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Malheureusement, les idées concernant ces discontinuités du milieu, limitées par des
surfaces appelées surface disruptives _ et donnant les contours du volume d'une particule _,
restaient floues, mal expliquées et mal approfondies au niveau d'un modèle rigoureux.
Et le vague formalisme, resté à l'état d'une ébauche inachevée, pour justifier ce
modèle, n'éclaire pas non plus sur la structure exacte et rigoureuse de ce modèle de
particule postulé. Tout dans son exposé reste une question de conviction de l'auteur.
Les faibles variations de la vitesse de la lumière pourraient quant à elles ne plus être
constantes et expliqueraient alors l'existence des forces de gravitations et leurs puissances.
Mais ses variations seraient si infimes qu'elles seraient indécelables.
Derrière un formalisme, qu'on pourrait en apparence prendre pour un formalisme
rigoureux si l'on n'a aucune de connaissance en physique fondamental, le contenu de cet
ensemble d'intuitions ou de convictions, reste en fait assez flou.
Tout le corpus est en fait un ensemble d'intuitions étayées par de vagues
démonstrations, ne formant pas un ensemble cohérent, avec des lois, des démonstrations
ou affirmations facilement vérifiables. Aucune "démonstration" ne prouvent définitivement tel
ou tel fait de façon irréfutable et incontestable.
En fait, les affirmations peuvent aussi le plus souvent donner lieu à confusion
d'interprétation. On peut donner plusieurs interprétations à cet "ensemble" selon les
circonstances ou selon l'auditoire rencontré,
Ce livre, se voulait la preuve de cette certitude et la critique des "errements" de la
physique actuelle qui a perdu l'Evidence qui sautent pourtant aux yeux. Cette certitude si
claire et évidente, subjuguante, d'une énergie remplissant tout l'univers, est tellement simple
pour l'auteur, qu'elle ne pouvait sérieusement être remis en cause.
Cette façon d'aborder la physique par des convictions, qu'on cherche à tout prix à
prouver, et qu'on ne veut pas un seul instant remettre en cause, selon le processus
classique de "réfutation" (ou "falsification" scientifique selon l'acceptation du sémanticien
Poppers), a indisposé plus d'un physicien [1] et a de fait, discrédité l'auteur de la théorie
Synergétique.
Pourtant cette tentative de remise en cause _ malheureusement non clairement et
honnêtement affirmée _ des théories modernes, y compris de la Relativité, aurait pu être une
démarche intellectuelle intéressante, vue comme un jeu intellectuel, ne serait ce que pour
éviter que l'on se sclérose sur la certitude absolue du bien fondés des théories relativistes et
quantiques.
Mais Monsieur Vallée, a toujours refusé vigoureusement qu'on puisse l'accuser par
sa "théorie", de remettre en cause la Relativité et n'accepte pas qu'on affirme que sa théorie
est incompatible avec la relativité (pourtant, elle l’est bien).
Monsieur Vallée ne voulait pas non plus admettre que son intuition de captation de
l'Energie Diffuse avait été réfutée d'une façon non contestable par différentes expériences
(dont celle de J.M. Levy-Leblonc [22]) et surtout par des analyses rigoureuses des bilans
énergétiques dans les Tokamaks [23] [24] [25] [26]
.
Présenté, comme un simple exercice intellectuel, ne s'affirmant pas comme le Vérité
mais comme une Hypothèse parmi d'autres, elle apporterait un simple point de vue critique
sur certains présupposés et auraient peut-être ainsi pousser à une réflexion sur ces derniers.
Car il y avait plusieurs idées critiques sur nos présupposés inconscients actuels utiles
pour la réflexion, dans les écrits de Monsieur Vallée :
Note : l'auteur de cet étude, quand à lui, avaient aussi envoyé à Monsieur Vallée, en 1979, photocopies des analyses [25] et
[24] pour son information.