I/ Le phénomène religieux II/ Les religions comme objet du savoir III/ Les différentes approches du phénomène religieux CHAPITRE 1 : Le judaïsme et la naissance du monothéisme Introduction : 1/le judaïsme est-il le 1er monothéisme de l’histoire ? 2/ la controverse sir l’origine des religions I/ Comment connaît- on les Hébreux ? II/ Les grandes phases de l’histoire des Hébreux III/ La religion d’Israël IV/ Les débuts de la diaspora CHAPITRE 2 : L’Islam religion et expansion I/ Qu’est-ce que l’Islam ? A/ Le Coran B/ Les sunnites et les chiites C/ les principes écoles juridiques D/ Le communauté religieuse II/ Les fondements de la religion musulmane A/ Le dogme B/ Les cinq obligation, piliers C/ Les autres prescriptions de l’Islam D/ Calendrier des fêtes III/ l’expansion musulmane A/ Les débuts de l’histoire musulmane B/ A la mort de Mahomet CHAPITRE 3 : Judaïsme, Christianisme et Islam : rencontres et conflits I/Judaïsme et Christianisme : de la séparation à la confrontation A/Naissance et diffusion du Christianisme : vers la marginalisation du judaïsme II/ Judaïsme et Islam : une coexistence longtemps pacifique III/ Chrétiens et musulmans : des relations chaotiques Remarques et citations suite à des lectures : Le désenchantement du monde de Marcel Gauchet Petit lexique des idées fausses sur les religions de Odon Vallet INTRODUCTION GENERALE I/ Le phénomène religieux Pour comprendre les sociétés humaine, l’étude des religions est un point de passage obligé. Au fondement des organisations en collectivité. Problème pour définir la religion et les faits religieux. M.Gauchet souligne la difficulté à utiliser en terme dont le sens est fluctuant, beaucoup de def différentes. Cela correspond au fait que le concept diffère suivant les langues et les peuples. Dans la Grèce Antique : « therapei » (thérapie) ; c’est le soin que l’on apporte aux lieux de culte, c’est l’entretient aussi du personnel du culte. Cela correspond à la pratique matérielle différente de la croyance. Très présent dan la vie quotidienne, le problème de l’identification de la religion, donc définition très précise liée aux lieux et aux permanences du culte. Dans la langue latine on trouve une origine au terme religion : « religio » du verbe « relegere » qui signifie méditer, se réveiller. Il y au une dimension qui est celle du respect et qui tient dans les rapports aux dieux d’une crainte précise, d’un rapport au sacré (différent de la Grèce Antique). Autre terme latin : « religare » ; modification de l’étymologie cela signifie : relier. Là on valorise la dimension de lien entre les hommes et la divinité qui est présente (s’applique aussi au christianisme). Pour d’autre peuple il n’y a pas de mot pour désigner la religion, on utilise les mots de sacré que l’on oppose à profane, on évoque l’enseignement de valeurs. Exemple : au Japon la notion de « shûkyo » correspond à l’enseignement essentiel. En Chine au 1èème siècle, arrivée des chrétiens qui font apparaître le terme de « zong » et de « jiao » pour l’enseignement. On utilise aussi des termes différents pour désigner des pratiques spécifiques dans certaine cultures. Dans d’autre il n(y a pas de distance entre la pratique et la réalité et la théorie ; il n’ y a pas la nécessité de désigner ce qui est religieux de ce qui ne l’est pas. M.Gauchet pour définir la religion oppose ce qui est voulu à ce qui est subi par l’homme. Il affirme que « la religion permet de sortir de la religion ». Pour lui la religion c’est l’acceptation de ne pas être en position de domination dans le monde, c’est le chois de se posséder en concédant le chois de sa dépossession. Il y a une démarche de dépossession. Il est plus facile d’accepter cette dépossession que de faire le chois en permanence. La religion est le choix de l’impuissance. Dimension majeure du choix, c’est pour lui un choix, mais on est plus souvent dans un rapport de tradition où la dimension du choix volonté était moins évidente. Comment aborder l’étude de la religion ? Chevalier mesure le nombre d’adepte pour comprendre l’ampleur du phénomène. Comment évolue l’emprise du religieux dans un espace à une période donnée ? Problème des statistiques : elles ne sont pas normalisées, problème dans le système utiliser qui est différent suivant les religions. Exemple : catholique et orthodoxe : nombre de baptême (prb pour les protestants), il y a aussi ceux qui font acte de foie personnelle. Donc on ne mesure pas la même chose. Catholiques : dimension volontaire qui est différente de celle de protestants. Il y a des estimations très vagues et très nombreuses. On mesure l’évolution de chiffres dont on dispose et ils font apparaître une régression de la religion (pratiques et croyants) depuis le début du 20ème siècle et surtout dans les années 1970’s. On compose l’évolution dans la population mondiale par rapport à celle de la religion entre 1900 et 1960 : augmentation de 87% de la population mondiale et croissance de 65% de la population chrétienne. Diminution de la part de chrétien diminue dans le monde (35% en 1900 et 26% en 1960). Le bouddhisme représente de 30% à 13% de la population mondiale. Bouddhisme est lié avec l’indouisme : problème pour cerner de façon précise la question des pratiques et des croyances et des croyants encore plus difficile à quantifier. Le terme de chrétien recouvre quoi ? Ecart entre la revendication à une appartenance confessionnelle et la pratique religieuse. Jean Onimus dans L’asphyxie et le christ affirme qu’il y a un potentiel religieux dans le lyrisme beaucoup plus importante que dans la pratique officielle. Il y a donc une seconde difficulté, c’est qu’il y a dans du religieux hors de la religion. Donc même si régression, débordement de religieux par rapport à la religion. Prise de distance par rapport à la pensée religieuse. Mise en avant que Dieu n’est plus l’explication première de toute chose, plus référence dans le domaine de la connaissance. Chevalier explique que la critique philosophique écarte le religieux de même que la sociologie, la psychanalyse. Dieu se tait et devient absent. On passe de la théologie et l’anthropologie. Des ponts avec le phénomène religieux se sont coupé et mise en avant d’un vide existentielle des ind pour répondre à leurs questions. Face à ce vide des stratégies de contournements se sont mise en place, d’où les figures de prophètes. Exemple : dans le passage à l’an 2000 croyance en L’apocalypse par compensation. Mais c’est aussi le dev d’un fidéisme, c’est une doctrine dans laquelle la connaissance des vérités 1ère ne peut être fondé que sur la foie, la révélation. Il y a un milieu flou, il y a une forme de nostalgie par rapport à l’explication théologique en même temps une mise à l’écart. Il y a un désenchantement du monde que souligne M.Gauchet dans son livre le désenchantement du monde (reprise de l’expression de M.Weber). Il parle de « l’élimination de la magie en tant que technique salut ». il y a un intellectualisation de la société moderne ; le monde du 20ème siècle, industriel, est pour lui désenchanté, dépolitisé, désensorcelé et aucune autre valeur n’arrive à s’affirmer pour affirmer le devenir de l’homme. Il y a pour lui une détresse spirituelle. Il parle de la fonction de communauté en quête de mystique pour combler le désenchantement. M.Gauchet parle « d’un épuisement du règne de l’invisible ». C’est une révélation qui implique pour les hommes de construire un nouveau rapport au monde. Ce processus commence par la purification du christianisme, « le religion qui permet de sortir de la religion ». Arrachement où le sens communément juste remettent. Les religions sont des étapes différentes vers la sorite du religieux. F.Von Schiller parle lui aussi du désenchantement du monde. Mais pour Weber c’est le dev des sciences, des techniques qui débute pour lui dés la Renaissance. Donc pour Weber localisation et émergence dans les temps forts différents pour Gauchet où il y a plus de continuité, temps global. M.Weber : les croyances religieuses relèvent désormais non plus de la sphère publique mais de la sphère privée dans laquelle l’ind va pouvoir conquérir une certaine autonomie au contacte de la tradition. Il y a une individualisation du rapport à dieu et pat cette autonomie l’ind va accepter de moins en moins qu’une autorité religieuse lui dicte son comportement et dirige sa vie. Configuration du religieux dans un espace limité. Ce changement est possible pour Weber dés la révolution du protestantisme, de la croissance du calvinisme ou de la diminution de la dimension collective. (idée prescrite par Gauchet). Mais la science ne maîtrise pas tout ; toujours question existentielle de la politique ; l’Etat n’est pas totalement sécularisé. Face à ce contexte de confinement et de pertinence des pratiques il y a un retour du sacré. Fin du XX ème siècle : retour du sacré ? Dans les sociétés régression des idéologies avec la fin de la guerre froide. Pour certains, cela s’explique par une angoisse croissante de l’opinion publique par rapport à l’accélération du progrès scientifique qui n’est pas toujours conforme à l’intérêt humain (différent du scientisme du XIXème. Danger car le progrès n’est pas toujours maîtrisé (réflexion autour de la bioéthique). Fin des années 60’s : refus d’une société purement matérialiste ; on forme le développement spirituel des individus. On évoque dans certains partis la notion de qualité de vie ; exemple, les partis verts, partis de la pureté de l’air, de l’homme mortel. Volonté de combler l’individualisation du monde. Certains auteurs ont dénoncé ce retour à l’irrationnel du religieux ; exemple : M.ONFRAY : l’anti-manuel de philosophie. Il explique l’importance de l’irrationnel dans le monde d’aujourd’hui par l’impuissance de l’homme à gouverner sa vie malgré le dev des techniques. « L’irrationnel colmate les brèches ». L’homme fabrique un monde irrationnel car la technique l’empêche de construire une rationalité totale. Le Traité d’athéologie de M. ONFRAY affirme l’émergence d’une nouvelle religion l’athéologie. Il y a un intérêt croissant des chercheurs pour le phénomène religieux et cela renforce l’impression d’un retour du religieux. Question des religions comme objet de savoir ? Peut on produire une connaissance à partir du religieux ? II/ Les religions comme objet du savoir Les relogions comme objet de l’Histoire ? Caractéristique historique de la religion ? Gauchet souligne que le religieux est une constante des sociétés humaines, c’est pour lui un phénomène avec un commencement et une fin ; ils sont liés à un moment de l’Histoire. On fait du phénomène religieux un objet d’étude. Le religieux touche même les sciences pures comme le montre les recherches des scientifiques français Jacob et Mono qui se posent la question de la transmission génétique de la pulsion religieuse. Donc il y a une prose en considération comme objet scientifique. Jusqu’au 16ème siècle on a globalement d’intérêt voire même du mépris par rapport à celui qui représente l’autorité de l’activité. Vrai pour le monothéisme et non pour le polythéisme. Il y a qu’en même de la méfiance. Hérodote voit l’Egypte comme le berceau de religions et évoque l’influence des religions d’Egypte sur les religions de la Grèce, mais l’Egypte n’en reste pas moins barbare pour autant. Donc là on considère aussi l’autre, il y a une circulation des dieux. Les grecs peuvent intégrer un dieu d’une autre religion voisine. Rome pouvait solliciter une religion, un dieu étranger. Exemple : épidémie à Rome où nouvelle divinité est crée pour le justifier. Le refus de l’influence voisine s’accompagne d’une volonté de stigmatiser l’autre. Naissance et dev du christianisme : pas d’intérêt pour les voisins, si intérêt se dev on considère le croyant comme un hérétique, le christianisme énonce les conclusions et son raisonnement s’accompagne d’une théologie, d’un savoir qui ne peut être contesté. On no peut parler d’une science du religieux que lorsqu’il y aura une rupture avec l’approche théologique et adoption d’une méthode qui repose sur le principe de compatibilité de croyance et des sites différents car la méthode comparatiste signifie renoncer à faire l’apologie de telle ou telle religion, elles ont toutes le droit d’être étudiées. Il y a une science du religieux lorsque l’on passe de la justification à l’explication. On ne justifie plus une religion, mais on dénoue les formations symboliques et les représentations et on le fait pour un ensemble de religions. Cela n’existe pas avant le 16ème siècle avec la redécouverte des textes Antiques et la découverte du nouveau monde. Ce dev alors les cabinets de curiosité. On débat sur les religions des « sauvages », c’est une forme de spiritualité nouvelle. Comment ce qui est présente comme l’absence de religion peut coexister avec nue certaine idée de divinité qui existe quand même ? Il y a un processus de relativisation que l’on retrouve dans les textes de Montesquieu (cf Les cannibales : le sauvage est celui qui n’a pas la même pratique que soi). Distance avec le discours apologétique. Changement de rapport. Débat entre Bartolomé de Las Casas devant la controverse de Valladoïde. L’altérité est différente de la barbarie. Autre signe d’un nouveau regard : le dev de la philologie : analyse d’une lange à partir de l’analyse et de la critique d’une texte. Cette démarche est appliquée à la Bible, nouveau regard critique qui est en soit une prise de conscience et de distance. Cette évolution est confirmée avec les 1ère tentatives de comparaison entre : l’ancien et le nouveau monde, ente les sauvages et les autres. Exemple : le jésuite J.F.Lafitau (1681 1746) écrit Mœurs des sauvages américains, comparé aux mœurs des sauvages des premier temps (1724). Il analyse la culture des indiens pour elle-même et par pour la comparée avec celle des européens. Donc il la reconnaît et lui donne une valeur propre. Il affirme la richesse de leur civilisation ; leur civilité, leurs manières spécifiques, leu naturel pacifique, leur hospitalité… Il explique que ces tributs ont conservé des traces d’une religion ancienne transmise par leurs ancêtres. Inscription dans le temps, reconnaissance d’une histoire possible pour ces tributs et leurs ancêtres. C’est pour lui les héritiers du monde Grec (rupture avec le référent de la société occidentale). Au 19ème siècle étude de la religion par le biais de la méthode comparatiste. Emergence de l’anthropologie et de la phénoménologie comparée qui permet de dev une étude des religions. Nouvelle question que le phénomène religieux, sur le livre ou sur la différence entre le mythe et la religion, mais aussi recherche d une origine de religions, on compare les différents mystères (chrétiens, éleusyse…). On arrive à définir une unité transcendantale commune à toutes les formes religieuses avec le terme de Sacré. Par la comparaison dans les sciences sociales qui émerge dans les années 1920’s une notion fait l’unité du religieux, c’est le sacré, ou le numineux. Définition et identification puis institutionnalisation avec des statuts des religions et des enseignements. En France changement, fin 19ème siècle avec la création d’une chaire en 1880 d’Histoire des religions au collège de France et d’une section Histoires des religions dans les institutions. Les institutions remplacent les facultés de théologie comme la Sorbonne et on passe à une approche beaucoup plus scientifique. Dev de établissements laïques, la méthode de la science de religions suppose un arrachement par rapport à la philosophie rationaliste et par rapport à la théologie. Il faut pouvoir accepter l’existence de la foi pou pouvoir l’étudier, il faut reconnaître l’existence du caractère religieux pou pouvoir l’étudier. Il y a donc un double arrachement. Renversement car le savoir avant était contrôler, produit par les religieux et dorénavant les religion devient un objet de savoir et même de science. Création 2002 en France d’un Institut Européen en Science des Religions (IESR) à la suite de rapport Debré qui mettait en avant les lacunes des élèves en matière de religion. Cet institut est à destination aussi des enseignants afin de former les élèves en matières de connaissance des religieux. Demande grande des français. Même dev en Alld au début du 20ème siècle où l’on dev les connaissances religieuses notamment avec les études de M.Weber et Rudolf Otto, idem pour l’Italie avec R.Pettazznoi. Pour le monde anglophone cela se traduit par le dev plus tard après la seconde guerre mondiale des études religieuses en même temps que ce dev le comparatisme dans d’autres aspects. Exemple : l’école comparatiste de Mircea Eliade. Puis relais anthropologique qui se spécialise dans différents domaines. Exemple : L.Dumont pur l’Inde, J.P.Vernon pour la Grèce (spécialistes par espace). 1960’s dev de l’approche culturaliste qui est le prolongement des comparatistes, ils recherchent des structure communes à toutes les sociétés sur le domaine de la religion. Exemple : C.Lévi-Strauss dans la pensée sauvage en 1962, les mythologies en 1971. Les religions sont considérées comme des systèmes, des concepts, des images, des actions qui s’articulent et qu forment une sorte de filet dans lequel toute la matière de l’expérience humaine doit se distribuer. Idée du système pour définir la religion, cela permet une lecture totale des sociétés humaines. Donc il y a un dépassement du religieux pour le religieux. Partir de la religion pour expliquer les sociétés et les civilisations. La difficulté est de savoir comment se manifeste le religieux ? Qu’est-ce qu’un société religieuse ? Lévi-Strauss affirme qu’il y a des points communs aux sociétés religieuses et on cherche à les définir, c’est par exemple des professionnels de la religion. Dans les sociétés religieuses on observe des points communs : - Un personnel spécifique, des professionnels - Des croyants, des mythes, des dogmes - Un culte (avec la notion de sacrifice) - Des rites, des traditions révélées ou communiquées, transmissent par les ancêtres - L’existence d’un sentiment d’appartenance individuel à une société d’élus (élection divine) Exemple : le bouddhisme qui permet de mettre à jour les caractères de sociétés religieuses suivant trois notions : - La figure de Bouddha (l’Illuminé fondateur) - Dharma (doctrine et la loi)= ensemble doctrinal. - Sangha (la communauté et es pratiques ; ses rites, ses cultes)= la société et ses dimensions cultuelles. Représentation schématique qui permet des définir des ensembles religieux. Système de relations entre les hommes et une puissance divine (c’est une définition du religieux). Le phénomène religieux varie en fonction de chaque groupe et de chaque sujet. D’où la nécessité de l’approche socio-historique. III/ Les différentes approches du phénomène religieux Mise en avant du groupe social et du couple sacré/profane : la religion c’est faire société. On y retrouve E.Durkheim et les formes élémentaires de la vie religieuse : « la religion serait in système solidaire de croyances et de pratiques relative à des choses sacrées ; c’est-à-dire, interdites ; croyances et pratiques qui unissent an une même communauté morale appelée église tout ceux que y adhère ». Pour ce dernier la religion est un phénomène universel et prend corps dans des formes diverse et particulières. Pour lui cette universalité exclue de la définition du religieux par la seule référence à un Dieu transcendant. Cela exclut de croire en des formes surnaturelles car dés lors la religion ne peut par être un phénomène universel. Il existe des religions où il n’y a pas de forme surnaturelle et de dieu transcendant car il a des sociétés où on ne fait pas la distinction entre les formes naturelles et surnaturelles. Il cherche ailleurs l’essence de la religion et le trouve dans la distinction entre profane et sacré. Réduction du religieux aux sociétés car la religion est pour lui extérieure aux individus, elle existe individuellement d’eux, avant et après eux et c’est aussi une société qui peut être distinguée en 2 types : une société sacrée et une société profane. Il explique qu’avec le bouddhisme on a une transformation vers le sacré et ensuite vers la constitution d’une religion. C’est une religion sans dieu pour Durkheim. Dans le bouddhisme on pale d’un religion personnelle à une religion institutionnelle. Le bouddhisme c’est le faut de s’éveiller. Bouddha c’est Siddhârta Gauthama (-560 ;-480) ; c’est un prince issue d’une tribu du Népal, il quête son peuple ne quête de la Vérité, il renonce à soi, période de sagesse et de méditation. Pendant tout son voyage il fonde une communauté monastique « sangha ». C’est une pratique ascétique qui constitue un groupe. Il n’y a pas de prière, de rites, il y a une prise de conscience. Celui qui éveille les consciences c’est Bouddha, ce n’est au départ qu’un maître sans recours à des Dieux, il ne s’agit que d’exercices de concentration mentale et il y a une part de prédiction. Mais on n’est pas dans une croyance mas dans une prise de conscience, il n’y a pas de culte ou de dieu transcendant. On est dans un faut social. Dans la diffusion des pratiques de Gauthama on va l’institutionnaliser et il y le passage à la religions. On assiste à la sacralisation croissante du personnage central de Bouddha. La référence à l’individu comme personnalité ayant vécue s’efface. Par la construction sociale on passe à la religion et à la formation d’une pensée religieuse. Le groupe religieux est le lieu de l’interprétation et de l’intégration de l’individu dans la société. L’individu qui n’appartient pas à la communauté peut y rentrer par l’initiation et c’est aussi une intégration sociale. L’approche de Durkheim explique la religion par son rôle dans la société. Mise en avant du rôle du religieux sur la société. Approche fonctionnaliste de la religion (étude que de la place de cette institution comme el autres). L’approche de Durkheim est neuve. Y a t il des difficulté de cette approche, comment analyser des sociétés où le religieux et la sociétés ne sont pas séparés ? Dans les sociétés archaïques ou premières ; pas de différence entre sacré et individualité et société. C’est avec le christianisme et les grands monothéisme qu’il y une différence entre les religions et la société (surtout avec Saint Augustin). Dans son approche il y a un héritage : si le religieux vient de la société, on trouve du religieux hors de la société et on est dans le renforcement du caractère historique de l’objet religieux, du fait religieux comme fait social. C’est un ensemble cohérant qui permet d’être un tremplin du phénomène religieux. Autre approche : l’approche marxiste de la religion. Cette approche est double. Dans le marxisme l’approche est double : « la religion c’est l’opium du peuple » car elle est présentée comme endorment les hommes dans leur rôle attendant une vie meilleure dans l’au-delà. Le problème de cette approche est que si les hommes attendent une vie meilleure dans l’au-delà ils ne vont lus vivre et travailler dans le présent et pour le présent. La religion est aussi un stimulant, ou l’expression d’un moyen nouveau pour contrecarrer l’injustice des puissants (cf. discours du Christ se rapprochant des pauvres). La religion est un système. Marx 1943 contribution à la critique du droit hégélien : »la misère religieuse est l’expression de la misère réelle et la contestation de la misère réelle ». La religion permet de supporter l’ordre du monde en donnant une illusion du bonheur donc il faut la supprimer pour Marx, car la religion a pour but de masquée la lutte des classes, la domination derrières l’idée d’égalité d’accès au bonheur. La religion est un facteur de subversion et de conservation de la domination. Pour Marx il faut une justice qui organise le monde mais ici-bas. L’abolition de la religion est un progrès, faire de la disparition de la domination une disposition nécessaire pour atteindre le progrès. Ce que conteste M.Welles pour qui cette perte est vécue sure le mode de la nostalgie et non du progrès. Marx y voit une forme de la manifestation de la soumission qui va produire des refoulements (illusion compensatrice) et M.Weber y voit une manière de donner un sens à une situation de souffrance lié à la domination et à la frustration. La dimension spirituelle est plus présente et cela conduit à une éthique particulière ; exemple : le protestantisme où il y a une solitude de l’homme par rapport à dieu, l’impossibilité d’accéder au paradis avec ce que l’on fait sur la terre (car prédestination) ; cela invite les hommes à travailler à la gloire de dieu sur terre (calvinisme) et de rechercher mes signes de l’élection divine. Cela s’effectue pour Weber par un détachement des choses terrestres et en même temps il faut valoriser la terre ; il n’y a pas de consommateur qui dépend des pêchés mais il y a revalorisation de la production. On a une individualisation de la relation à Dieu et un désintérêt pour la collectivité d’où dev du capitalisme. Dans les 2 cas on cette dimension du religieux lié aux rapport de domination dans la société. Pour Marx : socialisme scientifique, ce n’est pas une idéologie, une religion en tant qu’approche scientifique de monde. Le communisme refuse d’être une nouvelle religions même une religion de l’homme. Volonté de déraciner toutes formes de sensibilités religieuses. La dimension messianique est rejetée (différent du socialisme utopique d’Enfantin) ; il y a rupture avec la religion et cela peut déboucher sur une forme d’athéisme d’Etat. Cette approche marque la pensée des sciences sociales. Autre approche : l’approche psychanalytique : Dimension de compensation, désir de compenser la détresse humaine. La psychanalyse comprend la religion comme un destin collectif et une fonction psychologique individuel. Freud s’y intéresse pou 2 raisons : - Car il souhaite expliquer pour contribuer à définir la lace de la raison - Car il pense que comme toute expression humaine la religion témoigne d’une vérité de l’homme c’est une forme de témoignage important sur le fonctionnement psychique de l’homme. Désir d’expliquer la religion : il assimile la religion aux mythes et aux légendes qu’il explique par un processus de projection. A terme elles sont de représentations des désirs pulsionnels transposés à l’extérieur. Les mythes mettent en service la réalisation de désir interdit à l’homme. Exemple : l’inceste, ou le désir qui sont contredit par la réalité comme le désir de l’immortalité. La puissance hostile de la nature va constituée des desseins et des désirs de l’homme sans cesse frustré et l’homme poussé par la recherche de plaisirs pour éviter la frustration, l’homme se construit un monde supérieur de celui de la réalité pour combler ses désirs. Exemple : figure du père protecteur, bien veillant dans religion et toujours possibilité d’accès à l’immortalité ou à l’insecte (cf. mythologie de Dionysos : figure de l’excès du vice, de la débauche par rapport à l’idéal de la raison Grec). Au centre le père où l’homme entretient des rapports complexes de soumission mais aussi d’extériorité, c’est l’autre, c’est le « ça » de Freud. Il y a des éléments d’explications de la religion par la psychanalyse : - Le processus primaire, c’est-à-dire l’opposition entre le principe de plaisir (la libido) et la principe de réalité. - Le narcissisme qui est à l’origine de l’idée d’immortalité - La notion de formation et de conservation de représentation inconscientes mais qui définit le comportement de l’individu et cela est à l’origine de l’idée de dieu tout puissant. C’est la conservation de l’individu devant le tout. L’autre approche de Freud : la religion c’est un destin de l’humanité dans son processus du devenir. Dans l’étude des sites religieux en 1907 il met en avant les différences et les pratiques des sites religieux et établit la notion de rites obsessionnels. Donc rapprochement. Il conclut que l’obsession c’est une caractéristique de la religion et que la religion est une névrose collective de l’humanité. La religion se produire par le refoulement et la religion ne se dev qu’en produisant de la culpabilité. Il compare la religion à une psychose hallucinatoire qui est un été hallucinatoire. Donc la religion est une névrose obsessionnelle universelle, c’est une névrose associée à une confusion mentale bien heureuse (on est dans la pathologie). La révolution psychanalytique de Mirthe Robert ou l’ouvrage clé de Freud l’homme Moise et le monothéisme où il fait dériver le monothéisme judaïque du culte d’Aton en Egypte qui aurait été imposé par Moise. Yahvé en est pour lui la figure sublime. Dans l’approche de Freud la vérité de la religion est présente comme historique et elle exprime le rapport conflictuel organisé qui à donner lieu à la croissance des civilisations (cf. complexe d’Œdipe?). Il faut décaler les religions de ce conflit, par exemple il fait découler l’avènement du dieu d’Israël d’Œdipe car il y a le sentiment de culpabilité renouvelé par un nouveau meurtre. Moise a été tué par les siens pour lui. De même pour le Christ : résistance à la figure du père. Il y a une prise de conscience du rapport conflictuel originaire. Même si Freud est remis en cause de nos jours son approche à l’intérêt de présenter l’invariant du phénomène religieux. Et par ces invariants de psychologies religieuses il tisse un lien entre les religions et ma réalité psychologique. Sa pensée est très contexectualisé dans le bain positiviste (raison=progrès moral). « L’homme doit assumer sa condition sans s’appuyer sur la religions », « les consolations de la religions sont des narcoleptique » affirme Freud (rapprochement avec Marx, volonté d’autonomisation et dimension péjorative). Autre type d’approche : les sciences pures ont dev un intérêt pour la religion Réflexion scientifique sur la religion. Théodore Mono : volonté de comprendre le pourquoi, d’où la religion et cela s’inscrit dans le code génétique. Il parle d’un processus de ontologie : formation de la loi du groupe. Il se rapproche des sciences humaines en disant que des structures mythologiques dans toutes les grandes religions et il y voit les manifestations de l’animisme primitif de l’homme, une sorte d’héritage des religions premières. Des sociétés qui ignorent l’écriture et les techniques agricoles (=religion premières ou primitives). Mono affirme qu’il y a des éléments important hériter de ces religions premières et il se sont transmis aux grands monothéisme. Donc il y a un lien entre les religions qui relève de la société, de la psychanalyse et aussi des religions premières. Exemple : permanence de quelques éléments : - Le souci de la mort - Les cultes de funérailles (marque de l’animisme, « animus » : le principe suivant le quel les esprit gouvernent le monde et survivent à la mort) Ce souci de la mort se perpétue, c’est un élément qui définit les sociétés, qui distingue les civilisations. Exemple : la civilisation mégalithique -3500 à 1700 : période où a des sépultures collectives avec les dolmen et le nom que l’on a donné à ces civilisation est liée à ce rituel ; comme a Carnac et en Cornouaille. On met ne évidence aussi les évolutions des religions : des processus de contact, d’imprégnation, d’évolution ; on va rechercher la mise en avant des structures invariantes dans les religions et les structures historiques. L’idée de contact et d’imprégnation suppose l’analyse comparée. CHAPITRE 1 : LE JUDAISME ET LA NAISSANCE DU MONOTHEISME Introduction : 1/le judaïsme est-il le 1er monothéisme de l’histoire ? Monothéisme : forme de religion où il n’y qu’un dieu unique. Il faut aussi accepter l’idée qu’il y a une négation de tous les autres dieux de façon explicite, sinon on s’en teint à cette approche. Il y a 4 grandes religions monothéistes : Le judaïsme Le christianisme L’islam Le zoroastrisme ou zarassustra ; c’est la doctrine de Zoroastre, réformateur de la religion iranienne au 8-7ème siècle avant J-C. Il utilise le livre sacré, l’Avesta et propose une théologie dualiste avec le dieu du bien Mazda et le dieu du mal Ahriman Le monothéisme le plus ancien est le judaïsme. Dans les religions 1ères il y a quelque chose proche du monothéisme, souvent dev de cultes avec un dieu unique local. Un monothéisme primitif avant le judaïsme ? Non, pas jusque là. Le judaïsme refuse d’assimiler les dieux de autres, de ses voisins, nouveauté car on est dans un monde où les divinités circulent. Exemple : Inana = Aphrodite = Vénus. On nie les caractères religieux de ses voisins. On rechercher une origine devant le constat de l’universalité des religions on cherche à trouver une des religions. 2/ la controverse sir l’origine des religions 18ème siècle : passage du polythéisme au monothéisme et des penseurs en concluent qu’il y a une évolution linéaire et une assimilation du polythéisme au monothéisme ; cf Hume dans l’histoire des religions en 1757 où il affirme que l’évolutions et le progrès de l’ homme est linéaire. Cf B. Constant : de la religion considérer dans sa souveraineté et ses formes de dev. Cf E.Taylor (ethnologue qui répand l’idée de progression et de hiérarchie) : les différents peuples présentent des stades différents et des cultures différentes. Le monothéisme n’est pas le produit final des religions. Evolution d’une religion basse à une religion haute. Il présente dieu comme une démarche volontaire, mais il parle d’une révolution religieuse et non d’une simple évolution. On parle lus d’une évolution naturelle que d’une révolution monothéiste. Monothéisme comme croyance. Il y a différente phase d’installation du monothéisme : Période des patriarches qui se situe à l’époque de Moise (13ème siècle avant J-C). Yahvé s’affirme comme dieu, mais il n’y a pas d’unité de ce dieu. Il n’est pas encore central : c’est le plus puissance des dieux et exerce sa puissance sur le autres peuples. Jusqu’en 70 après J-C : conquête d’une terre, celle Canaan, c’est m’exil du 13ème avant J-C à 70 après. C’est un phénomène où l’on peut voir se manifester l’influence des dieux voisins sur la religion juive. Les prophètes dénoncent les tendances des Hébreux au polythéisme ou au syncrétisme (mélange des religions). Juste avant on a une réaffirmation du monothéisme et un renforcement de cette affirmation. Passage du Deutéronome : Yahvé est le dieu unique. Après 70, c’est de nouveau un exil, car disparition des terres de Canaan, il y a une réaffirmation constante de son identité le biais de l’énonciation du monothéisme, de l’unité de Yahvé. Négation très claire des autres dieux, croyance en l’unicité de dieu, c’est le lieu des juifs que sont disperser dans des espaces très éloignés ; l’exil est une période de renforcement du monothéisme. Cette religion se réfère en permanence à l’histoire des juifs, référence à des évènements qui se sont passé il y a des millénaires. Il faut donc avoir des repères historiques pour comprendre ce phénomène religieux. Des Hébreux aux Juifs : peuple, religion et culture : Les Hébreux : c’est un peuple qui aurait vécue entre -1700 et 135 après J-C sur la terre de Canaan (entre la Jordanie et la Méditerranéen). Ce sont les descendants d’Abraham. Leur arrivée se fait à partir de la Chaldée. Une partie est réduite en esclavage en Egypte, il s’échappe sous la direction de Moise ver la terre de Canaan ou Abraham et ses descendant s se trouvent déjà. Lors de la traversée du Sinaï moise reçoit les 10 commandements sur les tables de la loi. Le terme d’Hébreu à deux origines : Un ancêtre légendaire « Héber » Ceux qui vivent en Mésopotamie (« me heber ») Au sens général c’est les adeptes de la religion et des traditions judaïques. En réalité on désigne les descendants des Hébreux. Ce terme met du temps à s’imposer et est utilisé surtout au 5ème siècle lors du retour de Babylone. Mais ce terme ne remplace pas totalement celui d’Hébreu qui est toujours utilisé dans la Bible (cf épître de Saint Paul). Origine du terme palestinien : c’est un groupe qui même dispersé a conservé un lien par ma pratique du judaïsme. Le terme d’Israélite : signifie de religion juive ; c’est le nom donné aux hébreux quand ils se réinstallent à Canaan à la sortie d’Egypte (période des rois). Donc des termes qui se chevauchent mais qui sont différent. Le judaïsme c’est l’ensemble de la culture juive : référence à la religion, mais aussi à l’ensemble des la culture. Judaïsme monothéisme + la culture)= utilisé au 1er siècle avant J-C. Avant religion mosaïque, de Moise, beaucoup de référence à la Bible qui est la source principale. I/ Comment connaît- on les Hébreux ? On les connaît par la Bible avant tout qui fait que l’on a beaucoup d’information aussi sur les autres peuples d’Orient. Il y a trois parties dans la Bible : La loi ou le pentateuque ou la Thora : livre fondateur de la religion juive (exode, genèse, lévitique nombres, Deutéronome= les cinq livres de Moïse). Les prophètes ( Nebiil ) : livre des rois, les seconds prophètes (histoire de Salomon et de la division entre Judée et Israël). Les Hagiographes, les Ecrits (Le Ktouviim ) : douze livres comme Megillot, Massorah, la Bible des septante, Alexandre, Ptolémée II (Textes écrits sur les rouleaux comme le cantique des cantiques ). C’est l’ensemble des prescriptions morales et des pratiques, c’est l’histoire du peuple Juif. Il y a dans un premier temps une transmission orale du texte juif, et tardivement une mise à l’écrit entre -1300 et -200. Ce n’est pas un texte original, mais une copie de copie. On y raconte des faits qui se sont passés beaucoup plus tôt. Texte important mais entouré d’une histoire légendaire : la traduction des septante; traduction au 3ème siècle av JC par des grecs qui est réputée avoir été faite par 70 traducteurs au bout de 70 jours et dont les traductions sont identiques. Il ne faut pas faire des lectures au 1er degré car on ne connaît pas la réalité pure de la source. Les autres sources : Œuvre de Flavius Joseph : La destruction de Jérusalem en 70 + une partie de l’histoire juive, mais une vision plus ou moins partielle dont certains éléments sont corroborés par l’archéologie. Il écrit la » guerre des juifs » où il évoque la révolte de la Judée sous protectorat Romain contre Rome en 66, mais il ne participe pas à cette révolte. Il donne des éléments de connaissance de la Palestine et des explications sur la place du Temple. C’est un témoin engagé, comme nous le montre « contre Apion », il vécut entre 37 et 100. Autre source, les fouilles archéologiques, surtout dans la période du mandat Britannique et à la création de l’Etat d’Israël. Elles ont lieux aussi en Palestine et en Mésopotamie. Deux découvertes importantes par rapport à l’existence du temple de Jérusalem : Le temple construit par Salomon et détruit en -586. Aucun reste. Mais il y a eu la découverte d’un pan du mur du 2ème temple détruit en 70 (le mur occidental). Ce pan a été mis à jour lors de la guerre des 6 jours en 1967, qui a donné lieu à la création des territoires occupés. On a aussi découvert d’autres éléments du temple. L’autre grande découverte est les manuscrits de la mer Morte en 1947. Des Bédouins découvrent sur les rives de la Mer Morte dans les grottes de Qumram des manuscrits dans des amphores. Ces parchemins datent du -15ème au 1er siècle. On a fouillé 11grottes et retrouvé 12 rouleaux entiers attribués à une secte parallèle du Judaïsme, les Essainiens. Le rouleau de la règle est l’un d’eux et décrit le fonctionnement de cette communauté. Ces rouleaux sont conservés à Jérusalem dans le sanctuaire du livre. On assiste à une remise en question de ce qui est dit dans la Bible par les archéologues, même Israéliens (cf doc). Les fouilles continuent et leurs thése est : les textes bibliques sont une composition organisé par les lettrés à la cours de Jérusalem à l’époque d’un roi au -7ème siècle. Ces écrits relèvent d’un contexte de renouveau politique et spirituel. Les archéologues mettent en avant des erreurs, des affabulations : Pour la Bible, la création du monde a lieu en -4004. Hors pour la scientifiques, la Terre est déjà présente. Problème sur l’âge de certains passages Bilblique, le terme « année » serait différant pour eux (+de 200 ans). Problème d’incompatibilité : Tera a 70 ans quand sont fils naît, il meurt à l’âge de 250 et on apprend que sont père meurs quand sont fils a 70 ans (incohérence). Remise en cause de l’Exode. La conquête de certaines villes s’est faite différemment. Cela peut modifier le rapport des Israéliens avec leurs terres (opposition forte car remise en cause de l’unité Israélite). On établit des grandes phases de l’Histoire des Hébreux. II/ Les grandes phases de l’histoire des Hébreux De la Mésopotamie à l’Egypte, de l’Egypte à la Terre promise. Dieu ordonne aux patriarches de se rendre en Terre de Canaan et leur donne cette Terre si leur descendants lui sont fidèles : c’est l’Alliance. Abraham s’installe dans le Sahara. Il entre dans une grotte où par la suite seront enterrés les patriarches. C’est la grotte d’Ebron (lieux des patriarches et des matriarches). Abraham a des enfants dont un, Isaac qui lui donnera un petit fils, Jacob ou Israël, qui se mariera à deux sœurs, Rachel et Léa. Abraham a un autre fils avec une servante Agare. Ce fils est Ismaël. Jacob a 12 enfants qui donneront les 12 tributs d’Israël. Parmi ces 12, Jacob s’installe en Egypte, y fait venir sa famille et devinent ministre du Pharaon (famine en Canaan). Pendant un temps, situation favorable en Egypte pour les Hébreux, puis asservissement et esclavage. Et Dieu ordonne à Moïse de ramener les Hébreux à Canaan. Nouvel Exode (cf. doc). Moïse meurt dans le Sinaï, où il reçoit les 10 Commandements, et où il renouvelle l’Alliance. Retour en Terre promise sous la direction de José. Il fait des conquêtes et réinstalle le peuple Hébreux en terre de Canaan. C’est le début de la période des Juges. Après l’installation à Canaan, il n’y a pas de pouvoir central, mais une confédération de tributs qui regroupent des villes plus ou moins autonomes. Les Juges sont des chefs élus par les Hébreux qui font la transition vers la période des Rois. Le juge Samuel sacre le 1er roi des Hébreux en -1030 : le roi Saül (de -1030 en -1010). Durant la période des rois, il y a un retour des autres religions, il y a des influences des autres Dieux. La royauté est instaurée pour renforcer le monothéisme. Temps de l’unité royale de -1030 à -930. Roi Saül puis David -1010 à -970 puis Salomon de -970 à -930. Les rois ont un rôle très important dans la religion. La royauté est un pouvoir fort et héréditaire. Tous les rois en Judée sont les descendants de David. Le roi est l’élu de Dieu, il est consacré dans la pratique par l’onction des grands pontifes avant l’intronisation. C’est le fils choisit par Dieu pour guider son peuple. Blasphème au roi= blasphème à Dieu. Le roi est le dirigeant du culte : il préside les cérémonies au temple. Le lien royauté et religion est visible dans l’espace par la proximité entre le palais et le temple. Le roi est soumis à des obligations : il doit être juste et sage. Exemple : le roi Salomon devant tranche sur l’histoire de l’enfant et des deux mères. Il peut déléguer son pouvoir à des juges, et c’est le recourt des plus démunis. Il doit se soumettre à la Thora et ne doit pas multiplier les femmes et les chevaux. Les règnes marquants sont : celui du roi David, c’est le temps de la conquête territoriale et de l’affirmation de sa puissance. Il a transporté l’Arche d’Alliance construite par les Hébreux dans le Sinaï à Jérusalem dont il fait la capitale. Il y installe le centre de la religion (les archéologues ont montré que cet espace était très réduit. Le règne de Salomon, fils de David est réputé pour être celui du bâtisseur. Il fait construire le 1er temple où repose l’arche d’Alliance. Le royaume est réputé, puissant, riche et étendu. Mais pendant ce temps se développent deux fléaux auquel il n’a pas prêté attention : Développement des idoles suite à l’ouverture vers l’extérieur, au mariage avec des princesses étrangères. On a donc de nouveau une contamination du monothéisme qui est menacé. Importantes dépenses pour le Temple et le Palais qui conduisent à une révolte latente. Son fils veut mener la même politique, ce qui conduit à la révolte et à la division du royaume ; c’est la fin de l’unité et de l’indépendance. Le royaume est divisé en 2 : au Nord, Israël dont la capitale est Samarie. Et au Sud, le royaume de Judée dont la capitale est Jérusalem. Le royaume de Judée est très stable et uni autour de la présence du temple et des cérémonies cultuelles. Le royaume d’Israël est beaucoup plus instable : beaucoup de coups d’état, ce qui conduit en 722 à sa disparition suite à l’invasion des Assyriens. Destruction du Temple : les lamentations de Jérémy (référence historique dans le culte). Evolutions de la religion par rapport à l’exil de Babylone. Les juifs remplacent l’autorité du Temple par l’intensification des prières. Adaptation du judaïsme à l’exil. Ce qui donne lieu dans la religion à une nostalgie des temps passés en terre sainte ; exemple : psaume du chant des exilés dans le Bible « Si je t’oublis, que ma langue se dessèche… ». Il y a donc le souvenir de la terre sainte et de l’unité politique. Retour à la fin du 6ème siècle avant J-C en Judée. Le roi de Babylone autorise le retour des juifs. -515 : construction du nouveau Temple, c’est le retour des exilés. Domination politique des : Assyriens, puis des Perses, puis des Grecs (Alexandre le Grand). C’est une terre toujours dominée pendant et très coutres périodes de révolte. Soumission jusqu'à la présence romaine qui se met en place quand les romains s’imposent en -63. Période marquée par un temps de compatibilité puis de dégradation des relations car les romains imposent le culte impérial. Ce qui donne notamment lieu à la révolte dont parla Flavuis Joseph en -66(guerre civile). Les romaines l’emportent et détruisent le Temple en 70. C’est le début de la période de l’exile qui se prolonge jusqu’au 1er mouvement de retour en terre de Palestine à la fin du 19ème siècle. III/ La religion d’Israël La religion d’Israël à pour fondement l’Alliance et les lois données à Moïse. Les différents prophètes transmettent la parole et veille au respect de la religion. Ces prophètes annonces le messianisme qui fera reconnaître et renaître le royaume d’Israël suite à la destruction du Temple. On est dan l’attente de la réalisation de la parole du prophète. Le judaïsme se renferme et se renforce suite à la destruction du second Temple en 70. Il y a un moment où le christianisme émerge et il y une prise de distance, nécessité du recul pour éviter toute contamination ; d’où résistance face à l’influence du christianisme. Le judaïsme se renforce sur lui-même, ils se définissent davantage ; se dev des foyers spirituels dans lequel se définissent le judaïsme. Il y a des maîtres spirituels, surtout à Babylone dans les académies, et aussi un noyau en Galilée qui se donne pour sur d’assurer la survie spirituelle du peuple juif ; assure la survie physique aussi par ce biais. Le livre est la base de cette religion. Elle repose sur la Bible et sur les interprétations mystiques de la Cabbale ainsi que sur le Talmud (transcription de la tradition orale). Le Talmud est la transcription de la tradition orale. C’est un élément dans le maintien de la cohésion alors que le Temple est détruit. Les rabbins qui étudient les textes bibliques vont extraire des règles qui régissent la vie des juifs. C’est l’interprétation vivante qui donne sens à la parole passée. Le texte c’et le reflet de la parole de Dieu et rien ne doit échapper à l’homme, rein ne relève du détail. D’où les études exhaustives du texte biblique. Etude de la parole de Dieu dans les plus grands détails pour pouvoir appliquer les prescriptions de façon le plus précis possible. On sanctifie la vie de l’homme de la naissance à la mort, du réveil au sommeil. On recherche aussi des lois destinées à créer la société la plus juste possible (rapport avec les prescriptions divines). Le Talmud est composé de 2 parties : La Mishna : étude des principes religieux, qui signifie l’enseignement La Gemara : commentaire du commentaire la Thora en vue des applications pratiques Le Talmud qui s’est imposé est celui élaboré à Babylone vers le 5ème 6ème siècle avant J-C et non celui de Jérusalem du 3ème ou 4ème siècle. Mise en place d’académie, des centres d’étude de la religion qui établissent ce texte du Talmud. Le Talmud est un texte complexe avec des éléments qui définssent la loi, les lois religieuses, c’est l’enseignement des lois religieuses : c’est l’Halakha (idée de marcher droit, c’est la règle un peu comme la charia). L’autre élément est les récits qui relèvent de la tradition philosophique, morale ; aspect plus narratif de la Torah qui sont commenté c’est l’Haggadah (raconter : qui aides à comprendre le texte). Dans les 2 parties on retrouve ces 2 éléments. Les principes qui sont définis sont considérés comme contraignant et doivent être respecté par « tous les enfants d’Israël majeur et saint d’esprit » mais en cas de péril mortel on peut ne pas les respecter. Mais il faut mieux se faire tuer plutôt que de violer les principes de l’idolâtrie, de l’homicide ou de la dépravation sexuelle. Beaucoup d’éléments sont contenus dans le Lévitique de la Bible. Le culte c’est la centralité du Temple. La vie religieuse s’organise autour du Temple puis dans les synagogues mais avec des fonctions différentes. En effet, la synagogue est le lieu de rassemblement (dimension social et politique) et a une fonction religieuse ; c’est davantage la maison du peuple que la maison de Dieu qui est le temple. La synagogue c’est aussi le lieu où siège le tribunal rabbinique qui tranche sur les questions de mariage, de divorce, de succession, sur les questions du Levinat : une veuve doit épouser son beau frère). La loi règle la vie sociale. Pour l’office lui-même il le culte est très sobre (absence de musique et de décorations) ; l’officiel est différent du pontife mais c’est un rabbin qui est jugé être le plus digne des fidèles pour présider les prières (pas un personnage consacré, c’est souvent celui qui a le plus étudié). L’office est sobre car le peuple est en exil, lion de son centre religieux : sentiment de deuil d’où sobriété du culte et de l’office. Le rappel à la référence au Temple est constante et reste toujours dans l’office même une fois détruit. Tout le culte s’organise par rapport à ce Temple perdu. Quand il n’y a pas de temple il n’y a pas de sacrifice. Par la prière et par l’obéissance aux commandements à la Thora on établit des liens avec Dieu. Les lois religieuses : Les pratiques alimentaires : importance croissante en référence au Temple, c’est un substitut au culte du Temple chacun dans son foyer doit représenter les tables de la loi. Il y a des préceptes précis, interdiction de consommer : du porc (point commun avec l’islam), mais aussi obligation de consommer des poissons, de même sont éliminer les aliments non ruminant, on doit tuer les animaux suivant un rituel très précis : Kasher (obligation d’avoir perdu tout son sang + principe d’hygiène). Respect de Shabbat : existe dés l’époque du Temple, on ne travail ce jours là, les juifs rendent le monde a son créateur et les hommes n’en sont les usufruitier que par la grâce de dieu, c’est un jours de repos, d’étude, de prières et de fête en famille. Le respect varie suivant le degrés de religiosité (début du 18 minutes avant le levé du soleil et fin 1 heure avant le couché du soleil). C’est un jour qui est inscrit dans le décalogue, interdiction de manipuler les outils…il y a aussi de recommandation pour l’habillement, c’est un jour où l’on reçoit un supplément d’âme. L’homme doit être la source de son propre épanouissement, l’homme est libéré de ses obligations = dieu libérateur. Le Shabbat on appel le prophète et le lendemain il y a apparition du sauveur. Il y a un grand nombre de recommandation dans la Thora : il y a les 613 mitsvots (recommandation plus interdiction). Il s’agit des prières à rendre à Dieu, on remercie Dieu. Ces gestes ont pour but de montrer que l’homme dirige tous ses actes et ses pensées ver Dieu. « Un juif religieux place toujours dieu devant soi ». Il y a différent temps dans la prière : le matin, le midi et le soir, plus les temps pour les oraisons (référence à l’époque du Temple et au culte sacrificielle). Il y a une homogénéité des pratiques dans toute la diaspora. Dans ces prières on retrace l’exil d’Abraham jusqu’au règne des fils de David, le messie. Obligation de certains habits pour la prière : les phylactères, le mezzouyah (sur les portes pour montrer que la maison est placée sous le regard de Dieu), le kippah (pour montrer que l’on a conscience dans la permanence de la présence de Dieu). Le temps liturgique : il est à différente échelle : Quotidienne (prières) Hebdomadaire (shabbat) Annuel (une année liturgique pour aller vers la lumière) Il y a un calendrier propre au judaïsme. La tradition fixe le jour de la création du monde à l’ab 3760 avant J-C (année 2006 = 5766). Ce temps est marqué par de temps, des fêtes annuelles célébrer dans l’attente du Temple puis à la synagogue ou à la maison. Il y a des fêtes : Celle de Pessah : la pâque juive, qui célèbre la sortie d’Egypte des Hébreux. On mange à cette occasion du pain azyme, cela rappel le temps de la fuite et de la libération. Shavouot : rappel anniversaire du don de la loi à Moïse. Soukkot : fête des cabanes, quand les israélites séjournent dans le désert dans des cabanes, c’est aussi la fête de tabernacles = textes ou se transcrivait l’arche d’Alliance. Rosh Ha Chanah : c’est le jour de l’an, c’est la naissance du monde, fête où se rassemble l’humanité devant Dieu et où on inaugure un temps de pénitence d’examen de conscience avant le jour dernier. Kippour : jour du jugement dernier, jour du grand pardon, miséricorde de Dieu (jeun et prière), forme de participation pour l’année à venir. Le 9 av : jour de deuil, de célébration de la destruction du Temple. Hanoukka Pourin Le rythme à l’échelle d’une vie : 8 jours après la naissance d’un garçon c’est la circoncision : on fait preuve du pacte et de l’alliance. Initiation religieuse à l’âge de 13 ans pour les hommes car cela correspond à la majorité religieuse. Ils vont lire la Thora à la synagogue, c’est la Bar-mitsva (obligation du fils). Pour les filles il y a un équivalent à l’âge de 12 ans. Le temps du mariage : pour les chrétiens c’est un sacrement et non pour le judaïsme ; i peut être dissout par le biais du tribunal rabbinique (on rappel les souffrances du passé). Donc permanence dans la référence à l’Histoire. La mort : espoir de résurrection, prière pour la rédemption du peuple, enterrement dans son châle prière. Ces fondements maintiennent la cohésion et l’unicité du peuple juif. Dés la constitution de ces rites jusqu’a ce que dans tout le monde juif de la diaspora il y a est eu diffusion. IV/ Les débuts de la diaspora 13 millions de personne juives dans le monde en 2005 avec une concentration aux USA et dans l’Etat d’Israël (5.2 millions de juifs dans ces 2 Etats). Dans les ex territoires de l’URSS il y a aussi toujours beaucoup de juifs malgré un grand nombre de départ. On en compte aussi en Europe, en France il y en a environ 520 000 mais aussi en Asie, en Afrique, ou en Amérique latine et en Palestine. Ces communautés sont surtout présente à partir des 1970 dans le monde Méditerranéen. Il y a pas d’unité totale de la diaspora même s’il il y a plus ou moins de liens. Chaque communauté est aussi liée à son espace de vie spécifique. Milieu du 5ème siècle : le terre promise reste le cœur physique de la nation juive, puis jusqu’en 1200 c’est la Babylonie. Mise en place du Talmud dans toute la diaspora et dés le 7ème siècle il y a la constitution de l’empire Arabe. Mouvement de l’orient vers l’Afrique et diffusion principalement dans le monde Méditerranéen. Concentration des juifs en Israël ou augmentation des conditions de vie dés le 2ème siècle sous domination romaine (des attitudes différentes suivant les empires romains). Il y a une renaissance du judaïsme en Palestine (cf. ruine de Gaza), d’où Talmud de Jérusalem. Quand le christianisme devint la religion officiel dans l’empire romain problèmes pour les juifs (au 4ème siècle). Les communautés de monde Méditerranéen se retrouvent hors de Palestine plus à Babylone, sièges des communautés juives. Création à Babylone d’un gouvernement juif dirigé par un « enilarc » ( ?). Des conditions politiques favorables qui permettent la réalisation du Talmud de Babylone qui s’impose à la diaspora. C’est à travers le Talmud que l’on connaît la vie de cette communauté qui se situait dans l’actuel Irak (centres des études religieuses, transmission à des étudiants : Yeshiva une des écoles). Dans Babylone les dirigeants des études religieuses vont influencer les dirigeant politiques car on va les consultée au niveau internationale et national sur des pratiques, in y a un rayonnement de ces écoles. En Orient : cas des Khazars : pôle important et symbolique, c’est une peuple ente la mer moire et la mer caspienne. Conversion de ce peuple au judaïsme au 8me siècle puis royaume juif dure jusqu’au 1ème siècle avec des maîtres d’études comme un Empire et c’est un prolongement d’indépendance, donc ce n’est pas qu’une période d’exil mais aussi de domination. Les communautés juives se sont déplacées et il y a des zones de contacts et de confrontation avec d’autres religions. Comment se passe les rencontres avec le christianisme ? Et avec l’Islam dans la période médiévale ? CHAPITRE 2 : L’ISLAM RELIGION ET EXPENSION I/ Qu’est-ce que l’Islam ? L’islam est fondé par le prophète Mahomet (ou Mohammad), c’est un monothéisme. Vers 610 le prophète reçoit la parole de dieu par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, il récite ses paroles par la suite sous la forme de versets. Ces messages sacrés sont reçus entre 610 et 632 (mort de Mahomet) et ils sont rassemblés sous la forme d’un texte qui est le Coran (qui signifie répétition). C’est un texte qui doit être récité du vivant de Mahomet de mémoire et on y trouve des indications sur ce devoir de récitation : »récite au nom de ton jugement » ; c’est une injonction à la récitation. Islam signifie : la soumission à Dieu. A/ Le Coran Le Coran est divisée en section, en 114 sourates qui sont elles même divisé en versets. Les longueurs sont différentes et les sourates sont classées dans l’ordre décroissant. La 1ère sourate c’est la « Fatiha », elle fait 7 versets. Idée de se placer sous le regard divin et d’instaurer la volonté de dieu et s’y conformer suivant ses commandements ‘entrer dans la soumission)). Certaines sourates sont poétiques surtout celle de la Mecque et aussi d’autres qu énonce des lois. Le Coran a été écrit vers 680. Les musulmans ont cherché dans la parole du prophète des règles de vie. Il y a pour compléter le Coran la tradition des prophètes, c’est la Sunna. Elle est acceptée par tous les musulmans. Ce sont les 2 sources de la loi. Dans cette ensemble on va retrouver les paroles, les faits et les gestes du prophète : les Hadiths. Dans la Sunna il y a aussi des informations apportées par les descendants de Mahomet la Sunna peut compléter le Coran dans certaines pratique. L’unité du monde musulman dans le temps et dans l’espace s’effectue en partie autour de ces 2 texte : la Sunna et le Coran. Le Coran consacre une langue en même temps qu’une religion. L’arabe véhicule aussi la manifestation divine et intouchable. L’arabe traverse ainsi les siècles en gardant sa pureté, c’est l’expression de l’âme d’un peuple. Il permet l’affranchissement entre révélation et langues étrangères. Le Coran est un élément religieux et aussi national. Il y a une vocation universelle. La langue écrite est différente de la littérature populaire, opposition entre langue savante et langue populaire. L’Islam a aussi une dimension littéraire et poétique. Influence de la littérature arabe se fait dans toute la communauté. B/ Les sunnites et les chiites L’Islam n’est pas homogène. La Sunna ne fait pas par rapport à la division. Les sunnites c’est la majorité des musulmans, il y en a 900 millions et les chiites représentent 125 millions. Les sunnites affirment la légitimité des califes qui succèdent à Mahomet alors que les chiites n’ont pas admis que le gendre de Mahomet Ali soit déposer (c’est l’époux de Fatima) en 667. Ali gendre de Mahomet est assassiné. Mahomet ne donne pas de successeurs, mais lui succède : Abou Baker, Omar, Othman et Ali qui est contesté. Le calife c’est le nom que l’on donne aux dirigeants de la communauté musulmane après Mahomet (pouvoir spirituel et temporel). Les sunnites acceptent l’ordre des calie après Ali et les chiites sont contre cette dépossession du gendre de Mahomet. La nécessité d’applique le texte coranique a conduit au dev des différentes écoles : juridique, théologique et philosophique. C/ les principes écoles juridiques Il i y une différence entre les principales écoles juridiques et cela conduit a une nouvelle division de l’Islam et des musulmans. Les musulmans se rattachent à différentes écoles juridiques appelé des rites. Les chefs des écoles sont les imams : Malikite : imam Malik, meurt en 795, elle influence l’Arabie, l’Afrique du Nord occidentale Hanafite (imam Abou Hanifa, mort en 762, elle se trouve en Mésopotamie, c’est une école d’esprit large qui en appel à la raison) Shafi’ite (imam Al Shafi’i, mort en 820, elle met en avant la notion e consensus et se trouve en Malaisie et en Indonésie) Hanbalite (imam Ibn Hanbal, mort en 855 et se trouve en Arabie, c’est une école plus stricte) La recherche de liberté a été limitée dés le 9ème siècle ; on ne peut plus désormais faire d’interprétation libre, il faut suivre les nouvelles interprétations et on doit suivre ce qu’affirme les écoles. Pour désigner l’interprétation libre on parle de d’ïjtihad. L’interprétation des écoles est celles des oulémas, les sages de la religion qui constituent une autorité dans le dogme religieux. La Coran a été commenté, et c’est commentaire constitué une discipline très importante de l’Islam. C’est surtout ente le 10ème et 15ème siècle que se dev de très grande étude du Coran, et beaucoup de commentaires qui ont des rôles centraux dans la pratique ; l’Islam c’est aussi un ensemble de personnes. D/ Le communauté religieuse C’est une religion révélée au monde par le prophète qui inclut : Abraham, Jésus et Mahomet. Il y a une lignée des monothéisme qui conduit à l’Islam c’est un aboutissement, c’est le dernier maillon. La communauté n’a pas de clergé, et croyant est seul face à Dieu le créateur. Tous les croyants sont égaux devant Dieu, d’où l’absence de clergé. Il a juste des dirigeants pour la prière ce sont les Imam, ces imams ne sont pas les intermédiaires entre les croyants et Allah. Pour le sunnite il ne place dans le clergé que les califes et ce dernier n’ont qu’un rôle que temporel. Ils font respecter la foi, et la règle islamique. Chez les chiites, l’imam est un intercesseur entre les hommes et dieu et son enseignement doit être suivis par ceux qui veulent être sacré, le 1er des imams étant pour eux Ali. Les croyants constituent la Umma, c’est-à-dire la communauté ou il y a plus ou moins de différences. Le lien entre les individus de la Umma est la soumission totale à Dieu. II/ Les fondements de la religion musulmane A/ Le dogme Croyance en un Dieu unique créateur du monde il est in créer mais créateur. Il y a la croyance en la vie future, au jugement de Dieu et à la résurrection. B/ Les cinq obligation, piliers Les 5 piliers de l’Islam dans le culte, les arcanes : La prière Le pèlerinage L’aumône Le ramadan La profession de foi (shahada) La profession de fi c’est la reconnaissance de Mahomet envoyer d’Allah et d’Allah. On prononce une phrase de reconnaissance pour devenir musulman. La prière qui a lieu 5 fois par jour est précédée d’ablution et dans la direction de la Mecque. Le vendredi midi les hommes se retrouvent à la mosquée pour prier avec l’imam. Se sont des actes d’adoration du créateur obligatoire durant toute les vie musulmane. La loi musulmane ne prévoit pas de jour de repos mais les hommes doivent de libérer ce jour du vendredi. L’aumône, c’est plus un impôt, une aumône légale, un impôt purificateur en nature ou en espèce (prélèvement sur les ressources de l’année). Cet impôt est destiné à aider d’autres musulmans, cet impôt est obligatoire, c’est le zakat. Les jeu du mois de ramadan est là pour rappeler le jeun lors de la révélation du Coran. Il s’effectue dés le levé du soleil et le but est de connaître la faim et la soif, condition des plus pauvres. C’est un mois de révélation (interdiction de manger, de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles). Il n’y a pas de jeun pour les malades et les femmes enceinte et les voyageurs. A la fin du ramadan il y a 2 fêtes : la fête de l’aïd al seghir : prière collective, distribution de l’impôt. Le pèlerinage (hadj) à la Mecque est obligatoire au moins une foi dans sa vie. Il faut faire 7 fois le tour du temple sacré au début et la fin du pèlerinage : la Kaada (cube de 15mètres recouvert d’une tenture de soie et qui renferme la pierre noire apportée par Gabriel et embrassée par Mahomet). La Kaada est construite par Abraham pour l’Islam dont le fils Ismaël aurait été un ancêtre de arabes. C/ Les autres prescriptions de l’Islam Notion de Djihad : renvoie à la notion de l’effort et désignait dans un 1er temps la lutte contre le polythéisme de la Mecque puis l’expansion de l’Islam ‘cf. G Kepel). C’est avant tout pour défendre l’Islam par rapport à un danger extérieur. Mais dans cette dimension si guerre il y a il y a avant une exhortation de conversion. Kepel met l’accent sur un sens un peu différent qu’il rattache à la racine du mot qui correspond à l’effort de croyant pour être le meilleur croyant possible. Dans ce retour sur la notion de Djihad il y a une lutte personnelle, une maîtrise de quoi. Il faut se rapprocher de l’idéal du bon musulman luttant contres ses propres démons. Il y a des interdictions liés à l’alimentation qui son contenus dans le Coran comme pour le judaïsme ; exemple : interdiction de manger du porc « souillure immonde », interdiction de manger des charognards, de s rapaces… (Interdiction d’avoir un contacte avec un animal mort). Le sang est une impureté, nécessité des ablutions et des règles d’abatages des animaux d façon très précises en direction de la Mecque. Règles aussi sur les boissons, interdiction de boire de la bière fermenté car elle ont un impacte sur la conscience de croyants. Les femmes participent aux obligation de la foi elles doivent faire le pèlerinage et doivent être accompagner par un de leur parent. Elles ont le droit au bonheur et à la dignité. D/ Calendrier des fêtes Le temps liturgique : on a un calendrier spécial qui est lunaire et qui débute à partir de l’hégire en 622 où il y a une émigration de Mahomet de la Mecque à Médine (16 juillet 622). Leur année et plus courte que dans le calendrier grégorien. Il y a 2 fêtes canoniques : L’Aïd al seghir Fête du sacrifice ou grande fête : l’Aïd al Kebir : cérémonie familiale qui commémore l’obéissance d’Abraham prêt à sacrifier son fils Ismaël pour Dieu, des moutons sont immolés durant cette fête. C’est une occasion de partage et on rappel l’existence des moins favorisés de la communauté pou partager le mouton avec eux. Autres fêtes : Le 1er jour de l’année musulmane Des fêtes liées à l’histoire de Mahomet comme le fête du printemps qui correspond à sa naissance Les fêtes qui distingues les chiites des sunnites : Le jour de mortification publique, célébration d’un fils d’Ali qui a été assassiné ; pour les chiites (c’est le fils Hussein). Ce même jour chez les sunnites est un jour de pardon et d’expiation III/ L’expansion musulmane L’expansion musulmane lors des invasions barbares en Europe on conduit à une adoption des barbares de la culture de lieu où ils se trouvaient. Les territoires musulmans s’imposent et s’adaptent et ils s’implantent durablement sauf en Espagne, ans des sultanats en Indes. Cette expansion n’a par été que religieuse, politique ou militaire, elle s’est aussi manifestée sur le plan culturel et artistique. Rôle intellectuel et forte application. Les arabes vont constituer un relais entre la science e l’Antiquité et la renaissance européenne. A/ Les débuts de l’histoire musulmane On n’a pas d’assimilation des musulmans mais on a des espaces qui restent principalement musulmans. Cette histoire commence au début de 7ème siècle. Mahomet est né en 570, il est élevé par un oncle à la Mecque. Puis il travail pour une femme Kadija, il a des enfants avec elle dont Fatima qui sera l’épouse d’Ali. La Mecque : lieu déjà important des pèlerinages polythéistes. Il y a aussi un courant monothéiste qui se dev dans cette région. Mahomet à des songes et des visions dans ses méditations, visions envoyer par Dieu par l’intermédiaire de l’ange Gabriel qui lui annonce la mission que Dieu lui confie et l’investie. Sa famille l’encourage dans cette mission, mais la révélation suivante conduit à des réactions hostiles de la part de ses proches. Une partie de la population lui est hostile et un autre le soutien. Dans cette situation d’hostilité les élites de la Macque se retourne contre lui (parallèle avec Jésus). 610 début de la révélation. Puis Mahomet va chercher des alliers hors de la Mecque ; il émigre en 622 avec sa famille c’est l’Hégire. Il va a Al Mawardi ou Médine (anciennement Yathrib). Il y organise la uma avec un ensemble d fidèle qui l’on rejoint de la Mecque à Médine. Mahomet organise la vie cultuelle et liturgique à Médine. Il y a une période d’affrontement avec les mecquois dans un premier temps. En 628 est signé un pacte qui doit permettre le pèlerinage pendant 10 années. Mais en 630 les mecquois rompent cette trêve et Mahomet s’empare de la ville et détruit les icônes avant de retourner à la Mecque. Il y a aussi une politique de réconciliation par l’amnistie générale. A Médine tout le monde se rallie à lui, en 632 toute l’Arabie s’est rallié à Mahomet et il fonde un pèlerinage à la Mecque avant de mourir à son tour en 632. Après la mort de Mahomet il y a une période d’expansion qui dépasse alors l’Arabie ; B/ A la mort de Mahomet Les califes dirigent l’empire c’est un chef religieux politique, se sont les commandants des croyants et les successeurs de Mahomet. Les 1ers califes sont les proches de Mahomet et résident à la Mecque. Ces califes ont des devoirs : Il s doivent maintenir la religions suivant les principe fixées Fonction de justice, de faire régner la justice Rôle de protection des pays de l’Islam, faire respecter les abords du domaine musulman pour empêcher toute menace sur la population qui travaillent sur ces terres. Donc Mahomet peut combattre ceux qui refusent de se convertir à l’Islam jusqu'à ce qu’ils décident de se convertir et de payer l’impôt. Cet impôt à pour but de faire établir la reconnaissance de l’Islam et de l’obéissance à la loi d’Allah. Expansion forte entre 632 et 750. Les conquêtes sont marquées par la domination d’une famille qui est à la tête de l’empire : c’est la famille des Omeyyade (règne jusqu’en 755). Ils fixent la capital à Damas. Ils ont un vizir qui est le 1er ministre. Conquête de : la Syrie, le Palestine, l’Irak, l’Iran, l’Arménie, ils sont stoppés à Constantinople ; à l’Est ils font la conquête du Maghreb, de l’Egypte, de l’Espagne et du Languedoc Roussillon ils sont stoppé à Poitiers. L’expansion vers l’Inde à lieu vers le 8ème siècle, elle est rapide en Méditerranéen. Puis nouvelle phase de changement : on change de dynastie en 750 avec le dynastie des Abbassides. Cette période s’arrête en 1258. Il y a une nouvelle capital qui est Bagdad et il y a une division dans l’empire en califats plus ou moins important : les plus important sont ceux de Cordoue, du Caire… 1258 : ils font appellent à des trucs pour remettre de l’ordre dans l’empire. Il y a une invasion des mongoles qui détruisent Bagdad et l’empire. Mais entre 750 et 1258 il y a eu la conquête de la Sicile de Malte, des Baléares, de l’Inde et de l’Indonésie. C’est une phase de conquête sui reste fragile. Les diffusions de l’Islam dés le 5ème siècle se font au travers des terres Ottomanes dans les Balkans. L’Afrique subsaharienne commence a être islamisée (mais cela reste partielle car se sont les élites et les guerriers qui sont islamisés dés l’an 1000 et le reste de la population ne se converti qu’à partir de 18ème siècle). Il y a aussi des rencontres avec d’autres peuples et civilisation notamment avec les rois catholiques. CHAPITRE 3 : Judaïsme, Christianisme et Islam : rencontres et conflits I/Judaïsme et Christianisme : de la séparation à la confrontation A/Naissance et diffusion du Christianisme : vers la marginalisation du judaïsme F.Veill : juifs, et chrétiens : requiem pour un divorce Dans la nature de é religions il y a des antagonistes inévitables. Donc dés le début il y a séparation. Mais à la base les chrétiens n’ont pas le sentiment de rompre avec le judaïsme. L’Eglise naissante n’est qu’une secte juive parmi d’autre qui existe ; il n’y a pas de particularités des ries en dehors de certaines pratiques ancestrales. Il n’y a pas de sentiment de rupture. Il y a un élément différent car dés la mort de JC il y a une dimension prosélyte chez les adeptes du Christ. Hostilité en parallèle du Temple, de ceux qui ne croit pas en la résurrection des mots, affrontement avec les croyants qui voit dans JC le messie. Tous les chrétiens sont au départ des juifs qui croient en JC comme étant le messie, conversion des juifs au christianisme et non conversion des profanes. Création des martyres et de nouvelles pratiques dans de nouvelles communautés juives. Conversion de Etienne en 35 (juif devient chrétien) il est lapidé, c’est le 1er martyre. Puis dev des persécutions. Les hellénistes ne Palestine. Dans le même temps il y a une philosophie de conversion de plus en plus importante parmi les juifs comme c’est le cas pour Saint Paul (il va vers la Palestine pour lutter contre le christianisme mais il fini par se convertir), il est exécuté à Rome en 70. Conversion des juifs de Palestine. Constitution de communautés chrétiennes, comme celle de Paul. Dés lors il y a une rupture avec les juifs. Il y a des facteurs de divorce qui se dev : La notion de faute dans le christianisme est présente alors que pour le judaïsme c’est davantage la pardon et le repentir individuel. Rédemption par la grâce de dieu pur les chrétiens et rédemption par le œuvres de l’homme pour les juifs. Approche de l’homme : lutte de l’esprit contre la chaire pour les chrétiens et reconnaissance du caractère terrestre de l’esprit et de la chaire chez les juifs. La foi l’emporte dans les rapports à dieu pour les chrétiens ; pour les juifs foi et loi sont indissociables dans les rapports à Dieu. Il n’y a pas de sauveur pour les juifs. Ce qu les opposent beaucoup c’est que les chrétiens vont abandonner la Thora, les lois et ils vont donner une dimension divine à JC qui va être perçu dans le judaïsme comme une remise en cause du monothéisme divin. Des éléments de division croissants. La division se creuse de plus en plus. La division se marque avec l’étalement du christianisme. La diffusion fin du 1er siècle dans toutes les grandes villes de l’empire romain. A Rome dans tous les groupes sociaux chez les hommes libres comme chez les esclaves… donc un e 1ère phase d’expansion dans l’empire. Quand Rome prend conscience que ce n’est pas une nouvelle ramification du judaïsme et que les chrétiens refusent de servir dans l’armée et de participer au culte de l’empereur divinisé il met en place de la répression. Rome voit dans les chrétiens la remise ne cause de son pouvoir politique : « remettre à César ce qui est à César et à dieu ce qui est dieu ». Donc division politique et religieux, or l’empereur est chef politique et une divinité et son pouvoir se trouve remis en cause. D’où dev des vagues des persécutions entre 64 (sous Néron, incendie de Rome) et au début du 4ème siècle en 313. Règne de Trajan (98-117) : le christianisme est un délit qui est puni de la peine de mort. Il y a une alternance entre répression et persécution systématique et période de plus grande tolérance. Les chrétiens jouent le rôle de bouc émissaire. Cœxistence juifs\chrétiens : en attendant que le christianisme s’impose. Mais hostilité qui se développe contre les païens et les juifs. 313 : Changement, Constantin autorise la religion chrétienne : édit de Milan. A sa mort, l’Empereur se fait baptiser. Le Christianisme n’est plus une menace mais un élément de l’unité. Le christianisme se renforce et devient la religion officielle de l’Empire avec l’Empereur Théodose en 381, c’est l’édit de Thessalonique. Dev des mesures discriminatoire contre les païens et les Juifs. 391 : Le Paganisme est interdit, abolition des jeux Olympiques et des manifestations polythéistes de groupe. 394 : Destruction du sanctuaire d’Olympie. Le sacrifice des Païens est interdit. Les temples sont détruits ou transformés en églises. Le Judaïsme est perçu comme une secte, leur autonomie est restreinte et Jérusalem entre en déclin. 537 : Edit de Justinien qui prive les Juifs d’une égalité civile et religieuse. Il y a une progressive marginalisation des toutes les religions. Le moyen âge est une période de marginalisation et de persécution des Juifs en pays chrétiens. En Espagne, évolution des rapports Chrétiens\Juifs. Les arabes envahissent l’Espagne à partir de l’Afrique du Nord, la dynastie des Almohades et des Almoravides contrôlent cette région et les relations se dégradent entre Juifs et Musulmans. Les Juifs migrent de l’Andalousie à l’Espagne du Nord chrétienne. Au début les conditions sont favorables et les rois chrétiens favorisent le dev des populations juives. Il y a une relative bonne entente entre les différentes confessions surtout dans les grands centres comme Barcelone et Tolède… les communautés juives participent au dev de la science, de la littérature durant tout le 13ème siècle. Puis il y a une désagrégation rapide de leurs rapports et des vagues de massacres comme à Séville en 1394 puis propagation des massacres en Castille et ne Aragon. Il y a alors de nouvelles migrations et disparition de communautés entières notamment à Barcelone. Dans le même temps, c’est la période de croisade contre les musulmans et contre les juifs. Antijudaïsme royal se dev. Les rois chrétiens élargissent leur pouvoir et leur puissance par la conquête de nouveaux territoires. Il n’y a don plus besoin de protéger les minorités et on affirme une seule et unique religions contre les musulmans. On créer de quartiers spécialement pour les juifs. Leur signe distinctif réside dans les longues boucles de cheveux. Apparition de ghettos et des juderies. Si on est soupçonner d’être rester fidèles au judaïsme il y a un risque de confiscation des biens et de la peine de mort. Expulsion des juifs en 1494 : expulsion des juifs d’Espagne ; c’est l’ouverture de la diaspora sépharade. Se dev aussi l’inquisition et c’est tribunal du 13ème siècle dure jusqu’en 1834 qui sont charger de réprimer les hérétiques dans les Etats catholiques. Ils luttent aussi contre la sorcellerie et n’hésite pas à utiliser la torture pour faire avouer sa foi. Rôle limité en France et dans le reste de l’Europe. Croisades : affirmation du christianisme au détriment des autres monothéismes. 11ème et 13ème siècle volonté délivrer les lieux saints palestiniens de la domination musulmane. 8 croisades donnent lieu aussi à des nombreuses manifestations antijudaïsmes. Tuer les juifs avant l’arrivée en terre sainte. Accomplir la délivrance de la terre sainte. Les croisades donnent lieu a une prise de conscience de l’unité juive et des martyrs de la foi. Il y a en même temps un retour des rabbins en terre sainte. 1215 : concile de Latran, donner une base juridique au rejet des populations juive : rond jaune rouelle. Antijudaïsme royal en occident. Carolingiens : acceptation, protection des juifs. Mais mise en place dans différent pays et royaume d’une législation discriminatoire. Fin du 10ème siècle : les règlements interdisent aux juifs d’être propriétaire de vie culturelle, mais aussi pour différent corps de métiers. Crédit : activité pour les juifs car c’est interdit par l’Eglise, donc il faut trouver des gens pour manier l’argent. Il y a donc un amalgame entre les populations juives et ceux qui récupèrent l’argent des autres. Hostilité envers ces préteurs qui vivent avec l’argent du peuple. La médecine leur apporte un peu d’estime et de crédit. On accuse aussi les juifs de meurtre rituel. En France, Saint Louis prend des mesures restrictives contre les juives. Il y a le procès du Talmud ; la constitution de ghettos. En Alld création de ghettos au départ pas pour les mettre à l’écart mais pour les protéger des manifestations spontanées des populations. Expulsion en Espagne, et 1ère expulsion en France sous Philippe le Bel, puis rappel des populations juives, et définitivement expulsion en 1394 sous Charles 6. En U.K : expulsion en 1290. Alld expulsion locale, mais grande fragmentation pour éviter tout soulèvement. Un élément différent car pour les minorités juives dominés c’est l’occasion de construction d’une nouveauté : le Cabbale. La cabbale est né dés le 2ème siècle en Palestine et c’est développer à Babylone… c’est une approche spécifique qui fixe des notions nouvelles. Elle se centre sur l’étude du monde des cieux, du divin. La cabbale se développe après au 12ème siècle dans le bassin Méditerranéen et s’étend à toute l’Europe jusqu’en 1492 (juif de l’ouest et de l’Espagne). La cabbale atteint au 18ème siècle la Pologne où elle se développe de façon importante. C’est un ensemble d’écrit sur la prophétie sur les anges ; c’est une réflexion sur l’idéal de la vie reléguée qui doit être un idéal de sérénité dans le renoncement ; mise en avant d’un idéal d’esthétisme (renoncement de la volonté de l’individu pour accomplir la volonté de Dieu). Il y a un retrait de soi par rapport à la volonté divine et un retrait dans les monastères ; il y a une acceptation des malheurs individuels avec l’idée que le renoncement conduit au bonheur suprême. Il y a une dimension importante de la Cabbale en Provence, à Narbonne… ; on cherche le lien entre le monde divin et le monde terrestre avec une élévation permanente de l’esprit. La cabbale désigne la tradition. On définit la Cabbale comme l’ensemble de textes mystiques et ésotériques qui se donne pour projet la connaissance du divin. Le mysticisme : c’est une recherche de l’absolu ou du dieu à travers la contemplation, l’extase. L’ésotérisme : c’est ce qu est énigmatique, c’est une doctrine par la quelles les connaissances ne doivent pas être vulgarisées mais communiquées à des initiés (idée de l’initiation). La pratique des mystères est déjà ésotérique (passage par des initiations). Il faut traverser des stades de contemplation, on passe pour arriver à cette connaissance par une étude de la langue hébraïque. Les mots et les lettres sont plus que des outils, ils ont un sens spécifiques qui dépasse la création de sens, il y a du divin dans ces signes, il y a une connaissance divine. Développement du courant du Hassidisme : (Hassidim : ce sont les hommes pieux qui sont marqué par cette énigmes mystique) présent en Allemagne et dans certaines communautés juives d’Israël, ils ont une apparence vestimentaires spécifiques. Développement de ce courant en réaction aux difficultés ; cela permet de tisser des liens entre les religions. Diffusion par l’émigration des communautés au Moyen Age. II/ Judaïsme et Islam : une coexistence longtemps pacifique L’expansion de l’Islam conduit la population juive à être dominée par les musulmans ; par exemple en Palestine en 637 et en Syrie puis à Babylone ; en 642 en Perse et en 711 en Espagne. Il y a eu des regroupements des communautés et développement de liens entre elles. En Afrique du Nord à l’époque romaine il y avait déjà une coexistence avec les musulmans ; exemple en Algérie et en Tunisie. Arabie : instauration de lieux spécifiques liés à la manière dont s’effectue le développement de la communauté musulmane. Les juifs sont présents à Médine et ils développent des liens étroits au début de la révélation de Mahomet. Il y a aussi des pratiques proches : les musulmans prient en direction de Jérusalem… Mais il y a une rupture quand les juifs refusent de voir Mahomet le plus grand des prophètes : rupture en 628. Des juifs sont alors tuer ou rendu en esclavage dans la région de Médine. Il y a une rupture entre les 2 religions, même si autre forme de lien qui existe en raison du respect des musulmans par rapport aux grands prophètes juifs qu’ils reconnaissent. Donc dans les 2 cas il y a une proximité de la tradition qui joue un rôle important (le Talmud et la Sunna) et de l’autre côté de la loi (Coran et Torah). Autre point commun : il y a aussi une centralité des écoles juridiques judaïques, centralité du droit comme dans l’islam. Autre point commun : un centre important qui est Babylone (Irak), il y a le Talmud de Babylone pour les juifs, rassemblement des paroles de Mahomet à Babylone. Mais il y a de temps différent. A partir des clivages il y a des situations spécifiques. Par contraste à ce qui se passe dans l’occident chrétien on observe dans les régions islamiques une situation bien meilleur pour les juifs. Cette condition se caractérise par : un statut des, celui des Dhannis, cela signifie les protégés, qui est mis en place dans les régions dominés par l’Islam car il y a un respect pour les monothéismes et les religions du livre minoritaire en terre d’Islam. C’est un statut juridique spécifique qui ne donne pas l’égalité mais qui permet d’exister et d’être reconnu. Exemple : un juif à un litige avec un musulman et c’est le droit musulman que l’on applique. Ceux qui ont un statut paye un impôt spécifique en échange ils sont protéger car on leur reconnaît le droit de pratiquer leur religion, leur droit privé pour le commerce, le mariage…Dans une même communauté juive on accepte des tribunaux avec des juges qui règlent les litiges entre les juifs. Idem pour les chrétien qui applique leur droit dans leur communauté. L’impôt payer c’est la reconnaissance de la prééminence de l’Islam qui est rattaché au pouvoir lui-même. Le statut entre en vigueur au bout d’un séjour d’une année. Mais il y a des limites car ces individus ne peuvent par porter des armes, monter à cheval et ils doivent porter des signes distinctifs. Le système consacre un cloisonnement entre les communautés, il n’y a pas d’héritage réciproque entre un Dhannis et un musulmans, il n’a pas de mariage entre les membre de communautés différentes. III/ Chrétiens et musulmans : des relations chaotiques Remarques et citations suite à des lectures : Le désenchantement du monde de Marcel Gauchet Ce qui fut schème structurant pour l’expérience de l’homme religieux et qui le demeure pour la nôtre, sous d’autres noms, ou sans que nous le sachions, on le repère principalement en effet à rois niveaux : il continue d’habiter les opérations de pensée, il préside à l’organisation de l’imaginaire, il gouverne mes formes du problème de soi. Un contenu de pensée Le partage de la réalité continue d’alimenter nos manières de penser. On a ici affaire à un mode constitutif d’appréhension du réel, donateur d’un dédoublement primordial sans le support duquel aucune croyance religieuse constituée n’eût été possible, mais qui intrinsèquement ne produit pas de foi, n’engage pas de convictions particulière ni n’appelle de prolongement en termes de sacralité. La vari question ce n’est pas celle de l’être, c’est celle des contraintes internes qui nous obligent à la poser de cette façon. Le sacré c’est spécifiquement la présence de l’absence, la manifestation sensible et tangible de ce qui normalement est dérobé aux sens et soustrait à l’humaine saisie. Troisième et dernière forme d’expérience par laquelle nous nous inscrivons en irréductible continuité avec l’homme de la religion : l’expérience de problème que nous somme pour nous-mêmes. C’est combien peu d’homme est pour lui-même une donnée aisément et naturellement assumable. Davantage d’individualisation, c’est davantage de problème de soi. Vingt ans de haine déclarée du sujet et de culte de sa disparition pour assister à son retour débridé et à sa réhabilitation narcissique. Entre l’amour de soi jusqu’à l’éviction du reste et la volonté d’abolition de soi dans ses expression les plus variées, entre l’absolu de l’être et l’être rien, peut-être n’aurons nous plus jamais fini de balancer. Voilà en tout cas la douleur lancinante, journalière que nul opium sacral ne nous permettra plus d’oublier : l’inexpiable contradiction du désir inhérent au fait même d’être sujet. Petit lexique des idées fausses sur les religions de Odon Vallet