COMPTE RENDU DE LA REUNION DU COLLEGE DES IMMUNOLOGISTES – 47-03 Paris Faculté Pierre & Marie Curie 22 Décembre 2009 --Un peu plus de vingt personnes, sur plus de trente ayant préféré le 22 décembre, avaient finalement pu se déplacer pour cette réunion, à laquelle Gilles Thibault représentait de nouveau le Collège des Immunologistes Pharmaciens. L’ordre du jour était le même qu’à la réunion du 25 septembre, avec en premier lieu le référentiel de biologie de Montpellier. La version 3 a été affichée comme prévu le 18 décembre 2009 sur le site de Montpellier accessible avec le lien suivant : http://www.chu-montpellier.fr/publication/inter_pub/R300/A4896/Referentiel.BHN.PHN.V3.0.total.pdf Là encore, les hôpitaux font le forcing pour que ces nouveaux codes soient entrés dans les outils logiciels de laboratoire. L’idée est que cette homogénéisation nationale espérée de longue date va permettre le calcul des MERRI de 2010, c'est-à-dire une répartition équitable des 300 millions d’euros de cette enveloppe nationale. Il était important de ne pas être absents de cette démarche, et l’enthousiasme des immunologistes, aux côtés de Myriam Labalette en chef de file (forte mobilisation sur le forum et par mail et téléphone entre la réunion de Septembre et les validations finales) a donné des résultats excellents. En particulier, notre demande de modifier le découpage du chapitre 7 pour y regrouper au maximum l’immunologie, a été quasiment complètement avalisée, le quasi étant pondéré par l’acceptation, au vu de la difficulté à remanier tout le chapitre 12, d’y voir figurer en têtes de chapitres les immunoglobulines, le complément et les cytokines. La version 3 a été avalisée par la DHOS mais reste évolutive, en particulier dans la mesure où beaucoup des actes de réalisation de préparations cellulaires à visée thérapeutique sont encore à prendre en considération, peut être dans un futur chapitre 7.9. François Lemoine et Olivier Boyer (et tout collègue intéressé) discuteront avec Myriam Labalette sur la façon de rédiger une proposition dans ce sens et de la faire remonter à Montpellier. Un courrier du collège à la DHOS, pour remercier de la prise en compte des spécificités de l’immunologie et annoncer cette évolution souhaitée pourrait être rédigé et envoyé par le président du Collège, peut être cosigné par le Collège des pharmaciens, également concernés. Il est rappelé, ce qui avait déjà été dit en Septembre, que l’idée générale est d’évaluer et de codifier de façon homogène dans toute la France l’ACTIVITE représentée par chaque acte de biologie. La tarification n’est pas encore à l’ordre du jour en dehors de la distribution des MERRI mentionnée ci-dessus. Les collèges sont par contre considérés comme les instances de validation des propositions faites au sein des disciplines, et notre rôle en ce sens, avec le collège des pharmaciens, a été majeur et apprécié. La suite consiste à rédiger un fascicule à l’usage des immunologistes, reprenant l’ensemble des actes qui nous concernent avec leur nomenclature/valeur de référentiel, assortis d’un court texte des conditions d’application de cette nouvelle nomenclature, des indications cliniques de ces examens et des méthodologies utilisables, la première partie étant peut être la plus urgente dans un premier temps. En effet, non seulement nos propositions ont été validées, mais de nombreuses discussions ont eu lieu pour les argumenter dans le cadre des activités des laboratoires de biologie et il faut maintenant les appliquer correctement. Une information de la Collégiale des Immunologistes d’Ile de France sur ces activités du Collège est également souhaitée, via François Lemoine et Eric Tartour, pour harmoniser les démarches, et si possible les intégrer préférentiellement dans le Collège de la 47.03 (donc information bidirectionnelle, ne réinventons pas l’eau chaude !). A noter que d’autres items « anciens » de la NABM sont encore en cours de réévaluation et que Myriam Labalette a été contactée à cet effet. La discussion du Collège a aussi porté sur l’applicabilité (actuellement pas à l’ordre du jour) du référentiel dans les laboratoires privés et de la concurrence avec le public. Il sera important de faire valoir les spécificités hospitalières et la notion éventuelle d’actes réservés. --Olivier Boyer fait ensuite un mini-point sur la Formation Médicale Continue pour rappeler qu’une session de 90 minutes sera organisée l’après midi du 23 Novembre 2010 (DATE A NOTER DANS VOS AGENDAS DES MAINTENANT) à Marseille sur le thème des anticorps monoclonaux thérapeutiques, avec a priori un triple éclairage : cibles, pharmacologie, complications. Cette session de FMC, permettant d’obtenir des crédits, sera suivie de l’AG de l’ASSIM (= AG des Collèges !) et d’un dîner. Il est souhaité de pouvoir élargir la participation à des praticiens régionaux (PACA ?) et de réaliser une réplique à Paris pour un public plus large encore. Le lendemain du congrès, soit le samedi 27 Novembre, Hervé Watier organise une autre session d’allergologie biologique sur les allergènes recombinants. Il est fortement suggéré de resserrer (rétablir ?) les liens avec la Fédération des Spécialités Médicales (Olivier Boyer via Marie Christine Béné) et de se préoccuper de ce qui se passe en Europe (Olivier Boyer et Gilbert Faure). --Joanna Vitte présente ensuite (diaporama repris ci-dessous, à lire absolument, même si vous n’êtes pas directement impliqué, pour positionner votre CHU si besoin) les résultats fort intéressants de l’enquête sur les examens allergologiques, avec la bonne nouvelle issue de cette interrogation nationale d’une « domiciliation » immunologique dans la grande majorité des cas. L’idée d’un groupe transdisciplinaire associant des collègues pharmaciens et PH fait son chemin. Merci de continuer à transmettre à Joanna vos coordonnées e-mail si vous êtes intéressés à y participer, ou celles de personnes de votre entourage dont vous pensez qu’elles devraient participer à ce groupe. Il ressort de la discussion que le positionnement des immunologistes sur des actes spécialisés et plutôt « cellulaires » serait important. Plusieurs éléments d’information, issus de ce groupe, prochainement. devraient être mis en ligne ANALYSE DES DONNEES DE L’ENQUETE « BIOLOGIE DE L’ALLERGIE CH ET CHU » Mise à jour du 21.12.2009 Synthèse: J. Vitte, Marseille LES REPONSES 23 établissements, dont 1 CH et 22 CHU (1 laboratoire de CHU dont l’activité allergie résulte d’un transfert en 2009 et qui ne possède donc pas de chiffre 2008): Amiens, Angers, APHP A. Béclère, APHP X. Bichat, APHP H. Mondor, APHP Necker-EM, APHP A. Paré, APHP A. Trousseau, Belfort-Montbéliard, Bordeaux, Caen, Dijon, Lille, Limoges, Lyon, Marseille, Rennes, Rouen, Nantes, Poitiers, Strasbourg, Toulouse, Tours (autres réponses promises pour plus tard) INTITULE DES LABORATOIRES Sur 22: Immunologie n=16 Biochimie n=2 Microbiologie n=2 hormonologie-radioimmunologie n=1 hématologie-immunologie n=1 ACTIVITE 13 MB en 2008, dont 5 MBHN, soit environ 20 millions de B pour les CHU Français (cf diapos de Septembre, l’essentiel est en privé !) BHN: de 0 à 100% de l’activité cas particulier de H. Mondor: 100% BHN pour les laboratoires « polyvalents » en allergo-bio: max BHN est de 47% en moyenne: 10% de l’activité est HN BIOLOGISTES DU SECTEUR ALLERGIE en moyenne: 0,42 ETP biologiste au secteur allergie (0,1 à 1,5 ETP) formation: biologistes (méd, pharmaciens, scientifiques), médecins nucléaires « productivité hospitalière » (ne prend pas en compte l’aide apportée par les internes et apparentés): max: 50 000 B/0,01 ETP min 5500 B généralement nuancée par l’activité BHN: une forte activité HN est gourmande en temps biologiste: max 6600 BHN/0,01 ETP min 143 BHN/0,01 ETP exception: H. Mondor: 73 418 BHN/0,01 ETP IMPLANTATION CLINIQUE degré d’interaction variable par ordre de fréquence: pneumologie, pédiatrie, dermatologie mucoviscidose et greffes anesthésie, maladies professionnelles radiologie, néonatologie (Limoges) pathologies professionnelles, respiratoires, dermatologiques à part (H. Mondor) RECRUTEMENT EXTERIEUR demandes de prescripteurs extérieurs: oui pour la plupart des réponses mais représentent une part faible de l’activité CHBM: draine son aire urbaine, soit 350 000 habitants demandes arrivant de LABM: dans très peu de centres, pour des volumes très faibles (probablement liée au rayonnement): Limoges, Lyon, Toulouse, Bordeaux CHBM: contact établi avec LABM, mais difficultés juridiques EXAMENS ENVOYES réponse spontanée dans qques cas 60 à 80 envois/an de Toulouse vers Biomnis 20 000 B+BHN de Rouen vers CERBA 33 370 B+BHN de Dijon vers Biomnis des examens particuliers (tryptase, histamine, inhibition des IgE, activation des basophiles), le plus souvent adressés au CERBA ou à Biomnis, parfois dans des CHU (Toulouse, Lyon) EBAUCHE DE CATALOGUE IgE totales: réalisées partout (sauf H. Mondor) méthode Phadia sauf 2 (Immulite, BN II); représente en moyenne 10 à 30% du volume (B) des IgE spécifiques IgE spécifiques: réalisées partout (sauf H. Mondor) Phadia et CLA (ce dernier représentant 10 à 20% du total des B en IgE spécifiques) CLA: Angers, Lyon, Poitiers, Toulouse Tryptase: dosée dans la plupart des centres; externalisée dans trois cas (1 envoie à Toulouse, les autres au CERBA), mais l’un réalisera l’analyse sur place à partir de 2010 Histamine: oui 8/14 (hétérogénéité: ELISA, RIA, biochimie...) non 6/14 (dont 1 envoie à Toulouse) Activation des basophiles: oui 7/19 (env 70% cas Bühlmann, parfois complété par une méthode maison), non 9/19 (dont 1 envoie à Lyon, 1 envoie au CERBA, 1 prévu pour 2010) en cours de développement 3/19 Inhibition des IgE: oui 4/17 non 10/17 (dont 2 sous-traitent, 1 à Biomnis) 2/17 en développement ISAC actuel et en perspective 2010: oui ferme: Angers et Trousseau; Toulouse en éval financée par Phadia Bichat en protocole les autres: non, peut-être, à voir (N.B. ISAC au catalogue UniHA depuis novembre 2009) ECP: non sauf quatre: Lille et Toulouse env 100 dem/an Bichat: protocoles Bordeaux: < 10:an, sous-traités Tours: refus de faire l’analyse IgG et IgG4: 5 oui (Angers, Lyon, Marseille, Rouen, Toulouse) 10 non (certains sous-traitent des volumes <10/an) Exploration lymphocytaire: oui à Limoges, Lyon, Mondor en développement à Bichat ELISPOT: Lyon, Mondor en développement à Bichat Leucotriènes: Bichat et Caen autres: Mondor, autres [catalogue complet à venir!] AVENIR Parmi ceux qui se prononcent: 8/9 « développement » 1/9 « stabilisation » mais 12/22 ne se sont pas prononcés! Participation à des groupes de travail et sociétés savantes: 15/17 oui: les plus cités: SFI > ASSIM = EuroBAT > CIAB > SFA = SFBC = ANAFORCAL > groupes régionaux, SFAR, SF Radiologie, AFSSAPS, CICBAA ATTENTES / DEMANDES I. AU QUOTIDIEN Catalogue des analyses réalisées dans les CH-CHU Connaissance des correspondants possibles Routine : IgE, stock allergènes spécifiques, tryptase Spécialisées: Histamine, Activation des basophiles, Tests d’inhibition, Exploration HSR, ISAC… Accessible en ligne (hébergement à trouver) site ASSIM sans problème Evaluation de réactifs, tests spécialisés Intérêt, service rendu, coût Arbres décisionnels Accréditation Réflexion commune sur la mise en œuvre pour le secteur allergie Rédactions de procédures (car parc d’automates homogène) Relations avec l’administration pour une rationalisation de plateaux analytiques publics Marchés Réponses aux appels d’offres Transmission des échantillons inter-établissements Facturation II. LA FORMATION Formation - Actualités - Mises au point Aspects fondamentaux, théoriques et pratiques Formation spécifique à l’allergo-biologie: le seul cadre existant actuellement est le DESC Allergologie et Immunologie Clinique (ce point est également largement discuté et devra être repris ultérieurement eu égard aux évolutions dans ce domaine) Ateliers de formation à la biologie de l’allergie: actuellement organisés dans le cadre des rencontres allergologiques: Congrès Francophone d’Allergologie, Journées d’Allergologie et d’Immunologie Clinique de Marseille... Communication sur les actions menées sur l’ensemble du territoire banque de cas cliniques III. ACTIONS Création d’un groupe de réflexion officiel Catalogue des actes Suggestion: journée FMC (orientée vers la pratique: allergènes recombinants ?) adossée aux journées de la SFI en novembre à Marseille. Appel à candidature pour une répartition (harmonieuse) des tâches CONCLUSION: place de l’immunologie laboratoires: innovation et recherche translationnelle (place de la SFI) collège enseignants: formation immuno-allergologique, du fondamental au pratique identification des compétences / référents en réseau avec les autres disciplines / spécialités Pour information: le site www.lesallergies.fr regroupe désormais la SFA et l’ANAFORCAL --En l’absence de Lionel Prin, malheureusement indisponible, mais à l’aide du support de ses diapositives issues des propositions du Comité National de Pédagogie la réflexion débute sur le parcours de Licence en Santé, pour être poursuivie après le déjeuner. Le petit groupe créé en Septembre, OBJECTIFS IMMUNOLOGIQUES COLLEGIAUX EN LICENCE ET MASTER n’a pas progressé en dehors de l’envoi de son programme de L2 par François Lemoine à Lionel Prin. Les membres du collège réunis en Décembre ont acté un certain nombre de points, repris cidessous. Les éléments de discussion ont été rédigés de manière collégiale au fil de la lecture/modification des diapositives de Lionel et sont retranscrites ci-dessous avec un code couleur explicité plus loin. Ce qui est important maintenant est LA MOBILISATION DE TOUS pour produire un réel document collégial opposable harmonisant l’enseignement dans le pays (grands chapitres). Un des premiers points de discussion, sur lequel il a été largement débattu était la place des trois niveaux d’enseignement maintenant apparents dans la maquette de médecine. Brainstorming collège 47.03 Interprétation par le Collège des programmes de L2 et L3 L2 : immunologie fondamentale « tissus lymphoïde et sanguin » L3 : immunopathologie et imunointervention aspects physiopathologiques Ce programme n’est pas encore entièrement acté mais renforce considérablement le module 8 en amont (en L3) et le menace peut être. Comment faire pour maintenir le module 8, et le faut-il, compte tenu de la disparition attendue du DCEM4 et du fait qu’il faut gagner des heures quelque part ? Sauf que ce sont les modules qui sont au programme de l’internat et qu’il ne faut pas disparaître de l’internat, même si la notion de modules a disparu dans la(les) fac(s) revenue(s) aux disciplines verticales, alors que les questions par elles mêmes restent au programme ECN Une autre interprétation consiste à envisager le L3 comme les bases de la physiopathologie immunitaire et pas une présentation clinique à des étudiants qui ne sont pas encore allés à l’hôpital, puis utiliser des cas cliniques en module 8, éventuellement en binôme avec un médecin d’une autre spécialité et sur des questions de l’ECN . Ceci permet par ailleurs une harmonisation (souhaitée) avec l’enseignement en pharmacie. C’est cette option qui est retenue pour la réflexion ultérieure par le collège. Le volume horaire d’immunologie est globalement augmenté et une harmonisation est nécessaire. Il faut insister pour le maintien de ce nouveau volume horaire dans une discipline qui a su garder son identité Soyons groupés, organisés, pugnaces et intelligents : importance du maintien de cette identité de la discipline, y compris le plus tard possible dans l’enseignement pour son aspect clinique, différent du fondamental. Essayer d’éviter trop de déclinaisons différentes dans les villes par un affichage clair du collège en proposant collectivement des ressources sur les trois niveaux physiologie/physopathologie/clinique. Les pharmaciens souhaitent participer à cette réflexion pour une intégration harmonieuse des programmes d’immunologie en « Licence ». Dans les textes suivants les propositions en rouge sont les, « highlights » ou « nouvelles dénominations » ou « sous titres » proposées par le collège à partir du document du Conseil de pédagogie. Le L2 doit être rediscuté notamment avec les histologistes et les hématologistes. Les deux premières parties du L3 sont celles qui posent le moins de problèmes. La troisième partie du L3 a été largement débattue pour bien définir en quelle mesure elle représente un socle pour le module 8 et ne le remplace en aucune manière, ce qui pourrait être une tentation de la part de certains Doyens… PROGRAMME L2 Objectifs Généraux : Présenter les principaux aspects structuraux de ces tissus mais aussi la dynamique de fonctionnement de ces systèmes en abordant successivement (1) leur organisation générale (de la cellule souche à la cellule différenciée ayant un programme fonctionnel spécifique) (2) les principaux mécanismes qui régulent leur homéostasie (à compléter d’exemples illustratifs de dysfonctionnements) (3) les moyens d’étude (valeurs normales et quelques exemples illustratifs de valeurs anormales). Principaux Items : Principales étapes de l’hématopoïèse médullaire (cellules souches, progéniteurs, lignée, maturation) avec quelques exemples de dysfonctions informatives (syndromes myélo ou lymphoprolifératif…), les différentes cellules sanguines (voie sanguine, voie hémolymphatique) et étapes de domiciliation tissulaire -Principales étapes de l’hémostase physiologique -Les hématies : aspects structuraux et fonctionnels (le métabolisme de l’Héme…)-les groupes sanguins -Les granulocytes (neutrophile, basophile, éosinophile) aspects structuraux et fonctionnels (exemple d’anomalies) -Les phagocytes mononucléés (monocyte – macrophage) : aspects structuraux et fonctionnels (exemple d’anomalies) -Les mastocytes : aspects structuraux et fonctionnels (exemple d’anomalies) Place des cellules dendritiques ??? CE QUI NOUS CONCERNE PLUS SPECIFIQUEMENT Structure et organisation générale du système immunitaire (histologie fonctionnelle : plutôt Acteurs cellulaires et moléculaires du système immunitaire Immunosénescence : en L3? Structure et organisation générale du système immunitaire (histologie fonctionnelle, circulation et domiciliation des cellules de l’immunité immunité locale et systémique immunité muqueuse Lymphocytes : origine et différenciation ; récepteurs de reconnaissance et CMH?? ; la notion de répertoire Mécanismes effecteurs de l’immunité innée Complément Autres molécules Phagocytes (en relation avec supra)… Adaptative : l’inflammation et la réponse spécifique ; dynamique et régulation de la réponse immunitaire Système immunitaire (SI) en action : SI et infection en L3 ; Attention aux exemples de dysfonctions : auto-immunité, allergie, les déficits immunitaires, Alloimmunisation et Immunologie de la grossesse / compatibilité foeto-maternelle = L3??? Les méthodes d’étude de l’hématopoïèse, de l’homéostasie des cellules sanguines (interprétation d’un médullogramme, d’un hémogramme) Principales méthodes d’immuno-analyse et d’immuno-phénotypage (valeurs de référence) ; principaux éléments d’un bilan de l’immunité humorale et cellulaire. A rediscuter PROGRAMME L3 Objectifs généraux : Cette UE s’inscrit dans la continuité dans l’UE8 du L1 «Tissu sanguin et système immunitaire » - Présentation générale de l’organisation morphologique et fonctionnelle du système immunitaire en développant les bases utiles à la compréhension des signes cliniques et paracliniques - Séméiologies clinique et paraclinique -Introduire les notions de dysfonctions en privilégiant le choix d’exemples les plus fréquents et/ou les plus démonstratifs et connaître leurs principaux moyens d’étude -Aspects physiopathologiques et éléments d’immuno-intervention Cette UE s’inscrit également en PREPARATION du module 8 et des questions ECN afférentes ++++ Items Aspects physiologiques : homéostasie, capacités d’adaptation (régulation et tolérance), et efficacité du système immunitaire ; à titre d’exemple : système immunitaire et réactions de défense vis-à-vis des agents infectieux, immunité anti-tumorale, système immunitaire et inflammation (aspects cellulaires et moléculaires avec notamment la biosynthèse et fonction des eicosanoïdes…) ; système immunitaire et grossesse, système immunitaire et défense de la sphère bucco-dentaire PAS DE PROBLEME Séméiologies clinique et paraclinique et exemples didactiques de dysfonctions : savoir reconnaître et interpréter les principaux éléments associés à une dysfonction du système immunitaire (infections, auto-immunité, allergie…). Connaître les éléments d’explorations clinique et paraclinique du système immunitaire. PAS DE PROBLEME Aspects physiopathologiques et bases pharmacologiques des traitements : à titre d’exemple : (a) les maladies inflammatoires et auto-immunes ; les pathologies allergiques et les états d’hyper-sensibilité ; les maladies lymphoprolifératives ; les déficits immunitaires acquis (dont SIDA) et les déficits Immunitaires congénitaux ; aspects immunologiques en transplantation (b) principes thérapeutiques immunologiques : vaccinations, biothérapies moléculaires (anticorps monoclonaux, immunoglobulines, cytokines) et biothérapies cellulaires, immunosuppresseurs et antiinflammatoires A DISCUTER PRECISEMENT POUR DETERMINER LE DIFFERENTIEL PAR RAPPORT A LA PREPARATION AU MODULE 8 : redécoupage proposé : A) les maladies inflammatoires et auto-immunes Autoréactivité et rupture de tolérance les pathologies allergiques et les états d’hypersensibilité ; Hypersensibilité allergique et non allergique les maladies lymphoprolifératives Anomalies de la prolifération lymphocytaire, notion de clonalité/prolifération clonale les déficits immunitaires acquis (dont SIDA) Mécanismes immunologiques impliqués dans les déficits immunitaires VIH et système immunitaire les déficits Immunitaires congénitaux Anomalies constitutionnelles du développement de l’immunité aspects immunologiques en transplantation Alloréactivité B)principes et mécanismes d’action des thérapeutiques immunologiques Vaccinations Rappel sur les réponses immunitaires anti-infectieuses (cf physiologie??) Mécanisme d’action des vaccins, rôle des adjuvants Biothérapies moléculaires Mécanismes d’action des immunoglobulines substitutives et IVIG Cibles et mécanismes d’action des anticorps monoclonaux thérapeutiques Mécanismes d’action des traitements anti-cytokines Biothérapies cellulaires Thérapeutiques cellulaires visant à moduler/manipuler le système immunitaire Effets immunologiques des biothérapies non ciblées sur le système immunitaire Immunosuppresseurs Cibles et mécanismes d’action des immunosuppresseurs Anti-inflammatoires Cibles et mécanismes d’action des anti-inflammatoires ________________ Poursuite de la réflexion L2 / L3 Coordonnateurs L Prin, F Lemoine, A Chevailler, C Genin, G Thibault, MC Béné : réunion le 18 Janvier matin? Puis faire tourner par mail cette nouvelle proposition Approfondir les nouvelles propositions d’intitulés Définir têtes de chapitres en harmonisation avec les items des deux autres thèmes de L3 et le programme de L2 puis trouver rédacteurs, appel au peuple!! Revoir aussi programme L2 à la lueur des ouvrages disponibles : à partir du programme proposé par la commission pédagogique (non encore figé) et de la proposition de François Lemoine (diffusion au Collège), plus spécifiquement C Drouet, G Sterkers, G Carcelain Attention, programme de P2, autour de 20 heures de cours!! Objectifs Priorité : établir notre programme de L3 avec les items qu’on souhaite Finaliser pour Juin un document national disponible en Septembre 2010 Livre + document en ligne Répartissant les 20 heures de cours de L3 avec 20 têtes de chapitre et 20 « rédacteurs » Pharmaciens partants pour caler les enseignements entre les deux collèges : toutes les bonnes volontés bienvenues diffusion E Seillès, G Thibault Pour le L2 il y a des livres qui peuvent être conseillés aux étudiants, même si une harmonisation des enseignements de L2 au niveau national est aussi souhaitable --- L’évolution du Module 8 est ensuite évoquée dans la même veine de débat collégial, là encore avec une rédaction « live » des conclusions des discussions. Le point crucial est de nouveau la participation effective des immunologistes et des propositions de noms apparaissent dans la nouvelle mise en page des questions du module 8. Cette liste n’est ni coercitive, ni exhaustive, et le mail qui accompagnera ce compte-rendu mentionnera clairement les retours attendus. Module 8 rédaction de documents à visée pédagogique et cas cliniques Les bases physiopathologiques, mécanistiques ont été vues en L3, ce qui complique un peu le M8 sauf si on fait un rappel des données vues en L3 en chapeau de ces chapitres. Les questions sont déclinées ci-dessous avec des propositions de groupes de rédaction. RETOUR ATTENDU. 112 - Réaction inflammatoire : aspects biologiques et cliniques conduite à tenir compliqué à discuter, mais premier abord Gilles Kaplanski, Lionel Prin, Christian Drouet, Dominique Emilie… 113 – Allergies et hypersensibilités chez l’enfant et l’adulte Ghislaine Sterkers… 114 – Allergies cutanéo muqueuses chez l’enfant et l’adulte à reprendre car bcp dermatos dans le précédent Jean François Nicolas, Frédéric Bérard… Dermatite atopique Allergie de contact Eczéma 115 – Allergies respiratoires chez l’enfant et chez l’ adulte Cyril Hoarau, (Gilles Devouassoux)… 115a – Déficits immunitaires (autre question pour le SIDA qu’on voit aussi en L3 pour l’immunologie, surtout CIVD & déficits en IgA,) Claire Fieschi, Eric Oksenhendler, Yves Levy, Capucine Picard… 116 – Pathologies auto-immunes, aspects épidémiologiques, diagnostiques et principes de traitement. Compliqué aussi et à discuter. Penser au Wegener??? Christophe Baron Les maladies bulleuses sont là, en fait tout ce qui n’est pas plus clairement identifié. Sept dossiers sur le site. Question très biologique. Frédéric Batteux, Thierry Vincent. Isoler le Sjögren : Pierre Youinou, Yves Renaudineau 117 – Lupus erythémateux disséminé (connectivites??) & 117a – Syndrome des anticorps antiphospholipides Patrick Bianco, Guy Gorochov, François Tron, Sophie Jego… 118 – MICI (Crohn et RCH) Sophie Caillat-Zucman, Myriam Labalette, Serge Jacquot… 119 – Maladie de Horton et pseudopolyarthrite rhizomélique (+ vascularites??) Gilbert Faure, Bernard Bonnotte … 120 – Pneumopathies interstitielles diffuses (??) NNN(Gilles Devouassoux, Olivier Benveniste) 121 – Polyarthite rhumatoïde Pierre Miossec, Thierry Martin, Jean Louis Pasquali… 122 – Polyradiculonévrite José Boucraut, Marie Odile Jauberteau… 123 – Psoriasis Isabelle Bourgaut Villada, Jean François Nicolas… 124 – Sarcoïdose Guy Gorochov… 125 – Sclérose en plaques Roland Liblau, José Boucraut, Lionel Prin… 126 – Immunoglobulines monoclonales Jean Paul Fermand, Bertrand Arnulf, Alain Chevaillier, (Franck Bridoux)… 127 – Transplantation (revoir si l’item n’inclut que les greffes d’organes) Gilles Blancho, Jacques Dantal, Myriam Labalette, Brigitte LeMauff, Ghislaine Sterkers… Où sont les vascularites? Ajoutées ou non à la liste officielle : NON Les pneumopathies interstitielles? : OUI Diffuser la liste actuelle : http://www.cnci.univ-paris5.fr/medecine/DCEM2007.html Reprendre l’idée d’un autre document concernant la participation immunitaire dans d’autres items ECN Modalités de rédaction du document du module 8 Non plus la vision d’un hyperspécialiste mais un document pédagogique aidant les étudiants à aborder correctement les cas cliniques ECN Différent de la forme de l’enseignement Document que les immunologistes proposent comme support des cas cliniques STRUCTURE Rappel physiopath ou renvoi au document du L3 Texte court (6-10 pages) et Rappel des 10 points importants + cas cliniques à titre d’exemple, avec commentaires/réponses (cas cliniques d’illustration différents des dossiers cliniques type ECN qui doivent être transversaux) PROCHAINE REUNION DU COLLEGE LE 22 OU LE 23 AVRIL 2010 MC Béné 22 Décembre 2009