SES - Chapitre 1. Quelles sont les origines de la croissance ? 1. Rappel - Les acquis de première Recherchez, dans votre cours de première, la définition des notions suivantes qui seront réutilisées dans ce chapitre : Facteurs de production [chap. Comment l’entreprise produit-elle ?] : Production marchande [chap. Que produit-on et comment le mesure-t-on ?] : Production non marchande [chap. Que produit-on et comment le mesure-t-on ?] : Valeur ajoutée [chap. Que produit-on et comment le mesure-t-on ?] : Productivité [chap. Comment l’entreprise produit-elle ?] : Institutions [chap. Qu’est-ce qu’un marché ?] : Droits de propriété [chap. Qu’est-ce qu’un marché ?] : Externalités [chap. Quelles sont les principales défaillances du marché ?] : KH – TES1 – 2014/2015 SES - Chapitre 1. Quelles sont les origines de la croissance ? e 2. La croissance française reste immobile au 2 trimestre Le gouvernement a dû abaisser ses objectifs pour l'année face à cette nouvelle contreperformance. Seule consolation : un léger mieux du côté des créations d'emplois. Nouvelle douche froide pour l’économie française. Selon les données publiées ce jeudi par l’Insee, la croissance du pays a encore fait du surplace au deuxième trimestre, après avoir déjà stagné au premier. Autrement dit, le niveau de production de la France n’a pas augmenté d’un iota depuis le début de l’année. [...] Cette stagnation au deuxième trimestre est d’autant plus inquiétante pour le pouvoir qu’elle est due, entre autres, à une poursuite du recul de l’investissement des entreprises, en baisse de 0,8%, après déjà une diminution de 0,7% au premier trimestre. Et ce, alors même que toute la politique de l’exécutif est tournée vers une réduction du coût du travail, afin de relancer l’investissement. Autre facteur ayant contribué négativement au PIB : le commerce extérieur, avec une stagnation des exportations, et la reconstitution des stocks, en baisse de 0,1%. Au final, et de façon paradoxale, seules la consommation des ménages (+0,5%) et la dépense publique (+0,5%), deux catégories mises à contribution pour financer les baisses de coûts pour les entreprises, ont soutenu l’activité au deuxième trimestre. [...] Seule bonne nouvelle pour le gouvernement, et en contradiction avec la stagnation du PIB : le secteur privé a créé 15 300 emplois au deuxième trimestre (+0,1%), après une baisse de 27 000 postes au premier trimestre. Une hausse surprise essentiellement due à l’intérim. Car l’industrie comme la construction, continuent, hors intérim, à détruire de l’emploi, avec une baisse, respectivement, de 0,3% et 0,6% dans ces secteurs. Luc Peillon, « La croissance française reste immobile au deuxième trimestre », Libération, 14 août 2014 1. A quoi correspond la croissance française ? Comment la mesure-t-on ? 2. Quels sont les facteurs économiques qui ont contribué positivement et ceux qui ont contribué négativement à la croissance française au 2e trimestre 2014 ? KH – TES1 – 2014/2015 SES - Chapitre 1. Quelles sont les origines de la croissance ? 3. Exercice-Bilan – Une croissance inégale dans le temps et l’espace L Son a croissance économique, c’est-à-dire l’augmentation de la ___________________________ sur la longue période est donc un phénomène récent. essor à la fin du 18e siècle correspond au développement de la _______________________________________, c’est-à-dire la période de révolutions techniques et de bouleversements économiques et sociaux qui se produit en Angleterre et en Europe occidental fin 18e, début 19e. L’économiste Angus Maddison à mis en évidence le caractère ______________________ de la croissance sur la période 1820-2008 entre les différents pays. Cette inégalité de croissance a entraîné une _________________ des inégalités de niveaux de vie entre les pays. Certains pays ont aujourd’hui un taux de croissance qui leur permet de commencer à rattraper les niveaux de vie des pays riches (Chine, Inde), mais ce n’est pas le cas de tout les pays non développés (notamment _____________, dont le PIB/hab. est 15 à 20 fois plus faible que celui des pays développés). 4. L’économie illicite bientôt dans le PIB ? i les passes avec les prostituées ou les rails de cocaïne étaient intégrés à la croissance des pays européens, que se passerait-il ? C'est la question que se sont posée plusieurs pays récemment, alors que les nouvelles normes du Système européen des comptes (SEC 2010) préconisent d'ajouter dès septembre prochain les activités souterraines dans le calcul du produit intérieur brut (PIB), qui mesure l'activité économique d'un pays et sa création de richesse. Pour la Commission européenne, qui a fait des calculs prédictifs, les pays qui seraient les plus touchés seraient la Finlande et la Suède, en partie parce que le changement dans le calcul du PIB inclut également la prise en compte des dépenses de recherche et développement (R&D) comme investissement et donc comme partie intégrante du PIB. […] « Produit criminel brut » contre déficit Le Royaume-Uni a estimé que les revenus issus du trafic de drogue et de la prostitution pourraient gonfler le PIB d'un peu moins de 1 % chaque année. Pour l'Italie, l'« économie criminelle » ferait passer la croissance italienne de 1,3 à 2,4 % en 2014. Une bonne surprise en période d'austérité budgétaire ; en effet, le déficit diminue à proportion que le PIB se ragaillardit. L'Espagne, les Pays-Bas, l'Autriche, l'Estonie, la Finlande, la Norvège, la Slovénie ou la Suède, intègrent déjà, eux aussi, les revenus de la prostitution et/ou de la drogue, dans l'activité économique. En réalité, cette approche n'est pas nouvelle : « Des estimations du poids économique de ces activités illégales sont déjà incluses dans le calcul du PIB depuis de nombreuses années, mais des améliorations et harmonisations méthodologiques sont apportées et devront être appliquées à compter septembre pour une mesure plus fine et plus comparable de celles-ci », précise Eurostat. En effet, la version de 1995 comportait déjà l'inclusion des activités illégales dans le calcul du PIB. « Les activités économiques illégales ne sont considérées comme opération qu'à partir du moment où toutes les unités concernées y participent de commun accord. Dès lors, l'achat, S KH – TES1 – 2014/2015 SES - Chapitre 1. Quelles sont les origines de la croissance ? la vente ou l'échange de drogues illicites ou d'objets volés constituent des opérations, alors que le vol n'en est pas une », précise le document communautaire. Economie souterraine et économie parallèle L'Insee, l'institut des statistiques français, dans son exégèse des recommandations européennes, exclut lui la drogue (en raison de la dépendance que sa consommation implique), mais aussi la prostitution (en raison de l'implication de réseaux d'exploitation). En revanche, les comptes nationaux incorporent dans leurs estimations des redressements pour tenir compte de l'activité dissimulée, dont le poids oscille entre 3 et 4 % du PIB. [...] Fortes disparités européennes Pour le professeur à l'université Johannes Kepler de Linz, Friedrich Schneider, « la prostitution est une activité de services, cela participe à la création de valeur ». Mais le trafic de drogue et les activités « ouvertement criminelles » n'ont rien à faire dans l'estimation de l'économie parallèle, qu'il définit comme la part non déclarée de transactions elles-mêmes légales. Le chercheur autrichien compile depuis plusieurs années les chiffres de l'économie parallèle en Europe dans le cadre d'une étude sponsorisée par l'entreprise de cartes bleues Visa (les échanges non traçables se font la plupart du temps en liquide, alors que les échanges financiers informatiques peuvent être suivis). L'universitaire estime que l'économie souterraine sans les activités illégales, donc essentiellement le travail dissimulé (prostitution plus travail au noir), pèse en 2014 l'équivalent de 18,6 % du PIB de l'Union européenne, avec de fortes disparités. Mathilde Damgé, Samuel Laurent, « Sexe, drogue et trafics en tout genre bientôt dans le PIB européen », Le Monde.fr, 6 juin 2014 Pourquoi l’économie souterraine n’est-elle, à priori, pas prise en compte dans le PIB ? Quel effet cela aurait-il sur le PIB et la croissance ? 1. 2. 5. Exercice-Bilan – L’IDH, un indicateur alternatif ’IDH est un indicateur qui comporte 3 dimensions : __________________________ L (mesuré par le RNB/habitant), ______________________________________) le niveau d’éducation (mesuré par et _____________________________ (mesuré par l’________________________________________). Même si l’IDH se veut un indicateur alternatif au PIB, il y a un lien entre ___________________ (et donc PIB/habitant) et IDH. Les pays ayant l’IDH le plus élevé sont aussi les pays _________________. Inversement les pays les plus ________________ sont aussi ceux qui ont l’IDH le plus _________________. Cette relation n’est pour autant pas _________________ car la richesse du pays ne fait pas tout. Certains pays ont un niveau de développement humain plus faible que d’autres malgré un niveau de vie global plus ________________. Le niveau d’inégalité à l’intérieur du pays et l’utilisation des richesses peuvent en effet encourager ou nuire au développement humain. La richesse permet d’améliorer le développement humain si elle est utilisée pour améliorer le niveau ______________________________ de la population. KH – TES1 – 2014/2015 SES - Chapitre 1. Quelles sont les origines de la croissance ? 6. Tableau récapitulatif. L’effet de l’accumulation des différents types de capital Accumulation… Source de l’accumulation …du capital Investissement (FBCF), privé ou physique (ensemble des biens public de production : machines, bâtiment, outils…) …du capital humain (niveau d’étude, de formation et de qualification, de santé de la population) Dépenses (privées ou publiques) en éducation, formation, santé. Learning by doing (apprentissage en faisant) …du capital Dépenses en R&D (privées ou technologique (connaissances publiques) relatives à la production) …du capital public Dépenses (infrastructures publiques financées par la (impôts) puissance publique : APU comme réseau routier, portuaire, fibre optique, hôpitaux, écoles…) Effet sur la croissance Hausse de la P° car : L’investissement incorpore le progrès technique et est source d’apprentissage par la pratique (learnig by doing : en utilisant des machines plus perfectionnées, les travailleurs augmentent leur savoir). Une population bien éduquée (taux de scolarisation, âge légale scolarité obligatoire) et en bonne santé est plus efficace pour produire et pour innover. Externalités car : Le savoir acquis par les travailleurs se diffuse dans toutes les entreprises. Le niveau d’éducation et de formation d’un agent a des effets positifs sur ses partenaires. Les nouveaux procédés de production réduisent les coûts et les nouveaux produits étendent la taille du marché. Le progrès technique est un bien public. Il peut être utilisé par tous les agents et diffusé gratuitement (sous réserve des délais fixés par les brevets). Les infrastructures La concentration publiques élèvent la géographique des productivité du secteur infrastructures privé. Le niveau entraîne l’arrivée de d’éducation et de santé nouvelles entreprises, s’améliore. La de travailleurs croissance permet de qualifiés. Le capital financer des public à des effets infrastructures. positifs sur les autres capitaux Source : Manuel Magnard, 2012 KH – TES1 – 2014/2015 SES - Chapitre 1. Quelles sont les origines de la croissance ? 7. Le rôle des institutions L a plupart des travaux récents sur les institutions et la croissance économique insistent sur l’importance d’un groupe particulier d’institutions, à savoir celles qui protègent les droits de propriété et qui garantissent l’exécution des contrats. On pourrait les appeler institutions créatrices de marchés, puisqu’en leur absence, les marchés n’existent pas ou fonctionnent très mal. Mais le développement économique à long terme exige plus qu’une simple stimulation de l’investissement et de l’esprit d’entreprise. Il faut aussi mettre en place trois autres types d’institutions pour soutenir la dynamique de croissance, renforcer la capacité de résistance aux chocs et faciliter une répartition des charges socialement acceptable en cas de chocs. On pourrait parler d’institutions : • de réglementation des marchés, qui s’occupent des effets externes, des économies d’échelle et des informations imparfaites. Ce sont, par exemple, les organismes de réglementation des télécommunications, des transports et des services financiers. • de stabilisation des marchés, qui garantissent une inflation faible, réduisent au minimum l’instabilité macroéconomique et évitent les crises financières. Ce sont, par exemple, les banques centrales, les régimes de change et les règles budgétaires. • de légitimation des marchés, qui fournissent une protection et une assurance sociales, organisent la redistribution et gèrent les conflits. Ce sont, par exemple, les systèmes de retraite, les dispositifs d’assurance chômage et autres fonds sociaux. […] En fait, il est de plus en plus évident que les dispositifs institutionnels souhaitables sont largement influencés par des spécificités contextuelles qui résultent de différences historiques, géographiques et politico-économiques, entre autres conditions initiales. […] La Chine a greffé une économie de marché sur une économie planifiée plutôt que d’éliminer totalement la planification centrale. L’île Maurice a mis en place des zones franches industrielles plutôt que d’opérer une libéralisation générale. […] Ces variations pourraient aussi expliquer pourquoi des différences institutionnelles majeures — dans le rôle du secteur public, la nature des systèmes juridiques, le gouvernement d’entreprise, les marchés de capitaux, le marché du travail et les dispositifs d’assurance sociale, entre autres — persistent dans les pays avancés d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale, ainsi qu’au Japon. En outre, il se peut que des choix institutionnels qui donnent de bons résultats dans un pays soient inappropriés dans un autre qui ne dispose pas des normes d’accompagnement et des institutions complémentaires. En d’autres termes, les innovations institutionnelles ne s’exportent pas nécessairement bien. […]. En fait, la démocratie politique peut être perçue comme une métainstitution qui aide les sociétés à choisir les institutions qu’elles désirent. Si les mesures de la démocratie ne permettent pas toujours d’établir quels pays se développent plus vite ou plus lentement sur une période donnée, elles expliquent les revenus à long terme. En d’autres termes, s’il est possible d’accélérer la croissance dans le cadre de différents dispositifs institutionnels, comme le confirme la période de l’après-guerre, il semble qu’il soit plus facile de pérenniser ces bonds de la croissance et de les transformer en un niveau de vie systématiquement plus élevé dans un système démocratique. […] Dani Rodrik et Arvind Subramian, « La primauté des institutions (ce que cela veut dire et ce que cela ne veut pas dire) », Finance et développement, FMI, 2003 1. 2. 3. Quelles institutions sont favorables à la croissance ? Expliquez pourquoi. Tous les pays avancés ont-ils fait les mêmes choix institutionnels ? Quel rôle semble jouer la démocratie dans le développement des pays ? KH – TES1 – 2014/2015 SES - Chapitre 1. Quelles sont les origines de la croissance ? Synthèse. Les origines de la croissance L’exemple de Robinson Dominique Guellec, Pierre Ralle, Les nouvelles théories de la croissance, coll. « Repères », La découverte, 2003 Robinson venait d’arriver sur l’île déserte. De son naufrage il n’avait sauvé qu’un sac de blé. Robinson le considéra : voilà de quoi vivre, mais pendant combien de temps ? « Il regarda l’île. Elle était composée d’une bonne terre dont la quantité était telle qu’un homme seul ne pourrait jamais la cultiver tout entière. Ce constat soulagea Robinson. Toute sa vie il avait vécu de son travail. Sur cette terre, ce serait comme ailleurs. Cette année il sèmerait. L’an prochain, la récolte lui permettrait de vivre et de semer de nouveau. » Il avait cependant un souci : quelle quantité de blé devait-il semer ? Et combien pouvait-il en garder pour sa consommation ? 1. Quel arbitrage économique Robinson doit-il effectuer ? Robinson décida de planter une certaine proportion de son stock de blé. Les premières années celui-ci augmenta rapidement. En maintenant constante la proportion du stock qu’il plantait, Robinson consommait, plantait et récoltait toujours plus. Il se rendit cependant compte que son stock de blé s’accroissait de moins en moins vite. C’est que plus la quantité de grain semé était élevée, plus le rendement de chaque grain était faible. Un jour il s’aperçut qu’il n’avait plus d’intérêt à accroître la quantité de grain semé : la quantité supplémentaire de blé qu’il semait devenant supérieure à la quantité qu’elle permettait de récolter. Il arrêta donc son expansion. La quantité de grain semé se stabilisa ainsi que les quantités produites et consommées. 2. Comment évolue la production de blé ? Qu’est-ce qui explique cette évolution ? Un matin Robinson rencontra le perroquet. Ce qu’il avait d’abord considéré comme un simple compagnon de jeu s’avéra d’une aide précieuse. Ce perroquet avait manifestement été en contact avec les plus grands savants et les cultivateurs les plus experts. Chaque jour il transmettait à Robinson un peu du savoir appris auprès d’eux. Et Robinson pouvait ainsi améliorer l’efficacité de son travail. La production se mit alors à croître et rien ne semblait pouvoir l’arrêter. 3. Que symbolise le perroquet ? À quoi est maintenant liée l’augmentation de production de blé ? la Un jour le perroquet disparut. Au bout de quelques années, la production se stabilisa de nouveau. Robinson comprit alors qu’en étudiant ses expériences passées et en procédant à de nouvelles expérimentations il pourrait de nouveau améliorer l’efficacité de son travail. Mais une telle étude prendrait du temps qu’il ne pourrait pas utiliser à produire du blé. Cela lui donna un second souci : quelle part de son temps allait-il consacrer à accroître son savoir-faire ? Et combien pouvait-il en consacrer à produire ? 4. Qu’est-ce qui remplace le perroquet maintenant ? En quoi est-ce différent ? KH – TES1 – 2014/2015 SES - Chapitre 1. Quelles sont les origines de la croissance ? Puis Vendredi apparut. Comme l’île était grande, les deux hommes se la partagèrent, chacun cultivant sur sa partie la quantité de blé nécessaire à sa consommation et à son investissement, chacun partageant son temps entre production du blé et étude. Robinson surveillait attentivement les modifications que Vendredi apportait à sa façon d’organiser la production : en les appliquant à son tour, il pouvait accroître la productivité de son travail. Quand Vendredi consacrait une grande partie de son temps à étudier, les progrès de Robinson étaient considérables... A vrai dire, celui-ci aurait souhaité que Vendredi consacre une part plus importante de son temps à étudier et une part plus faible à produire. Vendredi était d’un naturel égoïste. Quand il comprit que son compagnon profitait ainsi de ses travaux d’étude, il décida de construire une palissade pour se protéger de l’espionnage. Ainsi, au bout de quelque temps, les méthodes de production des deux hommes devinrent différentes. Le blé de Robinson fournissait de hauts rendements, mais était d’une qualité médiocre, utile pour les usages courants. Celui de Vendredi était meilleur et pouvait servir dans les occasions exceptionnelles, mais ses rendements étaient faibles. Les deux hommes se mirent à échanger. Vendredi se rendit compte que les quantités de son blé que Robinson souhaitait se procurer étaient d’autant plus importantes que le prix fixé était bas. Ce dont il tint compte pour fixer le prix de son blé... 5. Que symbolise l’apparition de Vendredi ? 6. Pourquoi construit-il une palissade et que symbolise-t-elle ? Quel est son effet sur la production ? KH – TES1 – 2014/2015