PERRAUDEAU Sarah - Explo Challans Plongée

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PERAUDEAU Sarah
Stagiaire MF1 (ECP)
Samedi 22 Janvier 2005
L’OREILLE
PREPARATION COURS NIVEAU IV
PLAN
INTRODUCTION
1 – DESCRIPTION ANATOMIQUE
2 – FONCTIONNEMENT DU SYSTEME AUDITIF
3 – FONCTIONNEMENT DE L’EQUILIBRE
4 – ADAPTATION A LA PLONGEE
5 – BIBLIOGRAPHIE
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INTRODUCTION
Au cours de la plongée, l’oreille est l’organe le plus sollicité.
Son rôle est double puisqu’elle est le siège de L’AUDITION et de L’EQUILIBRE.
1 – DESCRIPTION ANATOMIQUE
(Voir schéma des 3 parties de l’oreille).
2 – FONCTIONNEMENT DU SYSTEME AUDITIF
L’oreille est divisée en 3 parties :
1 - L’OREILLE EXTERNE ----- a pour fonction ------- La réception des sons.
2 – L’OREILLE MOYENNE --- a pour fonction ------- La transmission des sons.
3 – L’OREILLE INTERNE ----- a pour fonction ------- La réception de l’oreille moyenne
et la transmission au système nerveux.
1 – L’OREILLE EXTERNE comprend le pavillon et le conduit auditif, limité par le tympan
(membrane souple). Celui-ci va récupérer les vibrations dans l’air, provoquées par un son.
Le tympan va ensuite déclencher les osselets.
2 – L’OREILLE MOYENNE est une cavité remplie d’air à la pression ambiante.
Les osselets contiennent le marteau, solidaire du tympan, l’enclume et l’étrier appliqué sur la
fenêtre ovale.
Ces osselets véhiculent les vibrations sonores du tympan à l’oreille interne, par la fenêtre ovale.
Cette chaîne a pour rôle la protection de l’oreille interne contre les bruits trop élevés (supérieurs à
100 décibels).
3 – L’OREILLE INTERNE est une cavité osseuse remplie du liquide endolymphatique,
dans lequel baignent les organes nerveux de l’audition (cochlée ou lymaçon) et ceux de
l’équilibre (les canaux semi circulaires).
Cet ensemble liquidien est incompressible.
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L’oreille interne communique avec l’oreille moyenne par la fenêtre ovale et ronde.
Les sensations sonores sont transmises par le nerf cochléaire, branche du nerf auditif, qui
envoie ces informations au cerveau.
Ces informations se révèlent sous forme d’impulsions mécaniques reçues de la fenêtre ovale,
conduites à la cochlée qui les dirigera vers le cerveau par le nerf auditif.
3 – FONCTIONNEMENT DE L’EQUILIBRE
Sur terre, nous avons besoin de 3 récepteurs pour maintenir notre équilibre.
Ces capteurs sont :
-
La voûte plantaire
Les yeux
Les oreilles
En immersion, notre équilibre sera traduit seulement par l’oreille interne.
Ce sont les canaux semi-circulaires qui sont le siège de l’équilibre, disposés en 3 plans dans
l’espace :
-
Supérieur
Postérieur
Interne
Le liquide subit les mouvements provoqués par la tête.
Ceux-ci sont repérés grâce à des cils microscopiques situés sur les parois internes.
Il en résulte un influx nerveux qui permet au cerveau d’assurer l’équilibre.
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4 – ADAPTATION A LA PLONGEE
En plongée, l’audition s’effectue par voie osseuse. Elle va être perturbée par l’irruption
d’eau dans le conduit auditif externe, modifiant ces vibrations.
Les capteurs de l’équilibre devront s’adapter dans l’eau car :
-
La pression réduit la sensibilité des récepteurs.
La vue peut être gênée par la turbidité dans l’eau, voire annulée la
nuit.
La voûte plantaire perd sa fonction de capteur et l’oreille qui subit
le changement de pression devra être rééquilibrée par une
manœuvre d’équilibrage.
L’équilibrage des oreilles s’effectue au niveau de l’oreille moyenne.
Celle-ci doit être maintenue en permanence en équipression avec la pression ambiante.
Pour cela, elle communique avec le pharynx par un canal étroit et long d’environ 3 cm, c’est la
Trompe d’Eustache. Elle est constituée par 2 cornets opposés par leur sommet :
- Le premier, proche de la caisse du tympan est un canal osseux.
- Le deuxième est musculo-membraneux et débouche dans l’arrière nez.
En plongée, lorsque la pression exercée par l’eau sur le côté externe du tympan augmente,
la surpression créée dans l’oreille moyenne va plaquer les parois du cornet musculomembraneux l’une contre l’autre.
Ceci obligeant une manœuvre de la part du plongeur pour maintenir l’équilibre.
Cette action a pour effet d’ouvrir le passage de la Trompe d’Eustache par un accroissement
de la pression des fosses nasales.
Il existe différentes méthodes d’équilibration des oreilles :
-
VALSALVA : méthode simple et facile à réaliser mais
traumatisante si brutale et occupe une main.
-
BEANCE TUBAIRE VOLONTAIRE : méthode douce mais qui
nécessite un apprentissage plus long et n’est pas accessible à toutes
les morphologies de Trompes d’Eustache (main libre).
-
FRENZEL : méthode rapide et atraumatique mais qui nécessite un
apprentissage plus long et n’est pas accessible à toutes les
morphologies de Trompes d’Eustache (main libre).
-
DEGLUTITION : méthode simple à réaliser, n’est pas accessible à
toutes les Trompes d’Eustache et si répétée trop souvent, risque
d’acrophagie.
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5 – BIBLIOGRAPHIE
- Guide de Préparation au Niveau 4 (Paul VILLEVIELLE)
- Code Vagnon Niveau 4 (Denis JEANT)
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