Brevet de Technicien supérieur Commerce international 1ère année L’échange sur les marchés ------------------------------------------------------------------------Le marché constitue un mode décentralisé de coordination des décisions des agents économiques. Le système de prix rend, en principe, cohérent une multitude d’échanges économiques individuels. I – LE MARCHE et le PRIX entretiennent une RELATION COMPLEXE Selon le dictionnaire d’économie et des faits économiques et sociaux contemporains, le marché constitue « un lieu plus ou moins concret de la confrontation et la conciliation de l’offre et de la demande d’un bien où se déterminent les quantités échangées et les prix de cession ». A – Une définition qui pose un ensemble de questions 1 - La nature même et la diversité des échanges appellent à s’interroger sur la liaison entre marché et bien. - Il existerait autant de marchés que de biens : biens matériels, services, marché du travail, marché boursier, marché monétaire… - Les offreurs et les demandeurs possèdent-ils le même pouvoir dans la fixation du prix ? Le vendeur fixe son prix à partir de celui auquel il acheté ses produits, Le consommateur achète selon un prix qui lui semble ou non acceptable, selon ses goûts ou en renonçant à acheter un autre bien. Il garde cependant l’impression que le prix lui est imposé. Cependant, l’acheteur potentiel retrouve un certain pouvoir si les ventes sont plus difficiles ou plus longues. 2 – Le pouvoir des offreurs et des demandeurs dépendrait-il de leur nombre respectif ? Le prix dépendrait alors de la structure du marché. B – Le marché de concurrence pure et parfaite 1 – Principes des théories néoclassiques 2 – Conditions de la concurrence pure et parfaite II – De la DEMANDE INDIVIDUELLE à la DEMANDE de MARCHE A – Les déterminants de la demande individuelle Les goûts et les anticipations des consommateurs qui déterminent leur choix connaissent comme limite principale le prix des biens désirés. La vision néoclassique exclut la notion de plaisir, le revenu disponible, données considérées comme constantes. 1 – L’utilité marginale L’analyse en termes d’utilité marginale s’appuie sur l’évaluation d’un bien par le consommateur, non pas dans l’absolu, mais unité par unité : - L’utilité allouée à la première unité reste supérieure aux unités suivantes. - Plus la consommation augmente, plus la satisfaction de cette consommation diminue. Cf. polycopiés ci-joints 1 2 – La contrainte budgétaire et les courbes d’indifférence - Exemple : à partir du prix d’un pantalon de 30 euros et d’une place de cinéma de 10 euros, constituer graphiquement l’équilibre d’un consommateur qui dispose d’un budget de 360 euros. - Les différentes combinaisons de consommation qui procurent une satisfaction identique définissent une courbe d’indifférence (plus elle s’éloigne de l’origine du graphique, plus la satisfaction est importante). B – La courbe de la demande de marché Elle globalise la quantité totale de biens demandée pour chaque niveau de prix. Elle représente une fonction décroissante du prix… III – De l’OFFRE INDIVIDUELLE à l’OFFRE de MARCHE Les déterminants de l’offre individuelle Le prix du marché, le coût de revient (des facteurs de production) et le prix des autres biens et services déterminent la décision d’une entreprise de proposer la vente de son bien à un prix donné. A – La courbe d’offre individuelle 1 – Le coût marginal est le coût supplémentaire lié à la production d’une unité supplémentaire. Si le coût marginal reste inférieur (ou égal) à la recette marginale, l’entreprise décidera de vendre sa production. A court terme, le capital d’une entreprise semble constant. Plus la production augmente, plus l’entreprise se rapproche du plein emploi de ses capacités de production : les salariés effectuent des heures supplémentaires et les machines voient la probabilité de tomber en panne augmenter. Donc le coût marginal augmente. 2 – La fonction d’offre de marché. - L’entreprise augmente son offre tant que le coût marginal reste inférieur au prix du marché. - Plus le prix du marché est élevé, plus la quantité qui égalise le prix et le coût marginal, sera élevée. B – La courbe d’offre de marché Elle globalise la quantité totale de biens offerte pour chaque niveau de prix. Elle représente une fonction croissante du prix… Conclusion : L’équilibre du marché de concurrence pure et parfaite. Cf. le graphique. Le prix d’équilibre définit la rencontre de l’offre et de la demande : les consommateurs et les entreprises se satisfont simultanément du prix. Ce prix d’équilibre est atteint par ajustement… Ce fonctionnement dépend : - D’une parfaite flexibilité voire élasticité des prix à la hausse ou à la baisse - De l’absence d’un prix plafond ou plancher fixé par les autorités publiques Les prix seraient un mode de communication entre les agents économiques. Un système de prix qui fonctionne détermine « l’allocation optimale des ressources économiques rares ». Aucun agent ne peut agir individuellement sur le niveau de prix qui s’ajuste automatiquement, qui s’autorégule. Mais les marchés possèdent des structures différentes : monopole, concurrence monopolistique, oligopole… Cf. applications 2