LE MESSAGER ÉVANGÉLIQUE Feuille d`édification chrétienne Que

LE
MESSAGER ÉVANGÉLIQUE
Feuille d’édification chrétienne
Que le Seigneur incline vos
cœurs à l’amour de Dieu et à
la patience de Christ !
2 Thessaloniciens 3, 5
_______________________________
QUATRE-VINGT-DIXIÈME ANNÉE
1949
VOIR JÉSUS
'est une courte prière que celle exprimée par ces quelques Grecs, d'entre ceux qui étaient montés
pour adorer pendant la fête: « Nous désirons voir Jésus » (Jean 12, 20-24). Puisse-t-elle, tradui-
sant un vrai besoin, s'élever de chacun de nos cœurs, au début de l'année qui commence, afin que, Dieu
l'exauçant, il nous soit accordé chaque jour de contempler Jésus par la foi, en attendant le moment
nous le verrons de nos propres yeux!
Ces quelques Grecs préfigurent l'ensemble des nations qui, plus tard, auront part aux bénédictions
du règne. Le temps n'était pas encore venu leur désir pourrait être satisfait. Mais le Messie, le roi
d'Israël, étant rejeté, Jésus prend son titre de Fils de l'homme et va présenter ce qui allait avoir lieu
immédiatement, en vertu de sa mort : « L'heure est venue pour que le fils de l'homme soit glorifié. En
vérité, en vérité, je vous dis: À moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul;
mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit ». Pour que le Fils de l'homme pût être glorifié, il fallait
d'abord ses souffrances et sa mort. C'est ainsi que la porte est maintenant ouverte aux nations, autrefois
« sans Christ, sans droit de cité en Israël... sans Dieu dans le monde », maintenant « approchés par le
sang du Christ », (Éphésiens 2, 11 à 22). Un objet est présenté à notre foi, nos yeux peuvent le con-
templer dans ses souffrances, dans sa mort, dans la gloire qui est maintenant la sienne. Les versets 7 et
8 du chapitre 2 de l'épître aux Hébreux placent devant nous le Fils de l'homme : dans la position qu'il
est venu prendre ici-bas : « Tu l'as fait un peu moindre que les anges », et le verset 9 ajoute: « à cause
de la passion de la mort », dans le ciel où Il est entré après avoir remporté la victoire: « Tu l'as couron-
de gloire et d'honneur », dans la suprématie qui est la sienne selon le Psaume 8, comme exerçant
une domination universelle, ayant recouvré par sa mort l'héritage usurpé par Satan à la suite de la dé-
sobéissance du premier homme : « Tu as assujetti toutes choses sous ses pieds ». Nous soupirons après
le moment Christ apparaîtra dans cette gloire du Fils de l'homme pour « régner en puissance sur
tout l'univers » : Seigneur! quand sera-ce
Que ces temps heureux
Où luira ta face
Combleront nos vœux ?
La Parole ne dit pas : tu assujettiras, mais : tu as assujetti. Cependant, si nous considérons l’état de
ce monde, « nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient assujetties. » Plus que jamais, Sa-
tan exerce son empire et la scène au milieu de laquelle nous avons à vivre manifeste bien qu’il est le
prince de ce monde. Tout autour de nous, nombreux sont les sujets de souffrance, de tristesse et
d’inquiétude ! Pour un cœur qui aime le Seigneur, il y a surtout ceci : Christ reste rejeté et méprisé des
hommes, ses droits sont méconnus. Dieu a assujetti toutes choses sous ses pieds et pourtant, nous ne
voyons pas encore que cela soit réalisé. Mais quel repos pour nos cœurs ! Nous pouvons élever nos re-
gards au-dessus de tous ce qui nous environne et, par la foi, contempler le lieu déjà les droits du
Fils de l'homme sont pleinement reconnus. Ils ne le sont pas sur la terre, l'héritage Lui sera effective-
ment donné plus tard, mais ils le sont en haut. « Nous voyons Jésus... » (v. 9).
Dans les jours mauvais que nous traversons, alors que Le mal fait des progrès incessants et que l'an-
goisse remplit le cœur des hommes, les nôtres aussi, bien souvent, car nous sommes des « gens de pe-
tite foi » ; entrons dans le sanctuaire. Là, « nous voyons Jésus » ! La gloire qui le couronne nous rap-
pelle « sa croix, sa honte et ses douleurs ». Il a connu l'amertume de la mort, Il a goûté mort pour
tout. Pour amener plusieurs fils à la gloire, Il a être consommé par des souffrances. Cela convenait
à la sainteté de Dieu, à sa justice, à sa gloire, à son amour! Mais encore, nous le contemplons là-haut
comme notre « miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur », Celui qui, ayant souffert étant tenté,
est à même de secourir ceux qui sont tentés. Dieu l'a établi dans cet office et Il est fidèle à Celui qui l'a
établi (Hébreux 3, 2). Jamais Il n'oublie aucun racheté, Il porte chacun d'eux sur ses épaules et sur son
cœur. Prenons courage au travers de tout, comptons sur Lui, Il est fidèle! Voyons-le, considérons-le !
(Hébreux 2, 9 ; 3, 1). C'est l'encouragement si précieux que nous voudrions rappeler aux lecteurs du
Messager Évangélique, tout au début de cette nouvelle étape du chemin.
*
* *
Marie de Magdala se tenait près du sépulcre, dehors, et pleurait. Sans doute, il ne convenait pas de
chercher parmi les morts Celui qui était vivant. Mais Christ était le seul objet de son cœur ! Ignorante,
C
sans doute, elle n'avait pourtant qu'un sir: voir Jésus. Aussi, Celui qui connaît nos pensées les plus
secrètes vient se manifester à elle et la charge d'un message pour « ses frères ». Elle obéit aussitôt (cf.
Jean 1.4, 21-23). Que dit-elle à ceux vers lesquels le Seigneur l'a envoyé ? En tout premier lieu,
« qu'elle a vu le Seigneur » (Jean 20, 18). Pour elle, de toute la scène qui s'est déroulée au sépulcre, il
reste ceci: elle a vu le Seigneur ! Ensuite, elle délivre le message qui lui a été confié.
S'il y a une contemplation individuelle de la personne du Seigneur Jésus, il y a aussi une contempla-
tion collective. Nous pouvons « le voir » chacun; dans notre vie de tous les jours, comme Marie de
Magdala l'avait vu et cette manifestation de Lui-même à ses bien-aimés est la réponse à l'amour de
leur cœur pour Lui, selon Jean 14, 21-23. Mais nous sommes heureux de pouvoir aussi fixer nos re-
gards sur Lui quand, réunis en assemblée, nous expérimentons qu'Il est toujours fidèle à sa promesse
(Matthieu 18, 20). Le premier jour de la semaine, le Seigneur ressuscité vint au milieu de ses disciples
pour leur dire: Paix vous soit ! et leur montrer ses mains et son côté. Tout cela était de nature à les ré-
jouir. Mais que lisons-nous? « Les disciples se réjouiront donc quand ils virent le Seigneur » (Jean 20,
20). L'avoir vu, Lui, voilà ce qui remplissait leur cœur de joie. Et lorsqu'ils retrouvent Thomas, qui
avait été absent ce premier jour de la semaine, ils, ne lui font pas le récit des diverses circonstances de
ce soir-là, ils se bornent à lui dire: « Nous avons vu le Seigneur » (20, 25). Cela résumait tout, c'était la
chose capitale.
Si nous pouvons nous rassembler quelques-uns autour du Seigneur, apprécions-nous la valeur du
privilège qui nous est ainsi accordé ? Voir le Seigneur par la foi, est-ce bien la bénédiction suprême
goûtée dans le rassemb1ement ? Et si nous avions à dire ce qui a caractérisé telle ou telle réunion,
pourrions-nous assurer en vérité : nous avons vu le Seigneur ?
Le voir, maintenant, est encore pour la foi. Bien que le Seigneur fût sur la terre, petit enfant dans
la crèche de Bethléhem, c'était aussi à la foi des bergers qu'il était fait appel (Luc 2, 8 à 20). Il n'y eut
aucun doute dans leur cœur quand le message leur fut annoncé: « Aujourd'hui, dans la cité de David,
vous est un sauveur ». Ils ne dirent pas: allons et nous verrons si la chose est arrivée ainsi que le
Seigneur nous l'a fait connaître, mais ils s'écrièrent: « allons et voyons cette chose qui est arrivée».
C'était un acte de foi ! « Et ils allèrent en hâte ». Obéissance de la foi. Une récompense y est attachée:
la joie de le voir : « et l'ayant vu » Puis, un autre privilège en découle: ces bergers furent les pre-
miers à Lui rendre hommage, à glorifier et louer Dieu, ils furent aussi les premiers prédicateurs de la
bonne nouvelle. Adorateurs et témoins, adorateurs de Dieu et témoins au milieu de ce monde, telle est
la part de ceux qui, conduits par la foi, ont vu et contemplé le Seigneur. Heureux aujourd'hui ceux qui
peuvent dire: nous voyons Jésus et qui réalisent leur position d'adorateurs et de témoins : sainte sacri-
ficature pour offrir des sacrifices spirituels agréab1es à Dieu par Jésus Christ, sacrificature royale pour
annoncer les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière (1 Pierre 2, 5 et
9). *
* *
Déjà, « contemplant, à face découverte, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même
image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit » (2 Corinthiens 3, 18), nous sommes ainsi
rendus capables de refléter quelque chose de ses gloires morales. Mais bientôt, ce sera la pleine con-
formité à Christ en gloire: « nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est » (1 Jean 3,
2).
Le jour est si proche où nous allons le voir ! Voir Celui qui nous a tant aimés, qui est mort pour nous
sur une croix, Celui que nous aimons parce qu'Il nous a aimés le premier, Celui que nous pouvons con-
templer par la foi, mais que nous n'avons pas encore vu de nos yeux, « Jésus Christ, lequel, quoique
vous ne l'ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous
vous réjouissez d'une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1, 8).
Que cette joie remplisse nos cœurs au travers de toutes les circonstances que notre Dieu et Père trou-
vera bon de dispenser à chacun de nous tout au long de cette année 1949 ! Élevons nos yeux au-dessus
des nuages qui s'amoncellent et contemplons par la foi Celui que nous a1lons voir, Étoile du matin dé-
jà levée dans nos cœurs !
« Et ses esclaves le serviront, et ils verront sa face... » (Apocalypse 22, 4).
Ah! bientôt sans voile
Luiront tes splendeurs,
Radieuse Etoile
Levée en nos cœurs.
Oh! quelle allégresse !
Nos yeux te verront,
Et de Toi, sans cesse,
Tes saints jouiront. P.F.
………………………………………
L'ASSEMBLÉE DE DIEU
(Suite de la page 320, décembre1948)
L'Assemblée recevant de Dieu.
À l'Assemblée réunie comme telle, le Seigneur donne. Il opère pour l'édification des siens par les
« dons » qualifiés pour cela. Ils sont appelés à être non plus la bouche de l'assemblée pour parler à
Dieu, mais celle de Dieu pour parler à l'assemblée (1 Pierre 4, 11). Une telle action a sa place dans
toutes les réunions: aussi bien à la réunion de prières qu'à celle de culte, l'Esprit se sert de la Parole
pour réveiller les cœurs, aiguillonner les consciences, amener les âmes au diapason voulu, et Il em-
ploie pour cela, suivant les cas, un prophète, un docteur ou un pasteur.
Mais cette action est appelée à caractériser spécialement les réunions que nous avons l'habitude de
mettre à part sous le nom de « réunions d'édification », telles que les présente 1 Corinthiens 14. Il est
bon cependant de remarquer que, d'après l'enseignement même de ce chapitre, les prières, les hymnes,
les actions de grâces, interviennent dans de telles réunions et concourent à l'édification, au même titre
que l'activides « dons ». Au reste, il y aurait certainement danger à vouloir trop sysmatiser les dif-
férentes sortes de réunions; ce serait prétendre borner l'action de l'Esprit.
Le fait est que nous connaissons trop peu ces réunions de l'assemblée, s'attendant au Seigneur pour
recevoir de Lui. C'est à la fois la source et la conséquence d'une grande faiblesse spirituelle.
Ou bien elles n'existent pas du tout. Il est des assemblées qui n'ont, en dehors du culte, d'autres réu-
nions que celles tenues occasionnellement par des « frères de passage ». Elles se privent de nourriture,
jusqu'à défaillir d'inanition; que dire d'un corps qui ne se nourrit pas ?
Ou bien ces réunions se trouvent en, fait remplacées dans la vie de l'assemblée locale par quelque
chose de tout différent, savoir la réunion dont tel ou tel prennent la charge. On s'attend à quelqu'un.
Sous des formes plus ou moins accusées, c'est ainsi que, dans la plupart des cas, se présente la réunion
dite d'édification. De telles réunions relèveraient plutôt de la catégorie des réunions convoquées, seu-
lement elles le sont de façon habituelle et fixe. Elles peuvent être fort utiles. L'assemblée risque ce-
pendant non seulement d'être nourrie de façon trop uniforme, ce qui finit par être insuffisant même si
l'enseignement est de qualité, mais de tomber dans une redoutable apathie et de s'en remettre, sans s'en
douter, à un homme plus qu'au Seigneur; bref, de préparer un clergé. Elle ne fonctionne pas comme
corps, et un corps qui ne fonctionne pas s'atrophie. L'activité des frères qualifiés ne serait pas amoin-
drie si elle s'exerçait au cours de réunions où la pleine liberté serait laissée à l'Esprit ; bien au contraire,
elle serait certainement plus fructueuse, sans risquer de comprimer jusqu'à l'étouffement les autres
moyens d'édification.
Qu'il y ait des dons marqués ou non, il suffit de se réunir en comptant sur le Seigneur, et l'on sera
comblé. Il donnera ce qu'il faut pour consoler, pour exhorter, pour « édifier ». Les dons déjà reconnus
s'emploieront à bon escient, sans se trouver obligés de discourir lorsqu'ils n'ont rien à donner. D'autres
seront manifestés si cela est nécessaire. Le Seigneur susciter a à son gré ces « prophètes » parlant de sa
part de façon intelligible et substantielle pour l'édification. Deux, trois peuvent être appelés à parler
dans la même réunion : Quelle bénédiction quand plusieurs présentent, à la suite, des aspects différents
d'un même sujet! On l'a dit bien des fois, cinq paroles, tels les cinq pains d'orge rassasiant une multi-
tude, auront souvent plus d'effet que certains longs discours. Et que de dons qui restent inutilisés, tenus
en arrière soit par une fausse humilité chez leurs détenteurs soit par la trop débordante activité d'autres
frères doués !
L'écueil est évidemment que la liberté de l'Esprit ne devienne occasion pour la chair, et que tout se
passe comme si chacun avait le droit de parler. Ainsi en est-il malheureusement quelquefois. Ce sujet a
été abordé plus haut en parlant du ministère. Quelqu'un qui, dans l'assemblée, se complait en ce qu'il
dit, est sans profit pour ses auditeurs, il disserte hors de temps et hors de place. À chacun de com-
prendre si vraiment il reçoit du Seigneur, par l'Esprit, ce qu'il présente, ou si ce sont ses propres pen-
sées qu'il met en avant; aussi bien, « l'esprit des prophètes est assujetti aux prophètes ». Mais la sensi-
bilispirituelle de l’assemblée doit toujours être en éveil. Si elle est dans un état normal, celui qui
parle sans édifier en sera averti, et, s'il s'obstine, on lui enjoindra le silence, pour le bien de l'ensemble.
La liberté chrétienne ne saurait entraîner que l'on garde par devers soi la critique saine, et opportune; il
est nécessaire de l'exprimer quand il n'y a pas d'édification. Sans doute il faut du support, les choses
doivent se dire dans l'amour fraternel et la douceur, après avoir beaucoup prié au sujet de ce qui fait
ainsi souffrir le troupeau, et que le Seigneur peut écarter sans qu'on soit contraint d'intervenir; mais
tout doit se faire pour le bien commun, à la gloire de Dieu. Trop souvent les critiques s'expriment in-
considérément, au dehors, dans les familles, sans plus de charité que de discernement, et c'est là une
source de trouble.
Il suffira de souligner encore que, là comme au culte, le silence ne s'accompagne pas toujours d'inac-
tivité, et que le Saint Esprit peut agir puissamment au cours de silences; mais quand ils sont oppres-
sants, manifestement vides, cela doit réveiller nos consciences, nous faire crier au Seigneur, afin qu'Il
nous ouvre sa Parole.
Le tout est de ressentir la présence du Seigneur. C’est Lui qui rassemble. Peu importe que l'on parle
ou non, si les âmes se sentent ensemble avec Lui. Il n'y aura ni précipitation ni retard. On n'éprouvera
pas le besoin d'une intervention humaine pour organiser quoi que ce soit d'avance ou pour maintenir
un ordre quelconque. Il est bien remarquable que 'J'enseignement de 1 Corinthiens 14 nous ait été
donné parce qu'il y avait beaucoup de désordre à Corinthe par abus des dons de grâce utilisés non pour
l'édification de l'assemblée, mais pour la satisfaction de leurs possesseurs: or il n'y a pas, dans ce cha-
pitre, un mot sur une organisation destinée à prévenir ce désordre, ni sur la nécessité d'un président vi-
sible. Tout est remis à l'Esprit, dans la dépendance duquel tous doivent être tenus. Les Corinthiens sor-
taient du paganisme les manifestations spirituelles étaient exubérantes, ils étaient avides de dons
brillants; le Dieu d'ordre et de paix leur enjoint seulement : « Que tout se fasse pour l'édification ». Ils
agissaient comme de petits enfants: « Soyez des hommes faits dans vos entendements », leur dit-Il.
Et nous aussi, qui si souvent usons avec puérilité des précieuses ressources assurées à l'Assemblée
de Dieu, nous aussi, soyons des « hommes faits ».
Que Dieu nous donne, toutes les fois que nous nous rassemblons, de retenir énergiquement par la foi
les deux grands privilèges qui se placent à la base du rassemblement selon Lui : la présence person-
nelle du Seigneur Jésus, et l’opération de l’Esprit dans l’Assemblée. Tous les détails pratiques des ré-
unions, qu'il n'était pas question d'aborder dans ces pages, se trouvent réglés d'avance, si ces deux faits
décident tout pour nous ¹.
¹ Par exemple l'exactitude: voudrions-nous faire attendre le Seigneur ? Ou encore le costume: sommes-nous pour les
hommes ou pour le Seigneur ? Encore la disposition du local: logerions-nous le Seigneur moins décemment que nous-mêmes,
ou, à l'inverse sa présence admet-elle une décoration ou un luxe qui ne donnent satisfaction qu'à la chair ? Ainsi pour tous les
détails.
(La fin prochainement.) ………………………………………
ÉVANGILE SELON LUC
(Études de Lausanne)
(Suite de la page 831, décembre 1948)
Chapitre 12, 40-46.
Il importait tout particulièrement au Seigneur de faire connaître aux disciples l'attitude qu'ils avaient
à prendre à l'égard du retour du Fils de l'homme, retour inopiné, dont personne ne pouvait connaître ni
le jour ni l'heure. Il viendra subitement, comme un voleur dans la nuit. Le Fils de l'homme, qui va sur-
prendre les hommes comme un voleur, n'a pas ce caractère pour les rachetés: il est leur Sauveur et leur
Seigneur; c'est Lui qu'ils doivent attendre dans une continuelle vigilance. Ces choses n'intéressent-elles
que les disciples juifs ? Non : les Thessaloniciens connaissaient, par 1a prophétie, les signes de l'appa-
rition du Fils de l'homme, en contraste avec la bienheureuse venue du Fils de Dieu, premier acte de sa
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