Qu'a fait l'imam de la mosquée Essalam (la Paix !) qui n'honore ni son titre ni sa fonction, car devant relever de
l'exemplarité?
Au prétexte de citer des textes anciens, il en choisit ceux qui fondent le terrorisme et justifient le crime de
Daech, comme s'il n'y avait à citer que de tels textes obsolètes, apocryphes mêmes !
Cet imam indigne de sa responsabilité d'exemplarité peut certes toujours dire machiavéliquement qu'il ne fait
que citer d'illustres ancêtres; ce faisant, n'instrumentalise-t-il pas de tels propos nullement avérés, car contestés
et contestables — ce qu'il tait? Ainsi, à tout le moins, et bien qu'on le prétend modéré, il se fait le complice
objectif des Daéchiens.
Qu'on le rappelle donc ! Ce qu'il cite du prophète n'est ni dans Boukhari ni dans Mouslem, les deux seules
recensions authentiques de la sunna faisant foi incontestable. Donc, il prêche le faux et n'est pas loin de faire
œuvre de faussaire sur une chaire qui exige véridicité.
Ensuite, ce à quoi il réfère du Coran a été mal lu et commenté par les jurisconsultes qui ne l'ont fait, au reste,
que pour leur temps, et surtout selon la tradition judéo-chrétienne qui était alors considérée comme véridique.
Un imam qui applique la Bible et non le Coran
En effet, dans le droit musulman, il est établi qu'il n'est rien d'illicite sauf sur prescription expresse et claire, ne
supposant aucune interprétation possible; or, il n'y en a pas dans le Coran !
C'est pour cela qu'on a vu les fuqahas de l'époque inventer un crime d'homosexualité en se référant à l'adultère;
car, s'il existe dans la Bible, un tel crime n'existe pas dans le Coran. Alors, applique-t-on la Bible ou le Coran
en islam?
De plus, aujourd'hui, cette tradition essentiellement judaïque est rejetée par les siens grâce aux acquis de la
démocratie.
De plus, la science a enfin dit son mort en la matière; et c'est la science qui s'impose en islam qui est
rationaliste.
Par ailleurs, quand cet imam — au mental daéchien à n'en pas douter — dit qu'il y a unanimité des
jurisconsultes sur la prétendue homophobie de l'islam, il trompe éhontément les fidèles.
En effet, ni Abou Hanifa ni Chafaï, dans la plus sûre des deux affirmations rapportées de lui, n'ont attesté les
faussetés qu'il colporte en cryptodaéchien. Ils sont même formels: rien, absolument rien, de sûr et de vérifié n'a
été attesté de la part du prophète sur la question.
Il s'agit donc de savoir si l'on doit appliquer en matière d'homosensualité (le terme à retenir pour
homosexualité, ce mot étant une création de l'Occident du 17e siècle) ce que dit le Coran et la sunna
authentique ou ce que prétendent à tort nos imams intégristes qui se trompent de religion, puisant dans une
tradition judéo-chrétienne désormais périmée sur ses terres.
Rappelons-le encore une foi ici : le Coran n'interdit nullement une pratique relevant de la nature où le sexe est
total, ne distinguant pas entre les sexes. Et c'est pareil pour la sunna. Car l'islam, n'en déplaise aux rabbins de
l'islam, n'est pas homophobe !
C'est ce qui a fait que le sexe, tant chez les Arabes que chez les musulmans, et du temps du prophète aussi,
acceptait les relations homosensuelles. D'ailleurs, les gays, y compris les efféminés, côtoyaient notre prophète,