c. Protocoles expérimentaux, problèmes rencontrés
- première idée : faire tourner une dynamo grâce aux pales puis mesurer la puissance
électrique fournie par cette dernière, mais les dispositifs courants présentaient trop de
frottements pour être mis en rotation
- (Documents 3 et 4) deuxième idée, première expérience : pour déterminer la
puissance fournie par les pales, la première idée consistait à utiliser le principe du
courant de Foucault : en fournissant une certaine puissance électrique à des bobines
placées de part et d’autre du disque d’aluminium, il aurait pu être possible de freiner
l’axe du modèle de l’éolienne, problème rencontré : lors de l’expérience, le disque ne
ralentissait pas, l’intensité maximale traversant les bobines était trop faible, le système
ne pouvait être freiné avec cette procédure : les forces électromagnétiques dues aux
bobines étaient trop faibles pour s’opposer à la rotation du disque
- troisième idée : dispositif mécanique : faire monter une petite masse grâce à un
système de poulies et à la rotation de l’axe de l’éolienne, mais cette idée n’était guère
convaincante, la réalisation de l’expérience aurait été délicate (montage avec poulies
trop volumineux dans la soufflerie => mesures faussées, peu précises, voir
impossibles)
- (Document 5) quatrième idée : trouver une dynamo qui présente le moins de
frottements possibles, mais la recherche est longue car ce type de matériel est rare et
cher (bonnes dynamos = 100€ sur Internet), finalement trouvée dans un magasin de
modélisme en Allemagne, puis mesurer la puissance électrique fournie par la dynamo
couplée au modèle réduit de l’éolienne
- (Document 6) réalisation du montage permettant les mesures : on branche une
résistance variable (boîtes AOIP) aux bornes de la dynamo, le dispositif éolienne +
dynamo est placée dans la veine d’une soufflerie, on branche un ampèremètre en série
avec la résistance et un voltmètre en dérivation, la vitesse de rotation des pales est
mesurée grâce au compteur de vitesse (d’où on obtient la fréquence de rotation des
pales, voir FORMULES MATHEMATIQUES), la vitesse du vent à l’aide d’un
anémomètre
d. Commentaires et analyse des résultats
- il est tout d’abord à noter que la dynamo ne tournait pas lorsqu’on prenait trois pales
pour former l’hélice de l’éolienne, seules 9 pales permettaient de la faire tourner, on
peut ainsi conjecturer que pour un petit modèle d’éolienne comportant une hélice de
faible diamètre, il faut augmenter le nombre de pales de cette hélice afin d’obtenir une
bonne fréquence de rotation
- grâce aux mesures de tension et d’intensité obtenues on a pu tracer une courbe
présentant la puissance électrique obtenue en fonction de la vitesse du vent
(Document 1), -> commentaire du Document 1
- on a aussi pu tracer la puissance électrique obtenue en fonction de la résistance
branchée aux bornes de la dynamo (Document 2) -> commentaire Document 2
- calcul du rendement : avec la puissance électrique obtenue on a pu calculer le
rendement approximatif du modèle de l’éolienne, en se basant sur la puissance
électrique maximale fournie, et selon une formule permettant le calcul du rendement
(FORMULES MATHEMATIQUES), on a obtenu une valeur de 0.006 soit un
rendement de 0.6%, cette faible valeur est principalement due à :
des approximations faites (frottements négligés en particulier au niveau de la
dynamo, approximations dans les formules utilisées : modèles simplifiés)
l’imperfection du modèle (moyeu trop grand par rapport aux dimensions des pales,
taille et géométrie des pales pas optimisées)