Immunologie –L’hypersensibilité de type III – page 4/5
Signes cliniques:
Plus de 70% du rein est touché.
Il ne fonctionne plus et laisse passer toutes les molécules (perméabilité augmentée).
Ainsi, même les grosses protéines comme l'albumine partent.
L’hypoalbuminémie entraine une fuite protéique qui provoque à son tour une diminution de la
pression osmotique sanguine. La pression osmotique permettant de conserver l’eau dans les
vaisseaux, on observe donc un départ de l’eau depuis les vaisseaux vers:
- les tissus → œdème déclive (dans les parties basses de l’organisme)
- les cavités abdominales → ascite
Cette perte d’eau dans les vaisseaux entraîne une diminution de la pression sanguine ce qui aggrave
l’état du rein. Ce défaut d’irrigation entraîne aussi parfois des problèmes au niveau du foie.
CSQ: Ce symptôme néphrotique peut être létal. Son évolution est imprévisible. Ces symptômes sont
très variables : ils peuvent ne pas avoir lieu, se déclarer puis se stabiliser et enfin être fulgurants.
Ainsi une hypoalbuminémie n’entraine pas forcément un syndrome néphrotique.
Les causes qui expliquent ce passage vers un état néphrotique sont encore inconnues. L’évolution
est actuellement perçue comme aléatoire et imprévisible.
Etiologie des glomérulonéphrites:
Cause 1: Les glomérulonéphrites sont possibles à chaque fois qu’il y a une maladie chronique dans
laquelle il y a formation d’anticorps.
Ex : maladie auto immune, cancer, pathologies infectieuses chroniques…
Il peut y en avoir dans toutes les espèces.
Cause 2 : Origine infectieuse.
Ex : la fièvre porcine, la dirofilariose chez le chien et Streptocoque Equi (Gourme).
Cette gourme est responsable des mêmes symptômes que l’angine chez l’homme, même sous
traitement l’infection persiste plusieurs semaines. Cette maladie induit une très forte réponse
humorale. La multiplication bactérienne est extra cellulaire donc la HS III sera systémique. Les
symptômes seront : une atteinte rénale, des œdèmes déclives, des dépôts de complexes au niveau
des muqueuses avec formation de microhémorragie dans toutes les muqueuses et de purpura. Pour
ces animaux il faut un suivi régulier car l’évolution rénale est imprévisible.
2-3)Autres lésions consécutives à des HS III
Elles seront vues avec les maladies auto-immunes :
Localisation articulaire.
Dépôt des immuns complexes au niveau des synoviales.
Ex : infection du poulain à Rhodococcus equi provoquant une arthrite non érosive.
Vasculites :
Exemple de la PIF (péritonite infectieuse féline) dû à un coronavirus.
La réponse immunitaire devrait être une TH1 car le virus se réplique en intracellulaire.
Dans certains cas, l’organisme se trompe et développe une réponse TH2 : a fabrication d’anticorps
est sans effet sur les virus.
Il n’y a donc pas de limitation virale, le virus continue à se développer, le système immunitaire
augmente donc sa production d’Ac pour lutter contre ce virus toujours plus présent et ceci jusqu'à
saturation du système d’élimination et formation d’immun complexe.
Ces complexes vont se déposer pour une raison inconnue sur les parois abdominales.