
Démarche de recherche
Il a été décidé d’avoir une approche locale afin de circonscrire des indicateurs qui
permettraient de valider ou d’infirmer l’hypothèse d’un impact de l’activité portuaire sur la
santé des habitants de Saint Marc notamment en terme d’allergie respiratoire.
Les indicateurs retenus sont :
1-recensement des études déjà effectuées sur ce thème à Brest et dans d’autres
villes 2-l’avis des médecins généralistes du quartier sur les plaintes et les pathologies des
leurs patients en terme d’allergie respiratoires et de plaintes sonores
3-l’étude des entrées aux urgences adultes pour pathologies respiratoires en lien
avec les déchargements de navires de soja et de colza et par quartier d’habitation
4-la surconsommation de ventoline (bronchodilatateur utiliser dans les crises
d’asthme) par quartier
5-la consommation de soins des habitants par quartier
1- recensement des études déjà effectuées sur ce thème
Une étude sur les dockers brestois a été effectuée en 1989 Lors d’un travail de thèse en
médecine par le Dr Gilles ROBINET, pneumo oncologue au CHU Morvan : « Conséquences
de l’inhalation des poussières de soja sur la fonction respiratoire des dockers du Port de
Commerce de Brest et de Lorient ».G. ROBINET,Thèse pour l’obtention du Diplôme d’Etat
de Docteur en Médecine.BREST, le 25 octobre 1989, Avec soutien INSERM (Bourse de
Recherche Clinique)
Aucun lien n’avait été retrouve entre allergie et déchargement de soja
Bibliographie peu contributive (recherche pub med, étude de Barcelone (exposition
accidentelle, Asthma outbreaks in barcelona, lancet 1983)
2-l’avis des médecins généralistes du quartier de Saint Marc (juin 2007)
Les 15 médecins généralistes installés en 11 cabinets sur quartier de Saint-Marc ont
été contacté par téléphone. Au total les 11 cabinets ont répondu 2 médecins ne sont pas
intéressés par la démarches. Il s’agit de données déclaratives des médecins sans données
chiffrées
-A la question des plaintes formulées par leur patient autour des nuisances sonores :
aucun médecin n’a eu ce type de plaintes spontanées
-A la question des pollutions par poussières visibles et des odeurs : les médecins
habitant le quartier ont fait part effectivement de fortes odeurs et des dépôts de poussières
sur les voitures certains jours
-A la question d’une recrudescence de crise d’asthme ou d’une sur-représentativité
de pathologie respiratoire chez leur patient : il n’y a aucune remarque à ce sujet les
médecins trouvant que le % de patients présentant de telles pathologies correspond aux
données habituelles
-A la question d’une éventuelle participation à une étude prospective chiffrée sur cette
thématique 10 médecins sont d’accord d’y participer sur le principe
Au total : pas de mise en évidence de plaintes médicales spécifiques en
médecine générale sur le quartier de Saint Marc.