant apparents dans la maquette de médecine.
Brainstorming collège 47.03
Interprétation par le Collège des programmes de L2 et L3
 L2 : immunologie fondamentale « tissus lymphoïde et sanguin »
L3 : immunopathologie et imunointervention  aspects physiopathologiques
Ce programme n’est pas encore entièrement acté mais renforce considérablement le module 8 en
amont (en L3) et le menace peut être.
 Comment faire pour maintenir le module 8, et le faut-il, compte tenu de la disparition
attendue du DCEM4 et du fait qu’il faut gagner des heures quelque part ? Sauf que ce sont
les modules qui sont au programme de l’internat et qu’il ne faut pas disparaître de l’internat,
même si la notion de modules a disparu dans la(les) fac(s) revenue(s) aux disciplines
verticales, alors que les questions par elles mêmes restent au programme ECN
 Une autre interprétation consiste à envisager le L3 comme les bases de la physiopathologie
immunitaire et pas une présentation clinique à des étudiants qui ne sont pas encore allés à
l’hôpital, puis utiliser des cas cliniques en module 8, éventuellement en binôme avec un
médecin d’une autre spécialité et sur des questions de l’ECN . Ceci permet par ailleurs une
harmonisation (souhaitée) avec l’enseignement en pharmacie. C’est cette option qui est
retenue pour la réflexion ultérieure par le collège.

Le volume horaire d’immunologie est globalement augmenté et une harmonisation est
nécessaire. Il faut insister pour le maintien de ce nouveau volume horaire dans une discipline

qui a su garder son identité
Soyons groupés, organisés, pugnaces et intelligents : importance du maintien de cette
identité de la discipline, y compris le plus tard possible dans l’enseignement pour son aspect
clinique, différent du fondamental. Essayer d’éviter trop de déclinaisons différentes dans les
villes par un affichage clair du collège en proposant collectivement des ressources sur les
trois niveaux physiologie/physopathologie/clinique. Les pharmaciens souhaitent participer à
cette réflexion pour une intégration harmonieuse des programmes d’immunologie en
« Licence ».
Dans les textes suivants les propositions en rouge sont les, « highlights » ou « nouvelles
dénominations » ou « sous titres » proposées par le collège à partir du document du Conseil de
pédagogie. Le L2 doit être rediscuté notamment avec les histologistes et les hématologistes. Les deux
premières parties du L3 sont celles qui posent le moins de problèmes. La troisième partie du L3 a été
largement débattue pour bien définir en quelle mesure elle représente un socle pour le module 8 et ne
le remplace en aucune manière, ce qui pourrait être une tentation de la part de certains Doyens…
PROGRAMME L2
Objectifs Généraux :
Présenter les principaux aspects structuraux de ces tissus mais aussi la dynamique de
fonctionnement de ces systèmes en abordant successivement (1) leur organisation générale (de la
cellule souche à la cellule différenciée ayant un programme fonctionnel spécifique) (2) les principaux
mécanismes qui régulent leur homéostasie (à compléter d’exemples illustratifs de
dysfonctionnements) (3) les moyens d’étude (valeurs normales et quelques exemples illustratifs de
valeurs anormales).
Principaux Items :
Principales étapes de l’hématopoïèse médullaire (cellules souches, progéniteurs, lignée, maturation)
avec quelques exemples de dysfonctions informatives (syndromes myélo ou lymphoprolifératif…),
les différentes cellules sanguines (voie sanguine, voie hémolymphatique) et étapes de domiciliation
tissulaire
-Principales étapes de l’hémostase physiologique
-Les hématies : aspects structuraux et fonctionnels (le métabolisme de l’Héme…)-les groupes
sanguins
-Les granulocytes (neutrophile, basophile, éosinophile) aspects structuraux et fonctionnels (exemple
d’anomalies)
-Les phagocytes mononucléés (monocyte – macrophage) : aspects structuraux et fonctionnels
(exemple d’anomalies)
-Les mastocytes : aspects structuraux et fonctionnels (exemple d’anomalies)
Place des cellules dendritiques ???
CE QUI NOUS CONCERNE PLUS SPECIFIQUEMENT
 Structure et organisation générale du système immunitaire (histologie fonctionnelle : plutôt
Acteurs cellulaires et moléculaires du système immunitaire
 Immunosénescence : en L3?
 Structure et organisation générale du système immunitaire (histologie fonctionnelle,
 circulation et domiciliation des cellules de l’immunité
 immunité locale et systémique
 immunité muqueuse
 Lymphocytes : origine et différenciation ; récepteurs de reconnaissance et CMH?? ; la notion
de répertoire
 Mécanismes effecteurs de l’immunité innée
Complément
Autres molécules
Phagocytes (en relation avec supra)…
 Adaptative : l’inflammation et la réponse spécifique ; dynamique et régulation de la réponse
immunitaire
 Système immunitaire (SI) en action :
 SI et infection en L3
 ; Attention aux exemples de dysfonctions : auto-immunité, allergie, les déficits immunitaires,
Alloimmunisation et Immunologie de la grossesse / compatibilité foeto-maternelle = L3???
 Les méthodes d’étude de l’hématopoïèse, de l’homéostasie des cellules sanguines
(interprétation d’un médullogramme, d’un hémogramme)
 Principales méthodes d’immuno-analyse et d’immuno-phénotypage (valeurs de référence) ;
principaux éléments d’un bilan de l’immunité humorale et cellulaire. A rediscuter
PROGRAMME L3
Objectifs généraux :
Cette UE s’inscrit dans la continuité dans l’UE8 du L1 «Tissu sanguin et système immunitaire »
- Présentation générale de l’organisation morphologique et fonctionnelle du système
immunitaire en développant les bases utiles à la compréhension des signes cliniques et
paracliniques
- Séméiologies clinique et paraclinique
-Introduire les notions de dysfonctions en privilégiant le choix d’exemples les plus fréquents et/ou les
plus démonstratifs et connaître leurs principaux moyens d’étude
-Aspects physiopathologiques et éléments d’immuno-intervention
Cette UE s’inscrit également en PREPARATION du module 8 et des questions ECN afférentes ++++
Items
Aspects physiologiques : homéostasie, capacités d’adaptation (régulation et tolérance), et efficacité
du système immunitaire ; à titre d’exemple : système immunitaire et réactions de défense vis-à-vis
des agents infectieux, immunité anti-tumorale, système immunitaire et inflammation (aspects
cellulaires et moléculaires avec notamment la biosynthèse et fonction des eicosanoïdes…) ; système
immunitaire et grossesse, système immunitaire et défense de la sphère bucco-dentaire
PAS DE PROBLEME
Séméiologies clinique et paraclinique et exemples didactiques de dysfonctions : savoir reconnaître
et interpréter les principaux éléments associés à une dysfonction du système immunitaire
(infections, auto-immunité, allergie…). Connaître les éléments d’explorations clinique et paraclinique
du système immunitaire.
PAS DE PROBLEME
Aspects physiopathologiques et bases pharmacologiques des traitements : à titre d’exemple : (a) les
maladies inflammatoires et auto-immunes ; les pathologies allergiques et les états d’hyper-sensibilité
; les maladies lymphoprolifératives ; les déficits immunitaires acquis (dont SIDA) et les déficits
Immunitaires congénitaux ; aspects immunologiques en transplantation (b) principes thérapeutiques
immunologiques : vaccinations, biothérapies moléculaires (anticorps monoclonaux,
immunoglobulines, cytokines) et biothérapies cellulaires, immunosuppresseurs et antiinflammatoires
A DISCUTER PRECISEMENT POUR DETERMINER LE DIFFERENTIEL PAR RAPPORT A LA PREPARATION
AU MODULE 8 : redécoupage proposé :
A)
 les maladies inflammatoires et auto-immunes
Autoréactivité et rupture de tolérance
 les pathologies allergiques et les états d’hypersensibilité ;
Hypersensibilité allergique et non allergique
 les maladies lymphoprolifératives
Anomalies de la prolifération lymphocytaire, notion de clonalité/prolifération clonale
 les déficits immunitaires acquis (dont SIDA)
Mécanismes immunologiques impliqués dans les déficits immunitaires
VIH et système immunitaire
 les déficits Immunitaires congénitaux
Anomalies constitutionnelles du développement de l’immunité
 aspects immunologiques en transplantation
Alloréactivité
B)principes et mécanismes d’action des thérapeutiques immunologiques
 Vaccinations
Rappel sur les réponses immunitaires anti-infectieuses (cf physiologie??)
Mécanisme d’action des vaccins, rôle des adjuvants
 Biothérapies moléculaires
Mécanismes d’action des immunoglobulines substitutives et IVIG
Cibles et mécanismes d’action des anticorps monoclonaux thérapeutiques
Mécanismes d’action des traitements anti-cytokines
 Biothérapies cellulaires
Thérapeutiques cellulaires visant à moduler/manipuler le système immunitaire
Effets immunologiques des biothérapies non ciblées sur le système immunitaire
 Immunosuppresseurs
Cibles et mécanismes d’action des immunosuppresseurs
 Anti-inflammatoires
Cibles et mécanismes d’action des anti-inflammatoires
________________

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Poursuite de la réflexion L2 / L3
Coordonnateurs L Prin, F Lemoine, A Chevailler, C Genin, G Thibault, MC Béné : réunion le 18
Janvier matin?
Puis faire tourner par mail cette nouvelle proposition

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Approfondir les nouvelles propositions d’intitulés
Définir têtes de chapitres en harmonisation avec les items des deux autres thèmes de L3 et le
programme de L2 puis trouver rédacteurs, appel au peuple!!

Revoir aussi programme L2 à la lueur des ouvrages disponibles : à partir du programme
proposé par la commission pédagogique (non encore figé) et de la proposition de François
Lemoine (diffusion au Collège), plus spécifiquement C Drouet, G Sterkers, G Carcelain
Attention, programme de P2, autour de 20 heures de cours!!
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Objectifs
Priorité : établir notre programme de L3 avec les items qu’on souhaite
Finaliser pour Juin un document national disponible en Septembre 2010
Livre + document en ligne
Répartissant les 20 heures de cours de L3 avec 20 têtes de chapitre et 20 « rédacteurs »
Pharmaciens partants pour caler les enseignements entre les deux collèges : toutes les
bonnes volontés bienvenues  diffusion E Seillès, G Thibault
Pour le L2 il y a des livres qui peuvent être conseillés aux étudiants, même si une
harmonisation des enseignements de L2 au niveau national est aussi souhaitable
---
L’évolution du Module 8 est ensuite évoquée dans la même veine de débat collégial, là encore avec
une rédaction « live » des conclusions des discussions. Le point crucial est de nouveau la
participation effective des immunologistes et des propositions de noms apparaissent dans la
nouvelle mise en page des questions du module 8. Cette liste n’est ni coercitive, ni exhaustive, et le
mail qui accompagnera ce compte-rendu mentionnera clairement les retours attendus.
Module 8  rédaction de documents à visée pédagogique et cas cliniques
Les bases physiopathologiques, mécanistiques ont été vues en L3, ce qui complique un peu le M8
sauf si on fait un rappel des données vues en L3 en chapeau de ces chapitres.
Les questions sont déclinées ci-dessous avec des propositions de groupes de rédaction. RETOUR
ATTENDU.
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112 - Réaction inflammatoire : aspects biologiques et cliniques conduite à tenir compliqué à
discuter, mais premier abord Gilles Kaplanski, Lionel Prin, Christian Drouet, Dominique
Emilie…
113 – Allergies et hypersensibilités chez l’enfant et l’adulte Ghislaine Sterkers…
114 – Allergies cutanéo muqueuses chez l’enfant et l’adulte à reprendre car bcp dermatos
dans le précédent Jean François Nicolas, Frédéric Bérard…
Dermatite atopique
Allergie de contact
Eczéma
115 – Allergies respiratoires chez l’enfant et chez l’ adulte Cyril Hoarau, (Gilles
Devouassoux)…
115a – Déficits immunitaires (autre question pour le SIDA qu’on voit aussi en L3 pour
l’immunologie, surtout CIVD & déficits en IgA,) Claire Fieschi, Eric Oksenhendler, Yves Levy,
Capucine Picard…
116 – Pathologies auto-immunes, aspects épidémiologiques, diagnostiques et principes de
traitement. Compliqué aussi et à discuter. Penser au Wegener??? Christophe Baron Les
maladies bulleuses sont là, en fait tout ce qui n’est pas plus clairement identifié. Sept dossiers
sur le site. Question très biologique. Frédéric Batteux, Thierry Vincent. Isoler le Sjögren :
Pierre Youinou, Yves Renaudineau
117 – Lupus erythémateux disséminé (connectivites??) & 117a – Syndrome des anticorps
antiphospholipides Patrick Bianco, Guy Gorochov, François Tron, Sophie Jego…
118 – MICI (Crohn et RCH) Sophie Caillat-Zucman, Myriam Labalette, Serge Jacquot…
119 – Maladie de Horton et pseudopolyarthrite rhizomélique (+ vascularites??) Gilbert Faure,
Bernard Bonnotte …
120 – Pneumopathies interstitielles diffuses (??) NNN(Gilles Devouassoux, Olivier Benveniste)
121 – Polyarthite rhumatoïde Pierre Miossec, Thierry Martin, Jean Louis Pasquali…
122 – Polyradiculonévrite José Boucraut, Marie Odile Jauberteau…
123 – Psoriasis Isabelle Bourgaut Villada, Jean François Nicolas…
124 – Sarcoïdose Guy Gorochov…
125 – Sclérose en plaques Roland Liblau, José Boucraut, Lionel Prin…
126 – Immunoglobulines monoclonales Jean Paul Fermand, Bertrand Arnulf, Alain
Chevaillier, (Franck Bridoux)…
127 – Transplantation (revoir si l’item n’inclut que les greffes d’organes) Gilles Blancho,
Jacques Dantal, Myriam Labalette, Brigitte LeMauff, Ghislaine Sterkers…
Où sont les vascularites? Ajoutées ou non à la liste officielle : NON
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Les pneumopathies interstitielles? : OUI
Diffuser la liste actuelle : http://www.cnci.univ-paris5.fr/medecine/DCEM2007.html
Reprendre l’idée d’un autre document concernant la participation immunitaire dans d’autres
items ECN
Modalités de rédaction du document du module 8
Non plus la vision d’un hyperspécialiste mais un document pédagogique aidant les étudiants
à aborder correctement les cas cliniques ECN
Différent de la forme de l’enseignement
Document que les immunologistes proposent comme support des cas cliniques
STRUCTURE
Rappel physiopath ou renvoi au document du L3
Texte court (6-10 pages) et
Rappel des 10 points importants
+ cas cliniques à titre d’exemple, avec commentaires/réponses (cas cliniques
d’illustration différents des dossiers cliniques type ECN qui doivent être transversaux)
PROCHAINE REUNION DU COLLEGE LE 22 OU LE 23 AVRIL 2010
MC Béné
22 Décembre 2009
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