
- protéine GP120 présente à la surface de la ¢ seulement après transcription et traduction de l’ADN 
viral : pas de destruction des ¢ où le VIH est inactif, sous forme de provirus car pas de GP120 produit  
réservoir de virus 
- action des LT8 uniquement sur des ¢ et pas sur des Ag solubles : immunité qui utilise les LTc 
complétée par l’immunité qui produit des Ac 
 
 
III -  La vaccination et la mémoire immunitaire 
A. Principe 
- but : rendre le système immunitaire plus efficace lors de la rencontre avec un pathogène 
- modes d’action : 
∟ renforcement de la production d’Ac (vaccin contre la grippe, la rubéole, la rougeole, …) 
∟ stimulation de la production de LTc (vaccin Sabin contre la poliomyélite) 
- 1ère rencontre avec l’Ag  production lente d’Ac : réponse primaire, avec production de LBm et LTm 
(durée de vie plus longue, plus de récepteurs, plus nombreux) 
- 2ème rencontre avec l’Ag  réponse plus rapide et de plus grande amplitude : réponse secondaire qui 
met en jeu les Lm, plus nombreux, avec plus de récepteurs, et qui ont subi un début de différenciation 
par l’interleukine lors de la réponse primaire 
- principe de la vaccination : mimer une réponse primaire en provocant un faux premier contact avec 
l’Ag 
- but : permettre à l’organisme de fabriquer des LTm et des LBm capables d’intervenir rapidement lors 
d’une vraie rencontre avec l’Ag 
- généralement, injection de virus / bactéries inactivés, atténués, ou de protéines virales reconnues 
comme antigéniques 
- protection naturelle toujours plus efficace que la vaccination 
- technique curative : la sérothérapie  injection d’Ac, très efficace à très court terme 
 B. Cas du vaccin anti VIH 
- VIH : virus très efficace 
- technique de pénétration dans la ¢ très élaborée 
- transmission possible de ¢ à ¢ 
- passage d’un LT4 à un autre sans rester longtemps dans le liquide extracellulaire au niveau des 
ganglions 
- mutation très fréquente car rétrotransciption peu fidèle  réalisation d’un vaccin qui reconnaîtrait tous 
les VIH très difficile 
- VIH capable de se cacher dans le cerveau, très peu accessible par les L 
 C. Interaction environnement – génotype 
- phénotype immunitaire : ensemble des spécificités des LB et des LT à un moment donné de la vie de 
l’individu  répertoire des récepteurs B et T 
- des milliards d’Ag, mais pas des milliards de gènes qui correspondraient à des milliards de récepteurs 
spécifiques aux Ag  existence de mécanismes génétiques particuliers qui permettent la fabrication de 
récepteurs différents très nombreux 
- existence de spécificités dirigées contre le soi dans le répertoire, éliminées dès leur production 
- si non éliminées  maladies auto-immunes provoquées par des ¢ auto réactives 
 
 
Le phénotype immunitaire d’un individu varie au cours de sa vie en fonction de son environnement 
antigénique : il s’adapte. Il existe des défenses innées et des défenses acquises, et ces 2 systèmes 
coopèrent. Dans le système acquis, il y a une production d’Ac contre les Ag circulants par les LB, et une 
production de LTc contre les ¢ du non-soi. Le SIDA inactive les défenses immunitaires en s’attaquant 
aux LT4 car les mécanismes de l’immunité acquise sont en très grande majorité sous le contrôle des 
LT4.