
- Coûts économiques compensés par les avantages attendus (mortalité, incidence, gravité des
traitements, qualité de vie).
2. Dépistage organisé / dépistage individuel
- Dépistage organisé : cancer sein + cancer colorectal (les deux seuls).
o Implique le maximum de personnes.
o Vérifie la qualité des examens.
o Permet une démarche d’évaluation.
- Dépistage individuel : utérus + mélanome + etc.
o Laisse de côté une partie de la population.
o Pas de contrôle systématique.
o Ne permet pas de vérifier le rythme des examens.
3. Dépistage du cancer du sein
- Autres techniques : palpation des seins, échographie, thermographies sans intérêt.
- Dépistage de masse organisé.
- Pris en charge par AM à 100%.
- Invitation de femmes par lettre.
- Généralisation en France en 2004.
- Femmes des 50 à 74ans.
- Deux ans.
- But : diminuer la mortalité par cancer du sein de 30%.
- Test de dépistage : mammographie.
o Double incidence : face et oblique externe.
o Si pas anomalie ou si bénin : structure de gestion pour 2ème lecture.
o Examen radiographie associé à examen clinique.
o CDQ rigoureux : matériel, personnel.
o Evaluation niveau national.
- En 2003 le taux de participation était d’environ 30%, en 2010 il approche les 60%.
- Certaines femmes choisissent de se faire dépister hors campagne : dépistage individuel.
4. Dépistage cancer colo-rectal
- Histoire naturelle de la maladie :
o Préexistence adénome bénin.
o Pronostic lié au stade d’extension au diagnostic.
- Test de recherche de sang occulte dans les selles (test au gaiac) :
o Simple, non invasif.
o Non douloureux.
o Non onéreux.
o Test bi-annuel entre 50 et 74 ans.
o Population non à risque.
o Sensibilité médiocre : 50-60%, spécificité : 98%.
- Dépistage généralisé en 2008 en France.
- Etudes randomisées :
o Baisse mortalité spécifique à 10 ans : 16 à 23%.
o Mais taux participation : 50%.
- Problématique : coloscopie si test positif.
o Taux de refus important (20 à 30%).
o Effets secondaire : perforation, hémorragie (1/1000).