
SET – séance 1 : l’anatomie du cheval : les 5 sens :
Compétence visée : les cinq sens ;
Objectif : les élèves devront être capables de citer les cinq sens qui sont commun à l’Homme et au cheval ,
et de citer un point commun et une différence.
Un peu de lecture :
La vue : Les yeux du cheval sont placés de chaque côté de la tête. Ils sont très mobiles, ce qui lui donne un
champ visuel de 340° sur les 360° qui l'entourent.
Attention, l’implantation des yeux du cheval présente un inconvénient : son champ de vision frontale
comporte un important angle mort. Quand le cheval regarde droit devant lui en conservant la tête dans sa
position normale de repos, ses yeux convergents sur un point se trouvant à environ deux mètres de lui, il ne
voit donc pas ce qui se trouve juste devant lui.
Il faut savoir que les chevaux voient moins bien que nous. Ils ne distinguent pas aussi précisément que nous
les formes et les couleurs. Au contraire, ils ont bien meilleure ouïe.
L’ouïe : Le cheval possède une ouïe très fine, capable d'identifier une souris dans la paille à 100 mètres.
L’odorat : Le cheval se sert de son odorat pour trouver de l'eau. Les chevaux des Bédouins peuvent sentir la
présence de l'eau cachée sous terre et cette capacité est indispensable dans le désert ou la steppe pour un
animal qui boit jusqu’à 40 litres d'eau par jour. L'odorat sert aussi à inspecter les objets inconnus,
reconnaître les amis et ennemis, reconnaître les autres groupes en sentant les dépôts de crottin et d'urine et
pour les étalons, reconnaître une femelle. Les chevaux se flairent le nez et le souffle pour se saluer.
Le goût : Le cheval se sert de ce sens pour reconnaître les aliments. Le goût permet d'identifier les aliments
qui sont bons pour leur santé et ceux qui sont néfastes. Ne possédant pas la capacité de vomir, le cheval se
doit d'établir correctement son alimentation. À l'état naturel, le cheval est peu attiré par le goût sucré. La
fréquentation de l'homme l'a habitué à ce goût.
Le toucher : comme nous le cheval sent quand on le touche et souffre si on le frappe. Contrairement à nous
par contre, il n’a pas mal quand on lui tire la crinière : on peut donc s’y accrocher. En plus de nous, le cheval
a des muscles peauciers qui lui permettent de trembler pour chasser les insectes par exemples.