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Personne
nom
prénom
.
.
.
.
Service
admi nistration
gestion
informatique.
.
.
.
travaille dans un
volume
1,n 1,n
Figure 6 : Représentation des cardinalités
De la Figure 6, on déduit qu’ « une personne peut travailler dans un ou plusieurs services ». On constate
de plus que « dans chaque service, il y a au moins une personne mais il peut y en avoir plusieurs ». Enfin,
une mesure du « volume de travail » est stockée pour chaque personne travaillant dans un service donné.
Remarque : Il existe une notation des cardinalités « à l’américaine » dans laquelle on ne note que les
cardinalités maximales. Il peut donc y avoir deux sortes de cardinalités « américaines » : (1 : n) et (n : m).
Dans la figure précédente, la notation américaine serait n : m, puisuq’une personne peut travailler dans
plusieurs services et que, dans un service, il peut y avoir plusieurs personnes.
Un lien hiérarchique est un lien 1 : n en notation américaine.
Un lien maillé est un lien n : m en notation américaine.
Seules les cardinalités maximales permettent de déterminer le nombre de tables. Les cardinalités
minimales servent à exprimer certaines contraintes d’intégrité mais ne modifient en aucun cas la structure
des tables de la base.
L’identifiant d’une entité est constitué d’une ou plusieurs propriétés de l’entité de sorte que, à chaque
valeur de l’identifiant corresponde une et une seule occurrence de l’entité. L’identifiant d’une association
est constitué de la réunion des identifiants des entités qui participent à l’association.
Dans la Figure 4, l’entité Matériel a pour identifiant, le numéro de matériel. Dans ce lien réflexif
d’une entité sur elle-même, un matériel peut être constitué d’un ou plusieurs autres matériels et vice-
versa.
La Figure 5, avec les entités Avion, Pilote et ligne, reliées par l’association ternaire définissant le
Vol. Un vol est ici caractérisé un numéro d’avion fixé, un numéro de pilote fixé et un numéro de ligne
fixé. Il en résulte qu’un pilote peut voler avec des avions différents sur une même ligne.
L’identifiant est représenté en souligné dans le MCD. Il constituera par la suite, la clé d’une table
relationnelle.
La conception d’un MCD avec de nombreuses entités est parfois une tâche ardue et nécessite un savoir-
faire que seuls les analystes professionnels peuvent acquérir par l’expérience. La gestion des dates, par
exemple, est souvent délicate. Dans le MCD de l’illustration suivante, la relation entre Salariés et Tâche
est constitué d’un lien maillé dont les dates sont de simples propriétés. Il en résulte qu’un salarié ne
pourra participer plusieurs fois à la même tâche ! En effet, la clé de la table correspondant à l’association
sera constituée du couple (numéro de salarié, numéro de tâche) qui devra donc être unique.
Dans de nombreux MCD, on est souvent obligé de créer une entité Date dès qu’une date doit faire partie
d’une clé, et bien que l’on ne traduise jamais cette entité par une table.
Précisons enfin qu’il est toujours difficile de dissocier les données des traitements qui seront effectués. Le
MCD est donc généralement associé à un MCT (modèle conceptuel de traitements). Souvent, on modifie
le MCD ou directement le MLD (modèle logique de données), pour améliorer les traitements. C’est
pourquoi, dans l’exemple précédent, on ne crée pas une table pour les dates. Pendant la conception, on ne
traite que les cas « normaux », puis on vérifie et on modifie, si besoin, les modèles en fonction des cas
exceptionnels !Pourquoi une requête est-elle meilleure qu’une autre ?