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18 octobre 2010
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CHARTE ETHIQUE
La Clinique Saint Augustin a adopté comme projet d’établissement celui qui est à l’origine de la
Congrégation des Sœurs Augustines du Saint Cœur de Marie d’Angers en 1835. Ce projet était
et demeure celui d’accueillir les personnes atteintes par la maladie avec une entière disponibilité
et une attention humaine et fraternelle. Ce projet, c’est aussi une manière d’être vigilant,
attentif aux multiples situations de souffrance, c’est accompagner celui qui subit douleurs ou
angoisses, lui redonner confiance et espérance, et en toute occasion lui manifester le respect
à la dignité de sa personne.
La charte des Etablissements hospitaliers augustiniens formule ainsi le projet :
« Selon les valeurs évangéliques et la tradition augustinienne, religieuses et laïcs veulent
ensemble valoriser la vie humaine dans le respect des personnes, depuis la conception jusqu’à la
mort.
Cela commence par l’accueil de chaque personne dans toutes ses dimensions physique,
psychologique et spirituelle, et se vit au quotidien dans une attention à chacun, une écoute
bienveillante, un service compétent, un accompagnement personnalisé, dans une relation de
qualité, simple et vraie ».
Les pratiques médicales et soignantes ont en leur ur l’être humain, dans son unicité. C’est
pourquoi elles sont en permanence imprégnées d’un caractère éthique fort. Cette dimension de
l’activité médicale et soignante ne doit pas être portée par le soignant seul, mais être l’objet de
réflexion d’équipe, de discussion collégiale, et de formation en particulier, dans un contexte
d’évolution rapide des techniques, et de changement de positionnement du patient dans le
rapport à la médecine.
En outre, la présente charte définit les valeurs et les choix éthiques de la Clinique, en référence
notamment à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948
1
. La liberté de conscience,
les opinions politiques, philosophiques ou religieuses des patients accueillis, de leur famille, ainsi
que celles des personnels et collaborateurs sont assurées. Cette prise en compte des libertés
s’accompagne de l’exigence que l’identité de l’établissement soit respectée.
De la mise en œuvre des droits du patient
L’accueil de tous dans le respect des différences (physiques et mentales, culturelles,
économiques et sociales, religieuses) est une valeur fondamentale.
1
Préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : « Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à
tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et
de la paix dans le monde » ; article 2 : « Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la
présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique
ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation ».
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CHARTE ETHIQUE
Le consentement libre et éclairé est recherché dans tous les cas. Chaque patient doit
en outre être informé de manière claire loyale et appropriée, de son état de santé, des
propositions thérapeutiques et des conséquences qu’elles peuvent entraîner : le patient, malgré
sa vulnérabilité, est sollicité pour participer à sa prise en charge.
Chaque patient est informé de la possibilité de désigner une personne de confiance.
Les professionnels de l’établissement sont attentifs au soulagement et au traitement
de la douleur, qui constituent des priorités dans la prise en charge des patients.
Le respect de la dignité et de l’intimité de chaque personne est une exigence qui est au
cœur des pratiques de soins.
L’implication des usagers à la vie de l’établissement participe au climat de confiance qui
est recherché et basé sur le respect réciproque.
Des caractères liés à l’établissement
L’accompagnement global des patients est un point d’attention permanent,
particulièrement pour ceux qui sont en fin de vie : les soignants tendent à prendre en
considération les interactions entre le patient, sa famille et son environnement, et l’équipe
soignante elle-même. Cet accompagnement global est un élément fondamental du respect de la
dignité de la personne malade.
La personne est respectée et accompagnée : la mort étant considérée comme une
étape de la vie, les professionnels de santé s’engagent à ne jamais provoquer
intentionnellement la mort de quelque manière que ce soit et à réfléchir collégialement pour
éviter toute obstination déraisonnable.
Les fondements chrétiens de l’établissement promeuvent une attention spécifique aux
besoins spirituels des patients, quelle que soit leur confession. Un service d’aumônerie est
présent dans l’établissement pour visiter les malades. Les patients, avec l’aide de l’équipe
soignante si nécessaire, peuvent faire appel au service d’aumônerie ou au ministre d’un autre
culte qui répondront à leurs souhaits.
Un projet social définit les relations au sein de l’établissement et témoigne de l’intérêt
porté aux conditions de travail du personnel et à son épanouissement.
La clinique est un établissement à but lucratif. Les médecins qui y exercent s’engagent
à fixer leurs honoraires en respectant le cadre législatif. Les médecins pratiquant des
dépassements d’honoraires, le feront avec tact et mesure, après avoir délivré une information
préalable au patient et porté par écrit le montant. En aucun cas, ces dépassements ne doivent
être un obstacle à la dispensation des soins.
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