S2leçon sur la construction de la phrase Séance 2 La construction de la phrase I - Différence entre phrase simple et phrase complexe Une phrase simple ne contient qu’un seul verbe. On parle alors de proposition indépendante : Exemple : Il arriva dans cette ville immense par l’ancienne entrée. Une phrase contenant plusieurs verbes est une phrase complexe : Exemple : Il s’aperçut que la dame, qui avait commencé par lui demander tendrement des nouvelles de son mari, parlait encore plus tendrement à un jeune mage. Si une phrase n’a pas de verbe, on parle de phrase nominale : Exemple : Étonnante ville ! II - La phrase complexe Chaque partie de la phrase complexe s’appelle une proposition : Exemple : Ensuite on vint poser un mort dans cette ouverture, et on remit la pierre par-dessus. 1 S2leçon sur la construction de la phrase - Ensuite on vint poser un mort dans cette ouverture : Première proposition - et on remit la pierre par-dessus : Deuxième proposition Chaque proposition s'organise autour d'un verbe. Pour compter le nombre de propositions dans une phrase, il faut donc compter le nombre de verbe conjugués Les propositions d’une même phrase peuvent être soit juxtaposées, soit coordonnées, soit subordonnées. 1° La juxtaposition Deux propositions sont unies par un simple signe de ponctuation (virgule, point-virgule, deux points). Exemple : Il était passait pour riche, il était pauvre en réalité. 2° La coordination Un mot coordonnant - une conjonction de coordination ou un adverbe exprime explicitement la relation entre les deux propositions. Exemple : Ensuite, on vint poser un mort dans cette ouverture et on remit la pierre par-dessus. Exemple : Ensuite, on vint poser un mort dans cette ouverture puis on remit la pierre par-dessus. Liste des conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car 2 S2leçon sur la construction de la phrase 3° La subordination Lorsqu’une proposition a une relation de dépendance à une autre proposition, on parle de subordination : Exemple : [ Il rencontra l’armée persane] [ qui allait combattre l’armée indienne.] Dans cet exemple, la proposition « qui allait combattre l’armée indienne » est dite proposition subordonnée, car elle est dépendante de la première proposition que l’on appelle proposition principale. En effet, elle ne peut exister toute seule ; on ne peut pas dire « qui allait combattre l’armée indienne » tout seul, sans la première proposition (« Il rencontra l’armée persane »). Une proposition subordonnée peut être reliée à la proposition principale soit par un pronom relatif soit par une conjonction de subordination. a- Les pronoms relatifs Qui, que, quoi, dont, où sont les principaux pronoms relatifs. Il faut ajouter à cela les pronoms relatifs composés lequel, laquelle,lesquel(le)s parfois précédés de la préposition de (duquel, desquels) ou à (auquel, auxquel(le)s). b- Les conjonctions de subordination On trouve essentiellement la conjonction de subordination que ainsi que toutes les conjonctions contenant que (si bien que, bien que, dès que, alors que, tant que, parce que, puisque, pour que, quoique, avant que, après que...). Les autres conjonctions de subordination sont quand, comme et si. TAF : Exercices 1,2,3,4,5,6,9 p 311 3