
Skieurs  alpins 
débutants  ou 
confirmés, 
snow-
boardeurs.. :  le  moniteur  doit  s’adapter  à  toutes 
sortes de public et de pratiques. Il choisit les pistes 
et organise ses cours  en  fonction  du  nombre de  ses 
élèves, de leur niveau et de leurs attentes.  
Excellent  skieur,  il  connaît  les  dangers  de  la 
montagne  et  maîtrise  parfaitement  les  règles  de 
conduite. Mais la technique de suffit pas. Le moniteur 
de  ski  est  avant  tout  un  pédagogue  :  savoir 
expliquer, décomposer un mouvement, corriger celui 
de  l’élève,  élaborer  une  progression  individualisée, 
adapter  son  enseignement  selon  qu’il  donne  des 
cours collectifs ou particuliers…  
En dehors de ses heures d’enseignement, le moniteur 
peut également encadrer promenades et randonnées 
à raquettes en moyenne montagne.  
 
L’immense  majorité  des  moniteurs  de  ski  ont  un 
statut  de  travailleur  indépendant.  Les  autres  sont 
salariés  d’organisations  de  tourisme  tels  que  l’UCPA 
ou  le  Club  Méditerranée.  Il  s’agit,  bien  sûr,  d’un 
métier 
saisonnier, qui s’exerce de 3 à 5 mois par an et subit 
les  à-coups  des  vacances  scolaires.  C’est  la  raison 
pour laquelle la majorité des moniteurs ont une autre 
activité  professionnelle.  L’été  beaucoup  sont 
accompagnateurs  de  moyenne  montagne,  moniteurs 
de  ski  nautique,  surveillants  de  baignade  ou 
animateurs d’activités physiques. D’autres travaillent 
dans  l’hôtellerie,  le  bâtiment  ou  l’agriculture.  Il 
existe  aussi  des  moniteurs  de  ski  qui  enseignent  à 
titre bénévole. Ils doivent être titulaires d’un brevet 
délivré par la Fédération française de ski.