
TE12/Application n°3 en autonomie / Année scolaire 2013-2014
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APPRENTISSAGE DE LA PARTIE 3 DE L’EPREUVE COMPOSEE
Sujet : A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que le calcul du PIB présente des limites.
Document 1
Si le secteur informel se développe même dans les pays fortement industrialisés et développés, c’est dans les économies émergentes qu’on
peut en mesurer toute l’ampleur. Et parmi ces dernières, l’Afrique subsaharienne ressort du lot. Selon une étude du BIT, l’économie informelle
englobe 72% des emplois de cette région du monde. Cette informalité a bien sûr des conséquences sur le PIB des différents États ou régions
dont il est question. En Afrique subsaharienne, on estime la part du secteur informel dans le PIB à 54,7%. En comparaison, les deux autres «
grandes » régions championnes de l’économie informelle sont bien loin derrière. L’Amérique latine (30,6%) et l’Asie (23,9%), bien que
fortement pénétrées par le phénomène, restent somme toute bien moins touchées. C’est même une autre région du continent noir qui occupe la
seconde place avec l’Afrique du Nord qui voit 37,7% de son PIB tributaire du secteur informel.
Source : Afrique Expansion magasine, 07 Novembre 2012,
Document 2 : Le bonheur est-il corrélé avec le niveau de vie ?
Indications de lecture :
Sur axe des abscisses on trouve le PIB par habitant en milliers de dollars, et en ordonnées un indice de “bonheur” issu d’enquêtes de
satisfaction et noté entre -5 (malheur absolu pour tout le monde, ce qui n’existe pas) et + 5 (bonheur total et général).
Données de 1995 à 2007
Source : Jean Gadrey Alternatives économiques, mai 2013
Document 3
Si nous ne parvenons pas à maîtriser la montée des températures, l’élévation des mers, les progrès de la désertification, les nouvelles
maladies, la multiplication des tempêtes et des événements climatiques extrêmes, etc. risquent bien de bousculer tous les équilibres
politiques et économiques. Après avoir longtemps discuté la réalité du phénomène, un consensus assez large s’est établi désormais au sein de
la communauté scientifique autour de ce diagnostic. Répondre à ce défi est en premier lieu la responsabilité des pays riches.
Marc Chevalier, Alternatives économiques, hors-série n° 63, 1er trimestre 2005