Réponses aux suggestions d'exercices dans le Campbell Deuxième partie: génétique et évolution Chapitre 14 (Mendel et le concept de gène) Lien avec l'évolution: Elle pourrait faire baisser cette fréquence, parce que les individus qui avaient auparavant le temps de se reproduire avant que la maladie ne se déclare (ex. chorée de Hungtington, dont les effets ne se manifestent pas de façon évidente avant l'âge de 35 à 45 ans) n'auront donc plus de chances de transmettre leurs allèles. Intégration: Posons L = longue tige, l = courte tige, A = fleurs axiales, a = fleurs terminales. a) Génotypes possibles: LLAA, LlAA, LLAa, LlAa. b) Il faut croiser le plant avec un homozygote récessif pour les deux caractères llaa (croisement de contrôle). c) et d) Si LLAA, 100% de plantes LlAa à longues tiges et fleurs axiales. Si LlAA, 50% LlAa (longues tiges, fleurs axiales), 50% llAa (courtes tiges, fleurs axiales) Si LLAa, 50% LlAa (longues tiges, fleurs axiales), 50% Llaa (longues tiges, fleurs terminales) Si LlAa, 25% LlAa (longues tiges, fleurs axiales), 25% llAa (courtes tiges, fleurs axiales), 25% Llaa (longues tiges, fleurs terminales), 25% llaa (courtes tiges, fleurs terminales) e) LLAa f) Chaque génotype donnait des prévisions distinctes en termes de résultats (phénotypes et proportions). En outre, comme il n'y a qu'un génotype possible pour une plante de phénotype récessif pour les deux caractères, il est facile de voir que les différences en termes de résultats dépendent de la plante dont on cherche le génotype. Science, technologie et société: Probabilité de 50% (le parent est Hh). Le reste de la réponse dépend de vos valeurs. Chapitre 15 (les bases chromosomiques de l'hérédité) Lien avec l'évolution: Si, dans une espèce, il est extrêmement avantageux que des combinaisons d'allèles aux différents locus sur un chromosome demeurent toujours les mêmes, il se peut que la sélection naturelle ait joué en faveur d'une réduction du nombre de recombinaisons. Science, technologie et société: Répondez selon vos valeurs. Chapitre 22 (la "descendance modifiée": l'évolution selon Darwin) Lien avec l'évolution: en observant les espèces contemporaines et en y recherchant les homologies (ressemblances quant à des caractères hérités d'ancêtres communs) de toutes sortes, et en observant la biogéographie (étude de la répartition géographique des espèces), on peut comprendre les relations évolutives qui lient les espèces. Cependant, les archives géologiques nous aident également à comprendre l'évolution, d'une part en corroborant des hypothèses émises à partir d'observations d'homologies et de la biogéographie, et d'autre part en montrant qu'il y a eu une succession d'espèces à travers le temps, ces espèces étant de plus en plus différentes des espèces contemporaines à mesure qu'on s'éloigne dans le temps. On y voit en outre des formes de transition. Intégration 1. Une induction consiste à généraliser à partir de nombreuses observations concordantes. Darwin s'appuie sur la taxinomie de Linné pour dire que des espèces classées, par exemple, dans le même genre, sont plus apparentées que des espèces de genres différents dans une même famille. Il a généralisé pour dire que la hiérarchie linnéenne révèle l'historique des ramifications de l'arbre généalogique de la vie. Dans le cas de la sélection naturelle, Darwin a posé des prémisses générales à partir desquelles il a extrapolé les résultats particuliers qui devraient se produire si elles sont vraies (déduction), comme on le voit à l'encadré de la page 472. 2. Cela a probablement à voir avec la thermorégulation. Les mammifères, étant homéothermes (régulation interne de la température corporelle, dépendent moins de la couleur de leurs téguments pour cette thermorégulation. Chez les humains, le développement du psychisme a probablement permis l'apparition de comportements de protection (ex. port de vêtements). Votre prof n'est cependant pas certain de sa réponse; les oiseaux sont aussi homéothermes! Science, technologie et société 1. Répondez selon vos valeurs. 2. Répondez selon vos valeurs. Chapitre 23 (l'évolution des populations) Intégration: On a p=0,8 et q=0,2, ce qui est vrai pour la population où on a 60% de RR (donc 60% de R) et 40% de Rr (20% de R et 20% de r). Si on fait l'échiquier de Punnett pour cette population (chaque gamète ayant une probabilité égale de féconder n'importe quel autre gamète), on a 0,8 A 0,2 a 0,8 A 0,64 AA 0,16 Aa 0,2 a 0,16 Aa 0,04 aa On a donc 64% de AA, 32% de Aa et 4% de aa. On a 80% (64 + 32/2) de A et 20% (32/2 + 4) de a. L'échiquier de Punnett donnera les mêmes résultats que le précédent. On a atteint l'équilibre. Science, technologie et société La technologie peut aider des gens qui n'auraient pu faire face aux pression environnementales sans cette dernière. Elle empêche donc, jusqu'à un certain point, la sélection naturelle d'agir. Chapitre 24 (l'origine des espèces) Lien avec l'évolution: s'il y a progrès, c'est dans le sens d'une adaptation toujours plus grande des populations à leur milieu. Ce n'est pas un progrès allant dans le sens d'un psychisme plus poussé, comme notre vision anthropocentrique du monde tend à nous le faire croire. D'autres réponses sont sûrement possible... Intégration: Spéciation allopatrique. Concept biologique de l'espèce. Mise en contact d'individus de deux populations éloignées pour vérifier l'interfécondité. Science, technologie et société L'interfécondité (concept biologique de l'espèce) de tous les humains montre que nous sommes tous de la même espèce. Avec le développement des moyens de transport, il est de moins en moins probable que le flux génétique entre populations éloignées s'interrompe et qu'il y ait isolement d'une petite population dans un milieu différent de celui des autres populations (donc peu de dérive génétique avec sélection naturelle différente). La spéciation allopatrique est de moins en moins probable.