Noms des roneotypeurs

virologie– HepadnoV, CircoV, ArteriV – page 1/4
Margo gwinett camille
Date : 20-04-09
Microbio (virologie)
Heure : 15h
Laetitia et Marie
Nom du prof : steph B
HEPADNAVIRIDAE
Il en existe deux genres :
- les Orthohepadnaviridae : chez les mammifères
- les Avihepadnaviridae : chez les oiseaux. Son seul intérêt est pour les modèles d’étude
Le virus de l’hépatite B humaine en fait partie. Ceux rencontrés chez les animaux servent
essentiellement de modèles animaux pour l’étudier.
Tous ces virus sont hépathotropes (mais pas uniquement) et diffusent par les cellules sanguines.
Morphologie :
Ces virus sont petits (40-50 nm), sphériques, enveloppés, à symétrie icosaédrique. On peut
également observer des pseudo-particules, assemblage en filament de particules virales vides
(protéines virales), qui sont donc non infectieuses.
L’enveloppe comporte 3 protéines différentes (petite, médium, grande), résultant de 3 phases de
lecture d’un même gène. La capside est composée d’une protéine de core.
Enfin, au centre, on retrouve un petit ADN associé à l’enzyme transcriptase.
L’ADN est circulaire sous forme de plasmides, double brin partiel (deuxième brin incomplet). Il
produit 3 protéines (C, P, S) qui opèrent successivement durant le cycle et une protéine X oncogène.
Le cycle :
C’est de l’ARN qui est encapsidé à partir de l’ADN initial. Puis, la polymérase à activité reverse
transcriptase resynthétise de l’ADN et l’ARN-matrice est dégradé. Cette synthèse n’est pas parfaite
et produit donc plus de variants et de mutants ; d’où quelques variations dans la population,

virologie– HepadnoV, CircoV, ArteriV – page 2/4
Propriétés antigéniques :
- 1 Ag de surface = HBS impliqué dans la neutralisation et qui, purifié, peut être utilisé dans le
cadre de la vaccination.
- 1 Ag de core = HBCAg, retrouvé sous sa forme tronquée AGE = Hbe exporté dans le sérum
Propriétés biologiques :
Le spectre d’hôtes est étroit : un ensemble d’hotes limité à un virus. Par exemple, pour l’hépatite B,
ça touche les humains et grands primates.
Ils se cultivent difficilement, donc ce n’est pas un test à faire en 1ere intention. Il est plus facile de
les mettre en évidence grâce aux antigènes circulants et au génome.
Ils sont à l’origine de mécanismes immunopathologiques et d’infections chroniques. Le cycle n’est
pas cythopathique, mais c’est la réponse qui cause le plus de dégâts (détruit le foie).
Dans certains cas, l’infection est persistante et dans ce cas, elle l’est à vie ; dans d’autres, il est
possible de se débarrasser du virus.
Dans tous les cas, quand le virus est présent, il y a production de particules virales en continu.
Ils peuvent être oncogènes (ex : hépatite B) quand l’infection est persistante.
Ces virus représentent un problème de santé majeur, notamment en Afrique, Asie et Canada où la
prévalence y est forte. Cf. carte mondiale
Mode de transmission :
Ils sont transmis par voie sexuelle, parentérale, par le sang (transfusion, toxico) dans les zones à
faibles prévalence surtout. En zone de forte prévalence, on observe beaucoup de transmission
péripartum entre la mère et l’enfant. D’autres possibilités de transmission sont suspectées.
Ils provoquent chez l’adulte immuno-compétent une hépatite aigüe (70% subclinique, 30% clinique,
0,1% suraigüe fulminante nécessitant une greffe de foie). Dans 30% des cas il y a aussi un ictère
classique. 95% guérissent mais 5% passent en chronicité : hépatite chronique et portage sain.
L’hépatite chronique peut entrainer une cirrhose ou un hépatocarcinome.
Chez les enfants, c’est tout l’inverse : on a 95% de chronicité, au départ sans symptômes d’hépatite
(plus l’infection est précoce, plus l’hépatite est chronique). La guérison est beaucoup plus rare.
Autres Orthohepadnavirus:
Chez la marmotte (Woodchuck hepatitis virus: WHV), l’écureuil (Ground squirrel hepatitis virus:
GSHV) : cela engendre des hépatites et hépatocarcinomes, qui peuvent servir de modèle pour l’H.

virologie– HepadnoV, CircoV, ArteriV – page 3/4
Propriétés biologiques des Avihepadnavirus
Virus type: Duck hepatitis virus B (DHBV) avec infection hépatique chronique après contamination
in ovo ou néonatale (sans pathologie associée) (pas de cancer associé)
Le canard avec ce virus constitue un très bon modèle d’infection humaine.
Autre virus: Heron hepatitis virus (HHBV)
CIRCOVIRIDAE
On rencontre 2 genres : Circovirus & Gyrovirus.
Rencontrés qu’en médecine vétérinaire, aggravé par certains facteurs déclenchants.
Ceux sont les + petits des virus connus mais « malgré tout, ça peut être des bêbêtes méchantes »
Ils sont immunosuppresseurs.
Morphologie :
Ils mesurent 19nm sur 26nm, sont sphériques, et à symétrie icosaédrique. L’ADN est simple brin et
circulaire fermé de façon covalente. Il est soit ambisens (- dans un sens, + dans l’autre) ou à polarité
+. Le génome est tout petit (comme la bite à ximun) et le virus comporte donc peu de protéines.
On les retrouve souvent dans les élevages intensifs porcins et aviaires.
Ils sont non enveloppé donc très résistants : ils résistent au pH (3 à 9), à la température et aux
solvants des lipides
Il n’y a pas de communauté antigénique donc ils ne peuvent pas être confondus lors de tests
sérologiques, sauf pour PCV1 et PCV2.
Propriétés biologiques :
- Le nombre d’hôte est limité : surtout les oiseaux, seulement le porc chez les mammifères pour le
circovirus porcin.
- La culture est longue et difficile
- La transmission est en majorité fécale-orale (inter-individu ou milieu environnement) mais elle
se fait aussi par le matériel (bottes, cote). Il existe également une transmission verticale.
- La séroprévalence est très importante pour les infections asymptomatique ou subclinique
- Les circovirus ont de plus un effet immunosuppresseur qui aggrave les autres infections en
attaquant les macrophages et les organes lymphoïdes.
Propriétés biologiques des Circovirus
- Porcine Circovirus : PCV1 non pathogène et PCV2 : MAP (maladie d’amaigrissement du
porcelet), pour laquelle une vaccination est possible et qui a une action complexe (maladie
multifactorielle liée aussi à la génétique, à la conduite d’élevage...)
- BFDV : maladie du bec et des plumes des psittacidés qui se transmet d’individu à individu.
Observable surtout les jeunes à la mise en place des 1ères plumes. Pas de prévention (pas de vaccin)
ni de solution ; animaux contaminants
- Circovirus du pigeon : commentaire de bertagnoli « y’a quelques personnes qui s’excitent sur
ce virus ... et oui, y’a des pigeons de sport »
Propriétés biologiques des Gyrovirus :
Ex - CAV : chicken anaemia virus

virologie– HepadnoV, CircoV, ArteriV – page 4/4
Transmission fécale orale, portage asymptomatique des pondeuses et in ovo. Le CAV a une
répartition mondiale. Ce virus existe aussi chez les dindes (comme les vilaines correctrices ... qui
ont passé une soirée à corriger cette ronéo de merde, soit-dit-en passant !!!!!!!!!!!).
Merci les A3 !!!
Date : 20-04-09
Microbio (virologie)
Heure : 15h-16h
Laetitia et Marie
Nom du prof : Stephanou B.
LES ARTERIVIRIDAE
Ordre : Nidovirale
Une seule famille : les ArteriViridae, un seul genre : les ArteriVirus et 4 virus, dont 2 d’intérêt véto.
Pas de virus humains identifiés.
Morphologie :
Ils sont sphériques, sont assez petits (45 à 60 mm), sont enveloppés d’une corona.
L’ARN est simple brin et de taille moyenne. Il permet en particulier la production des protéines M
et GP5, importants pour l’infection. Son cycle est cytoplasmique.
Propriétés physiologiques
Ce sont des virions fragiles donc sensibles à beaucoup de choses. Ils sont également stables à un
intervalle de pH très faible (6 -7,5).
Propriétés biologiques
Ils ont un spectre étroit associé à une espèce donnée.
Le tropisme chez l’hôte infecté est large car les macrophages sont les premiers à être infectés. Ils
permettent alors la distribution du virus jusqu’aux endothéliums.
La transmission est horizontale : respiratoire et vénérienne. La transmission verticale est possible, et
il faut penser à ces virus en cas d’avortement.
L’infection n’est pas toujours pathogène : la forme asymptomatique est fréquente avec persistance ;
sinon elle est aiguë. Les troubles seront alors respiratoires (pseudo-grippal), nerveux et sur la
reproduction ; parfois hémorragique (singes et fièvre hémorragique).
Quelques exemples :
L’artérite virale équine
Cette maladie est souvent asymptomatique.
Sinon, les maladies respiratoires chez les chevaux peuvent être dues aux virus Influenza, Herpès qui
provoquent aussi des grippes.
Cas de gastroentérites graves, notamment chez les poulains.
Lors des avortements chez les juments, il faut le différencier de l’Herpès virus, ce qui est possible
par prélèvement de sang uniquement et analyse laboratoire.
Quasiment toute la population est infectée.
Le syndrome dysgénique respiratoire porcin
Ce virus est fréquent mais porté le plus souvent de façon asymptomatique. Il est responsable de tous
les types de troubles de la reproduction et de fertilité. On observe 2 sources : Europe et Amérique
avec 2 génotypes différents. Il existe un vaccin.
C’est une famille de virus qui n’est pas très représentée. Il y a fréquemment des cas de circulation
silencieuse.