régression, débordement de religieux par rapport à la religion. Prise de distance par rapport à
la pensée religieuse. Mise en avant que Dieu n’est plus l’explication première de toute chose,
plus référence dans le domaine de la connaissance. Chevalier explique que la critique
philosophique écarte le religieux de même que la sociologie, la psychanalyse. Dieu se tait et
devient absent. On passe de la théologie et l’anthropologie. Des ponts avec le phénomène
religieux se sont coupé et mise en avant d’un vide existentielle des ind pour répondre à leurs
questions. Face à ce vide des stratégies de contournements se sont mise en place, d’où les
figures de prophètes. Exemple : dans le passage à l’an 2000 croyance en L’apocalypse par
compensation. Mais c’est aussi le dev d’un fidéisme, c’est une doctrine dans laquelle la
connaissance des vérités 1ère ne peut être fondé que sur la foie, la révélation. Il y a un milieu
flou, il y a une forme de nostalgie par rapport à l’explication théologique en même temps une
mise à l’écart. Il y a un désenchantement du monde que souligne M.Gauchet dans son livre le
désenchantement du monde (reprise de l’expression de M.Weber). Il parle de « l’élimination
de la magie en tant que technique salut ». il y a un intellectualisation de la société moderne ;
le monde du 20ème siècle, industriel, est pour lui désenchanté, dépolitisé, désensorcelé et
aucune autre valeur n’arrive à s’affirmer pour affirmer le devenir de l’homme. Il y a pour lui
une détresse spirituelle. Il parle de la fonction de communauté en quête de mystique pour
combler le désenchantement. M.Gauchet parle « d’un épuisement du règne de l’invisible ».
C’est une révélation qui implique pour les hommes de construire un nouveau rapport au
monde. Ce processus commence par la purification du christianisme, « le religion qui permet
de sortir de la religion ». Arrachement où le sens communément juste remettent. Les religions
sont des étapes différentes vers la sorite du religieux. F.Von Schiller parle lui aussi du
désenchantement du monde. Mais pour Weber c’est le dev des sciences, des techniques qui
débute pour lui dés la Renaissance. Donc pour Weber localisation et émergence dans les
temps forts différents pour Gauchet où il y a plus de continuité, temps global. M.Weber : les
croyances religieuses relèvent désormais non plus de la sphère publique mais de la sphère
privée dans laquelle l’ind va pouvoir conquérir une certaine autonomie au contacte de la
tradition. Il y a une individualisation du rapport à dieu et pat cette autonomie l’ind va accepter
de moins en moins qu’une autorité religieuse lui dicte son comportement et dirige sa vie.
Configuration du religieux dans un espace limité. Ce changement est possible pour Weber dés
la révolution du protestantisme, de la croissance du calvinisme ou de la diminution de la
dimension collective. (idée prescrite par Gauchet). Mais la science ne maîtrise pas tout ;
toujours question existentielle de la politique ; l’Etat n’est pas totalement sécularisé. Face à ce
contexte de confinement et de pertinence des pratiques il y a un retour du sacré. Fin du XX
ème siècle : retour du sacré ? Dans les sociétés régression des idéologies avec la fin de la
guerre froide. Pour certains, cela s’explique par une angoisse croissante de l’opinion publique
par rapport à l’accélération du progrès scientifique qui n’est pas toujours conforme à l’intérêt
humain (différent du scientisme du XIXème. Danger car le progrès n’est pas toujours maîtrisé
(réflexion autour de la bioéthique). Fin des années 60’s : refus d’une société purement
matérialiste ; on forme le développement spirituel des individus. On évoque dans certains
partis la notion de qualité de vie ; exemple, les partis verts, partis de la pureté de l’air, de
l’homme mortel. Volonté de combler l’individualisation du monde. Certains auteurs ont
dénoncé ce retour à l’irrationnel du religieux ; exemple : M.ONFRAY : l’anti-manuel de
philosophie. Il explique l’importance de l’irrationnel dans le monde d’aujourd’hui par
l’impuissance de l’homme à gouverner sa vie malgré le dev des techniques. « L’irrationnel
colmate les brèches ». L’homme fabrique un monde irrationnel car la technique l’empêche de
construire une rationalité totale. Le Traité d’athéologie de M. ONFRAY affirme l’émergence
d’une nouvelle religion l’athéologie. Il y a un intérêt croissant des chercheurs pour le
phénomène religieux et cela renforce l’impression d’un retour du religieux. Question des
religions comme objet de savoir ? Peut on produire une connaissance à partir du religieux ?