1 La tradition épique avant Homère : l'apport de l'infinitif ei\nai Jean-Michel Renaud Université de Liège Le XXe siècle, surtout dans sa seconde moitié, a vu un développement considérable de nos connaissances en ce qui concerne l'épopée homérique. De nombreuses découvertes archéologiques ont apporté des informations essentielles sur la connaissance de l'époque de ce qu'on peut toujours appeler la guerre de Troie et sur celle du poète lui-même. En outre, une meilleure connaissance de l'histoire de la langue grecque et de ses dialectes, et tout particulièrement l'apport du linéaire B mycénien, ont permis de préciser des explications qui avaient déjà été suggérées par Milman Parry à la fin des années 20. Bien que beaucoup de problèmes subsistent, un point semble assuré : celui qu'après toute la tradition antique nous appelons Homère a été un poète de génie, auteur de l'Iliade et sans doute aussi de l'Odyssée et qui a composé son oeuvre en s'aidant de l'apport d'une très longue tradition orale qui a ses origines assez tôt dans l'époque mycénienne, certainement avant le temps des tablettes en linéaire B1. Nous ignorons tout de la vie d'Homère : lui-même ne nous en dit rien, mais nous pouvons percevoir dans quel genre de société il a vécu. En effet, le poète utilise dans son oeuvre, et spécialement dans l'Iliade, toute une série de comparaisons puissamment articulées et qui sont destinées à mettre en évidence les moments plus importants du récit en les illustrant d'images précises reprises à la vie quotidienne des auditeurs et que fatalement ils connaissent bien. Nous apprenons ainsi qu'Homère s'adresse tout particulièrement à un auditoire qui vit en Asie Mineure (Éolie d'Asie et Ionie), des gens qui pratiquent l'artisanat, l'agriculture et surtout l'élevage. Ce ne sont plus les rois, les princes ou les guerriers de l'époque héroïque, mais c'est néanmoins un monde qui connaît une vie relativement aisée et dont les plus favorisés jouissent d'une certaine fortune. Homère a vécu en Ionie d'Asie, dont il a été un des premiers à utiliser le dialecte dans la langue de l'épopée. On a rappelé qu'il était l'héritier d'une très longue tradition d'aèdes. Avant lui, on a eu successivement, aux époques les plus reculées, des aèdes qui utilisaient une langue proche du mycénien des tablettes en linéaire B - ce que nous appelons l'achéen -, puis, pour des raisons historiques et économiques - sans doute le déclin progressif du monde mycénien -, la tradition épique a été reprise par des aèdes de dialecte éolien, qui ont utilisé d'abord l'éolien de Thessalie orientale (éolien occidental), puis celui de Lesbos et du rivage asianique situé en face (éolien oriental). C'est de ces 1 Sur Homère et la tradition épique grecque, cf. notamment C. J. RUIJGH, D'Homère aux origines…, p.196, et P. WATHELET, Dictionnaire des Troyens, I, p.5-35. 2 Éoliens d'Asie que les prédécesseurs d'Homère ou Homère lui-même ont reçu la tradition épique, à laquelle il a ensuite apporté un connotation ionienne. S'il semble difficile de contester l'apport de différents dialectes à l'épopée telle qu'elle vient d'être rappelée, il subsiste des flottements quant à l'importance de chaque dialecte par rapport à la tradition épique. La tradition orale à laquelle il a été fait allusion plus haut apportait aux aèdes un mode particulier de composition. Ils utilisaient notamment des expressions toutes faites ou des groupes de mots qui occupent tantôt un hémistiche du vers épique (c'est ce qu'on nomme des formules), tantôt une partie de cet hémistiche (des éléments formulaires). Le caractère traditionnel de ces expressions est indiqué par leur répétition plus ou moins fréquente dans l'épopée homérique, dans les plus anciens des Hymnes pseudohomériques et dans les oeuvres d'Hésiode. Des formules ou des éléments formulaires remontent à des époques très anciennes, tandis que d'autres sont apparus à des époques plus tardives. Pour être mieux compris de leur auditoire, les aèdes successifs se sont efforcés d'adapter au dialecte de leur auditoire les expressions formulaires anciennes dans la mesure où de telles adaptations ne se heurtaient pas aux impératifs du mètre. Ainsi, la formule e[pea pteroventa proshuvda "il déclarait ces mots dotés d'ailes", très souvent répétée, comporte apparemment deux traits récents, et même ioniens : l'absence d'allongement de l'a bref de pteroventa devant le groupe pr- initial de proshuvda, et la contraction irréductible de proshuvda pour *proshuvdae. Le caractère récent de la formule n'est toutefois qu'une apparence : l'ionien proshuvda est susceptible de recouvrir l'éolien potauvda ou l'achéen plus ancien posauvda (où le problème du prinitial ne se pose plus). Potauvda ou posauvda ne connaissent plus la contraction de -ae dans la mesure où, en éolien comme d'ailleurs en achéen, les verbes contractes tendaient à être athématiques. L'analyse des formules ou éléments formulaires de l'épopée permet de mieux préciser l'évolution de la langue grecque ou de répondre à des questions qui se posent en la matière. Il s'agit là d'un domaine où beaucoup de recherches sont encore possibles. Dans la présente étude, on s'efforcera de répondre à une de ces questions. On a pendant longtemps analysé l'infinitif ei\nai, de eijmiv je suis, comme issu de *ejs-nai. * jEs-nai devait donner ei\nai en ionien-attique, h\nai en arcadien et dans certains dialectes doriens2 à la suite du premier allongement compensatoire qui résulte de la disparition du -s- devant la nasale à date ancienne3. Cette explication a été contestée par C. J. Ruijgh4, qui fait remarquer avec raison qu'à l'exemple de ijevnai, de ei\mi j'irai, on attendrait *ejsevnai. Un certain nombre de spécialistes hésitent, pour 2 Cf. P. CHANTRAINE, Morphologie, § 326, p.275; M. LEJEUNE, Phonétique historique…, § 117, p.123; et Y. DUHOUX, Le verbe grec ancien, § 188, p.250. 3 M. LEJEUNE, Phonétique historique…, § 228, p.222. 4 C.R. de J. L. GARCIA RAMON, p.422 (= p.674). 3 ei\nai, entre *e[snai et **ejsevnai. En fait, -enai résulterait de la rencontre d'une finale en- appuyée de la finale -ai5. Incontestablement, la finale -enai existe. Outre ijevnai, elle apparaît à l'infinitif parfait actif type lelukevnai. De surcroît, dans une série d'infinitifs présents actifs de verbes athématiques, la finale -enai a pu être masquée par la disparition d'une laryngale, qui a caché le -e- de -enai. Ainsi, iJstavnai vient de *si-sth2enai, tiqevnai de *thi-thh1-enai, didovnai de *di-dh3-enai, favnai de *phh2-enai, etc.6 Comme on vient de le voir, l'hypothèse d'une finale -enai pour les infinitifs peut être défendue. Il reste maintenant à se tourner vers les attestations homériques pour voir dans quelle mesure elles viendraient confirmer l'hypothèse. La langue homérique connaît trois infinitifs pour le verbe être : non seulement ei\nai, la forme ionienne, mais aussi e[mmen, de *ejs-men, et e[mmenai, de *ejs-men-ai, avec gémination de la nasale, propre au dialecte éolien7. [Emmen et e[mmenai présentent le traitement éolien du groupe *-sm- intervocalique. [Emmen est une forme attestée en thessalien et e[mmenai en éolien oriental. On considère à présent que, dans e[mmenai ou d'autres infinitifs en menai employés dans le même dialecte, la finale -ai, qui apparaît notamment en ionien d'Asie, a été étendue aux infinitifs en -men de l'éolien. Si on se tourne vers les attestations de ei\nai dans l'épopée homérique, on remarque que l'infinitif apparaît surtout en fin de vers, dans des expressions répétées et qui sont susceptibles d'être formulaires. Or, chaque exemple de ei\nai se trouve au temps fort et ne peut par conséquent être réduit à deux brèves, ce qui pose problème dans l'hypothèse où vient ei\nai de *ejsevnai : - eu[comai (ou formes analogues) ei\nai : a 180, 187, 406, g 362, x 204, o 196, 425, p 67, r 373, u 192, c 321, w 114, A 91, B 82, D264, 405, E 246, S 211, 231, Q 190, I 60, 161, X 113, O 296, U 102, 241, F 187. Dans cet élément formulaire de fin de vers, la forme de eu[comai varie suivant les contextes, mais elle a toujours la même valeur métrique. Le sens est chaque fois de se vanter ou se flatter d'être. Dans la langue classique, le verbe eu[comai signifie prier, mais on sait depuis longtemps que ce verbe est chargé de connotations qui ne sont pas uniquement religieuses8. C'est à partir de ce sens premier, clairement attesté dans le mycénien des tablettes9, que, dans la perspective de la religion grecque traditionnelle, on en est arrivé au sens de prier. Le sens premier n'est plus guère attesté à l'époque classique. Apparemment donc, la formule eu[comai (avec toutes les variantes possibles) ei\nai en fin de vers devait être ancienne. 5 Cf. C. J. RUIJGH, L'emploi mycénien de -H- intervocalique, p.449-450 (= p. 175-176). Sur le traitement du groupe laryngale + e entre consonnes, cf. R. S. P. BEEKES, The Development …, p.179. 7 Cf. C. J. RUIJGH, D'Homère aux origines, p.51 et 54-55. Il faut encore ajouter quelques attestations de ces formes avec un seul m : e[men, e[menai. D'après C. J. RUIJGH, D'Homère aux origines, p.55, n.196, les formes e[menai et e[men, avec un seul m, sont probablement analogiques de formes parallèles de ijevnai. 8 Cf. D. AUBRIOT, Prières et conceptions religieuses…, p.199-253. 9 PY Ep 704, 5-6. Cf. C. J. RUIJGH, Études, § 278, p.314-315. 6 4 - kevrdion ei\nai : b 320, e474, k 153, x 355, o 204, s 93, c 338, w 239, N 458, X 23, P 652. Kevrdion est un comparatif sans adjectif positif attesté de la même racine que kevrdo" le gain. Il n'est connu que dans l'épopée. Il s'agit manifestement d'un archaïsme10. La forme paraît liée à l'emploi du verbe être dans des expressions du type il est ou il serait préférable que. On la trouve le plus souvent avec la particule ke (ken), susceptible d'être antérieure à la phase de composition ionienne de l'épopée11, et quelquefois avec a[n. Dans la très grande majorité des cas, kevrdion constitue le cinquième dactyle de l'hexamètre. Dans toutes ces expressions, qui semblent traditionnelles, ei\nai alterne avec h\en ou ei[h. Ceci suggère que, dans la tradition formulaire, kevrdion était suivi d'une forme du verbe être qui présentait la succession d'une syllabe longue et d'une syllabe mixte. Doavssato, qui apparaît dans un certain nombre de cas (e 474, k 153, o 204, s 93, c 338, w 239N 458, X 23) lié à kevrdion ei\nai, est une forme rare et d'apparence archaïque, pour laquelle on a diverses tentatives d'explication, dont aucune n'est décisive12. On notera simplement que le double s pourrait ne pas être étymologique et qu'il a ainsi toute chance de constituer un éolisme13. - o[lbion ei\nai : W 543, r 345, s 138 (o[lbio"), mais, dans ces deux cas, o[lbion est précédé d'ajndravsin, avec un n éphelcystique indispensable à la scansion, ce qui, dans le cas d'ajndravsin, est un ionisme14. - lilaiomevnh povsin ei\nai : a 15 = i 30 (Kalypso), i 32 (Circé), y 334 (Kalypso). - dw`ke xeinhvi>on ei\nai : K 269, L 20. Le neutre xeinhvi>on est tiré d'un possible *xeineuv" (*xenF-hFion), dont C. J. Ruijgh15 fait remarquer avec raison que ce genre de dérivation devait être antérieure à l'abrègement du h dans les substantifs en -eu", ce qui est arrivé assez tôt en ionien. - une dernière formule apparaît; elle ne mentionne pas ei\nai en fin de vers, mais devant le superlatif a[risto" ou une de ses formes, ei\nai a[risto" : d 211, e 360, q 383, n 154, y 130, Q 229, I 103, 314, M 103, 215, N 735, O 108, Y 669. Il s'agit d'un élément formulaire qui ne comporte apparemment aucun indice chronologique. L'élément formulaire comporte néanmoins une variante, qui apparaît dans deux autres passages ( p 419, S 364), où on lit e[mmen a[riston (-h), avec cette fois l'infinitif éolien 10 C. J. RUIJGH, Études, § 99, p.120-121. P. WATHELET, Les particules KE(N) et AN…, p.247-268. 12 Cf. C. J. RUIJGH, L'élément achéen, p.130. 13 P. WATHELET, Les traits éoliens…, p.306-307. 14 À la rigueur, ajndrevss jo[lbion pourrait convenir, mais rien n'oblige à une pareille substitution. Sur le n éphelcystique comme ionisme, cf. A. THUMB - A. SCHERER, Handbuch der griechischen Dialekte, II, § 311.28, p.267. 15 Études, § 241, p.277-278. 11 5 e[mmen. Cet infinitif ne pose pas de problème de métrique, puisqu'une voyelle suivie de deux consonnes est normalement allongée et qu'elle se présente au temps fort. L'alternance qui vient d'être signalée entre e[mmen et ei\nai suggère une solution possible pour résoudre un problème qui, sans cela, reste entier et qui intéresse toutes les expressions citées plus haut. Comme on l'a dit, si l'ionien ei\nai vient bien de *ejsevnai, il est impossible qu'à date ancienne le ee de *ejevnai ait pu se trouver au temps fort. Comme on l'a dit plus haut, les aèdes ioniens se sont efforcés d'ioniser partout où c'était possible des formes éoliennes pour les rendre plus faciles à comprendre à leur auditoire. L'hypothèse d'une telle substitution amènerait à souligner davantage l'importance du rôle de l'éolien dans la tradition épique grecque avant Homère, mais ceci ne doit pas étonner : d'autres indices vont dans le même sens. Les formules ou éléments formulaires dans lesquels apparaît ei\nai pourraient sans doute être de quelque ancienneté, mais il n'y a aucun indice qu'il s'agisse de traits achéens. En effet, le problème de l'infinitif de eijmiv je suis en achéen est analogue à celui qu'il pose en ionien à cette différence près qu'on se trouverait dans un état beaucoup plus ancien de la langue et qu'il est possible que l'infinitif ait été *ejh-en et non pas encore *ej-evnai16. On en arriverait ainsi à la conclusion que la tradition formulaire de l'épopée grecque ne contredit en aucune manière l'explication selon laquelle l'infinitif ionienattique ei\nai, de eijmiv je suis, vient non pas de *ejs-nai, mais bien de *ejs-evnai. Quelques autres verbes dotés d'un infinitif en -enai semblent faire problème. On trouve des infinitifs présents du type ajh`nai souffler et des infinitifs aoristes seconds actifs du type bh`nai, ou passifs comme damh`nai, dans lesquels le h se trouve au temps fort et qui devraient recouvrir la contraction de he, ce qui, à première vue, semblerait difficile à date ancienne. Une forme comme ajh`nai vient en effet de *h2weh1-en-ai17. Entre consonnes, l'ensemble -eh1e- a connu la disparition de la laryngale et la contraction en h des deux e. Comme le montre le vocalisme h et non ei, cette contraction remonte à un stade beaucoup plus ancien de l'histoire de la langue que celle qui provient de la disparition d'une aspiration intervocalique18. Dans ces conditions, 16 Cf. C. J. RUIJGH, L'emploi mycénien de -H- intervocalique, p.449 (= S. M., p.175). La substitution de*ejh-en à ei\nai n'est pas possible au point de vue métrique, à moins d'imaginer un allongement de voyelles metri causa, ce qui constitue une supposition gratuite. 17 Cf. C. J. RUIJGH, C.R. de F. ADRADOS, p.413 (= S. M., p.295). On ne traitera pas ici des infinitifs aoristes seconds actifs du type dou`nai, qei`nai, … Ces infinitifs attestent sûrement une finale -enai, mais, à l'inverse de ce qui se passe pour le présent, il faut supposer qu'afin d'éviter une forme monosyllabique la langue a maintenu *do-h-en, venant de *dh3-en, alors que *dh3-en aurait dû donner le monosyllabe **dovn. La particule -ai a été ajoutée plus tard en finale. Cf. C. J. RUIJGH, L'emploi mycénien du -Hintervocalique, p.450 (= S. M., p.176). 18 C. J. RUIJGH, Chronologie relative…, p.82-83 (= S. M., p.360-361). 6 l'objection provenant de la contraction des voyelles tombe puisque cette contraction est intervenue à une date très ancienne19. Une autre catégorie fait problème dans l'hypothèse d'une finale en -enai : les verbes en -numi, où le e de -enai ne semble avoir aucune place. Ces verbes ont connu un développement tardif et, à l'époque très ancienne dans l'histoire de la langue où les laryngales ont disparu, les actions analogiques ont été nombreuses. Sur le modèle, par exemple, de favnai ou de didovnai, on a pu constituer deiknuvnai20. Pour chacun de ces verbes, une solution analogue ou parallèle à celle qui vient d'être esquissée pourra être trouvée. On se réserve d'y revenir dans une autre publication. Bibliographie D. AUBRIOT, Prières et conceptions religieuses en Grèce ancienne jusqu'à la fin du Ve siècle av. J.-C., Lyon, Maison de l'Orient Méditerranéen, 1992 (Collection Maison de l'Orient Méditerranéen N°22; Série Littéraire et Philosophique 5). R. S. P. BEEKES, The Development of the Proto-Indo-European Laryngeals in Greek, La Haye - Paris, Mouton, 1969 (Ianua Linguarum, 42). P. CHANTRAINE, Morphologie historique du grec, 2e éd., Paris, Klincksieck, 1961. Y. DUHOUX, Le verbe grec ancien. Éléments de morphologie et de syntaxe historiques, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1992. M. LEJEUNE, Phonétique historique du mycénien et du grec ancien, Paris, Klincksieck, 1972. C. J. RUIJGH, L'élément achéen dans la langue épique, Assen, van Gorcum, 1957. - Études sur la grammaire et le vocabulaire du grec mycénien, Amsterdam, Hakkert, 1967. - C.R. de F. RODRIGUEZ ADRADOS, Evolucion y estructura del verbo indeuropeo (Madrid, 1963, 873 p.), dans Lingua, 19 (1968), p.405-424 (= Scripta Minora , I, Amsterdam, Gieben, 1991, p.287-306). - C.R. de J.L. GARCIA RAMON, Les origines postmycéniennes du groupe dialectal éolien (Salamanca, 1975, 120 p.), dans Bibl. Orientalis, 35 (1978), p.418-423 (= Scripta Minora, I, Amsterdam, Gieben, 1991, p.662-675). - L'emploi mycénien de -H- intervocalique comme consonne de liaison entre deux morphèmes, dans Mnemosyne, 45 (1992), p.433-472 (= Scripta Minora , II, Amsterdam, Gieben, 1996, p.159-198). - Chronologie relative : le grec. Sur les traitements préhistoriques des sonantes, dans Rekonstruktion und Relative Chronologie, Innsbruck, 1992, p.75-99 (= Scripta Minora , II, Amsterdam, Gieben, 1996, p.353-377). - D'Homère aux origines proto-mycéniennes de la tradition épique. Analyse dialectologique du langage homérique, avec un excursus sur le création de l'alphabet grec, dans Homeric Questions. Essays in philology, ancient history and archeology, including the Papers of a Conference Organized by the Netherlands Institute at Athens (15 May 1993), éd. par J.P. Crielaard, J.C. Gieben, Amsterdam, 1995, p.1-96. 19 20 Ceci est vrai pour toutes les autres formes du même genre. Cf. C. J. RUIJGH, L'emploi mycénien de -H- intervocalique, p.459-460 (= S. M., p.185-186). 7 A. THUMB - A. SCHERER, Handbuch der griechischen Dialekte, II, Heidelberg, Winter, 1959. P. WATHELET, Les traits éoliens dans la langue de l'épopée grecque, Rome, Ateneo, 1970 (Incunabula Graeca, 37). - Dictionnaire des Troyens de l'Iliade, 2 vol., Liège, Faculté de Philosophie et Lettres, 1988 (Documenta et Instrumenta, 1). - Les particules KE(N) et an dans les formues de l'épopée homérique, dans [A. RIJKSBARON éd.], New Approaches to Greek Particules. Proceedings of the Colloquium Held in Amsterdam, January 4-6 1996, to Honour C. J. Ruijgh, on the Occasion of the Terirement, Amsterdam, J. C. Gieben, 1997 (Amsterdam Studies in Classical Philology, 7), p.247-268.