I/ Le phénomène religieux

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I/ Le phénomène religieux
II/ Les religions comme objet du savoir
III/ Les différentes approches du phénomène religieux
CHAPITRE 1 : Le judaïsme et la naissance du monothéisme
Introduction :
1/le judaïsme est-il le 1er monothéisme de l’histoire ?
2/ la controverse sir l’origine des religions
I/ Comment connaît- on les Hébreux ?
II/ Les grandes phases de l’histoire des Hébreux
III/ La religion d’Israël
IV/ Les débuts de la diaspora
CHAPITRE 2 : L’Islam religion et expansion
I/ Qu’est-ce que l’Islam ?
A/ Le Coran
B/ Les sunnites et les chiites
C/ les principes écoles juridiques
D/ Le communauté religieuse
II/ Les fondements de la religion musulmane
A/ Le dogme
B/ Les cinq obligation, piliers
C/ Les autres prescriptions de l’Islam
D/ Calendrier des fêtes
III/ l’expansion musulmane
A/ Les débuts de l’histoire musulmane
B/ A la mort de Mahomet
CHAPITRE 3 : Judaïsme, Christianisme et Islam : rencontres et conflits
I/Judaïsme et Christianisme : de la séparation à la confrontation
A/Naissance et diffusion du Christianisme : vers la marginalisation du judaïsme
II/ Judaïsme et Islam : une coexistence longtemps pacifique
III/ Chrétiens et musulmans : des relations chaotiques
Remarques et citations suite à des lectures :
Le désenchantement du monde de Marcel Gauchet
Petit lexique des idées fausses sur les religions de Odon Vallet
INTRODUCTION GENERALE
I/ Le phénomène religieux
Pour comprendre les sociétés humaine, l’étude des religions est un point de passage obligé.
Au fondement des organisations en collectivité. Problème pour définir la religion et les faits
religieux. M.Gauchet souligne la difficulté à utiliser en terme dont le sens est fluctuant,
beaucoup de def différentes. Cela correspond au fait que le concept diffère suivant les langues
et les peuples. Dans la Grèce Antique : « therapei » (thérapie) ; c’est le soin que l’on apporte
aux lieux de culte, c’est l’entretient aussi du personnel du culte. Cela correspond à la pratique
matérielle différente de la croyance. Très présent dan la vie quotidienne, le problème de
l’identification de la religion, donc définition très précise liée aux lieux et aux permanences
du culte. Dans la langue latine on trouve une origine au terme religion : « religio » du verbe «
relegere » qui signifie méditer, se réveiller. Il y au une dimension qui est celle du respect et
qui tient dans les rapports aux dieux d’une crainte précise, d’un rapport au sacré (différent de
la Grèce Antique). Autre terme latin : « religare » ; modification de l’étymologie cela signifie
: relier. Là on valorise la dimension de lien entre les hommes et la divinité qui est présente
(s’applique aussi au christianisme). Pour d’autre peuple il n’y a pas de mot pour désigner la
religion, on utilise les mots de sacré que l’on oppose à profane, on évoque l’enseignement de
valeurs. Exemple : au Japon la notion de « shûkyo » correspond à l’enseignement essentiel.
En Chine au 1èème siècle, arrivée des chrétiens qui font apparaître le terme de « zong » et de
« jiao » pour l’enseignement. On utilise aussi des termes différents pour désigner des
pratiques spécifiques dans certaine cultures. Dans d’autre il n(y a pas de distance entre la
pratique et la réalité et la théorie ; il n’ y a pas la nécessité de désigner ce qui est religieux de
ce qui ne l’est pas. M.Gauchet pour définir la religion oppose ce qui est voulu à ce qui est subi
par l’homme. Il affirme que « la religion permet de sortir de la religion ». Pour lui la religion
c’est l’acceptation de ne pas être en position de domination dans le monde, c’est le chois de se
posséder en concédant le chois de sa dépossession. Il y a une démarche de dépossession. Il est
plus facile d’accepter cette dépossession que de faire le chois en permanence. La religion est
le choix de l’impuissance. Dimension majeure du choix, c’est pour lui un choix, mais on est
plus souvent dans un rapport de tradition où la dimension du choix volonté était moins
évidente. Comment aborder l’étude de la religion ? Chevalier mesure le nombre d’adepte pour
comprendre l’ampleur du phénomène. Comment évolue l’emprise du religieux dans un espace
à une période donnée ? Problème des statistiques : elles ne sont pas normalisées, problème
dans le système utiliser qui est différent suivant les religions. Exemple : catholique et
orthodoxe : nombre de baptême (prb pour les protestants), il y a aussi ceux qui font acte de
foie personnelle. Donc on ne mesure pas la même chose. Catholiques : dimension volontaire
qui est différente de celle de protestants. Il y a des estimations très vagues et très nombreuses.
On mesure l’évolution de chiffres dont on dispose et ils font apparaître une régression de la
religion (pratiques et croyants) depuis le début du 20ème siècle et surtout dans les années
1970’s. On compose l’évolution dans la population mondiale par rapport à celle de la religion
entre 1900 et 1960 : augmentation de 87% de la population mondiale et croissance de 65% de
la population chrétienne. Diminution de la part de chrétien diminue dans le monde (35% en
1900 et 26% en 1960). Le bouddhisme représente de 30% à 13% de la population mondiale.
Bouddhisme est lié avec l’indouisme : problème pour cerner de façon précise la question des
pratiques et des croyances et des croyants encore plus difficile à quantifier. Le terme de
chrétien recouvre quoi ? Ecart entre la revendication à une appartenance confessionnelle et la
pratique religieuse. Jean Onimus dans L’asphyxie et le christ affirme qu’il y a un potentiel
religieux dans le lyrisme beaucoup plus importante que dans la pratique officielle. Il y a donc
une seconde difficulté, c’est qu’il y a dans du religieux hors de la religion. Donc même si
régression, débordement de religieux par rapport à la religion. Prise de distance par rapport à
la pensée religieuse. Mise en avant que Dieu n’est plus l’explication première de toute chose,
plus référence dans le domaine de la connaissance. Chevalier explique que la critique
philosophique écarte le religieux de même que la sociologie, la psychanalyse. Dieu se tait et
devient absent. On passe de la théologie et l’anthropologie. Des ponts avec le phénomène
religieux se sont coupé et mise en avant d’un vide existentielle des ind pour répondre à leurs
questions. Face à ce vide des stratégies de contournements se sont mise en place, d’où les
figures de prophètes. Exemple : dans le passage à l’an 2000 croyance en L’apocalypse par
compensation. Mais c’est aussi le dev d’un fidéisme, c’est une doctrine dans laquelle la
connaissance des vérités 1ère ne peut être fondé que sur la foie, la révélation. Il y a un milieu
flou, il y a une forme de nostalgie par rapport à l’explication théologique en même temps une
mise à l’écart. Il y a un désenchantement du monde que souligne M.Gauchet dans son livre le
désenchantement du monde (reprise de l’expression de M.Weber). Il parle de « l’élimination
de la magie en tant que technique salut ». il y a un intellectualisation de la société moderne ;
le monde du 20ème siècle, industriel, est pour lui désenchanté, dépolitisé, désensorcelé et
aucune autre valeur n’arrive à s’affirmer pour affirmer le devenir de l’homme. Il y a pour lui
une détresse spirituelle. Il parle de la fonction de communauté en quête de mystique pour
combler le désenchantement. M.Gauchet parle « d’un épuisement du règne de l’invisible ».
C’est une révélation qui implique pour les hommes de construire un nouveau rapport au
monde. Ce processus commence par la purification du christianisme, « le religion qui permet
de sortir de la religion ». Arrachement où le sens communément juste remettent. Les religions
sont des étapes différentes vers la sorite du religieux. F.Von Schiller parle lui aussi du
désenchantement du monde. Mais pour Weber c’est le dev des sciences, des techniques qui
débute pour lui dés la Renaissance. Donc pour Weber localisation et émergence dans les
temps forts différents pour Gauchet où il y a plus de continuité, temps global. M.Weber : les
croyances religieuses relèvent désormais non plus de la sphère publique mais de la sphère
privée dans laquelle l’ind va pouvoir conquérir une certaine autonomie au contacte de la
tradition. Il y a une individualisation du rapport à dieu et pat cette autonomie l’ind va accepter
de moins en moins qu’une autorité religieuse lui dicte son comportement et dirige sa vie.
Configuration du religieux dans un espace limité. Ce changement est possible pour Weber dés
la révolution du protestantisme, de la croissance du calvinisme ou de la diminution de la
dimension collective. (idée prescrite par Gauchet). Mais la science ne maîtrise pas tout ;
toujours question existentielle de la politique ; l’Etat n’est pas totalement sécularisé. Face à ce
contexte de confinement et de pertinence des pratiques il y a un retour du sacré. Fin du XX
ème siècle : retour du sacré ? Dans les sociétés régression des idéologies avec la fin de la
guerre froide. Pour certains, cela s’explique par une angoisse croissante de l’opinion publique
par rapport à l’accélération du progrès scientifique qui n’est pas toujours conforme à l’intérêt
humain (différent du scientisme du XIXème. Danger car le progrès n’est pas toujours maîtrisé
(réflexion autour de la bioéthique). Fin des années 60’s : refus d’une société purement
matérialiste ; on forme le développement spirituel des individus. On évoque dans certains
partis la notion de qualité de vie ; exemple, les partis verts, partis de la pureté de l’air, de
l’homme mortel. Volonté de combler l’individualisation du monde. Certains auteurs ont
dénoncé ce retour à l’irrationnel du religieux ; exemple : M.ONFRAY : l’anti-manuel de
philosophie. Il explique l’importance de l’irrationnel dans le monde d’aujourd’hui par
l’impuissance de l’homme à gouverner sa vie malgré le dev des techniques. « L’irrationnel
colmate les brèches ». L’homme fabrique un monde irrationnel car la technique l’empêche de
construire une rationalité totale. Le Traité d’athéologie de M. ONFRAY affirme l’émergence
d’une nouvelle religion l’athéologie. Il y a un intérêt croissant des chercheurs pour le
phénomène religieux et cela renforce l’impression d’un retour du religieux. Question des
religions comme objet de savoir ? Peut on produire une connaissance à partir du religieux ?
II/ Les religions comme objet du savoir
Les relogions comme objet de l’Histoire ? Caractéristique historique de la religion ? Gauchet
souligne que le religieux est une constante des sociétés humaines, c’est pour lui un
phénomène avec un commencement et une fin ; ils sont liés à un moment de l’Histoire. On
fait du phénomène religieux un objet d’étude. Le religieux touche même les sciences pures
comme le montre les recherches des scientifiques français Jacob et Mono qui se posent la
question de la transmission génétique de la pulsion religieuse. Donc il y a une prose en
considération comme objet scientifique. Jusqu’au 16ème siècle on a globalement d’intérêt
voire même du mépris par rapport à celui qui représente l’autorité de l’activité. Vrai pour le
monothéisme et non pour le polythéisme. Il y a qu’en même de la méfiance. Hérodote voit
l’Egypte comme le berceau de religions et évoque l’influence des religions d’Egypte sur les
religions de la Grèce, mais l’Egypte n’en reste pas moins barbare pour autant. Donc là on
considère aussi l’autre, il y a une circulation des dieux. Les grecs peuvent intégrer un dieu
d’une autre religion voisine. Rome pouvait solliciter une religion, un dieu étranger. Exemple :
épidémie à Rome où nouvelle divinité est crée pour le justifier. Le refus de l’influence voisine
s’accompagne d’une volonté de stigmatiser l’autre. Naissance et dev du christianisme : pas
d’intérêt pour les voisins, si intérêt se dev on considère le croyant comme un hérétique, le
christianisme énonce les conclusions et son raisonnement s’accompagne d’une théologie, d’un
savoir qui ne peut être contesté. On no peut parler d’une science du religieux que lorsqu’il y
aura une rupture avec l’approche théologique et adoption d’une méthode qui repose sur le
principe de compatibilité de croyance et des sites différents car la méthode comparatiste
signifie renoncer à faire l’apologie de telle ou telle religion, elles ont toutes le droit d’être
étudiées. Il y a une science du religieux lorsque l’on passe de la justification à l’explication.
On ne justifie plus une religion, mais on dénoue les formations symboliques et les
représentations et on le fait pour un ensemble de religions. Cela n’existe pas avant le 16ème
siècle avec la redécouverte des textes Antiques et la découverte du nouveau monde. Ce dev
alors les cabinets de curiosité. On débat sur les religions des « sauvages », c’est une forme de
spiritualité nouvelle. Comment ce qui est présente comme l’absence de religion peut coexister
avec nue certaine idée de divinité qui existe quand même ? Il y a un processus de
relativisation que l’on retrouve dans les textes de Montesquieu (cf Les cannibales : le sauvage
est celui qui n’a pas la même pratique que soi). Distance avec le discours apologétique.
Changement de rapport. Débat entre Bartolomé de Las Casas devant la controverse de
Valladoïde. L’altérité est différente de la barbarie. Autre signe d’un nouveau regard : le dev
de la philologie : analyse d’une lange à partir de l’analyse et de la critique d’une texte. Cette
démarche est appliquée à la Bible, nouveau regard critique qui est en soit une prise de
conscience et de distance. Cette évolution est confirmée avec les 1ère tentatives de
comparaison entre : l’ancien et le nouveau monde, ente les sauvages et les autres. Exemple :
le jésuite J.F.Lafitau (1681 1746) écrit Mœurs des sauvages américains, comparé aux mœurs
des sauvages des premier temps (1724). Il analyse la culture des indiens pour elle-même et
par pour la comparée avec celle des européens. Donc il la reconnaît et lui donne une valeur
propre. Il affirme la richesse de leur civilisation ; leur civilité, leurs manières spécifiques, leu
naturel pacifique, leur hospitalité… Il explique que ces tributs ont conservé des traces d’une
religion ancienne transmise par leurs ancêtres. Inscription dans le temps, reconnaissance
d’une histoire possible pour ces tributs et leurs ancêtres. C’est pour lui les héritiers du monde
Grec (rupture avec le référent de la société occidentale). Au 19ème siècle étude de la religion
par le biais de la méthode comparatiste. Emergence de l’anthropologie et de la
phénoménologie comparée qui permet de dev une étude des religions. Nouvelle question que
le phénomène religieux, sur le livre ou sur la différence entre le mythe et la religion, mais
aussi recherche d une origine de religions, on compare les différents mystères (chrétiens,
éleusyse…). On arrive à définir une unité transcendantale commune à toutes les formes
religieuses avec le terme de Sacré. Par la comparaison dans les sciences sociales qui émerge
dans les années 1920’s une notion fait l’unité du religieux, c’est le sacré, ou le numineux.
Définition et identification puis institutionnalisation avec des statuts des religions et des
enseignements. En France changement, fin 19ème siècle avec la création d’une chaire en 1880
d’Histoire des religions au collège de France et d’une section Histoires des religions dans les
institutions. Les institutions remplacent les facultés de théologie comme la Sorbonne et on
passe à une approche beaucoup plus scientifique. Dev de établissements laïques, la méthode
de la science de religions suppose un arrachement par rapport à la philosophie rationaliste et
par rapport à la théologie. Il faut pouvoir accepter l’existence de la foi pou pouvoir l’étudier,
il faut reconnaître l’existence du caractère religieux pou pouvoir l’étudier. Il y a donc un
double arrachement. Renversement car le savoir avant était contrôler, produit par les religieux
et dorénavant les religion devient un objet de savoir et même de science. Création 2002 en
France d’un Institut Européen en Science des Religions (IESR) à la suite de rapport Debré qui
mettait en avant les lacunes des élèves en matière de religion. Cet institut est à destination
aussi des enseignants afin de former les élèves en matières de connaissance des religieux.
Demande grande des français. Même dev en Alld au début du 20ème siècle où l’on dev les
connaissances religieuses notamment avec les études de M.Weber et Rudolf Otto, idem pour
l’Italie avec R.Pettazznoi. Pour le monde anglophone cela se traduit par le dev plus tard après
la seconde guerre mondiale des études religieuses en même temps que ce dev le comparatisme
dans d’autres aspects. Exemple : l’école comparatiste de Mircea Eliade. Puis relais
anthropologique qui se spécialise dans différents domaines. Exemple : L.Dumont pur l’Inde,
J.P.Vernon pour la Grèce (spécialistes par espace). 1960’s dev de l’approche culturaliste qui
est le prolongement des comparatistes, ils recherchent des structure communes à toutes les
sociétés sur le domaine de la religion. Exemple : C.Lévi-Strauss dans la pensée sauvage en
1962, les mythologies en 1971. Les religions sont considérées comme des systèmes, des
concepts, des images, des actions qui s’articulent et qu forment une sorte de filet dans lequel
toute la matière de l’expérience humaine doit se distribuer. Idée du système pour définir la
religion, cela permet une lecture totale des sociétés humaines. Donc il y a un dépassement du
religieux pour le religieux. Partir de la religion pour expliquer les sociétés et les civilisations.
La difficulté est de savoir comment se manifeste le religieux ? Qu’est-ce qu’un société
religieuse ? Lévi-Strauss affirme qu’il y a des points communs aux sociétés religieuses et on
cherche à les définir, c’est par exemple des professionnels de la religion. Dans les sociétés
religieuses on observe des points communs :
- Un personnel spécifique, des professionnels
- Des croyants, des mythes, des dogmes
- Un culte (avec la notion de sacrifice)
- Des rites, des traditions révélées ou communiquées, transmissent par les ancêtres
- L’existence d’un sentiment d’appartenance individuel à une société d’élus (élection divine)
Exemple : le bouddhisme qui permet de mettre à jour les caractères de sociétés religieuses
suivant trois notions :
- La figure de Bouddha (l’Illuminé fondateur)
- Dharma (doctrine et la loi)= ensemble doctrinal.
- Sangha (la communauté et es pratiques ; ses rites, ses cultes)= la société et ses dimensions
cultuelles.
Représentation schématique qui permet des définir des ensembles religieux. Système de
relations entre les hommes et une puissance divine (c’est une définition du religieux). Le
phénomène religieux varie en fonction de chaque groupe et de chaque sujet. D’où la nécessité
de l’approche socio-historique.
III/ Les différentes approches du phénomène religieux
Mise en avant du groupe social et du couple sacré/profane : la religion c’est faire société. On
y retrouve E.Durkheim et les formes élémentaires de la vie religieuse : « la religion serait in
système solidaire de croyances et de pratiques relative à des choses sacrées ; c’est-à-dire,
interdites ; croyances et pratiques qui unissent an une même communauté morale appelée
église tout ceux que y adhère ». Pour ce dernier la religion est un phénomène universel et
prend corps dans des formes diverse et particulières. Pour lui cette universalité exclue de la
définition du religieux par la seule référence à un Dieu transcendant. Cela exclut de croire en
des formes surnaturelles car dés lors la religion ne peut par être un phénomène universel. Il
existe des religions où il n’y a pas de forme surnaturelle et de dieu transcendant car il a des
sociétés où on ne fait pas la distinction entre les formes naturelles et surnaturelles. Il cherche
ailleurs l’essence de la religion et le trouve dans la distinction entre profane et sacré.
Réduction du religieux aux sociétés car la religion est pour lui extérieure aux individus, elle
existe individuellement d’eux, avant et après eux et c’est aussi une société qui peut être
distinguée en 2 types : une société sacrée et une société profane. Il explique qu’avec le
bouddhisme on a une transformation vers le sacré et ensuite vers la constitution d’une
religion. C’est une religion sans dieu pour Durkheim. Dans le bouddhisme on pale d’un
religion personnelle à une religion institutionnelle. Le bouddhisme c’est le faut de s’éveiller.
Bouddha c’est Siddhârta Gauthama (-560 ;-480) ; c’est un prince issue d’une tribu du Népal,
il quête son peuple ne quête de la Vérité, il renonce à soi, période de sagesse et de méditation.
Pendant tout son voyage il fonde une communauté monastique « sangha ». C’est une pratique
ascétique qui constitue un groupe. Il n’y a pas de prière, de rites, il y a une prise de
conscience. Celui qui éveille les consciences c’est Bouddha, ce n’est au départ qu’un maître
sans recours à des Dieux, il ne s’agit que d’exercices de concentration mentale et il y a une
part de prédiction. Mais on n’est pas dans une croyance mas dans une prise de conscience, il
n’y a pas de culte ou de dieu transcendant. On est dans un faut social. Dans la diffusion des
pratiques de Gauthama on va l’institutionnaliser et il y le passage à la religions. On assiste à la
sacralisation croissante du personnage central de Bouddha. La référence à l’individu comme
personnalité ayant vécue s’efface. Par la construction sociale on passe à la religion et à la
formation d’une pensée religieuse. Le groupe religieux est le lieu de l’interprétation et de
l’intégration de l’individu dans la société. L’individu qui n’appartient pas à la communauté
peut y rentrer par l’initiation et c’est aussi une intégration sociale. L’approche de Durkheim
explique la religion par son rôle dans la société. Mise en avant du rôle du religieux sur la
société. Approche fonctionnaliste de la religion (étude que de la place de cette institution
comme el autres). L’approche de Durkheim est neuve. Y a t il des difficulté de cette approche,
comment analyser des sociétés où le religieux et la sociétés ne sont pas séparés ? Dans les
sociétés archaïques ou premières ; pas de différence entre sacré et individualité et société.
C’est avec le christianisme et les grands monothéisme qu’il y une différence entre les
religions et la société (surtout avec Saint Augustin). Dans son approche il y a un héritage : si
le religieux vient de la société, on trouve du religieux hors de la société et on est dans le
renforcement du caractère historique de l’objet religieux, du fait religieux comme fait social.
C’est un ensemble cohérant qui permet d’être un tremplin du phénomène religieux.
Autre approche : l’approche marxiste de la religion. Cette approche est double. Dans le
marxisme l’approche est double : « la religion c’est l’opium du peuple » car elle est présentée
comme endorment les hommes dans leur rôle attendant une vie meilleure dans l’au-delà. Le
problème de cette approche est que si les hommes attendent une vie meilleure dans l’au-delà
ils ne vont lus vivre et travailler dans le présent et pour le présent. La religion est aussi un
stimulant, ou l’expression d’un moyen nouveau pour contrecarrer l’injustice des puissants (cf.
discours du Christ se rapprochant des pauvres). La religion est un système. Marx 1943
contribution à la critique du droit hégélien : »la misère religieuse est l’expression de la misère
réelle et la contestation de la misère réelle ». La religion permet de supporter l’ordre du
monde en donnant une illusion du bonheur donc il faut la supprimer pour Marx, car la religion
a pour but de masquée la lutte des classes, la domination derrières l’idée d’égalité d’accès au
bonheur. La religion est un facteur de subversion et de conservation de la domination. Pour
Marx il faut une justice qui organise le monde mais ici-bas. L’abolition de la religion est un
progrès, faire de la disparition de la domination une disposition nécessaire pour atteindre le
progrès. Ce que conteste M.Welles pour qui cette perte est vécue sure le mode de la nostalgie
et non du progrès. Marx y voit une forme de la manifestation de la soumission qui va produire
des refoulements (illusion compensatrice) et M.Weber y voit une manière de donner un sens à
une situation de souffrance lié à la domination et à la frustration. La dimension spirituelle est
plus présente et cela conduit à une éthique particulière ; exemple : le protestantisme où il y a
une solitude de l’homme par rapport à dieu, l’impossibilité d’accéder au paradis avec ce que
l’on fait sur la terre (car prédestination) ; cela invite les hommes à travailler à la gloire de dieu
sur terre (calvinisme) et de rechercher mes signes de l’élection divine. Cela s’effectue pour
Weber par un détachement des choses terrestres et en même temps il faut valoriser la terre ; il
n’y a pas de consommateur qui dépend des pêchés mais il y a revalorisation de la production.
On a une individualisation de la relation à Dieu et un désintérêt pour la collectivité d’où dev
du capitalisme. Dans les 2 cas on cette dimension du religieux lié aux rapport de domination
dans la société. Pour Marx : socialisme scientifique, ce n’est pas une idéologie, une religion
en tant qu’approche scientifique de monde. Le communisme refuse d’être une nouvelle
religions même une religion de l’homme. Volonté de déraciner toutes formes de sensibilités
religieuses. La dimension messianique est rejetée (différent du socialisme utopique
d’Enfantin) ; il y a rupture avec la religion et cela peut déboucher sur une forme d’athéisme
d’Etat. Cette approche marque la pensée des sciences sociales.
Autre approche : l’approche psychanalytique :
Dimension de compensation, désir de compenser la détresse humaine. La psychanalyse
comprend la religion comme un destin collectif et une fonction psychologique individuel.
Freud s’y intéresse pou 2 raisons :
- Car il souhaite expliquer pour contribuer à définir la lace de la raison
- Car il pense que comme toute expression humaine la religion témoigne d’une vérité de
l’homme c’est une forme de témoignage important sur le fonctionnement psychique de
l’homme.
Désir d’expliquer la religion : il assimile la religion aux mythes et aux légendes qu’il explique
par un processus de projection. A terme elles sont de représentations des désirs pulsionnels
transposés à l’extérieur. Les mythes mettent en service la réalisation de désir interdit à
l’homme. Exemple : l’inceste, ou le désir qui sont contredit par la réalité comme le désir de
l’immortalité. La puissance hostile de la nature va constituée des desseins et des désirs de
l’homme sans cesse frustré et l’homme poussé par la recherche de plaisirs pour éviter la
frustration, l’homme se construit un monde supérieur de celui de la réalité pour combler ses
désirs. Exemple : figure du père protecteur, bien veillant dans religion et toujours possibilité
d’accès à l’immortalité ou à l’insecte (cf. mythologie de Dionysos : figure de l’excès du vice,
de la débauche par rapport à l’idéal de la raison Grec). Au centre le père où l’homme
entretient des rapports complexes de soumission mais aussi d’extériorité, c’est l’autre, c’est le
« ça » de Freud. Il y a des éléments d’explications de la religion par la psychanalyse :
- Le processus primaire, c’est-à-dire l’opposition entre le principe de plaisir (la libido) et la
principe de réalité.
- Le narcissisme qui est à l’origine de l’idée d’immortalité
- La notion de formation et de conservation de représentation inconscientes mais qui définit le
comportement de l’individu et cela est à l’origine de l’idée de dieu tout puissant. C’est la
conservation de l’individu devant le tout.
L’autre approche de Freud : la religion c’est un destin de l’humanité dans son processus du
devenir. Dans l’étude des sites religieux en 1907 il met en avant les différences et les
pratiques des sites religieux et établit la notion de rites obsessionnels. Donc rapprochement. Il
conclut que l’obsession c’est une caractéristique de la religion et que la religion est une
névrose collective de l’humanité. La religion se produire par le refoulement et la religion ne
se dev qu’en produisant de la culpabilité. Il compare la religion à une psychose hallucinatoire
qui est un été hallucinatoire. Donc la religion est une névrose obsessionnelle universelle, c’est
une névrose associée à une confusion mentale bien heureuse (on est dans la pathologie). La
révolution psychanalytique de Mirthe Robert ou l’ouvrage clé de Freud l’homme Moise et le
monothéisme où il fait dériver le monothéisme judaïque du culte d’Aton en Egypte qui aurait
été imposé par Moise. Yahvé en est pour lui la figure sublime. Dans l’approche de Freud la
vérité de la religion est présente comme historique et elle exprime le rapport conflictuel
organisé qui à donner lieu à la croissance des civilisations (cf. complexe d’Œdipe?). Il faut
décaler les religions de ce conflit, par exemple il fait découler l’avènement du dieu d’Israël
d’Œdipe car il y a le sentiment de culpabilité renouvelé par un nouveau meurtre. Moise a été
tué par les siens pour lui. De même pour le Christ : résistance à la figure du père. Il y a une
prise de conscience du rapport conflictuel originaire. Même si Freud est remis en cause de nos
jours son approche à l’intérêt de présenter l’invariant du phénomène religieux. Et par ces
invariants de psychologies religieuses il tisse un lien entre les religions et ma réalité
psychologique. Sa pensée est très contexectualisé dans le bain positiviste (raison=progrès
moral). « L’homme doit assumer sa condition sans s’appuyer sur la religions », « les
consolations de la religions sont des narcoleptique » affirme Freud (rapprochement avec
Marx, volonté d’autonomisation et dimension péjorative).
Autre type d’approche : les sciences pures ont dev un intérêt pour la religion
Réflexion scientifique sur la religion. Théodore Mono : volonté de comprendre le pourquoi,
d’où la religion et cela s’inscrit dans le code génétique. Il parle d’un processus de ontologie :
formation de la loi du groupe. Il se rapproche des sciences humaines en disant que des
structures mythologiques dans toutes les grandes religions et il y voit les manifestations de
l’animisme primitif de l’homme, une sorte d’héritage des religions premières. Des sociétés
qui ignorent l’écriture et les techniques agricoles (=religion premières ou primitives). Mono
affirme qu’il y a des éléments important hériter de ces religions premières et il se sont
transmis aux grands monothéisme. Donc il y a un lien entre les religions qui relève de la
société, de la psychanalyse et aussi des religions premières. Exemple : permanence de
quelques éléments :
- Le souci de la mort
- Les cultes de funérailles (marque de l’animisme, « animus » : le principe suivant le quel les
esprit gouvernent le monde et survivent à la mort)
Ce souci de la mort se perpétue, c’est un élément qui définit les sociétés, qui distingue les
civilisations. Exemple : la civilisation mégalithique -3500 à 1700 : période où a des sépultures
collectives avec les dolmen et le nom que l’on a donné à ces civilisation est liée à ce rituel ;
comme a Carnac et en Cornouaille.
On met ne évidence aussi les évolutions des religions : des processus de contact,
d’imprégnation, d’évolution ; on va rechercher la mise en avant des structures invariantes
dans les religions et les structures historiques. L’idée de contact et d’imprégnation suppose
l’analyse comparée.
CHAPITRE 1 : LE JUDAISME ET LA NAISSANCE DU
MONOTHEISME
Introduction :
1/le judaïsme est-il le 1er monothéisme de l’histoire ?
Monothéisme : forme de religion où il n’y qu’un dieu unique.
Il faut aussi accepter l’idée qu’il y a une négation de tous les autres dieux de façon explicite,
sinon on s’en teint à cette approche. Il y a 4 grandes religions monothéistes :
Le judaïsme
Le christianisme
L’islam
Le zoroastrisme ou zarassustra ; c’est la doctrine de Zoroastre, réformateur de la religion
iranienne au 8-7ème siècle avant J-C. Il utilise le livre sacré, l’Avesta et propose une
théologie dualiste avec le dieu du bien Mazda et le dieu du mal Ahriman
Le monothéisme le plus ancien est le judaïsme. Dans les religions 1ères il y a quelque chose
proche du monothéisme, souvent dev de cultes avec un dieu unique local. Un monothéisme
primitif avant le judaïsme ? Non, pas jusque là. Le judaïsme refuse d’assimiler les dieux de
autres, de ses voisins, nouveauté car on est dans un monde où les divinités circulent. Exemple
: Inana = Aphrodite = Vénus. On nie les caractères religieux de ses voisins. On rechercher une
origine devant le constat de l’universalité des religions on cherche à trouver une des religions.
2/ la controverse sir l’origine des religions
18ème siècle : passage du polythéisme au monothéisme et des penseurs en concluent qu’il y a
une évolution linéaire et une assimilation du polythéisme au monothéisme ; cf Hume dans
l’histoire des religions en 1757 où il affirme que l’évolutions et le progrès de l’ homme est
linéaire. Cf B. Constant : de la religion considérer dans sa souveraineté et ses formes de dev.
Cf E.Taylor (ethnologue qui répand l’idée de progression et de hiérarchie) : les différents
peuples présentent des stades différents et des cultures différentes. Le monothéisme n’est pas
le produit final des religions. Evolution d’une religion basse à une religion haute. Il présente
dieu comme une démarche volontaire, mais il parle d’une révolution religieuse et non d’une
simple évolution. On parle lus d’une évolution naturelle que d’une révolution monothéiste.
Monothéisme comme croyance. Il y a différente phase d’installation du monothéisme :
Période des patriarches qui se situe à l’époque de Moise (13ème siècle avant J-C). Yahvé
s’affirme comme dieu, mais il n’y a pas d’unité de ce dieu. Il n’est pas encore central : c’est le
plus puissance des dieux et exerce sa puissance sur le autres peuples.
Jusqu’en 70 après J-C : conquête d’une terre, celle Canaan, c’est m’exil du 13ème avant J-C
à 70 après. C’est un phénomène où l’on peut voir se manifester l’influence des dieux voisins
sur la religion juive. Les prophètes dénoncent les tendances des Hébreux au polythéisme ou
au syncrétisme (mélange des religions). Juste avant on a une réaffirmation du monothéisme et
un renforcement de cette affirmation. Passage du Deutéronome : Yahvé est le dieu unique.
Après 70, c’est de nouveau un exil, car disparition des terres de Canaan, il y a une
réaffirmation constante de son identité le biais de l’énonciation du monothéisme, de l’unité de
Yahvé. Négation très claire des autres dieux, croyance en l’unicité de dieu, c’est le lieu des
juifs que sont disperser dans des espaces très éloignés ; l’exil est une période de renforcement
du monothéisme. Cette religion se réfère en permanence à l’histoire des juifs, référence à des
évènements qui se sont passé il y a des millénaires. Il faut donc avoir des repères historiques
pour comprendre ce phénomène religieux.
Des Hébreux aux Juifs : peuple, religion et culture :
Les Hébreux : c’est un peuple qui aurait vécue entre -1700 et 135 après J-C sur la terre de
Canaan (entre la Jordanie et la Méditerranéen). Ce sont les descendants d’Abraham. Leur
arrivée se fait à partir de la Chaldée. Une partie est réduite en esclavage en Egypte, il
s’échappe sous la direction de Moise ver la terre de Canaan ou Abraham et ses descendant s
se trouvent déjà. Lors de la traversée du Sinaï moise reçoit les 10 commandements sur les
tables de la loi.
Le terme d’Hébreu à deux origines :
Un ancêtre légendaire « Héber »
Ceux qui vivent en Mésopotamie (« me heber »)
Au sens général c’est les adeptes de la religion et des traditions judaïques. En réalité on
désigne les descendants des Hébreux. Ce terme met du temps à s’imposer et est utilisé surtout
au 5ème siècle lors du retour de Babylone. Mais ce terme ne remplace pas totalement celui
d’Hébreu qui est toujours utilisé dans la Bible (cf épître de Saint Paul). Origine du terme
palestinien : c’est un groupe qui même dispersé a conservé un lien par ma pratique du
judaïsme. Le terme d’Israélite : signifie de religion juive ; c’est le nom donné aux hébreux
quand ils se réinstallent à Canaan à la sortie d’Egypte (période des rois). Donc des termes qui
se chevauchent mais qui sont différent. Le judaïsme c’est l’ensemble de la culture juive :
référence à la religion, mais aussi à l’ensemble des la culture. Judaïsme monothéisme + la
culture)= utilisé au 1er siècle avant J-C. Avant religion mosaïque, de Moise, beaucoup de
référence à la Bible qui est la source principale.
I/ Comment connaît- on les Hébreux ?
On les connaît par la Bible avant tout qui fait que l’on a beaucoup d’information aussi sur les
autres peuples d’Orient. Il y a trois parties dans la Bible :
La loi ou le pentateuque ou la Thora : livre fondateur de la religion juive (exode, genèse,
lévitique nombres, Deutéronome= les cinq livres de Moïse).
Les prophètes ( Nebiil ) : livre des rois, les seconds prophètes (histoire de Salomon et de la
division entre Judée et Israël).
Les Hagiographes, les Ecrits (Le Ktouviim ) : douze livres comme Megillot, Massorah, la
Bible des septante, Alexandre, Ptolémée II (Textes écrits sur les rouleaux comme le cantique
des cantiques ).
C’est l’ensemble des prescriptions morales et des pratiques, c’est l’histoire du peuple Juif. Il y
a dans un premier temps une transmission orale du texte juif, et tardivement une mise à l’écrit
entre -1300 et -200. Ce n’est pas un texte original, mais une copie de copie. On y raconte des
faits qui se sont passés beaucoup plus tôt. Texte important mais entouré d’une histoire
légendaire : la traduction des septante; traduction au 3ème siècle av JC par des grecs qui est
réputée avoir été faite par 70 traducteurs au bout de 70 jours et dont les traductions sont
identiques. Il ne faut pas faire des lectures au 1er degré car on ne connaît pas la réalité pure de
la source.
Les autres sources : Œuvre de Flavius Joseph : La destruction de Jérusalem en 70 + une partie
de l’histoire juive, mais une vision plus ou moins partielle dont certains éléments sont
corroborés par l’archéologie. Il écrit la » guerre des juifs » où il évoque la révolte de la Judée
sous protectorat Romain contre Rome en 66, mais il ne participe pas à cette révolte. Il donne
des éléments de connaissance de la Palestine et des explications sur la place du Temple. C’est
un témoin engagé, comme nous le montre « contre Apion », il vécut entre 37 et 100.
Autre source, les fouilles archéologiques, surtout dans la période du mandat Britannique et à
la création de l’Etat d’Israël. Elles ont lieux aussi en Palestine et en Mésopotamie.
Deux découvertes importantes par rapport à l’existence du temple de Jérusalem : Le temple
construit par Salomon et détruit en -586. Aucun reste. Mais il y a eu la découverte d’un pan
du mur du 2ème temple détruit en 70 (le mur occidental). Ce pan a été mis à jour lors de la
guerre des 6 jours en 1967, qui a donné lieu à la création des territoires occupés. On a aussi
découvert d’autres éléments du temple. L’autre grande découverte est les manuscrits de la mer
Morte en 1947. Des Bédouins découvrent sur les rives de la Mer Morte dans les grottes de
Qumram des manuscrits dans des amphores. Ces parchemins datent du -15ème au 1er siècle.
On a fouillé 11grottes et retrouvé 12 rouleaux entiers attribués à une secte parallèle du
Judaïsme, les Essainiens. Le rouleau de la règle est l’un d’eux et décrit le fonctionnement de
cette communauté. Ces rouleaux sont conservés à Jérusalem dans le sanctuaire du livre. On
assiste à une remise en question de ce qui est dit dans la Bible par les archéologues, même
Israéliens (cf doc). Les fouilles continuent et leurs thése est : les textes bibliques sont une
composition organisé par les lettrés à la cours de Jérusalem à l’époque d’un roi au -7ème
siècle. Ces écrits relèvent d’un contexte de renouveau politique et spirituel. Les archéologues
mettent en avant des erreurs, des affabulations :
Pour la Bible, la création du monde a lieu en -4004. Hors pour la scientifiques, la Terre est
déjà présente.
 Problème sur l’âge de certains passages Bilblique, le terme « année » serait différant pour
eux (+de 200 ans). Problème d’incompatibilité : Tera a 70 ans quand sont fils naît, il meurt à
l’âge de 250 et on apprend que sont père meurs quand sont fils a 70 ans (incohérence).
Remise en cause de l’Exode.
La conquête de certaines villes s’est faite différemment.
Cela peut modifier le rapport des Israéliens avec leurs terres (opposition forte car remise en
cause de l’unité Israélite). On établit des grandes phases de l’Histoire des Hébreux.
II/ Les grandes phases de l’histoire des Hébreux
De la Mésopotamie à l’Egypte, de l’Egypte à la Terre promise. Dieu ordonne aux patriarches
de se rendre en Terre de Canaan et leur donne cette Terre si leur descendants lui sont fidèles :
c’est l’Alliance. Abraham s’installe dans le Sahara. Il entre dans une grotte où par la suite
seront enterrés les patriarches. C’est la grotte d’Ebron (lieux des patriarches et des
matriarches). Abraham a des enfants dont un, Isaac qui lui donnera un petit fils, Jacob ou
Israël, qui se mariera à deux sœurs, Rachel et Léa. Abraham a un autre fils avec une servante
Agare. Ce fils est Ismaël. Jacob a 12 enfants qui donneront les 12 tributs d’Israël. Parmi ces
12, Jacob s’installe en Egypte, y fait venir sa famille et devinent ministre du Pharaon (famine
en Canaan). Pendant un temps, situation favorable en Egypte pour les Hébreux, puis
asservissement et esclavage. Et Dieu ordonne à Moïse de ramener les Hébreux à Canaan.
Nouvel Exode (cf. doc). Moïse meurt dans le Sinaï, où il reçoit les 10 Commandements, et où
il renouvelle l’Alliance. Retour en Terre promise sous la direction de José. Il fait des
conquêtes et réinstalle le peuple Hébreux en terre de Canaan. C’est le début de la période des
Juges. Après l’installation à Canaan, il n’y a pas de pouvoir central, mais une confédération
de tributs qui regroupent des villes plus ou moins autonomes. Les Juges sont des chefs élus
par les Hébreux qui font la transition vers la période des Rois. Le juge Samuel sacre le 1er roi
des Hébreux en -1030 : le roi Saül (de -1030 en -1010). Durant la période des rois, il y a un
retour des autres religions, il y a des influences des autres Dieux. La royauté est instaurée
pour renforcer le monothéisme. Temps de l’unité royale de -1030 à -930. Roi Saül puis David
-1010 à -970 puis Salomon de -970 à -930. Les rois ont un rôle très important dans la religion.
La royauté est un pouvoir fort et héréditaire. Tous les rois en Judée sont les descendants de
David. Le roi est l’élu de Dieu, il est consacré dans la pratique par l’onction des grands
pontifes avant l’intronisation. C’est le fils choisit par Dieu pour guider son peuple. Blasphème
au roi= blasphème à Dieu. Le roi est le dirigeant du culte : il préside les cérémonies au
temple. Le lien royauté et religion est visible dans l’espace par la proximité entre le palais et
le temple. Le roi est soumis à des obligations : il doit être juste et sage. Exemple : le roi
Salomon devant tranche sur l’histoire de l’enfant et des deux mères. Il peut déléguer son
pouvoir à des juges, et c’est le recourt des plus démunis. Il doit se soumettre à la Thora et ne
doit pas multiplier les femmes et les chevaux. Les règnes marquants sont : celui du roi David,
c’est le temps de la conquête territoriale et de l’affirmation de sa puissance. Il a transporté
l’Arche d’Alliance construite par les Hébreux dans le Sinaï à Jérusalem dont il fait la capitale.
Il y installe le centre de la religion (les archéologues ont montré que cet espace était très
réduit. Le règne de Salomon, fils de David est réputé pour être celui du bâtisseur. Il fait
construire le 1er temple où repose l’arche d’Alliance. Le royaume est réputé, puissant, riche et
étendu. Mais pendant ce temps se développent deux fléaux auquel il n’a pas prêté attention :
Développement des idoles suite à l’ouverture vers l’extérieur, au mariage avec des
princesses étrangères. On a donc de nouveau une contamination du monothéisme qui est
menacé.
Importantes dépenses pour le Temple et le Palais qui conduisent à une révolte latente.
Son fils veut mener la même politique, ce qui conduit à la révolte et à la division du royaume ;
c’est la fin de l’unité et de l’indépendance. Le royaume est divisé en 2 : au Nord, Israël dont la
capitale est Samarie. Et au Sud, le royaume de Judée dont la capitale est Jérusalem. Le
royaume de Judée est très stable et uni autour de la présence du temple et des cérémonies
cultuelles. Le royaume d’Israël est beaucoup plus instable : beaucoup de coups d’état, ce qui
conduit en 722 à sa disparition suite à l’invasion des Assyriens.
Destruction du Temple : les lamentations de Jérémy (référence historique dans le culte).
Evolutions de la religion par rapport à l’exil de Babylone. Les juifs remplacent l’autorité du
Temple par l’intensification des prières. Adaptation du judaïsme à l’exil. Ce qui donne lieu
dans la religion à une nostalgie des temps passés en terre sainte ; exemple : psaume du chant
des exilés dans le Bible « Si je t’oublis, que ma langue se dessèche… ». Il y a donc le
souvenir de la terre sainte et de l’unité politique. Retour à la fin du 6ème siècle avant J-C en
Judée. Le roi de Babylone autorise le retour des juifs. -515 : construction du nouveau Temple,
c’est le retour des exilés. Domination politique des : Assyriens, puis des Perses, puis des
Grecs (Alexandre le Grand). C’est une terre toujours dominée pendant et très coutres périodes
de révolte. Soumission jusqu'à la présence romaine qui se met en place quand les romains
s’imposent en -63. Période marquée par un temps de compatibilité puis de dégradation des
relations car les romains imposent le culte impérial. Ce qui donne notamment lieu à la révolte
dont parla Flavuis Joseph en -66(guerre civile). Les romaines l’emportent et détruisent le
Temple en 70. C’est le début de la période de l’exile qui se prolonge jusqu’au 1er mouvement
de retour en terre de Palestine à la fin du 19ème siècle.
III/ La religion d’Israël
La religion d’Israël à pour fondement l’Alliance et les lois données à Moïse. Les différents
prophètes transmettent la parole et veille au respect de la religion. Ces prophètes annonces le
messianisme qui fera reconnaître et renaître le royaume d’Israël suite à la destruction du
Temple. On est dan l’attente de la réalisation de la parole du prophète. Le judaïsme se
renferme et se renforce suite à la destruction du second Temple en 70. Il y a un moment où le
christianisme émerge et il y une prise de distance, nécessité du recul pour éviter toute
contamination ; d’où résistance face à l’influence du christianisme. Le judaïsme se renforce
sur lui-même, ils se définissent davantage ; se dev des foyers spirituels dans lequel se
définissent le judaïsme. Il y a des maîtres spirituels, surtout à Babylone dans les académies, et
aussi un noyau en Galilée qui se donne pour sur d’assurer la survie spirituelle du peuple juif ;
assure la survie physique aussi par ce biais. Le livre est la base de cette religion. Elle repose
sur la Bible et sur les interprétations mystiques de la Cabbale ainsi que sur le Talmud
(transcription de la tradition orale). Le Talmud est la transcription de la tradition orale. C’est
un élément dans le maintien de la cohésion alors que le Temple est détruit. Les rabbins qui
étudient les textes bibliques vont extraire des règles qui régissent la vie des juifs. C’est
l’interprétation vivante qui donne sens à la parole passée. Le texte c’et le reflet de la parole de
Dieu et rien ne doit échapper à l’homme, rein ne relève du détail. D’où les études exhaustives
du texte biblique. Etude de la parole de Dieu dans les plus grands détails pour pouvoir
appliquer les prescriptions de façon le plus précis possible. On sanctifie la vie de l’homme de
la naissance à la mort, du réveil au sommeil. On recherche aussi des lois destinées à créer la
société la plus juste possible (rapport avec les prescriptions divines). Le Talmud est composé
de 2 parties :
La Mishna : étude des principes religieux, qui signifie l’enseignement
La Gemara : commentaire du commentaire la Thora en vue des applications pratiques
Le Talmud qui s’est imposé est celui élaboré à Babylone vers le 5ème 6ème siècle avant J-C
et non celui de Jérusalem du 3ème ou 4ème siècle. Mise en place d’académie, des centres
d’étude de la religion qui établissent ce texte du Talmud. Le Talmud est un texte complexe
avec des éléments qui définssent la loi, les lois religieuses, c’est l’enseignement des lois
religieuses : c’est l’Halakha (idée de marcher droit, c’est la règle un peu comme la charia).
L’autre élément est les récits qui relèvent de la tradition philosophique, morale ; aspect plus
narratif de la Torah qui sont commenté c’est l’Haggadah (raconter : qui aides à comprendre le
texte). Dans les 2 parties on retrouve ces 2 éléments. Les principes qui sont définis sont
considérés comme contraignant et doivent être respecté par « tous les enfants d’Israël majeur
et saint d’esprit » mais en cas de péril mortel on peut ne pas les respecter. Mais il faut mieux
se faire tuer plutôt que de violer les principes de l’idolâtrie, de l’homicide ou de la
dépravation sexuelle. Beaucoup d’éléments sont contenus dans le Lévitique de la Bible. Le
culte c’est la centralité du Temple. La vie religieuse s’organise autour du Temple puis dans
les synagogues mais avec des fonctions différentes. En effet, la synagogue est le lieu de
rassemblement (dimension social et politique) et a une fonction religieuse ; c’est davantage la
maison du peuple que la maison de Dieu qui est le temple. La synagogue c’est aussi le lieu où
siège le tribunal rabbinique qui tranche sur les questions de mariage, de divorce, de
succession, sur les questions du Levinat : une veuve doit épouser son beau frère). La loi règle
la vie sociale. Pour l’office lui-même il le culte est très sobre (absence de musique et de
décorations) ; l’officiel est différent du pontife mais c’est un rabbin qui est jugé être le plus
digne des fidèles pour présider les prières (pas un personnage consacré, c’est souvent celui qui
a le plus étudié). L’office est sobre car le peuple est en exil, lion de son centre religieux :
sentiment de deuil d’où sobriété du culte et de l’office. Le rappel à la référence au Temple est
constante et reste toujours dans l’office même une fois détruit. Tout le culte s’organise par
rapport à ce Temple perdu. Quand il n’y a pas de temple il n’y a pas de sacrifice. Par la prière
et par l’obéissance aux commandements à la Thora on établit des liens avec Dieu. Les lois
religieuses :
Les pratiques alimentaires : importance croissante en référence au Temple, c’est un substitut
au culte du Temple chacun dans son foyer doit représenter les tables de la loi. Il y a des
préceptes précis, interdiction de consommer : du porc (point commun avec l’islam), mais
aussi obligation de consommer des poissons, de même sont éliminer les aliments non
ruminant, on doit tuer les animaux suivant un rituel très précis : Kasher (obligation d’avoir
perdu tout son sang + principe d’hygiène).
Respect de Shabbat : existe dés l’époque du Temple, on ne travail ce jours là, les juifs
rendent le monde a son créateur et les hommes n’en sont les usufruitier que par la grâce de
dieu, c’est un jours de repos, d’étude, de prières et de fête en famille. Le respect varie suivant
le degrés de religiosité (début du 18 minutes avant le levé du soleil et fin 1 heure avant le
couché du soleil). C’est un jour qui est inscrit dans le décalogue, interdiction de manipuler les
outils…il y a aussi de recommandation pour l’habillement, c’est un jour où l’on reçoit un
supplément d’âme. L’homme doit être la source de son propre épanouissement, l’homme est
libéré de ses obligations = dieu libérateur. Le Shabbat on appel le prophète et le lendemain il
y a apparition du sauveur. Il y a un grand nombre de recommandation dans la Thora : il y a les
613 mitsvots (recommandation plus interdiction). Il s’agit des prières à rendre à Dieu, on
remercie Dieu. Ces gestes ont pour but de montrer que l’homme dirige tous ses actes et ses
pensées ver Dieu. « Un juif religieux place toujours dieu devant soi ».
Il y a différent temps dans la prière : le matin, le midi et le soir, plus les temps pour les
oraisons (référence à l’époque du Temple et au culte sacrificielle). Il y a une homogénéité des
pratiques dans toute la diaspora. Dans ces prières on retrace l’exil d’Abraham jusqu’au règne
des fils de David, le messie. Obligation de certains habits pour la prière : les phylactères, le
mezzouyah (sur les portes pour montrer que la maison est placée sous le regard de Dieu), le
kippah (pour montrer que l’on a conscience dans la permanence de la présence de Dieu). Le
temps liturgique : il est à différente échelle :
Quotidienne (prières)
Hebdomadaire (shabbat)
Annuel (une année liturgique pour aller vers la lumière)
Il y a un calendrier propre au judaïsme. La tradition fixe le jour de la création du monde à l’ab
3760 avant J-C (année 2006 = 5766). Ce temps est marqué par de temps, des fêtes annuelles
célébrer dans l’attente du Temple puis à la synagogue ou à la maison. Il y a des fêtes :
 Celle de Pessah : la pâque juive, qui célèbre la sortie d’Egypte des Hébreux. On mange à
cette occasion du pain azyme, cela rappel le temps de la fuite et de la libération.
Shavouot : rappel anniversaire du don de la loi à Moïse.
 Soukkot : fête des cabanes, quand les israélites séjournent dans le désert dans des cabanes,
c’est aussi la fête de tabernacles = textes ou se transcrivait l’arche d’Alliance.
Rosh Ha Chanah : c’est le jour de l’an, c’est la naissance du monde, fête où se rassemble
l’humanité devant Dieu et où on inaugure un temps de pénitence d’examen de conscience
avant le jour dernier.
Kippour : jour du jugement dernier, jour du grand pardon, miséricorde de Dieu (jeun et
prière), forme de participation pour l’année à venir.
Le 9 av : jour de deuil, de célébration de la destruction du Temple.
Hanoukka
Pourin
Le rythme à l’échelle d’une vie :
8 jours après la naissance d’un garçon c’est la circoncision : on fait preuve du pacte et de
l’alliance.
 Initiation religieuse à l’âge de 13 ans pour les hommes car cela correspond à la majorité
religieuse. Ils vont lire la Thora à la synagogue, c’est la Bar-mitsva (obligation du fils). Pour
les filles il y a un équivalent à l’âge de 12 ans.
Le temps du mariage : pour les chrétiens c’est un sacrement et non pour le judaïsme ; i peut
être dissout par le biais du tribunal rabbinique (on rappel les souffrances du passé). Donc
permanence dans la référence à l’Histoire.
La mort : espoir de résurrection, prière pour la rédemption du peuple, enterrement dans son
châle prière.
Ces fondements maintiennent la cohésion et l’unicité du peuple juif. Dés la constitution de ces
rites jusqu’a ce que dans tout le monde juif de la diaspora il y a est eu diffusion.
IV/ Les débuts de la diaspora
13 millions de personne juives dans le monde en 2005 avec une concentration aux USA et
dans l’Etat d’Israël (5.2 millions de juifs dans ces 2 Etats). Dans les ex territoires de l’URSS il
y a aussi toujours beaucoup de juifs malgré un grand nombre de départ. On en compte aussi
en Europe, en France il y en a environ 520 000 mais aussi en Asie, en Afrique, ou en
Amérique latine et en Palestine. Ces communautés sont surtout présente à partir des 1970
dans le monde Méditerranéen. Il y a pas d’unité totale de la diaspora même s’il il y a plus ou
moins de liens. Chaque communauté est aussi liée à son espace de vie spécifique.
Milieu du 5ème siècle : le terre promise reste le cœur physique de la nation juive, puis
jusqu’en 1200 c’est la Babylonie. Mise en place du Talmud dans toute la diaspora et dés le
7ème siècle il y a la constitution de l’empire Arabe. Mouvement de l’orient vers l’Afrique et
diffusion principalement dans le monde Méditerranéen. Concentration des juifs en Israël ou
augmentation des conditions de vie dés le 2ème siècle sous domination romaine (des attitudes
différentes suivant les empires romains). Il y a une renaissance du judaïsme en Palestine (cf.
ruine de Gaza), d’où Talmud de Jérusalem. Quand le christianisme devint la religion officiel
dans l’empire romain problèmes pour les juifs (au 4ème siècle). Les communautés de monde
Méditerranéen se retrouvent hors de Palestine plus à Babylone, sièges des communautés
juives. Création à Babylone d’un gouvernement juif dirigé par un « enilarc » ( ?).
Des conditions politiques favorables qui permettent la réalisation du Talmud de Babylone qui
s’impose à la diaspora. C’est à travers le Talmud que l’on connaît la vie de cette communauté
qui se situait dans l’actuel Irak (centres des études religieuses, transmission à des étudiants :
Yeshiva une des écoles). Dans Babylone les dirigeants des études religieuses vont influencer
les dirigeant politiques car on va les consultée au niveau internationale et national sur des
pratiques, in y a un rayonnement de ces écoles. En Orient : cas des Khazars : pôle important et
symbolique, c’est une peuple ente la mer moire et la mer caspienne. Conversion de ce peuple
au judaïsme au 8me siècle puis royaume juif dure jusqu’au 1ème siècle avec des maîtres
d’études comme un Empire et c’est un prolongement d’indépendance, donc ce n’est pas
qu’une période d’exil mais aussi de domination. Les communautés juives se sont déplacées et
il y a des zones de contacts et de confrontation avec d’autres religions. Comment se passe les
rencontres avec le christianisme ? Et avec l’Islam dans la période médiévale ?
CHAPITRE 2 : L’ISLAM RELIGION ET EXPENSION
I/ Qu’est-ce que l’Islam ?
L’islam est fondé par le prophète Mahomet (ou Mohammad), c’est un monothéisme. Vers 610
le prophète reçoit la parole de dieu par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, il récite ses paroles
par la suite sous la forme de versets. Ces messages sacrés sont reçus entre 610 et 632 (mort de
Mahomet) et ils sont rassemblés sous la forme d’un texte qui est le Coran (qui signifie
répétition). C’est un texte qui doit être récité du vivant de Mahomet de mémoire et on y
trouve des indications sur ce devoir de récitation : »récite au nom de ton jugement » ; c’est
une injonction à la récitation. Islam signifie : la soumission à Dieu.
A/ Le Coran
Le Coran est divisée en section, en 114 sourates qui sont elles même divisé en versets. Les
longueurs sont différentes et les sourates sont classées dans l’ordre décroissant. La 1ère
sourate c’est la « Fatiha », elle fait 7 versets. Idée de se placer sous le regard divin et
d’instaurer la volonté de dieu et s’y conformer suivant ses commandements ‘entrer dans la
soumission)). Certaines sourates sont poétiques surtout celle de la Mecque et aussi d’autres qu
énonce des lois. Le Coran a été écrit vers 680. Les musulmans ont cherché dans la parole du
prophète des règles de vie. Il y a pour compléter le Coran la tradition des prophètes, c’est la
Sunna. Elle est acceptée par tous les musulmans. Ce sont les 2 sources de la loi. Dans cette
ensemble on va retrouver les paroles, les faits et les gestes du prophète : les Hadiths. Dans la
Sunna il y a aussi des informations apportées par les descendants de Mahomet la Sunna peut
compléter le Coran dans certaines pratique. L’unité du monde musulman dans le temps et
dans l’espace s’effectue en partie autour de ces 2 texte : la Sunna et le Coran. Le Coran
consacre une langue en même temps qu’une religion. L’arabe véhicule aussi la manifestation
divine et intouchable. L’arabe traverse ainsi les siècles en gardant sa pureté, c’est l’expression
de l’âme d’un peuple. Il permet l’affranchissement entre révélation et langues étrangères. Le
Coran est un élément religieux et aussi national. Il y a une vocation universelle. La langue
écrite est différente de la littérature populaire, opposition entre langue savante et langue
populaire. L’Islam a aussi une dimension littéraire et poétique. Influence de la littérature arabe
se fait dans toute la communauté.
B/ Les sunnites et les chiites
L’Islam n’est pas homogène. La Sunna ne fait pas par rapport à la division. Les sunnites c’est
la majorité des musulmans, il y en a 900 millions et les chiites représentent 125 millions. Les
sunnites affirment la légitimité des califes qui succèdent à Mahomet alors que les chiites n’ont
pas admis que le gendre de Mahomet Ali soit déposer (c’est l’époux de Fatima) en 667. Ali
gendre de Mahomet est assassiné. Mahomet ne donne pas de successeurs, mais lui succède :
Abou Baker, Omar, Othman et Ali qui est contesté. Le calife c’est le nom que l’on donne aux
dirigeants de la communauté musulmane après Mahomet (pouvoir spirituel et temporel). Les
sunnites acceptent l’ordre des calie après Ali et les chiites sont contre cette dépossession du
gendre de Mahomet. La nécessité d’applique le texte coranique a conduit au dev des
différentes écoles : juridique, théologique et philosophique.
C/ les principes écoles juridiques
Il i y une différence entre les principales écoles juridiques et cela conduit a une nouvelle
division de l’Islam et des musulmans. Les musulmans se rattachent à différentes écoles
juridiques appelé des rites. Les chefs des écoles sont les imams :
Malikite : imam Malik, meurt en 795, elle influence l’Arabie, l’Afrique du Nord occidentale
 Hanafite (imam Abou Hanifa, mort en 762, elle se trouve en Mésopotamie, c’est une école
d’esprit large qui en appel à la raison)
Shafi’ite (imam Al Shafi’i, mort en 820, elle met en avant la notion e consensus et se trouve
en Malaisie et en Indonésie)
Hanbalite (imam Ibn Hanbal, mort en 855 et se trouve en Arabie, c’est une école plus
stricte)
La recherche de liberté a été limitée dés le 9ème siècle ; on ne peut plus désormais faire
d’interprétation libre, il faut suivre les nouvelles interprétations et on doit suivre ce qu’affirme
les écoles. Pour désigner l’interprétation libre on parle de d’ïjtihad. L’interprétation des écoles
est celles des oulémas, les sages de la religion qui constituent une autorité dans le dogme
religieux. La Coran a été commenté, et c’est commentaire constitué une discipline très
importante de l’Islam. C’est surtout ente le 10ème et 15ème siècle que se dev de très grande
étude du Coran, et beaucoup de commentaires qui ont des rôles centraux dans la pratique ;
l’Islam c’est aussi un ensemble de personnes.
D/ Le communauté religieuse
C’est une religion révélée au monde par le prophète qui inclut : Abraham, Jésus et Mahomet.
Il y a une lignée des monothéisme qui conduit à l’Islam c’est un aboutissement, c’est le
dernier maillon. La communauté n’a pas de clergé, et croyant est seul face à Dieu le créateur.
Tous les croyants sont égaux devant Dieu, d’où l’absence de clergé. Il a juste des dirigeants
pour la prière ce sont les Imam, ces imams ne sont pas les intermédiaires entre les croyants et
Allah. Pour le sunnite il ne place dans le clergé que les califes et ce dernier n’ont qu’un rôle
que temporel. Ils font respecter la foi, et la règle islamique. Chez les chiites, l’imam est un
intercesseur entre les hommes et dieu et son enseignement doit être suivis par ceux qui
veulent être sacré, le 1er des imams étant pour eux Ali. Les croyants constituent la Umma,
c’est-à-dire la communauté ou il y a plus ou moins de différences. Le lien entre les individus
de la Umma est la soumission totale à Dieu.
II/ Les fondements de la religion musulmane
A/ Le dogme
Croyance en un Dieu unique créateur du monde il est in créer mais créateur. Il y a la croyance
en la vie future, au jugement de Dieu et à la résurrection.
B/ Les cinq obligation, piliers
Les 5 piliers de l’Islam dans le culte, les arcanes :
La prière
Le pèlerinage
L’aumône
Le ramadan
La profession de foi (shahada)
La profession de fi c’est la reconnaissance de Mahomet envoyer d’Allah et d’Allah. On
prononce une phrase de reconnaissance pour devenir musulman. La prière qui a lieu 5 fois par
jour est précédée d’ablution et dans la direction de la Mecque. Le vendredi midi les hommes
se retrouvent à la mosquée pour prier avec l’imam. Se sont des actes d’adoration du créateur
obligatoire durant toute les vie musulmane. La loi musulmane ne prévoit pas de jour de repos
mais les hommes doivent de libérer ce jour du vendredi. L’aumône, c’est plus un impôt, une
aumône légale, un impôt purificateur en nature ou en espèce (prélèvement sur les ressources
de l’année). Cet impôt est destiné à aider d’autres musulmans, cet impôt est obligatoire, c’est
le zakat. Les jeu du mois de ramadan est là pour rappeler le jeun lors de la révélation du
Coran. Il s’effectue dés le levé du soleil et le but est de connaître la faim et la soif, condition
des plus pauvres. C’est un mois de révélation (interdiction de manger, de boire, de fumer et
d’avoir des relations sexuelles). Il n’y a pas de jeun pour les malades et les femmes enceinte
et les voyageurs. A la fin du ramadan il y a 2 fêtes : la fête de l’aïd al seghir : prière collective,
distribution de l’impôt. Le pèlerinage (hadj) à la Mecque est obligatoire au moins une foi dans
sa vie. Il faut faire 7 fois le tour du temple sacré au début et la fin du pèlerinage : la Kaada
(cube de 15mètres recouvert d’une tenture de soie et qui renferme la pierre noire apportée par
Gabriel et embrassée par Mahomet). La Kaada est construite par Abraham pour l’Islam dont
le fils Ismaël aurait été un ancêtre de arabes.
C/ Les autres prescriptions de l’Islam
Notion de Djihad : renvoie à la notion de l’effort et désignait dans un 1er temps la lutte contre
le polythéisme de la Mecque puis l’expansion de l’Islam ‘cf. G Kepel). C’est avant tout pour
défendre l’Islam par rapport à un danger extérieur. Mais dans cette dimension si guerre il y a
il y a avant une exhortation de conversion. Kepel met l’accent sur un sens un peu différent
qu’il rattache à la racine du mot qui correspond à l’effort de croyant pour être le meilleur
croyant possible. Dans ce retour sur la notion de Djihad il y a une lutte personnelle, une
maîtrise de quoi. Il faut se rapprocher de l’idéal du bon musulman luttant contres ses propres
démons. Il y a des interdictions liés à l’alimentation qui son contenus dans le Coran comme
pour le judaïsme ; exemple : interdiction de manger du porc « souillure immonde »,
interdiction de manger des charognards, de s rapaces… (Interdiction d’avoir un contacte avec
un animal mort). Le sang est une impureté, nécessité des ablutions et des règles d’abatages
des animaux d façon très précises en direction de la Mecque. Règles aussi sur les boissons,
interdiction de boire de la bière fermenté car elle ont un impacte sur la conscience de
croyants. Les femmes participent aux obligation de la foi elles doivent faire le pèlerinage et
doivent être accompagner par un de leur parent. Elles ont le droit au bonheur et à la dignité.
D/ Calendrier des fêtes
Le temps liturgique : on a un calendrier spécial qui est lunaire et qui débute à partir de
l’hégire en 622 où il y a une émigration de Mahomet de la Mecque à Médine (16 juillet 622).
Leur année et plus courte que dans le calendrier grégorien. Il y a 2 fêtes canoniques :
L’Aïd al seghir
 Fête du sacrifice ou grande fête : l’Aïd al Kebir : cérémonie familiale qui commémore
l’obéissance d’Abraham prêt à sacrifier son fils Ismaël pour Dieu, des moutons sont immolés
durant cette fête. C’est une occasion de partage et on rappel l’existence des moins favorisés de
la communauté pou partager le mouton avec eux.
Autres fêtes :
Le 1er jour de l’année musulmane
Des fêtes liées à l’histoire de Mahomet comme le fête du printemps qui correspond à sa
naissance
Les fêtes qui distingues les chiites des sunnites :
Le jour de mortification publique, célébration d’un fils d’Ali qui a été assassiné ; pour les
chiites (c’est le fils Hussein).
Ce même jour chez les sunnites est un jour de pardon et d’expiation
III/ L’expansion musulmane
L’expansion musulmane lors des invasions barbares en Europe on conduit à une adoption des
barbares de la culture de lieu où ils se trouvaient. Les territoires musulmans s’imposent et
s’adaptent et ils s’implantent durablement sauf en Espagne, ans des sultanats en Indes. Cette
expansion n’a par été que religieuse, politique ou militaire, elle s’est aussi manifestée sur le
plan culturel et artistique. Rôle intellectuel et forte application. Les arabes vont constituer un
relais entre la science e l’Antiquité et la renaissance européenne.
A/ Les débuts de l’histoire musulmane
On n’a pas d’assimilation des musulmans mais on a des espaces qui restent principalement
musulmans. Cette histoire commence au début de 7ème siècle. Mahomet est né en 570, il est
élevé par un oncle à la Mecque. Puis il travail pour une femme Kadija, il a des enfants avec
elle dont Fatima qui sera l’épouse d’Ali. La Mecque : lieu déjà important des pèlerinages
polythéistes. Il y a aussi un courant monothéiste qui se dev dans cette région. Mahomet à des
songes et des visions dans ses méditations, visions envoyer par Dieu par l’intermédiaire de
l’ange Gabriel qui lui annonce la mission que Dieu lui confie et l’investie. Sa famille
l’encourage dans cette mission, mais la révélation suivante conduit à des réactions hostiles de
la part de ses proches. Une partie de la population lui est hostile et un autre le soutien. Dans
cette situation d’hostilité les élites de la Macque se retourne contre lui (parallèle avec Jésus).
610 début de la révélation. Puis Mahomet va chercher des alliers hors de la Mecque ; il
émigre en 622 avec sa famille c’est l’Hégire. Il va a Al Mawardi ou Médine (anciennement
Yathrib). Il y organise la uma avec un ensemble d fidèle qui l’on rejoint de la Mecque à
Médine. Mahomet organise la vie cultuelle et liturgique à Médine. Il y a une période
d’affrontement avec les mecquois dans un premier temps. En 628 est signé un pacte qui doit
permettre le pèlerinage pendant 10 années. Mais en 630 les mecquois rompent cette trêve et
Mahomet s’empare de la ville et détruit les icônes avant de retourner à la Mecque. Il y a aussi
une politique de réconciliation par l’amnistie générale. A Médine tout le monde se rallie à lui,
en 632 toute l’Arabie s’est rallié à Mahomet et il fonde un pèlerinage à la Mecque avant de
mourir à son tour en 632. Après la mort de Mahomet il y a une période d’expansion qui
dépasse alors l’Arabie ;
B/ A la mort de Mahomet
Les califes dirigent l’empire c’est un chef religieux politique, se sont les commandants des
croyants et les successeurs de Mahomet. Les 1ers califes sont les proches de Mahomet et
résident à la Mecque. Ces califes ont des devoirs :
Il s doivent maintenir la religions suivant les principe fixées
Fonction de justice, de faire régner la justice
 Rôle de protection des pays de l’Islam, faire respecter les abords du domaine musulman
pour empêcher toute menace sur la population qui travaillent sur ces terres.
Donc Mahomet peut combattre ceux qui refusent de se convertir à l’Islam jusqu'à ce qu’ils
décident de se convertir et de payer l’impôt. Cet impôt à pour but de faire établir la
reconnaissance de l’Islam et de l’obéissance à la loi d’Allah. Expansion forte entre 632 et 750.
Les conquêtes sont marquées par la domination d’une famille qui est à la tête de l’empire :
c’est la famille des Omeyyade (règne jusqu’en 755). Ils fixent la capital à Damas. Ils ont un
vizir qui est le 1er ministre. Conquête de : la Syrie, le Palestine, l’Irak, l’Iran, l’Arménie, ils
sont stoppés à Constantinople ; à l’Est ils font la conquête du Maghreb, de l’Egypte, de
l’Espagne et du Languedoc Roussillon ils sont stoppé à Poitiers. L’expansion vers l’Inde à
lieu vers le 8ème siècle, elle est rapide en Méditerranéen. Puis nouvelle phase de changement
: on change de dynastie en 750 avec le dynastie des Abbassides. Cette période s’arrête en
1258. Il y a une nouvelle capital qui est Bagdad et il y a une division dans l’empire en califats
plus ou moins important : les plus important sont ceux de Cordoue, du Caire… 1258 : ils font
appellent à des trucs pour remettre de l’ordre dans l’empire. Il y a une invasion des mongoles
qui détruisent Bagdad et l’empire. Mais entre 750 et 1258 il y a eu la conquête de la Sicile de
Malte, des Baléares, de l’Inde et de l’Indonésie. C’est une phase de conquête sui reste fragile.
Les diffusions de l’Islam dés le 5ème siècle se font au travers des terres Ottomanes dans les
Balkans. L’Afrique subsaharienne commence a être islamisée (mais cela reste partielle car se
sont les élites et les guerriers qui sont islamisés dés l’an 1000 et le reste de la population ne se
converti qu’à partir de 18ème siècle). Il y a aussi des rencontres avec d’autres peuples et
civilisation notamment avec les rois catholiques.
CHAPITRE 3 : Judaïsme, Christianisme et Islam : rencontres et conflits
I/Judaïsme et Christianisme : de la séparation à la confrontation
A/Naissance et diffusion du Christianisme : vers la marginalisation du judaïsme
F.Veill : juifs, et chrétiens : requiem pour un divorce
Dans la nature de é religions il y a des antagonistes inévitables. Donc dés le début il y a
séparation. Mais à la base les chrétiens n’ont pas le sentiment de rompre avec le judaïsme.
L’Eglise naissante n’est qu’une secte juive parmi d’autre qui existe ; il n’y a pas de
particularités des ries en dehors de certaines pratiques ancestrales. Il n’y a pas de sentiment de
rupture. Il y a un élément différent car dés la mort de JC il y a une dimension prosélyte chez
les adeptes du Christ. Hostilité en parallèle du Temple, de ceux qui ne croit pas en la
résurrection des mots, affrontement avec les croyants qui voit dans JC le messie. Tous les
chrétiens sont au départ des juifs qui croient en JC comme étant le messie, conversion des
juifs au christianisme et non conversion des profanes. Création des martyres et de nouvelles
pratiques dans de nouvelles communautés juives. Conversion de Etienne en 35 (juif devient
chrétien) il est lapidé, c’est le 1er martyre. Puis dev des persécutions. Les hellénistes ne
Palestine. Dans le même temps il y a une philosophie de conversion de plus en plus
importante parmi les juifs comme c’est le cas pour Saint Paul (il va vers la Palestine pour
lutter contre le christianisme mais il fini par se convertir), il est exécuté à Rome en 70.
Conversion des juifs de Palestine. Constitution de communautés chrétiennes, comme celle de
Paul. Dés lors il y a une rupture avec les juifs. Il y a des facteurs de divorce qui se dev :
 La notion de faute dans le christianisme est présente alors que pour le judaïsme c’est
davantage la pardon et le repentir individuel.
Rédemption par la grâce de dieu pur les chrétiens et rédemption par le œuvres de l’homme
pour les juifs.
 Approche de l’homme : lutte de l’esprit contre la chaire pour les chrétiens et reconnaissance
du caractère terrestre de l’esprit et de la chaire chez les juifs.
La foi l’emporte dans les rapports à dieu pour les chrétiens ; pour les juifs foi et loi sont
indissociables dans les rapports à Dieu.
Il n’y a pas de sauveur pour les juifs.
Ce qu les opposent beaucoup c’est que les chrétiens vont abandonner la Thora, les lois et ils
vont donner une dimension divine à JC qui va être perçu dans le judaïsme comme une remise
en cause du monothéisme divin. Des éléments de division croissants. La division se creuse de
plus en plus. La division se marque avec l’étalement du christianisme. La diffusion fin du 1er
siècle dans toutes les grandes villes de l’empire romain. A Rome dans tous les groupes
sociaux chez les hommes libres comme chez les esclaves… donc un e 1ère phase d’expansion
dans l’empire. Quand Rome prend conscience que ce n’est pas une nouvelle ramification du
judaïsme et que les chrétiens refusent de servir dans l’armée et de participer au culte de
l’empereur divinisé il met en place de la répression. Rome voit dans les chrétiens la remise ne
cause de son pouvoir politique : « remettre à César ce qui est à César et à dieu ce qui est dieu
». Donc division politique et religieux, or l’empereur est chef politique et une divinité et son
pouvoir se trouve remis en cause. D’où dev des vagues des persécutions entre 64 (sous Néron,
incendie de Rome) et au début du 4ème siècle en 313. Règne de Trajan (98-117) : le
christianisme est un délit qui est puni de la peine de mort. Il y a une alternance entre
répression et persécution systématique et période de plus grande tolérance. Les chrétiens
jouent le rôle de bouc émissaire. Cœxistence juifs\chrétiens : en attendant que le christianisme
s’impose. Mais hostilité qui se développe contre les païens et les juifs.
313 : Changement, Constantin autorise la religion chrétienne : édit de Milan. A sa mort,
l’Empereur se fait baptiser. Le Christianisme n’est plus une menace mais un élément de
l’unité. Le christianisme se renforce et devient la religion officielle de l’Empire avec
l’Empereur Théodose en 381, c’est l’édit de Thessalonique. Dev des mesures discriminatoire
contre les païens et les Juifs.
391 : Le Paganisme est interdit, abolition des jeux Olympiques et des manifestations
polythéistes de groupe.
394 : Destruction du sanctuaire d’Olympie. Le sacrifice des Païens est interdit. Les temples
sont détruits ou transformés en églises. Le Judaïsme est perçu comme une secte, leur
autonomie est restreinte et Jérusalem entre en déclin.
537 : Edit de Justinien qui prive les Juifs d’une égalité civile et religieuse. Il y a une
progressive marginalisation des toutes les religions. Le moyen âge est une période de
marginalisation et de persécution des Juifs en pays chrétiens. En Espagne, évolution des
rapports Chrétiens\Juifs. Les arabes envahissent l’Espagne à partir de l’Afrique du Nord, la
dynastie des Almohades et des Almoravides contrôlent cette région et les relations se
dégradent entre Juifs et Musulmans. Les Juifs migrent de l’Andalousie à l’Espagne du Nord
chrétienne. Au début les conditions sont favorables et les rois chrétiens favorisent le dev des
populations juives. Il y a une relative bonne entente entre les différentes confessions surtout
dans les grands centres comme Barcelone et Tolède… les communautés juives participent au
dev de la science, de la littérature durant tout le 13ème siècle. Puis il y a une désagrégation
rapide de leurs rapports et des vagues de massacres comme à Séville en 1394 puis propagation
des massacres en Castille et ne Aragon. Il y a alors de nouvelles migrations et disparition de
communautés entières notamment à Barcelone. Dans le même temps, c’est la période de
croisade contre les musulmans et contre les juifs. Antijudaïsme royal se dev. Les rois
chrétiens élargissent leur pouvoir et leur puissance par la conquête de nouveaux territoires. Il
n’y a don plus besoin de protéger les minorités et on affirme une seule et unique religions
contre les musulmans. On créer de quartiers spécialement pour les juifs. Leur signe distinctif
réside dans les longues boucles de cheveux. Apparition de ghettos et des juderies. Si on est
soupçonner d’être rester fidèles au judaïsme il y a un risque de confiscation des biens et de la
peine de mort. Expulsion des juifs en 1494 : expulsion des juifs d’Espagne ; c’est l’ouverture
de la diaspora sépharade. Se dev aussi l’inquisition et c’est tribunal du 13ème siècle dure
jusqu’en 1834 qui sont charger de réprimer les hérétiques dans les Etats catholiques. Ils luttent
aussi contre la sorcellerie et n’hésite pas à utiliser la torture pour faire avouer sa foi. Rôle
limité en France et dans le reste de l’Europe.
Croisades : affirmation du christianisme au détriment des autres monothéismes. 11ème et
13ème siècle volonté délivrer les lieux saints palestiniens de la domination musulmane. 8
croisades donnent lieu aussi à des nombreuses manifestations antijudaïsmes. Tuer les juifs
avant l’arrivée en terre sainte. Accomplir la délivrance de la terre sainte. Les croisades
donnent lieu a une prise de conscience de l’unité juive et des martyrs de la foi. Il y a en même
temps un retour des rabbins en terre sainte.
1215 : concile de Latran, donner une base juridique au rejet des populations juive : rond jaune
rouelle. Antijudaïsme royal en occident. Carolingiens : acceptation, protection des juifs. Mais
mise en place dans différent pays et royaume d’une législation discriminatoire. Fin du 10ème
siècle : les règlements interdisent aux juifs d’être propriétaire de vie culturelle, mais aussi
pour différent corps de métiers. Crédit : activité pour les juifs car c’est interdit par l’Eglise,
donc il faut trouver des gens pour manier l’argent. Il y a donc un amalgame entre les
populations juives et ceux qui récupèrent l’argent des autres. Hostilité envers ces préteurs qui
vivent avec l’argent du peuple. La médecine leur apporte un peu d’estime et de crédit. On
accuse aussi les juifs de meurtre rituel.
En France, Saint Louis prend des mesures restrictives contre les juives. Il y a le procès du
Talmud ; la constitution de ghettos. En Alld création de ghettos au départ pas pour les mettre
à l’écart mais pour les protéger des manifestations spontanées des populations.
Expulsion en Espagne, et 1ère expulsion en France sous Philippe le Bel, puis rappel des
populations juives, et définitivement expulsion en 1394 sous Charles 6. En U.K : expulsion en
1290. Alld expulsion locale, mais grande fragmentation pour éviter tout soulèvement.
Un élément différent car pour les minorités juives dominés c’est l’occasion de construction
d’une nouveauté : le Cabbale. La cabbale est né dés le 2ème siècle en Palestine et c’est
développer à Babylone… c’est une approche spécifique qui fixe des notions nouvelles. Elle se
centre sur l’étude du monde des cieux, du divin. La cabbale se développe après au 12ème
siècle dans le bassin Méditerranéen et s’étend à toute l’Europe jusqu’en 1492 (juif de l’ouest
et de l’Espagne). La cabbale atteint au 18ème siècle la Pologne où elle se développe de façon
importante. C’est un ensemble d’écrit sur la prophétie sur les anges ; c’est une réflexion sur
l’idéal de la vie reléguée qui doit être un idéal de sérénité dans le renoncement ; mise en avant
d’un idéal d’esthétisme (renoncement de la volonté de l’individu pour accomplir la volonté de
Dieu). Il y a un retrait de soi par rapport à la volonté divine et un retrait dans les monastères ;
il y a une acceptation des malheurs individuels avec l’idée que le renoncement conduit au
bonheur suprême. Il y a une dimension importante de la Cabbale en Provence, à Narbonne… ;
on cherche le lien entre le monde divin et le monde terrestre avec une élévation permanente
de l’esprit. La cabbale désigne la tradition. On définit la Cabbale comme l’ensemble de textes
mystiques et ésotériques qui se donne pour projet la connaissance du divin. Le mysticisme :
c’est une recherche de l’absolu ou du dieu à travers la contemplation, l’extase. L’ésotérisme :
c’est ce qu est énigmatique, c’est une doctrine par la quelles les connaissances ne doivent pas
être vulgarisées mais communiquées à des initiés (idée de l’initiation). La pratique des
mystères est déjà ésotérique (passage par des initiations). Il faut traverser des stades de
contemplation, on passe pour arriver à cette connaissance par une étude de la langue
hébraïque. Les mots et les lettres sont plus que des outils, ils ont un sens spécifiques qui
dépasse la création de sens, il y a du divin dans ces signes, il y a une connaissance divine.
Développement du courant du Hassidisme : (Hassidim : ce sont les hommes pieux qui sont
marqué par cette énigmes mystique) présent en Allemagne et dans certaines communautés
juives d’Israël, ils ont une apparence vestimentaires spécifiques. Développement de ce
courant en réaction aux difficultés ; cela permet de tisser des liens entre les religions.
Diffusion par l’émigration des communautés au Moyen Age.
II/ Judaïsme et Islam : une coexistence longtemps pacifique
L’expansion de l’Islam conduit la population juive à être dominée par les musulmans ; par
exemple en Palestine en 637 et en Syrie puis à Babylone ; en 642 en Perse et en 711 en
Espagne. Il y a eu des regroupements des communautés et développement de liens entre elles.
En Afrique du Nord à l’époque romaine il y avait déjà une coexistence avec les musulmans ;
exemple en Algérie et en Tunisie. Arabie : instauration de lieux spécifiques liés à la manière
dont s’effectue le développement de la communauté musulmane. Les juifs sont présents à
Médine et ils développent des liens étroits au début de la révélation de Mahomet.
Il y a aussi des pratiques proches : les musulmans prient en direction de Jérusalem…
Mais il y a une rupture quand les juifs refusent de voir Mahomet le plus grand des prophètes :
rupture en 628. Des juifs sont alors tuer ou rendu en esclavage dans la région de Médine. Il y
a une rupture entre les 2 religions, même si autre forme de lien qui existe en raison du respect
des musulmans par rapport aux grands prophètes juifs qu’ils reconnaissent. Donc dans les 2
cas il y a une proximité de la tradition qui joue un rôle important (le Talmud et la Sunna) et de
l’autre côté de la loi (Coran et Torah). Autre point commun : il y a aussi une centralité des
écoles juridiques judaïques, centralité du droit comme dans l’islam. Autre point commun : un
centre important qui est Babylone (Irak), il y a le Talmud de Babylone pour les juifs,
rassemblement des paroles de Mahomet à Babylone. Mais il y a de temps différent. A partir
des clivages il y a des situations spécifiques. Par contraste à ce qui se passe dans l’occident
chrétien on observe dans les régions islamiques une situation bien meilleur pour les juifs.
Cette condition se caractérise par : un statut des, celui des Dhannis, cela signifie les protégés,
qui est mis en place dans les régions dominés par l’Islam car il y a un respect pour les
monothéismes et les religions du livre minoritaire en terre d’Islam. C’est un statut juridique
spécifique qui ne donne pas l’égalité mais qui permet d’exister et d’être reconnu. Exemple :
un juif à un litige avec un musulman et c’est le droit musulman que l’on applique. Ceux qui
ont un statut paye un impôt spécifique en échange ils sont protéger car on leur reconnaît le
droit de pratiquer leur religion, leur droit privé pour le commerce, le mariage…Dans une
même communauté juive on accepte des tribunaux avec des juges qui règlent les litiges entre
les juifs. Idem pour les chrétien qui applique leur droit dans leur communauté. L’impôt payer
c’est la reconnaissance de la prééminence de l’Islam qui est rattaché au pouvoir lui-même. Le
statut entre en vigueur au bout d’un séjour d’une année. Mais il y a des limites car ces
individus ne peuvent par porter des armes, monter à cheval et ils doivent porter des signes
distinctifs. Le système consacre un cloisonnement entre les communautés, il n’y a pas
d’héritage réciproque entre un Dhannis et un musulmans, il n’a pas de mariage entre les
membre de communautés différentes.
III/ Chrétiens et musulmans : des relations chaotiques
Remarques et citations suite à des lectures :
Le désenchantement du monde de Marcel Gauchet
 Ce qui fut schème structurant pour l’expérience de l’homme religieux et qui le demeure
pour la nôtre, sous d’autres noms, ou sans que nous le sachions, on le repère principalement
en effet à rois niveaux : il continue d’habiter les opérations de pensée, il préside à
l’organisation de l’imaginaire, il gouverne mes formes du problème de soi.
Un contenu de pensée
Le partage de la réalité continue d’alimenter nos manières de penser.
 On a ici affaire à un mode constitutif d’appréhension du réel, donateur d’un dédoublement
primordial sans le support duquel aucune croyance religieuse constituée n’eût été possible,
mais qui intrinsèquement ne produit pas de foi, n’engage pas de convictions particulière ni
n’appelle de prolongement en termes de sacralité.
La vari question ce n’est pas celle de l’être, c’est celle des contraintes internes qui nous
obligent à la poser de cette façon.
Le sacré c’est spécifiquement la présence de l’absence, la manifestation sensible et tangible
de ce qui normalement est dérobé aux sens et soustrait à l’humaine saisie.
Troisième et dernière forme d’expérience par laquelle nous nous inscrivons en irréductible
continuité avec l’homme de la religion : l’expérience de problème que nous somme pour
nous-mêmes.
C’est combien peu d’homme est pour lui-même une donnée aisément et naturellement
assumable.
Davantage d’individualisation, c’est davantage de problème de soi.
 Vingt ans de haine déclarée du sujet et de culte de sa disparition pour assister à son retour
débridé et à sa réhabilitation narcissique. Entre l’amour de soi jusqu’à l’éviction du reste et la
volonté d’abolition de soi dans ses expression les plus variées, entre l’absolu de l’être et l’être
rien, peut-être n’aurons nous plus jamais fini de balancer. Voilà en tout cas la douleur
lancinante, journalière que nul opium sacral ne nous permettra plus d’oublier : l’inexpiable
contradiction du désir inhérent au fait même d’être sujet.
Petit lexique des idées fausses sur les religions de Odon Vallet
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