
- X a peur des ennemis.- Leur peur – la peur des ennemis , leur=sujet
Mais si on affirme que le poss. est équivalent d’un sujet, on dit que le substantif qui suit est
un prédicat donc on accept le shéma : mon N. .
Le problème est celui de la nominalisation. On veut démontrer que la nominalisation n’est
pas à mettre en relation avec une construction verbale, mais avec une construction à verbe
support.
Ex. : Ma décision de venir
Dérivé de : J’ai pris la décision de venir.
Et non pas de : J’ai décidé de venir.
Nominalisations et verbes supports
La préposition que l’on trouve après le subst. est la même que celle qui figure dans la
construction à verbe support alors qu’elle est absente de la construction verbale :
Ex. :Max admire Léa. – C-U
Max a de l’admiration pour Léa – U-S
Son admiration pour Léa. – N
S’il y a 2 prépositions différentes, celle du U-S et de N sont identiques.
Ex. : Luc s’intéresse aux maths. – C-U
Luc a de l’interet pour les maths. – U-S
Son interet pour les maths. -N
Priorité des constructions a supports
On a observé que les constructions a verbe support sont, en quelque sorte, indépendantes des
constructions verbales considérées comme 1eres.
Alors on peut dire que les constructions a verbe support sont plus fondamentales ? Et on
pourrait inverser leur ordre ? Cette hypotese expliquerait que les U-S sont les 1e dans l’ordre
de la fréquence dans les textes, qu’ils sont rests constants au cours de l’histoire de la langue,
enfin qu’il est tres difficile de créer des U-S ce qui n’est pas le cas des U ordinaires.
Le problème du complément en de N
La plupart des grammériens font dériver le poss. d’une structure du type le.... de N.
Mais en effet de N n’est pas une structure de base mais une structure elle-même dérivée.
De plus la suite le...de N est peu naturelle, voir inaccaptable, s’il y a un pronom prs. En
position de N.