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Les grands empires Sahéliens : commentaire du diaporama de présentation.
Diapo 1 C'est dans la zone contact entre les mondes saharien et sahélien qu'apparaissent entre le Vèm
et le XVI ème siècle ces grands empires urbanisés de l'Ouest africain : le Ghana, le Mali et l'Empire
songhaï ou empire de Gao.. 
Diapo 2 Leurs limites ne correspondent pas exactement à leurs frontières d’aujourd’hui.  Ils s'y
succédent, déplaçant leur cœur depuis le fleuve Sénégal jusqu'à l'est de la boucle du Niger. Ces premiers
Etats soudaniens ou sahéliens naissent de la rencontre des pasteurs berbères et des agriculteurs noirs. .

Diapo 3 Fondés pour et par le commerce avec le Maghreb, grâce à l’usage du dromadaire, les empires
sahéliens qui ensuite se succéderont dans la région comprise entre l'océan Atlantique et le lac Tchad .
auront toujours la même priorité, à savoir la défense des carrefours sahariens et le maintien du monopole
des transactions entre l'Afrique du Nord et le Sahel. Les grands organisateurs de ce commerce
transsaharien se trouvent en Afrique du nord Islamisé depuis le VIIèm siècle . C’est à partir de cette
période que se met en place un commerce régulier transsaharien. Le monde musulman devient de
L’atlantique à L’Indus, un vaste ensemble commercial où les marchands pouvaient circuler et échanger
leurs produits en toute liberté grâce à une monnaie d’or, le dinar. La logique pousse ces derniers à
développer le commerce transsaharien pour accéder au royaume du Ghana, qui avait établi sa notoriété
sur l’exploitation des mines d’or du Haut-Sénégal-Niger.
Diapo 4. La traite négrière.  se développe aussi aves l’extension de l’Islam. Des centres de
« rafraichissement » Comme Mourzouk,.  jalonnent les pistes caravanières. . 
Diapo 5 La traite négrière débute avec la constitution d'un vaste empire musulman, par les
djihads,
à partir du VIle siècle. Tout infidèle était un esclave potentiel, la loi musulmane, la charia,
interdisant de réduire à la condition servile de vrais musulmans.
La traite suppose l'existence de réseaux d'approvisionnement en captifs relativement organisés
et stables, capables d'en drainer un nombre significatif ; ce qui nécessite à la fois une logistique
et un arsenal idéologique permettant d'en assurer la légitimité. En effet la dévalorisation de
l’image du Noir, le racisme permet de légitimer la traite et de résoudre les cas de conscience.
L'ensemble repose sur une nette dissociation entre les lieux où les captifs sont "produits" et
ceux où ils sont utilisés. L'échange, tributaire ou marchand, joue donc un rôle essentiel dans
la traite. Enfin, un trafic aussi organisé et important, fonctionnant sur le mode de l'échange, ne
peut se faire sans l'assentiment d'entités politiques qui y trouvent leur intérêt.
Mais les esclaves noirs ont joué un rôle important dans la vie agricole du monde musulman. Ils
ont été très utiles dans le cadre de petites et moyennes exploitations, alors extrêmement
répandues, ainsi que dans l'agriculture de plantation établie sur une vaste échelle dans la
Mésopotamie abbasside, comme dans le Maroc du XVIe siècle, l'Égypte de Méhémet-Ali,
Zanzibar et sur les côtes orientales de l'Afrique au XIXe siècle. Dans les déserts, ils
contribuèrent à la construction et à l'entretien des oasis, indispensables à toute une économie
mettant en relation les deux "rives" du Sahara. Dans les villes, ils remplirent de
multiples fonctions, aussi bien comme artisans que comme domestiques. L'extraction minière
(les pierres précieuses de l'ancienne Nubie, l'or, le sel saharien), la récolte des perles en mer
Rouge, ont également fonctionné à l'aide de captifs noirs. Ceux-ci furent aussi de temps à autre
intégrés dans des armées.
Diapo6 Le sel.  était aussi une marchandise rare à tel point qu’il pouvait aussi devenir une monnaie :
Une plaque de sel pouvait s’échanger contre un esclave.
La zone forestière procure la noix de cola.  (excitant très prisé avant le mode du thé), l'huile de palme,
l'ivoire, les peaux, et à partir du XIVème siècle la Maniguette  (poivre de Guinée).
Diapo 7 Le premier de ces États, le royaume du Ghana,  ou le royaume de Ougadougou « pays des
troupeaux » émerge à partir du Ve siècle apr. J.-C. dans le sud-est de l’actuelle Mauritanie, sur le site de
Koumbi Saleh. Sa prospérité provient du contrôle du commerce de l’or et du sel. De grands centres
urbains, tels Aoudaghost et Oualata sont à cette époque, d’importantes oasis et étapes sur les routes
caravanières. Au Xème siècle, le Ghana domine plusieurs Etats vassaux. Vers le début du XIe siècle, la
cour du Ghana compte des conseillers musulmans. Les marchands musulmans vivent dans des grands
quartiers réservés, d’où ils dirigent un important commerce lucratif. En 1076 le Ghana est détruit par les
Almoravides (désireux de contrôler le commerce de l’or), qui se sont d’abord emparés de Sigilmasa en
1054 et de Aoudaghost en 1055 en contrôlent ainsi la principale route de commerce du Ghana.  En
1203, il tombe sous la coupe de son ancien vassal, le royaume Sosso. 
Diapo 8. Le royaume Sosso est fondé par les Diarisso Soninké animistes intransigeants. Sosso eut
son heure de célébrité et fut la capitale d’un royaume d’abord vassal du Ouagadou.( Ghana). Ce
royaume n’est pas en Guinée, Il s’est développé plutôt au Mali, dans la direction de Bamako, au sud de
Nara, entre Banamba et Mourdiah.  Le village de Sosso existe encore et se situe à douze kilomètres
de Boron CISSE. Dirigé par Soumaoro Kanté ( qui souhaitait au début de son règne supprimer
l’esclavage) vers 1200, ce royaume étend sa domination sur les petits royaumes voisins et fait régner la
terreur. Il cherche à contrôler les mines d’or du Bambuk et du Boure. Il est Vaincu par Sundjata Keïta
lors de la bataille de Kirina en 1235.  Sundjata rase la capitale de Sosso. Le royaume est intégré
dans l’empire du Mali. 
Diapo 9. L’empire du Mali L’empire du Mali s’est développé vers le début du XIe siècle dans le cours
supérieur du Sénégal et du Niger à partir d’un ensemble de peuples de langue mandé. Les Mandings
s'unissent pour former le royaume du Mali et choisissent Soundiata Keita pour souverain. Au milieu du
XIIIe siècle, l’État commençe son expansion et conquiert un vaste territoire qui s'étend de Gao à l'océan:
le royaume devint alors un puissant empire. Les successeurs de Soundjata se convertissent à l’islam.
L’empire connait son apogée sous le règne du mansa (roi) Moussa, qui se rend célèbre lors d’un fastueux
pèlerinage à La Mecque (1324-1325) au cours duquel il distribua des pièces d’or en telle quantité que le
cours du métal s’effondra sur les marchés du Caire. Il établit des relations diplomatiques avec la Tunisie
et l’Égypte, et fait venir des enseignants et des artisans ; à cette époque, le Mali figure sur les cartes
européennes.  Sur ce portulan on remarque que le Mansa est représenté comme un roi européen et
qu’il tient sur sa main droite, une pépite d’or. Au XIIIe siècle, avec la naissance de l'empire du Mali, une
nouvelle route apparait, toujours au départ de Sijilmassa, mais en direction du Sahara central vers les
salines de Tegharza.  et l'oasis de Oualata qui devient ainsi la porte du Mali. Puis, à la fin du
XIVe siècle, la ville de Tombouctou se développe ; Ibn Battouta décrit les routes qui y menaint depuis
Sijilmassa ou Tlemcen. Au XIVe siècle, des querelles de succession fragilisent le Mali qui devint une proie
tentante pour son voisin en plein essor, le Songhaï.
Diapo 10. le royaume Songhaï ou de Gao, est fondé en 1464 par Sonni Ali Ber (1464 à 1492) le roi des
Songhaï. Il conquiert Tombouctou, alors aux mains des Touareg, et intégr le Macina à son territoire  .
Sous Askia Mohammed 1492-1528), l’Empire songhaï s’étend de l’Atlantique au lac Tchad sur 2 500 km.
Les grandes villes – Tombouctou (abritait près de 100.000 habitants), Djenné, Gao et Oualata – devienne
t d'importants centres économiques et religieux. Leurs mosquées, écoles coraniques et universités, où
séjournaint des savants du Maghreb, comme Ahmed Baba, jouissent d'une très grande renommée. Au
XIVe siècle, le cœur politique et économique du Sahel commence à se déplacer vers l'est, vers le lac
Tchad. La Libye et l'Égypte remplacent alors le Maroc et plus généralement le Maghreb. Les grands axes
transsahariens qui permettaient de relier Sidjilmassa à Oualata et au Bambouk, ou Oualata à Taoudeni et
à Tombouctou s'effacent peu à peu au profit des pistes orientales qui, par Ghat et Zaouila, conduisent en
Libye . Au XVe siècle et plus encore au XVIe, la découverte portugaise des rivages atlantiques et du
golfe de Guinée .  eut pour conséquence de détourner vers le littoral une partie du commerce
transsaharien. .  Les villes du Maghreb déclinent alors, car leur artisanat est désormais directement
concurrencé au sud du Sahara par les productions européennes. C’est la « victoire de la caravelle sur la
caravane ». C'est pourquoi le Maroc lançe une expédition militaire à travers le Sahara afin de rétablir les
relations commerciales avec la région du Niger et s’emparer à nouveau du commerce de l’or détourné par
les Portugais : Tombouctou est détruite par une expédition marocaine.  équipée d’armes à feu (les
premières à être utilisées au sud du Sahara). L'expédition de Tombouctou, aboutit en 1591 à la création
du Pachalik marocain de Tombouctou. De petits royaumes (Macina, Gonja, Ségou, Kaarta) tentent de
dominer l’Ouest africain, mais ils ne peuvent ranimer le commerce transsaharien en déclin par suite de
l’ouverture des comptoirs commerciaux européens sur la côte de la Guinée à partir du XVIe siècle. Le
monde économique ouest-africain basculait à la fois vers le nord-est, c'est-à-dire vers l'Égypte, mais
surtout vers le sud depuis l'installation portugaise sur le littoral africain. 
Quant à l’Islam, cette religion a continué de se propager en Afrique par le biais des commerçants
d’Afrique du nord. Elle fut une religion urbaine, adoptée d’abord par les rois qui pouvaient ainsi se
réclamer d’un pouvoir divin. La population restait majoritairement animiste. C’était aussi un moyen
d’entretenir des relations cordiales avec le nord de l’Afrique.
Les
marchands
arabes
formaient
une
riche
aristocratie.
Ils
disposaient
d’un
quartier réservé dans les principales villes comme Tombouctou. L’Islam a aussi apporté l’écriture (arabe),
engendré un début de scolarisation dans les écoles coraniques. Les érudits arabes (Ibn Khaldun) (Ibn
Battuta) ont permis de faire connaître certains aspects de ces empires sahéliens. Ils ont contribué aussi à
accélérer la diffusion de l’Islam par la construction de nombreuses mosquées grâce à des architectes
comme Es sahéli. Enfin, une des raisons majeurs de la diffusion de l’Islam en Afrique noire, tient à sa
faculté de s’adapter aux mœurs de la population ( entre autres, la polygamie) qui a su réaliser un
syncrétisme religieux.
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