I/ Le phénomène religieux
II/ Les religions comme objet du savoir
III/ Les différentes approches du phénomène religieux
CHAPITRE 1 : Le judaïsme et la naissance du monothéisme
Introduction :
1/le judaïsme est-il le 1er monothéisme de l’histoire ?
2/ la controverse sir l’origine des religions
I/ Comment connaît- on les Hébreux ?
II/ Les grandes phases de l’histoire des Hébreux
III/ La religion d’Israël
IV/ Les débuts de la diaspora
CHAPITRE 2 : L’Islam religion et expansion
I/ Qu’est-ce que l’Islam ?
A/ Le Coran
B/ Les sunnites et les chiites
C/ les principes écoles juridiques
D/ Le communauté religieuse
II/ Les fondements de la religion musulmane
A/ Le dogme
B/ Les cinq obligation, piliers
C/ Les autres prescriptions de l’Islam
D/ Calendrier des fêtes
III/ l’expansion musulmane
A/ Les débuts de l’histoire musulmane
B/ A la mort de Mahomet
CHAPITRE 3 : Judaïsme, Christianisme et Islam : rencontres et conflits
I/Judaïsme et Christianisme : de la séparation à la confrontation
A/Naissance et diffusion du Christianisme : vers la marginalisation du judaïsme
II/ Judaïsme et Islam : une coexistence longtemps pacifique
III/ Chrétiens et musulmans : des relations chaotiques
Remarques et citations suite à des lectures :
Le désenchantement du monde de Marcel Gauchet
Petit lexique des idées fausses sur les religions de Odon Vallet
INTRODUCTION GENERALE
I/ Le phénomène religieux
Pour comprendre les sociétés humaine, l’étude des religions est un point de passage obligé.
Au fondement des organisations en collectivité. Problème pour définir la religion et les faits
religieux. M.Gauchet souligne la difficulté à utiliser en terme dont le sens est fluctuant,
beaucoup de def différentes. Cela correspond au fait que le concept diffère suivant les langues
et les peuples. Dans la Grèce Antique : « therapei » (thérapie) ; c’est le soin que l’on apporte
aux lieux de culte, c’est l’entretient aussi du personnel du culte. Cela correspond à la pratique
matérielle différente de la croyance. Très présent dan la vie quotidienne, le problème de
l’identification de la religion, donc définition très précise liée aux lieux et aux permanences
du culte. Dans la langue latine on trouve une origine au terme religion : « religio » du verbe «
relegere » qui signifie méditer, se réveiller. Il y au une dimension qui est celle du respect et
qui tient dans les rapports aux dieux d’une crainte précise, d’un rapport au sacré (différent de
la Grèce Antique). Autre terme latin : « religare » ; modification de l’étymologie cela signifie
: relier. Là on valorise la dimension de lien entre les hommes et la divinité qui est présente
(s’applique aussi au christianisme). Pour d’autre peuple il n’y a pas de mot pour désigner la
religion, on utilise les mots de sacré que l’on oppose à profane, on évoque l’enseignement de
valeurs. Exemple : au Japon la notion de « shûkyo » correspond à l’enseignement essentiel.
En Chine au 1èème siècle, arrivée des chrétiens qui font apparaître le terme de « zong » et de
« jiao » pour l’enseignement. On utilise aussi des termes différents pour désigner des
pratiques spécifiques dans certaine cultures. Dans d’autre il n(y a pas de distance entre la
pratique et la réalité et la théorie ; il n’ y a pas la nécessité de désigner ce qui est religieux de
ce qui ne l’est pas. M.Gauchet pour définir la religion oppose ce qui est voulu à ce qui est subi
par l’homme. Il affirme que « la religion permet de sortir de la religion ». Pour lui la religion
c’est l’acceptation de ne pas être en position de domination dans le monde, c’est le chois de se
posséder en concédant le chois de sa dépossession. Il y a une démarche de dépossession. Il est
plus facile d’accepter cette dépossession que de faire le chois en permanence. La religion est
le choix de l’impuissance. Dimension majeure du choix, c’est pour lui un choix, mais on est
plus souvent dans un rapport de tradition où la dimension du choix volonté était moins
évidente. Comment aborder l’étude de la religion ? Chevalier mesure le nombre d’adepte pour
comprendre l’ampleur du phénomène. Comment évolue l’emprise du religieux dans un espace
à une période donnée ? Problème des statistiques : elles ne sont pas normalisées, problème
dans le système utiliser qui est différent suivant les religions. Exemple : catholique et
orthodoxe : nombre de baptême (prb pour les protestants), il y a aussi ceux qui font acte de
foie personnelle. Donc on ne mesure pas la même chose. Catholiques : dimension volontaire
qui est différente de celle de protestants. Il y a des estimations très vagues et très nombreuses.
On mesure l’évolution de chiffres dont on dispose et ils font apparaître une régression de la
religion (pratiques et croyants) depuis le début du 20ème siècle et surtout dans les années
1970’s. On compose l’évolution dans la population mondiale par rapport à celle de la religion
entre 1900 et 1960 : augmentation de 87% de la population mondiale et croissance de 65% de
la population chrétienne. Diminution de la part de chrétien diminue dans le monde (35% en
1900 et 26% en 1960). Le bouddhisme représente de 30% à 13% de la population mondiale.
Bouddhisme est lié avec l’indouisme : problème pour cerner de façon précise la question des
pratiques et des croyances et des croyants encore plus difficile à quantifier. Le terme de
chrétien recouvre quoi ? Ecart entre la revendication à une appartenance confessionnelle et la
pratique religieuse. Jean Onimus dans L’asphyxie et le christ affirme qu’il y a un potentiel
religieux dans le lyrisme beaucoup plus importante que dans la pratique officielle. Il y a donc
une seconde difficulté, c’est qu’il y a dans du religieux hors de la religion. Donc même si
régression, débordement de religieux par rapport à la religion. Prise de distance par rapport à
la pensée religieuse. Mise en avant que Dieu n’est plus l’explication première de toute chose,
plus référence dans le domaine de la connaissance. Chevalier explique que la critique
philosophique écarte le religieux de même que la sociologie, la psychanalyse. Dieu se tait et
devient absent. On passe de la théologie et l’anthropologie. Des ponts avec le phénomène
religieux se sont coupé et mise en avant d’un vide existentielle des ind pour répondre à leurs
questions. Face à ce vide des stratégies de contournements se sont mise en place, d’où les
figures de prophètes. Exemple : dans le passage à l’an 2000 croyance en L’apocalypse par
compensation. Mais c’est aussi le dev d’un fidéisme, c’est une doctrine dans laquelle la
connaissance des vérités 1ère ne peut être fondé que sur la foie, la révélation. Il y a un milieu
flou, il y a une forme de nostalgie par rapport à l’explication théologique en même temps une
mise à l’écart. Il y a un désenchantement du monde que souligne M.Gauchet dans son livre le
désenchantement du monde (reprise de l’expression de M.Weber). Il parle de « l’élimination
de la magie en tant que technique salut ». il y a un intellectualisation de la société moderne ;
le monde du 20ème siècle, industriel, est pour lui désenchanté, dépolitisé, désensorcelé et
aucune autre valeur n’arrive à s’affirmer pour affirmer le devenir de l’homme. Il y a pour lui
une détresse spirituelle. Il parle de la fonction de communauté en quête de mystique pour
combler le désenchantement. M.Gauchet parle « d’un épuisement du règne de l’invisible ».
C’est une révélation qui implique pour les hommes de construire un nouveau rapport au
monde. Ce processus commence par la purification du christianisme, « le religion qui permet
de sortir de la religion ». Arrachement où le sens communément juste remettent. Les religions
sont des étapes différentes vers la sorite du religieux. F.Von Schiller parle lui aussi du
désenchantement du monde. Mais pour Weber c’est le dev des sciences, des techniques qui
débute pour lui dés la Renaissance. Donc pour Weber localisation et émergence dans les
temps forts différents pour Gauchet où il y a plus de continuité, temps global. M.Weber : les
croyances religieuses relèvent désormais non plus de la sphère publique mais de la sphère
privée dans laquelle l’ind va pouvoir conquérir une certaine autonomie au contacte de la
tradition. Il y a une individualisation du rapport à dieu et pat cette autonomie l’ind va accepter
de moins en moins qu’une autorité religieuse lui dicte son comportement et dirige sa vie.
Configuration du religieux dans un espace limité. Ce changement est possible pour Weber dés
la révolution du protestantisme, de la croissance du calvinisme ou de la diminution de la
dimension collective. (idée prescrite par Gauchet). Mais la science ne maîtrise pas tout ;
toujours question existentielle de la politique ; l’Etat n’est pas totalement sécularisé. Face à ce
contexte de confinement et de pertinence des pratiques il y a un retour du sacré. Fin du XX
ème siècle : retour du sacré ? Dans les sociétés régression des idéologies avec la fin de la
guerre froide. Pour certains, cela s’explique par une angoisse croissante de l’opinion publique
par rapport à l’accélération du progrès scientifique qui n’est pas toujours conforme à l’intérêt
humain (différent du scientisme du XIXème. Danger car le progrès n’est pas toujours maîtrisé
(réflexion autour de la bioéthique). Fin des années 60’s : refus d’une société purement
matérialiste ; on forme le développement spirituel des individus. On évoque dans certains
partis la notion de qualité de vie ; exemple, les partis verts, partis de la pureté de l’air, de
l’homme mortel. Volonté de combler l’individualisation du monde. Certains auteurs ont
dénoncé ce retour à l’irrationnel du religieux ; exemple : M.ONFRAY : l’anti-manuel de
philosophie. Il explique l’importance de l’irrationnel dans le monde d’aujourd’hui par
l’impuissance de l’homme à gouverner sa vie malgré le dev des techniques. « L’irrationnel
colmate les brèches ». L’homme fabrique un monde irrationnel car la technique l’empêche de
construire une rationalité totale. Le Traité d’athéologie de M. ONFRAY affirme l’émergence
d’une nouvelle religion l’athéologie. Il y a un intérêt croissant des chercheurs pour le
phénomène religieux et cela renforce l’impression d’un retour du religieux. Question des
religions comme objet de savoir ? Peut on produire une connaissance à partir du religieux ?
II/ Les religions comme objet du savoir
Les relogions comme objet de l’Histoire ? Caractéristique historique de la religion ? Gauchet
souligne que le religieux est une constante des sociétés humaines, c’est pour lui un
phénomène avec un commencement et une fin ; ils sont liés à un moment de l’Histoire. On
fait du phénomène religieux un objet d’étude. Le religieux touche même les sciences pures
comme le montre les recherches des scientifiques français Jacob et Mono qui se posent la
question de la transmission génétique de la pulsion religieuse. Donc il y a une prose en
considération comme objet scientifique. Jusqu’au 16ème siècle on a globalement d’intérêt
voire même du mépris par rapport à celui qui représente l’autorité de l’activité. Vrai pour le
monothéisme et non pour le polythéisme. Il y a qu’en même de la méfiance. Hérodote voit
l’Egypte comme le berceau de religions et évoque l’influence des religions d’Egypte sur les
religions de la Grèce, mais l’Egypte n’en reste pas moins barbare pour autant. Donc là on
considère aussi l’autre, il y a une circulation des dieux. Les grecs peuvent intégrer un dieu
d’une autre religion voisine. Rome pouvait solliciter une religion, un dieu étranger. Exemple :
épidémie à Rome où nouvelle divinité est crée pour le justifier. Le refus de l’influence voisine
s’accompagne d’une volonté de stigmatiser l’autre. Naissance et dev du christianisme : pas
d’intérêt pour les voisins, si intérêt se dev on considère le croyant comme un hérétique, le
christianisme énonce les conclusions et son raisonnement s’accompagne d’une théologie, d’un
savoir qui ne peut être contesté. On no peut parler d’une science du religieux que lorsqu’il y
aura une rupture avec l’approche théologique et adoption d’une méthode qui repose sur le
principe de compatibilité de croyance et des sites différents car la méthode comparatiste
signifie renoncer à faire l’apologie de telle ou telle religion, elles ont toutes le droit d’être
étudiées. Il y a une science du religieux lorsque l’on passe de la justification à l’explication.
On ne justifie plus une religion, mais on dénoue les formations symboliques et les
représentations et on le fait pour un ensemble de religions. Cela n’existe pas avant le 16ème
siècle avec la redécouverte des textes Antiques et la découverte du nouveau monde. Ce dev
alors les cabinets de curiosité. On débat sur les religions des « sauvages », c’est une forme de
spiritualité nouvelle. Comment ce qui est présente comme l’absence de religion peut coexister
avec nue certaine idée de divinité qui existe quand même ? Il y a un processus de
relativisation que l’on retrouve dans les textes de Montesquieu (cf Les cannibales : le sauvage
est celui qui n’a pas la même pratique que soi). Distance avec le discours apologétique.
Changement de rapport. Débat entre Bartolomé de Las Casas devant la controverse de
Valladoïde. L’altérité est différente de la barbarie. Autre signe d’un nouveau regard : le dev
de la philologie : analyse d’une lange à partir de l’analyse et de la critique d’une texte. Cette
démarche est appliquée à la Bible, nouveau regard critique qui est en soit une prise de
conscience et de distance. Cette évolution est confirmée avec les 1ère tentatives de
comparaison entre : l’ancien et le nouveau monde, ente les sauvages et les autres. Exemple :
le jésuite J.F.Lafitau (1681 1746) écrit Mœurs des sauvages américains, comparé aux mœurs
des sauvages des premier temps (1724). Il analyse la culture des indiens pour elle-même et
par pour la comparée avec celle des européens. Donc il la reconnaît et lui donne une valeur
propre. Il affirme la richesse de leur civilisation ; leur civilité, leurs manières spécifiques, leu
naturel pacifique, leur hospitalité… Il explique que ces tributs ont conservé des traces d’une
religion ancienne transmise par leurs ancêtres. Inscription dans le temps, reconnaissance
d’une histoire possible pour ces tributs et leurs ancêtres. C’est pour lui les héritiers du monde
Grec (rupture avec le référent de la société occidentale). Au 19ème siècle étude de la religion
par le biais de la méthode comparatiste. Emergence de l’anthropologie et de la
phénoménologie comparée qui permet de dev une étude des religions. Nouvelle question que
le phénomène religieux, sur le livre ou sur la différence entre le mythe et la religion, mais
aussi recherche d une origine de religions, on compare les différents mystères (chrétiens,
éleusyse…). On arrive à définir une unité transcendantale commune à toutes les formes
religieuses avec le terme de Sacré. Par la comparaison dans les sciences sociales qui émerge
dans les années 1920’s une notion fait l’unité du religieux, c’est le sacré, ou le numineux.
Définition et identification puis institutionnalisation avec des statuts des religions et des
enseignements. En France changement, fin 19ème siècle avec la création d’une chaire en 1880
d’Histoire des religions au collège de France et d’une section Histoires des religions dans les
institutions. Les institutions remplacent les facultés de théologie comme la Sorbonne et on
passe à une approche beaucoup plus scientifique. Dev de établissements laïques, la méthode
de la science de religions suppose un arrachement par rapport à la philosophie rationaliste et
par rapport à la théologie. Il faut pouvoir accepter l’existence de la foi pou pouvoir l’étudier,
il faut reconnaître l’existence du caractère religieux pou pouvoir l’étudier. Il y a donc un
double arrachement. Renversement car le savoir avant était contrôler, produit par les religieux
et dorénavant les religion devient un objet de savoir et même de science. Création 2002 en
France d’un Institut Européen en Science des Religions (IESR) à la suite de rapport Debré qui
mettait en avant les lacunes des élèves en matière de religion. Cet institut est à destination
aussi des enseignants afin de former les élèves en matières de connaissance des religieux.
Demande grande des français. Même dev en Alld au début du 20ème siècle où l’on dev les
connaissances religieuses notamment avec les études de M.Weber et Rudolf Otto, idem pour
l’Italie avec R.Pettazznoi. Pour le monde anglophone cela se traduit par le dev plus tard après
la seconde guerre mondiale des études religieuses en même temps que ce dev le comparatisme
dans d’autres aspects. Exemple : l’école comparatiste de Mircea Eliade. Puis relais
anthropologique qui se spécialise dans différents domaines. Exemple : L.Dumont pur l’Inde,
J.P.Vernon pour la Grèce (spécialistes par espace). 1960’s dev de l’approche culturaliste qui
est le prolongement des comparatistes, ils recherchent des structure communes à toutes les
sociétés sur le domaine de la religion. Exemple : C.Lévi-Strauss dans la pensée sauvage en
1962, les mythologies en 1971. Les religions sont considérées comme des systèmes, des
concepts, des images, des actions qui s’articulent et qu forment une sorte de filet dans lequel
toute la matière de l’expérience humaine doit se distribuer. Idée du système pour définir la
religion, cela permet une lecture totale des sociétés humaines. Donc il y a un dépassement du
religieux pour le religieux. Partir de la religion pour expliquer les sociétés et les civilisations.
La difficulté est de savoir comment se manifeste le religieux ? Qu’est-ce qu’un société
religieuse ? Lévi-Strauss affirme qu’il y a des points communs aux sociétés religieuses et on
cherche à les définir, c’est par exemple des professionnels de la religion. Dans les sociétés
religieuses on observe des points communs :
- Un personnel spécifique, des professionnels
- Des croyants, des mythes, des dogmes
- Un culte (avec la notion de sacrifice)
- Des rites, des traditions révélées ou communiquées, transmissent par les ancêtres
- L’existence d’un sentiment d’appartenance individuel à une société d’élus (élection divine)
Exemple : le bouddhisme qui permet de mettre à jour les caractères de sociétés religieuses
suivant trois notions :
- La figure de Bouddha (l’Illuminé fondateur)
- Dharma (doctrine et la loi)= ensemble doctrinal.
- Sangha (la communauté et es pratiques ; ses rites, ses cultes)= la société et ses dimensions
cultuelles.
Représentation schématique qui permet des définir des ensembles religieux. Système de
relations entre les hommes et une puissance divine (c’est une définition du religieux). Le
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