Lycée Jean XXIII REIMS
Chapitre P1 Première S
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2. La loi de Coulomb
Deux corps A et B, chargée électriquement sont en interaction : ils s’attirent (ou se repoussent) MUTUELLEMENT :
A attire (ou repousse) B et B attire (ou repousse) A, avec une valeur égale des deux forces. On représentera les forces
par des VECTEURS dont les caractéristiques sont :
Direction : la droite AB qui passe par le centre des objets.
Origine : le centre du corps qui subit la force.
Sens : orientation du corps qui subit vers le corps qui exerce (pour une attraction)
(et dans le sens opposé pour une répulsion…).
Valeur : on choisit une échelle de représentation cm N (Newton).
Sur le schéma ci-dessous (figure 2), d’un atome d’hydrogène, représenter et nommer les vecteurs forces :
: exercée par l’électron et subie par le proton du noyau.
: exercé par ............ et subie par ....................... .
On donne :
=
= 8.10-8 N.
Et on choisit l’échelle de représentation : 1 cm 2.10-8 N.
noyau
- figure 2 -
La valeur commune de la force d’attraction (ou de répulsion) qu’exercent l’un sur l’autre les corps A et B, de très
petite taille, est :
Proportionnelle au produit des valeurs absolues des charges QA et QB des corps.
Inversement proportionnelle au carré de la distance AB.
FA/B = FB/A =
k est une constante, dont la valeur est, dans le système international (SI), pour des charges placées dans le vide :
k = 9.109 unité SI
Les valeurs des forces sont en Newton (N) si les charges sont en C et la distance en m.
Calculer la valeur des forces d’attraction COULOMBIENNE électron-proton et vérifier la valeur donnée plus
haut :
PE = 53 pm = ..................... m
Fp/e = Fe/p = ......................... = .................. N
3. Comparaison des interactions
Calculer la valeur commune des forces d’interaction NEWTONIENNE entre électron et proton :
Fp/e = Fe/p = ......................... = .................. N
Conclusion
Au niveau microscopique de l’atome, l’interaction ……………………..est très nettement prédominante devant
l’interaction .................................................. .
4. Les phénomènes d’électrisation
Ces manifestations, connues depuis l’Antiquité, tirent leur nom de l’ambre jaune (« elektron » = ambre en grec), résine
fossile qui sert à confectionner des bijoux : les marins grecs qui transportaient de l’ambre de la Baltique et de l’Ecosse,
avaient remarqué que des brins de paille (qui servait à protéger les blocs dans les cales des navires) adhéraient à
l’ambre au déchargement : le frottement les avaient électrisés. En multipliant les expériences de frottement de corps, on
s’aperçut ultérieurement qu’il existait deux (et seulement deux) modes d’électrisation : « l’électricité vitreuse » et
« l’électricité résineuse ».
L’interprétation des phénomènes électrostatiques est venue avec la théorie atomique :
Les charges positives (portées par les protons des noyaux) sont IMMOBILES : tous les phénomènes électrostatiques
s’interprètent par le mouvement des seuls électrons