Thème : Histoire de la philosophie : de la philosophie grecque à la philosophie contemporaine Philosophie ancienne représentants Epicuriens, stoïciens, atomistes, Théoria Théoria : theon = divin Orao = voir platoniciens, aristotélisants Repérer ce qu’il de divin dans le monde : le cosmos le cosmos est un ordre admirable harmonieux organisé par le logos. La théoria est destinée à contempler (orao) l’ordre du monde « que puis-je savoir ? » ou le pouvoir de la connaissance. C’est comprendre le Principe : cosmique monde où se joue le Méthode : la raison contemplative destin de l’homme Morale « que dois-je faire ? » ou le devoir de l’agir Il s’agit des règles du jeu Finalité « que m’est-il permis d’espérer ? » ou les possibilités d’espérance en face de l’angoisse existentielle C’est le but du jeu - le juste est ce qui est ajusté - c’est nos passions qui chamboulent l’ordre du monde, d’où la recherche de l’ataraxie épicurienne - la morale a pour but de réparer la disharmonie créée les passions afin de retrouver le cosmos harmonieux - la vertu est synonyme de dons naturels, qui introduit une certaine discrimination. ‘chacun à sa place’ C’est la pratique de la sagesse comme voie du salut - avoir une descendance - devenir un héros (immortaliser ses actions) - penser en atomiste : la mort n’est qu’un passage d’un état à un autre, du fait que l’homme est un fragment du cosmos -refuser les malheurs de la vie qui sont : le futur (l’espérance) et le passé (nostalgie) Philosophie médiévale Philosophie moderne Philosophie contemporaine Saint Augustin, Saint Thomas, Dun Scot... Le théon, le divin ou le logos s’est incarné en la personne du Christ. « Au commencement était le logos… ». Ici le logos n’est plus une structure anonyme et cosmique mais une personne. La foi remplace la raison et la raison est au service de la foi Principe : divin Méthode : la foi dans un argument d’autorité Descartes, Hobbes, Hume, Kant, Hegel L’ordre du monde n’est pas donné mais construit. Il n’y a pas de cosmos, mais un chaos de forces. - la pensée n’est pas contemplation (vision du monde) mais une activité, Il s’agit ici de la question de la possibilité de la connaissance Principe : humain Méthode : le doute, la critique Nietzsche, Foucault, Heidegger, Sartre, Marx, Freud (philosophes du soupçon) - le juste est celui qui est justifié c’est le logos (Christ) qui justifie - l’amour seul peut remettre de l’ordre dans le monde, elle porte en l’attachement à ce qu’il y a de divin dans l’autre - La vertu ne réside pas dans les talents naturels mais dans l’usage qu’on en fait (la liberté) - égale dignité des hommes Sécularisation de la morale chrétienne - la vertu est l’usage des talents pour améliorer soi-même et le monde - le désintéressement car la nature particulière est égoïste, - l’universalité, c’est la poursuite de l’intérêt général -Pratique de la foi comme voie du salut -participe de son vivant à la cité céleste (royaume de Dieu) - promesse d’une résurrection personnelle et corporelle - la mort est souhaitée car elle est la solution à tous les maux crées par le péché - la providence n’est plus aveugle comme chez les stoïciens, un Dieu personnel vous porte - La question du salut est rejetée dans la sphère privée - invention des religions de salut terrestre (scientisme, patriotisme, idée révolutionnaire moderne La morale est la « volonté de puissance » ie. la volonté qui veut sa propre intensification, la force vitale qui veut être plus vivante ; c’est la joie de vivre. Ce n’est ni l’anarchisme ni l’hédonisme, mais une morale anti-morale ou le « grand style ». Il s’agit d’harmoniser les forces réactives et les force actives. La morale du grand style consiste donc à élever tous les actes de notre vie au un niveau de celui d’un champion. C’est « l’innocence du devenir ». Il faut se débarrasser des deux dimensions du temps, le passé (culpabilité, le remord et le regret) et le futur (l’espérance) car il sont le foyer de nos peurs. L’innocence du devenir est produit par la sagesse qui permet de comprendre qu’il ne faut pas culpabiliser le réel ni nous-mêmes, car toute culpabilité est liée à la représentation d’un idéal. Le monde n’est pas un ordre ni moins un chaos qu’on peut organiser par l’activité du savant comme le pense Kant. Il est un chaos absolu, plein de bouffonnerie de fureur un « monstre de force ». Ici la théoria c’est la généalogie. Elle consiste à poser par principe, que tous ce que nous pensons, toutes les valeurs, bref, tous les idéaux, sont à considérer comme des symptômes qui cachent quelque chose d’inavouable, d’inconscient. D’où le travail de Déconstruction. La vérité explose et la relativité prend le pas. Principe : humain Méthode : critique, déconstruction Université Protestante d’Afrique Centrale / Faculté des Sciences Sociales / Cours de philosophie générale / Dr. Adder Abel GWODA