- 3 -
DÉCLARE :
1. Qu’il importe de susciter une prise de conscience sur l’impact que peut avoir le
changement climatique et les phénomènes El Niño et La Niña, entre autres, sur la région des Amériques,
en particulier son impact en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, les éventuels effets liés aux
déplacements ou à l’augmentation des flux migratoires et qu’il est nécessaire d’entreprendre une action
et des interventions rapides pour prévenir des crises humanitaires.
2. Qu’il est nécessaire d'approfondir, d’articuler et de coordonner l’analyse des éventuels
liens existants entre les impacts du changement climatique et la sécurité alimentaire ainsi que leurs effets
sur l’accroissement des flux migratoires dans le cadre des différents organes et organismes de
l’Organisation des États Américains et du système interaméricain, des processus consultatifs régionaux,
ainsi que des organisations multilatérales et spécialisées qui ont un rapport avec ces questions.
3. Que les États s’engagent à identifier et mobiliser des ressources techniques et financières
de sorte à renforcer la coopération et la capacité d’adaptation, réduire la vulnérabilité et accroitre la
résilience, particulièrement dans les pays les plus touchés et les communautés les plus vulnérables, afin
de réduire les effets défavorables du changement climatique ainsi que des phénomènes El Niño et La
Niña, entre autres.
4. Qu’il y a intérêt à continuer de promouvoir l’échange de données d’expériences entre les
États membres sur des programmes de protection sociale, des mécanismes, des politiques publiques sur
la migration et en matière consulaire, sur le changement climatique, sur la réduction du risque de
catastrophe et d’autres mesures en cours d’élaboration pour adapter, atténuer et contrecarrer les effets
défavorables du changement climatique ainsi que son impact éventuel sur la sécurité alimentaire et la
migration.
5. Qu’il est pertinent, dans le contexte du Programme interaméricain de promotion et de
protection des droits humains des migrants, y compris les travailleurs migrants et leurs familles, de
demander à l’Organisation internationale des migrations (OIM) en coordination avec le Secrétariat
général, d’autres organismes internationaux, la société civile et d’autres acteurs sociaux de venir en aide
aux États qui en font la demande pour réaliser les objectifs arrêtés dans la présente Déclaration.