
Université Protestante d’Afrique Centrale / Faculté des Sciences Sociales / Cours de philosophie générale / Dr. Adder Abel GWODA 
Thème : Histoire de la philosophie : de la philosophie grecque à la philosophie contemporaine 
 
Philosophie contemporaine 
Epicuriens, stoïciens, atomistes,  
platoniciens, aristotélisants 
Saint Augustin, Saint Thomas, Dun 
Scot... 
Descartes, Hobbes, Hume, Kant, 
Hegel 
Nietzsche, Foucault, Heidegger, Sartre, 
Marx, Freud (philosophes du soupçon) 
Théoria : theon = divin 
                Orao = voir 
 
« que puis-je savoir ? » ou 
le pouvoir de la 
connaissance. 
C’est comprendre le 
monde où se joue le 
destin de l’homme 
Repérer ce qu’il de divin dans le 
monde : le cosmos le cosmos est 
un ordre admirable harmonieux 
organisé par le logos. 
La théoria est destinée à 
contempler (orao) l’ordre du 
monde 
 
 
Principe : cosmique 
Méthode : la raison contemplative  
Le théon, le divin ou le logos s’est 
incarné en la personne du Christ. « Au 
commencement était le logos… ». Ici 
le logos n’est plus une structure 
anonyme et cosmique mais une 
personne. 
La foi remplace la raison et la raison 
est au service de la foi 
Principe : divin 
Méthode : la foi dans un argument 
d’autorité 
L’ordre du monde n’est pas 
donné mais construit. Il n’y a pas 
de cosmos, mais un chaos de 
forces. 
- la pensée n’est pas 
contemplation (vision du monde) 
mais une activité, Il s’agit ici de 
la question de la possibilité de la 
connaissance  
Principe : humain 
Méthode : le doute, la critique 
Le  monde  n’est  pas  un  ordre  ni  moins  un 
chaos  qu’on  peut  organiser  par  l’activité  du 
savant comme le pense Kant. Il est un chaos 
absolu,  plein  de  bouffonnerie  de  fureur  un 
« monstre  de  force ».  Ici  la  théoria  c’est  la 
généalogie.  Elle  consiste  à  poser  par  
principe, que tous ce que nous pensons, toutes 
les  valeurs,  bref,  tous  les idéaux,  sont  à 
considérer comme des symptômes qui cachent 
quelque  chose  d’inavouable,  d’inconscient. 
D’où  le  travail  de  Déconstruction.  La  vérité 
explose et la relativité prend le pas. 
Principe : humain 
Méthode : critique, déconstruction 
« que dois-je faire ? » ou 
le devoir de l’agir 
Il s’agit des règles du jeu 
 
- le juste est ce qui est ajusté 
- c’est nos passions qui 
chamboulent l’ordre du monde, 
d’où la recherche de l’ataraxie 
épicurienne 
- la morale a pour but de réparer la 
disharmonie créée les passions afin 
de retrouver le cosmos harmonieux 
- la vertu est synonyme de dons 
naturels, qui introduit une certaine 
discrimination. 
‘chacun à sa place’ 
- le juste est celui qui est justifié c’est 
le logos (Christ) qui justifie 
- l’amour seul peut remettre de l’ordre 
dans le monde, elle porte en 
l’attachement à ce qu’il y a de divin 
dans l’autre 
- La vertu ne réside pas dans les talents 
naturels mais dans l’usage qu’on en 
fait (la liberté) 
- égale dignité des hommes  
Sécularisation de la morale 
chrétienne 
- la vertu est l’usage des talents 
pour améliorer soi-même et le 
monde  
- le désintéressement car la 
nature particulière est égoïste,  
- l’universalité, c’est la poursuite 
de l’intérêt général 
La morale est la « volonté de puissance » 
ie. la volonté qui veut sa propre 
intensification, la force vitale qui veut 
être plus vivante ; c’est la joie de vivre. 
Ce n’est ni l’anarchisme ni l’hédonisme, 
mais une morale anti-morale ou le 
« grand style ». Il s’agit 
d’harmoniser  les forces réactives et 
les force actives. La morale du grand 
style consiste donc à élever tous les actes 
de notre vie au un niveau de celui d’un 
champion. 
« que m’est-il permis 
d’espérer ? » ou les 
possibilités d’espérance 
en face de l’angoisse 
existentielle  
C’est le but du jeu 
 
C’est la pratique de la sagesse 
comme voie du salut 
- avoir une descendance 
-  devenir un héros (immortaliser 
ses actions) 
- penser en atomiste : la mort n’est 
qu’un passage d’un état à un autre, 
du fait que l’homme est un 
fragment du cosmos 
-refuser les malheurs de la vie qui 
sont : le futur (l’espérance) et le 
passé (nostalgie) 
-Pratique de la foi comme voie du 
salut 
-participe de son vivant à la cité 
céleste (royaume de Dieu) 
- promesse d’une résurrection 
personnelle et corporelle 
- la mort est souhaitée car elle est  la 
solution à tous les maux crées par le 
péché 
- la providence n’est plus aveugle 
comme chez les stoïciens, un Dieu 
personnel vous porte 
- La question du salut est rejetée 
dans la sphère privée 
- invention des religions de salut 
terrestre (scientisme, patriotisme, 
idée révolutionnaire moderne 
C’est « l’innocence du devenir ». Il faut 
se débarrasser des deux dimensions du 
temps, le passé (culpabilité, le remord et 
le regret) et le futur (l’espérance) car il 
sont le foyer de nos peurs. L’innocence 
du devenir  est produit par la sagesse qui 
permet de comprendre qu’il ne faut pas 
culpabiliser le réel ni nous-mêmes, car 
toute culpabilité est liée à la 
représentation d’un idéal.