Question de grammaire
I d e n t i f i c a t i o n d e s t e m p s e t d e s m o d e s
Il y a en tout 4 modes conjugués (indicatif, subjonctif, impératif et conditionnel) et 2 non
conjugués (infinitif et participe). Les plus difficilement identifiables sont les participes qui
peuvent aisément être confondus avec des adjectifs.
Conjugaison composée : la majorité des verbes demandent le verbe avoir, sauf
Les verbes de mouvement (descendre par exemple qui se conjugue avec être en
cas de mouvement, « il est descendu à la cave » ou avec avoir en cas d’action, « il
a descendu les bouteilles à la cave »)
Les verbes pronominaux (« il s’est lavé » ; « il a lavé la voiture »)
Les verbes d’état (« je suis devenu grand », « je suis eu »…)
Te m p s u n p e u b i z a r r e s
Le passé surcomposé
« Quand il a eu fini, il est parti ». Le passé surcomposé a eu fini marque une antériorité au
passé composé est parti.
Le futur 2.
Futur exprimé avec un auxiliaire qui n’est ni être, ni avoir, mais aller, qui perd donc son
sens premier (tout comme avoir et être perdent le leur en tant qu’auxiliaires) : « je vais aller », « je
vais voir », « je vais le faire »… Ce temps est bien plus simple que le futur, puisqu’il n’implique la
conjugaison que d’un seul verbe, toujours le même et qui plus est au présent de l’indicatif.
L a f o r m a t i o n d e s v e r b e s
Des problèmes n’apparaissent que pour les temps les plus simple. La règle ? On colle une
terminaison soit sur le radical soit sur pas tout à fait le radical…
La forme du radical peut donc varier et c’est, en plus des désinences, une façon de
reconnaître un temps. Par exemple, l’imparfait et le conditionnel partagent les mêmes désinences
mais pas les mêmes radicaux.
Le classement classique des verbes se fait suivant la terminaison de l’infinitif (et surtout des
désinences…) et du nombre de bases (= radicaux différents) employés.
Dans le premier groupe se classent tous les verbes dont l’infinitif se termine en er et ont
un, voire deux (appeler, par exemple : appell- ou appel-) radicaux.
Le deuxième groupe réunit tous les verbes dont la terminaison infinitive est ir ET qui
emploient deux radicaux (ex finir : fini- et finiss-).
Le troisième est un fourre tout général et global, réunissant tout le reste, dont les verbes les
plus usités en français. Le nombre de bases pour chaque verbe est extrêmement variable (de une
à beaucoup, beaucoup…)
L e v o c a b u l a i r e
Une question très basique mais ô combien piégeuse : « Donner une définition à… ».
Avec un peu de chance, on précisera « dans le contexte ». Dans ce cas, il faut simplement
donner une définition du mot tel qu’employé dans le texte de référence, avec un exemple (ou
pas). Si pas de chance (= prof très vicieux), alors il faudra donner la définition du mot in extenso,
sur le modèle d’une définition de dictionnaire (donc présenter différents sens avec, à chaque fois,
un exemple illustratif).
R e m a r q u e s m o r p h o s é m a n t i q u e s
La morphosémantique étudie la manière dont les mots sont formés. Ici, il faut identifier les
composantes du système préfixe(s) affixe (radical) suffixe(s)
En règle générale, le préfixe altère le sens premier de l’affixe et le suffixe, en plus lui aussi,
de causer cette altération, change la catégorie grammaticale de l’affixe. Il est évident qu’afin de
simplifier les choses, plusieurs préfixes, comme plusieurs suffixes peuvent se superposer.
Particularité due à la richesse des origines de la langue française, des préfixes ou suffixes
différents peuvent avoir des sens équivalents (super et hyper par exemple, dont le premier est
latin, le second grec, tous deux signifiant exactement la même chose).
Exemple de décomposition d’un mot :
Organisation
Organ- est le radical organe
-is- est un suffixe servant à construire les verbes (organiser)
-ation est un suffixe utilisé pour construire un nom
O r t h o g r a p h e
Tableau de Nina Catach se base sur des morphèmes. Il est complexe (voir document) mais
simplifiable :
1. Ponctuation (car c’est bien de l’orthographe…)
2. Erreurs extra graphiques (oubli du jambage d’un m qui devient alors un n, par
exemple…)
3. Erreurs lexicales (fautes d’orthographes. Il y en a de deux sortes : celles qui altèrent la
valeur phonique du mot, comme « anorace » au lieu de « anorak » et celles qui ne
l’altèrent pas, « anorac » pour « anorak »)
4. Accords à l’intérieur du groupe nominal (porte sur des morphèmes graphèmes
porteurs de sens- : chevaus pour chevaux…)
5. Accords à l’intérieur du groupe verbal (morphèmes aussi : je fait, tombent la neige…)
6. Homophones (de discours, larme mis pour l’arme ; lexicaux, chant et champ :
grammaticaux, à et a…)
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