Ophtalmologie
L’examen ophtalmologique de base des carnivores domestiques ................................................................. 2
Interprétation sémiologique des principaux symptômes oculaires .............................................................. 13
Affections de l’appareil lacrymal ................................................................................................................... 19
Affections des paupières ............................................................................................................................... 26
Affections de la membrane nictitante .......................................................................................................... 32
Affections de la conjonctive .......................................................................................................................... 36
Affections du cristallin ................................................................................................................................... 41
Glaucome ...................................................................................................................................................... 50
Affections du fond d’œil ................................................................................................................................ 58
Les affections de la cornée ............................................................................................................................ 60
Les affections de l’uvée antérieure ............................................................................................................... 69
Principaux syndromes de neuro-ophtalmologie ........................................................................................... 78
Principes généraux de thérapeutique oculaire ............................................................................................. 87
L’examen ophtalmologique de base des carnivores domestiques
L'examen ophtalmologique comporte différentes étapes qui visent successivement à se renseigner auprès
du propriétaire sur des éléments pertinents concernant l'animal et son affection oculaire, puis à explorer
la fonction visuelle du malade avant de procéder à un examen logique des structures oculaires. On
entend par procédure logique celle qui commence par l'étude des annexes de l'œil et se termine par
l'examen du fond d'œil sans omettre aucune étape intermédiaire.
Rappel sur l'anatomie générale du globe oculaire
Schéma J.Sautet & L.Monnereau
Structure générale
Les renseignements sur le malade et le motif de la consultation
L'anamnèse
L'espèce, la race et l'âge de l'animal doivent être notés. Ces informations épidémiologiques seront
reprises dans le raisonnement diagnostique en recoupement avec les données de la clinique.
Ora serrata
Corps ciliaire
Les commémoratifs
Ils doivent faire préciser :
- Le motif de la consultation
Il y en a 4 types principaux en ophtalmologie :
Modification de l'aspect de l'œil
Écoulement oculaire anormal
Douleur oculaire
Diminution ou perte de la vision
- Les conditions d'apparition :
o La durée d'évolution
o L'existence éventuelle de symptômes extra-oculaires
o L'existence éventuelle d'antécédents pathologiques oculaires ou généraux
L'examen de la fonction visuelle
L'exploration clinique de la vision chez l'animal utilise des moyens simples. Elle se fait principalement à
partir de tests subjectifs qui demandent la coopération du sujet et, qui de ce fait, sont parfois d'une
interprétation délicate. Les réflexes pupillaires photomoteurs sont considérés comme un test objectif,
c'est à dire indépendant de la volonté du patient.
Observation de l'animal
L'animal est observé lorsqu'il se déplace dans la salle de consultation. On juge son aptitude à éviter les
obstacles (table, chaises... etc.) qui sont présents.
Test de la boule de coton
On attire l'attention de l'animal et on laisse tomber devant ses yeux une boule de coton. Normalement, le
chien ou le chat doit suivre du regard ou par un mouvement de la tête le déplacement vertical de la boule
de coton. C- Test du clignement à la menace
Il met à profit un réflexe de protection de l'œil. Après avoir prévenu l'animal par une légère chiquenaude
sur le chanfrein, on exécute un mouvement rapide des doigts à quelques centimètres de l'œil, en évitant
de toucher les cils ou les poils et de déplacer de l'air. A l'état normal on observe un clignement réflexe des
paupières de l'œil testé.
Les réflexes pupillaires photomoteurs
Ce test met à profit la constriction pupillaire induite par l'éclairement de l'œil. L'animal doit être placé
dans une pièce obscure. Le clinicien ferme l'œil de l'animai puis l'ouvre soudainement en dirigeant vers
lui la source lumineuse (stylo lumineux, source lumineuse d'un ophtalmoscope) qui est approchée à 10
cm environ de l'œil. Il se produit immédiatement une diminution de l'ouverture pupillaire, c'est-à-dire un
myosis, de l'œil éclairé : c'est le réflexe pupillaire direct. Cette manœuvre détermine aussi un myosis sur
l'œil opposé : c'est le réflexe photomoteur croisé ou consensuel. Ainsi lorsque l'on éclaire l'œil droit on
observe le réflexe direct sur cet œil et son réflexe consensuel sur l'œil gauche.
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