PLANTES MEDICINALES

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PLANTES MEDICINALES
ROMARIN
Cueillette : on coupe les rameaux fleurs au printemps.
Usage interne :
Son usage culinaire se double de vertus digestives, dépuratives,
antispasmodiques.
Son rôle hépato-protecteur fait de lui l’ami du foie, qu’il tonifie et
débarrasse de ses toxines. Ses propriétés le font recommander en cas
d’insuffisance biliaire, de cholécystites chroniques, d’hépatite A, de
paresse d’estomac, de nausées, de ballonnement, de constipation
C’est un bon stimulant en cas d’anémie, de dépression due au surmenage, de vertiges, de fatigue.
Usage externe :
Il possède des vertus antiseptiques et cicatrisantes (plaies, ulcères)
Le romarin est contre indiqué aux femmes enceintes et en cas d’inflammation de la muqueuse
intestinale.
Préparation :
1 cuillerée de plante séchée ou un petit rameau fleuri de 15cm de long suffisent pour un litre
d’eau bouillante. 10 minutes d’infusion.
THYM
Récolte du thym en été.
Ne pas utiliser sous forme médicinale pendant la grossesse.
L’infusion de feuilles additionnées de miel calme les maux de gorge,
la toux et le rhume.
En sirop, on l’utilise comme antiseptique pendant l’hiver.
Sirop de thym contre la toux :
Remplir un pot en verre de branches de thym fleuri et couvrir
d’eau bouillante. Laisser infuser pendant 15 minutes. Filtrer et
ajouter 1,6 kg de sucre en poudre par litre d’infusion. Porter à
ébullition et maintenir à feu doux 20 minutes. Mettre en bouteilles stériles.
Usage interne :
Le thym contient des huiles essentielles, des flavonoïdes, des acides phénol. Il est très riche en
thymol, excellent aseptisant, mais ce phénomène est toxique pour le foie à hautes doses.
En revanche, utilisée avec modération, l’infusion de thym est un puissant antiseptique des voies
respiratoires, digestives et urinaires. Elle est antispasmodique, carminative, stimulante,
diurétique (verser 1 litre d’eau bouillante sur 3 branches de thym). Elle est bénéfique pour
combattre la somnolence. Elle est indiquée contre le rhume, les refroidissements, la grippe, la
bronchite, la toux quinteuse, l’emphysème.
Elle combat les fermentations intestinales et les ballonnements, stimule la digestion et la
vésicule biliaire, nettoie les voies urinaires.
Les recherches modernes montrent que le thym aide à la désintoxication de l’alcool.
Usage externe :
La macération de thym fleuri dans l’huile de tournesol biologique donne une huile de massage
bénéfique pour les rhumatismes, les membres paralysés (hémiplégie)
SAUGE
Cueillir les feuilles de préférence un peu avant la
floraison
Usage interne
La sauge est diurétique, elle facilite la digestion,
stimule l’estomac et la vésicule biliaire, dissipe les
nausées et les maux de tête, combat les
ballonnements.
La sauge tonifie le système nerveux, stimule l’intellect
et est recommandée contre les états de faiblesse, de
surmenage, de neurasthénie.
C’est une plante bénéfique pour les femmes, elle
favorise l’apparition des règles, régularise le cycle
menstruel et calme les douleurs, facilite l’accouchement, accroît la fécondité des femmes,
atténue les troubles de la ménopause, les bouffées de chaleur.
Elle arrête les montées de lait. Elle est contre-indiquée en cas de fibrome ou de mastose.
L’infusion de sauge dans du lait sucré avec du miel dissipe l’enrouement, les débuts de grippe,
lutte contre le refroidissement.
L’infusion de sauge, pour être agréable, doit se faire à dose modérée (5 ou 6 feuilles par litre
d’eau ; laisser infuser 10 minutes).
Usage externe
La sauge remédie à toutes les affections de la bouche et de la gorge.
Son infusion concentrée est astringente,antiseptique, bactéricide, cicatrisante (2 cuillerées à
soupe de feuilles par litre d’eau), elle s’emploie en gargarisme froid après ablation dentaire ou
tiède contre les gingivites, aphtes, inflammation des amygdales, angine, pharyngites, calme la
gorge irritée des fumeurs.
La sauge est contre-indiquée aux enfants en bas âge, aux femmes qui ont un cancer du sein, de
l’utérus.
CHOU
Asthme
Le chou cru ou cuit, en jus est un vrai remède
empirique traditionnel pour soulager les ennuis
gastriques. Le jus de choucroute en particulier a la
réputation d’apaiser l’intestin surmené qui
contribue aux nausées matinales.
Le jus de chou cru soigne les ulcères. Il s’avère que
le chou et son jus contiennent des quantités
considérables de deux substances complexes
dotées d’une activité contre les ulcères : le
bromure de méthyl-méthionine sulfonium et le
glutamine.
SOUCI
Partie utilisée : les fleurs.
Grâce à la saponine, aux flavonoïdes, aux
principes amers, au mucilage, aux sesmes
et aux huiles essentielles, le souci a des
propriétés dépuratives, antiseptique,
diaphorétiques, diurétiques, vulnéraires,
astringentes et régénératives.
L’usage interne est déconseillé en cas de
grossesses.
Usage thérapeutique :
L’infusion de fleurs aide à éliminer les
toxiques par la transpiration en cas de
grippe et favorise le transit intestinal.
Grâce à la saponine et aux flavonoïdes, en cas de varices et d’hémorroïdes, les onguents sont
vasotoniques.
En infusion ou en macération, la légère action du souci sur les oestrogènes calme les douleurs
prémenstruelles et régularise les règles. Il soigne la peau, interrompt les saignements, nettoie
les plaies, prévient les infections et intervient dans la réparation des tissus.
MENTHE
Cueillette : on récolte la menthe un peu avant la
floraison, par beau temps, vers onze heures le
matin, moment de plus grande concentration des
principes actifs. On coupe les tiges à la base, on les
étale ou on les suspend en petits bouquets. Les
feuilles doivent sécher toujours à l’ombre dans un
endroit bien ventilé, non surchauffé pour
préserver leur couleur et leur parfum. Elles sont
conservées dans des sacs en papier à l’abri de la
lumière, au sec.
Vertus : usage interne.
Les espèces sauvages contiennent moins de
menthol que les espèces cultivées, mais toutes ont
en commun de très nombreuses vertus.
La menthe est aromatique, rafraîchissante,
apéritive, stomachique (dyspepsie), digestive (hoquet, nausée, diarrhées, mauvaise haleine),
carminative (combat les flatulences et les fermentations).
Spasmolytique (spasmes abdominaux et utérins).
Diurétique, sudorifique, emménagogue (aménorrhées).
Expectorante (mucosités bronchiques, toux spasmodiques, asthme).
Cholagogue (coliques hépatiques, paresse digestive).
Antivirale (hépatite A), antioxydante.
La menthe est calmante et tonifiante à faible dose (insomnie, nervosité, palpitation).
Son infusion à la dose d’1 cuillère à soupe pour un demi litre d’eau convient à tous : surmenés,
affaiblis, personnes âgées. Elle est excitante, aphrodisiaque à forte dose.
Quelques feuilles fraîches dans l’eau de table suffisent à donner une boisson parfumée,
rafraîchissante.
Usage externe :
L’infusion de menthe concentrée s’emploie en inhalation contre le rhume.
Mettre une poignée de plante sèche dans un demi-litre d’eau bouillante et inspirer lentement les
vapeurs.
De nombreux dentifrices utilisent les propriétés antiseptiques désinfectantes, antalgiques, du
menthol : faire macérer 2 poignées de menthe fraîche dans un demi-litre d’alcool à 90 degrés
pendant 7 jours. Filtrer. Verser une cuillère à café dans un verre d’eau pour se rincer la bouche,
contre l’inflammation des gencives et les abcès dentaires.
L’huile d’amande douce additionnée d’une ou deux gouttes d’huile essentielle de menthe détient
des vertus anti-prurigineuses (infection dermatologique, plaies, ulcères). Elle peut s’utiliser en
massage, sur une surface réduite contre les douleurs rhumatismales et musculaires, névralgies,
courbatures, contusions.
L’utilisation d’huile essentielle doit se faire avec beaucoup de prudence, du fait de la présence
de cétones aux effets neurotoxiques à haute dose.
Texte de Marie-Françoise Chevalier
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