Lycée pilote Gafsa
4e Maths et Sc. Exp.
M. Bennaceur
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Texte support :
Tommaso Campanella écrivait dans La Cité du Soleil, en exaltant les
merveilleuses inventions et découvertes de son temps, que « ce siècle
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a davantage
d’histoire en cent ans que le monde n’en eut en quatre mille ; et l’on a fait plus de
livres durant ces cent années qu’en cinq mille».
Que devrions-nous dire aujourd’hui ? Ces témoignages pourraient attester
de la rapidité du changement et de la différence qui en résulte entre le monde
d’aujourd’hui et le monde d’hier ! Si l’on s’en tient à chez nous, (…) que de
différence pour une personne comme moi, dont les premiers souvenirs remontent
aux années de la première guerre mondiale, lorsque j’entendais vanter les larges
avenues de notre ville, grandioses, majestueuses, et construites pour de très rares
automobiles, quelques carrosses, quelques charrettes attelées et de nombreuses
charrettes à bras !
Je me demande s’il n’y a pas un accord unanime
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parmi les scientifiques
pour estimer qu’aucun pouvoir, ni divin ni humain, n’est capable d’assigner des
limites infranchissables à la recherche scientifique, inspirée et poussée toujours
plus avant par cette merveilleuse vertu humaine qu’est la curiosité au sens noble
du mot, entendue comme désir incessant d’élargir l’aire de nos connaissances. Je
fais référence à des limites de caractère métaphysique ou moral, puisque des
limites de nature économique peuvent se trouver imposées de fait.
L’Ulysse d’aujourd’hui dépassant les colonnes d’Hercule n’a pas comme
destin d’être englouti par les vagues d’une mer montée
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. Renato Dulbecco écrit :
« Une des règles fondamentales de la science est qu’on ne peut ni ne doit mettre
un frein aux progrès des connaissances. Toute tentative dans ce sens
constituerait un pas certainement indésirable vers la rupture de la vieille alliance
entre la société et la recherche. »
Progrès scientifique et progrès moral par Norberto BOBBIO
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Parlant du XVIe siècle.
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Commun
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La recherche de nouveaux mondes à découvrir, poussa Ulysse, un héros de la mythologie grecque, à dépasser les
colonnes d’Hercule (Le détroit de Gibraltar) qui était un obstacle infranchissable face aux marins. Ulysse fut le premier
homme à le traverser.
QUESTIONS
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QUESTIONS DE COMPREHENSION : (07 points)
1- L’auteur fait une comparaison entre le monde d’hier et le monde
d’aujourd’hui. Que nous apprend cette comparaison ? justifiez votre
réponse par des indices du texte.
(2 points)
2- Quel est, selon l’auteur, le réel obstacle qui peut empêcher l’avancée de la
recherche scientifique ? Justifiez votre réponse. (2 points)
3- « L’Ulysse d’aujourd’hui dépassant les colonnes d’Hercule n’a pas comme
destin d’être englouti par les vagues d’une mer démontée. »
Expliquez l’emploi de l’image d’Ulysse et des colonnes d’Hercule dans
cette phrase en identifiant le procédé de style utilisé. (Aidez-vous de la note 3 au
pied de la page pour y répondre). (3 points)
QUESTIONS DE LANGUE : (03 points)
1- Transformez ces phrases au style direct ou indirect, selon le cas :(2 points)
- L’auteur se demandait : «Que devrions-nous dire aujourd’hui ? »
- Je me demande s’il n’y a pas un accord unanime parmi les scientifiques.
2- En ajoutant à chaque fois un suffixe au radical « Progrès », trouvez :
Un verbe - Un adjectif - Un adverbe - Un nom (1 point)
ESSAI : (10 points)
Renato Dulbecco écrit : « Une des règles fondamentales de la science est qu’on
ne peut ni ne doit mettre un frein aux progrès des connaissances ».
Partagez-vous ce point de vue ou pensez-vous qu’il faut, dans certains cas,
mettre des limites au progrès?
Prononcez-vous sur cette question en développant votre réponse de façon
ordonnée et en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis.
Plan et cohérence des idées : 4 points
Correction linguistique : 4 points
Richesse du vocabulaire : 2points
Une attention particulière sera accordée à la présentation de la copie.
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