G1 : phrase verbale / phrase nominale Une phrase est un ensemble

publicité
G1 : phrase verbale / phrase nominale
Une phrase est un ensemble de mots permettant de décrire, de
raconter un événement, d’exprimer une opinion, de donner un ordre
ou une information.
Une phrase commence toujours par une majuscule et se termine par
un point.
La plupart des phrases ont un verbe conjugué et un ou des sujets. On
les appelle des phrases verbales.
Exemple : 1996 : les Français ont acheté 51 millions de pantalons.
Certaines phrases n’ont pas de verbes conjugués. On les appelle des
phrases nominales. Ce sont en général des titres, des slogans ou des
exclamations.
Exemple : Départ du Tour de France 98 à Dublin.
G3 : les constituants du Groupe Nominal
Un groupe nominal réduit est généralement constitué d’un
déterminant et d’un nom. GN = D + N.
Le GN est parfois constitué d’un seul nom propre. Paris est la
capitale.
Les déterminants apportent des précisions sur le genre et le
nombre du nom.
Exercices :
1) Transforme ces phrases nominales en phrases verbales :
Rumsas : encore un coureur soupçonné de dopage !
Baisse des impôts prévisible l’année prochaine.
Victoire à l’arrachée de Jalabert à St Sébastien.
Hausse des prix due au passage à l’Euro !
G2 : la phrase négative
2) Transforme ces phrases affirmatives en phrases négatives :
Chacun des types de phrase( déclaratif, interrogatif, exclamatif ou
impératif) peut s’écrire à la forme affirmative ou à la forme négative.
La négation peut être :
- totale : ne…pas, ne…jamais, ne…plus, ne…rien, ne…personne …
Je n’entends rien ; je ne vois personne.
- partielle : ne…guère, ne…pas beaucoup ..
Je n’aime pas beaucoup le poisson.
- double, marquée à l’aide de ne…ni…ni : je ne bois ni thé, ni café.
- restrictive avec ne…que : Tu ne manges que du poisson !
attention : ne pas oublier le n’ avec on : On n’a pas la bonne clé !
La vigie voit quelque chose en haut du mât.
Il y avait quelqu’un sur le lieu du crime !
On a même regardé dans l’appartement et dans le couloir.
Hier soir, avez-vous pensé à fermer la porte ?
3) Relève les déterminants et les noms de chaque phrase.
Des soldats ont défilé dans Paris. Le général saluait la troupe. Mon
frère accomplit son service militaire dans cette caserne. La guerre est
un grand malheur dans le monde.
G4 : Identifier les déterminants
Les déterminants sont des petits mots toujours placés avant le nom
commun. Ils permettent de dire si :
- ce dont on parle n’est pas connu ou pas précis. On utilise alors un
article indéfini : une, une, des.
Exemple : Une très pauvre femme prétendait posséder un collier.
- ce dont on parle est connu ou précis. On utilise alors un article
défini : le, la l’.
Exemple : La pauvre femme regardait le collier tendrement.
- ce dont on parle est déjà connu ou est désigné, comme montré du
doigt. On utilise alors un adjectif démonstratif : ce, cet, cette, ces.
Exemple : Ce collier appartenait bien à cette pauvre femme.
- ce dont on parle appartient à quelqu’un. On utilise alors un adjectif
possessif : mon, ma, ton …
Exemple : La pauvre femme tenait fermement son collier.
G5 : Donner des renseignements à un nom
Pour préciser le sens d’un nom ou lui donner des renseignements, on
peut utiliser :
- un adjectif qualificatif placé avant ou après le nom. Il occupe la
fonction d’épithète. Il s’accorde en genre et en nombre avec le nom
qu’il qualifie.
Exemple : Nous habitons une caverne magnifique.
Magnifique : adjectif qualificatif, épithète du nom caverne.
- un groupe nominal, complément d’un autre nom. Il est relié à cet
autre nom par une préposition comme : de, à, en, au du, sans, avec,...
Exemple : Mes parents ont emprunté le camion de mon grand-père.
De mon grand-père : groupe nominal, complément du nom camion.
G6 : Le groupe verbal : verbe +
complément essentiel
Les principaux déterminants démonstratifs :
masculin
singulier
Ce chien, cet arbre
pluriel
Ces chiens
féminin
Cette table
Ces tables
Exercice : Classe dans un tableau les différents déterminants en
fonction de leur nature.
Le chemin des Rivières mène à la ferme de mon grand-père. Cette
petite route n’existait pas avant ma naissance. Depuis qu’un voisin
l’a commencée accidentellement, tous les véhicules passent. Mais
cet homme a eu chaud : il s’est cassé les deux bras et sa voiture était
bonne à changer.
Une phrase peut être composée d’un verbe et de son sujet. C’est une
phrase minimale.
Exemple : La larve se développe.
Pour avoir des informations supplémentaires, on peut ajouter des
groupes de mots appelés compléments.
Dans une phrase, les compléments du verbe qu’on ne peut ni
déplacer, ni supprimer sont des compléments essentiels. Ils
indiquent sur quoi ou sur qui porte l’action du verbe.
Ils sont généralement placés après le verbe.
Exemples : Le conducteur gare sa voiture.
G 7 : La nature du complément essentiel.
En général, le complément essentiel est un groupe nominal.
Mais il arrive que ce soit un pronom : le, le l’ ou les. Quand ces
pronoms remplacent des noms ou des groupes nominaux
compléments, on les appelle pronoms compléments.
G 9 : Les compléments circonstanciels
Dans la phrase, certains groupes nominaux apportent des
informations de lieu ( où), de manière ( comment ), de temps
(quand),….
Ces groupes, que l’on peut à la fois déplacer ou supprimer sont
appelés compléments circonstanciels.
Exemples : Tristan perd sa bille. - Tristan la perd.
Exemples : Le soir, les cigales chantent dans les arbres.
La souris regarde le fromage. - Elle le regarde.
Dans les arbres, les cigales chantent le soir.
G 8 : Les compléments d’objet
Les compléments essentiels sont soit des compléments d’objet
direct (COD), soit indirect (COI).
Le COD répond à la question Qui ? ou Quoi ? posée après le verbe.
Il n’y a pas de préposition entre le verbe et son complément.
Exemple : Jérôme attrape des papillons.
Le COI répond à la question à qui ? à quoi ? de qui ? de quoi ?
posée après le verbe.
Exemple : Camille donne un jeu à sa mère.
Certains verbes peuvent avoir un COD et un COI. Ce sont des
verbes comme dire, écrire, donner, envoyer…
Exemple : Emeline écrit une lettre à sa grand-mère.
Exercices :
1) Sépare d’un trait le GV et le GN
Mes parents lisent le menu. Le cuisinier prend la commande. Mon
petit frère n’aime pas le pamplemousse. Ma sœur préfère la glace.
2) Dans chaque phrase, identifie le GN sujet et le complément
d’objet quand il existe.
Pierre met la table. Sa petite sœur apporte les assiettes. Les invités
arrivent tard. A la fin du repas, la voisine chante une très jolie
chanson.
3) Souligne les compléments circonstanciels et indique leur nature.
L’année dernière, mon camarade se baignait dans la rivière. Chaque
jour, nous prenions un bain dans le torrent. Tôt le matin, le long du
canal, les pêcheurs s’installaient. La péniche descendait lentement le
fleuve.
Téléchargement