Télécharger - Enseignons.be

Nom : Compère Julie
Matière : Français
Sujet : Conjugaison : découverte de l’imparfait
Date : 18 avril 2005 (de 11h15 à 12h05)
Objectif : - Découverte de l’imparfait à partir de la lecture d’un texte.
Compétences liées au programme intégré :
Compétence d’intégration : Savoir Lire (LIR.)
Compétence spécifique visée : LIR.3. Dégager l’organisation générale d’un texte.
Cycle : 3ème cycle (la 4ème primaire)
Matériel : - 16 x le texte « Quand j’étais petit. » (voir annexe 1)
- 16 x la fleur (voir annexe 2)
Réponse attendue voir annexe 3.
- Les pétales de la fleur en grand pour la correction au tableau.
Temps : 50 minutes (détails voir déroulement)
Espace : - En classe
- Travail individuel ou avec son voisin donc disposition classique des bancs, tous
tournés vers le tableau.
Tableau : Les pétales de la fleur, en grand, pour la correction.
Pré-acquis : - Ils savent déjà ce qu’est un verbe.
- Les différents pronoms.
- Le passé composé.
Difficultés qu’ils pourraient rencontrer : Ils ne devraient pas rencontrer de difficultés :
ils savent lire un texte et y trouver les verbes.
Références bibliographiques :
- Ancourt W. et Denuite C., Grammaire pratique, le français de A à Z., Dessain, Liège,
1992.
- http://groups.msn.com/lescheveauxsoustouteslescoutures/stewball.msnw

Analyse matière :
L’imparfait :
1. Information.
L’imparfait est un temps simple dont les terminaisons sont à l’indicatif :
-ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient
Je lis-ais
1. L’imparfait est employé en général pour présenter un fait qui se déroule dans le passé,
sans préciser les limites de début et de fin.
Cette année-là, l’hiver n’en finissait pas.
2. L’imparfait est employé en particulier
- pour présenter un fait considéré au second plan dans un récit (le fait de premier plan
est au passé simple) ;
Tout était calme autour de lui. Tout à coup un bruit sinistre le tira de ses rêveries.
- pour présenter un fait répété, habituel ou inachevé ;
Le dimanche, on allait se promener.
- pour présenter, après « si », un fait hypothétique présent ou futur ;
Si tu gagnais, que ferais-tu ?
- pour présenter un fait qui se déroule dans le passé à un moment précis (indiqué par un
complément circonstanciel de temps) ; cet imparfait historique ou « imparfait
pittoresque » donne l’impression d’une image arrêtée.
En 1989 mourait le père de Maigret, Georges Simenon.
- pour présenter un fait futur, imaginaire, que l’on place dans le passé ; cet imparfait
des jeux ou « imparfait préludique » donne l’impression de séparer rêve et réalité ;
Tu étais l’infirmier et moi j’arrivais !
- pour présenter un fait irréel (il n’a pas existé) comme s’il s’était réalisé (le fait
pourrait être au conditionnel passé).
Un mot de plus et je sortais.

2. Orthographe.
Je plaçais. Nous placions. (placer)
Je rongeais. Nous rongions. (ronger)
J’essuyais. Nous essuyions. (essuyer)
J’absolvais. (absoudre) Je craignais. (craindre)
Je m’asseyais. (s’asseoir) Je croyais. (croire)
Je buvais. (boire) Je disais. (dire)
Je conduisais. (conduire) J’écrivais. (écrire)
Je connaissais. (connaître) Je faisais. (faire)
Je cousais. (coudre) Je finissais. (finir)
Je fuyais. (fuir) Je peignais. (peindre)
Je haïssais (haïr) Je plaisais. (plaire)
Je joignais. (joindre) Je prenais. (prendre)
Je lisais. (lire) Je résolvais. (résoudre)
Je moulais. (moudre) Je vainquais. (vaincre)
Je naissais. (naître) Je voyais. (voire)
3. Texte.
Le choix d’un temps du passé (imparfait, passé composé, passé simple) dépend des
circonstances dans lesquelles on se trouve et de ce que l’on veut mettre en avant.
Ceci concerne : - les personnes présentes,
- la relation avec le moment d’énonciation,
- la présentation du déroulement.
Avec l’imparfait, le fait passé est coupé du moment d’énonciation et le fait est présenté
avec des limites de début et de fin non précises.

Déroulement et consignes en style direct :
- Lecture du texte à voix haute par le professeur et questions orales à propos de ce
dernier. (10’)
LECTURE A VOIX HAUTE.
« Quand se passe cette histoire ? »
REPONSE ATTENDUE : Dans le passé.
« Comment le savez-vous ? », « A quoi l’avez-vous reconnu ? »
REPONSE ATTENDUE : Aux verbes.
- Distribution des textes et consignes. (10’)
« Lisez ce texte. Recherchez et soulignez tous les verbes. »
« Comment trouve-t-on un verbe et son pronom ? », « Quelles questions faut-il se
poser ? »
REPONSE ATTENDUE : Pour trouver le pronom on pose la question : Qui est-ce qui + verbe.
On peut aussi utiliser la phrase : C’est + pronom + qui + verbe.
TEMPS DE RECHERCHE.
- Distribution des fleurs et consignes. (15’)
« Voici une feuille sur laquelle est dessinée une fleure. Qu’y a-t-il dans chaque pétale ? »
REPONSE ATTENDUE : Le pronom ou la personne.
« Classez chaque verbe dans le pétale qui lui correspond. »
- Comparaison avec son voisin. (5’)
« Comparez vos réponses avec votre voisin. »
- Correction au tableau (un verbe par enfant). Chacun précise dans quel pétale il a placé
son verbe. (10’)
« Chacun à votre tour, vous lisez votre verbe et vous précisez dans quel pétale vous
l’avez placé. »

Annexe 1.
Nom : ....................................... Date : .........................
L’indicatif imparfait.
Lis le texte, recherche et souligne tous les verbes :
Quand j’étais petit.
- J’étais en vacances chez mon ami Tonio. Il habitait un petit port au
bord de la mer. Ses parents étaient marins. Chaque matin, de bonne
heure, ils partaient à la pêche. Nous assistions ensemble au départ.
J’admirais les bateaux.
- A quoi pensais-tu grand-père ?
- A rien. Je regardais émerveillé les bateaux secoués par les flots.
Ils semblaient impatients de prendre la mer.
- Tu ne désirais pas monter à bord ?
- Moi non. Je rêvais seulement. Je me disais : « Un jour peut-être... »
Mais Tonio, lui savait déjà que la mer était son avenir. Il s’y
préparait.
- Ton ami et toi, vous passiez de merveilleuses vacances...