L a f o r m a t i o n d e s v e r b e s
Des problèmes n’apparaissent que pour les temps les plus simple. La règle ? On colle une
terminaison soit sur le radical soit sur pas tout à fait le radical…
La forme du radical peut donc varier et c’est, en plus des désinences, une façon de
reconnaître un temps. Par exemple, l’imparfait et le conditionnel partagent les mêmes désinences
mais pas les mêmes radicaux.
Le classement classique des verbes se fait suivant la terminaison de l’infinitif (et surtout des
désinences…) et du nombre de bases (= radicaux différents) employés.
Dans le premier groupe se classent tous les verbes dont l’infinitif se termine en –er et ont
un, voire deux (appeler, par exemple : appell- ou appel-) radicaux.
Le deuxième groupe réunit tous les verbes dont la terminaison infinitive est –ir ET qui
emploient deux radicaux (ex finir : fini- et finiss-).
Le troisième est un fourre tout général et global, réunissant tout le reste, dont les verbes les
plus usités en français. Le nombre de bases pour chaque verbe est extrêmement variable (de une
à beaucoup, beaucoup…)
L e v o c a b u l a i r e
Une question très basique mais ô combien piégeuse : « Donner une définition à… ».
Avec un peu de chance, on précisera « dans le contexte ». Dans ce cas, il faut simplement
donner une définition du mot tel qu’employé dans le texte de référence, avec un exemple (ou
pas). Si pas de chance (= prof très vicieux), alors il faudra donner la définition du mot in extenso,
sur le modèle d’une définition de dictionnaire (donc présenter différents sens avec, à chaque fois,
un exemple illustratif).
R e m a r q u e s m o r p h o s é m a n t i q u e s
La morphosémantique étudie la manière dont les mots sont formés. Ici, il faut identifier les
composantes du système préfixe(s) – affixe (radical) – suffixe(s)