Corde (à vide) de guitare (guitare1)
Autre corde (à vide) de guitare (guitare2)
Quelle est l’amplitude du signal reçue par le système d’acquisition lors de la vibration du diapason ?
L’enregistrement 1 correspond à un son pur qui peut être modélisé par une fonction sinusoïdale du type a.sin(2..f.t) où
« a » est l’amplitude et f la fréquence du son.
La transformée de Fourrier (ici appelé analyse de Fourrier) est une opération mathématique (comme la dérivation ou
l’intégration) qui s’applique sur toutes fonctions périodiques. Synchronie permet de déterminer le résultat de cette
opération qui va s’afficher dans la partie inférieure de la fenêtre.
Cliquer sur « Traitements », « Analyse de Fourrier »
Choisir « Diapason » pour le signal à analyser puis sélectionner période dans la partie à traiter
Cliquer sur calculer.
Le graphe obtenu s’appelle le spectre en fréquence du son étudié.
1. Quelles informations retrouvent-on sur ce spectre ? En déduire les grandeurs portées en abscisse et en ordonnée.
2. Dessiner le spectre en fréquence de ce son puis prévoir celui des autres sons purs rencontrées au I.A) (les dessiner).
Faire, de la même manière, l’analyse de Fourrier de l’enregistrement n°2 (guitare1)
3. Donner (à l’aide du réticule) la fréquence de tous les pics obtenus. Quelle relation peut-on écrire entre la fréquence
du 2ème et du 3ème pic par rapport à la fréquence du premier pic ? Conclure.
4. Comparer la fréquence du 1er pic à la fréquence du signal. Conclure.
5. Dessiner le spectre en fréquence obtenu.
6. Quelle différence fait-on entre le spectre en fréquence d’un son pur par rapport à celui d’un son complexe ?
7. Deux sons possèdent la même hauteur mais ont un timbre différent. Que peut on en déduire sur leurs spectres en
fréquence ?
Faire l’analyse de Fourrier de l’enregistrement n°3 (guitare2).
8. Donner les fréquences des pics observés. Quelle est la fréquence du fondamental ? En déduire le rang des
harmoniques présentent sur ce spectre.
9. Quel est l’intervalle de fréquence entre 2 harmoniques de rang successifs ? A quoi est-il égal ?
10. Quels sont les harmoniques qui sont absentes de ce signal sonore ?
Les observations précédentes conduisent à considérer un son complexe comme la superposition de sons purs de
fréquence f, 2f, 3f, 4f…… où f est la fréquence du fondamental. La feuille de calcul va être utiliser pour construire un
son complexe à partir de la connaissance de ces harmoniques (travail réalisé par un synthétiseur pour jouer une note issu
d’un instrument)
Soit V1 la vibration sonore de fréquence f et d’amplitude A1 qui se modélise par la fonction A1.sin(2..f.t)
De la même façon, on définit :
L’harmonique de rang 2 : V2=A2.sin(2..2f.t)
L’harmonique de rang 3 : V3=A3.sin(2..3f.t)
L’harmonique de rang 4 : V4=A4.sin(2..4f.t)
Cliquer sur l’onglet « Calcul » en bas à droite. Cette feuille permet de modéliser les vibrations V1, V2, V3 et V4 puis de
calculer la somme V=V1+V2+V3+V4. La fonction V est alors affichée en fenêtre 4.
Compléter la feuille de calcul en traitant les différents cas ci-dessous, cliquer à chaque fois sur calculer puis visualiser la
vibration V obtenue ainsi que son spectre en fréquence. Noter vos observations pour chacun des cas (dessiner le spectre
puis l’allure du signal sur quelques périodes)